Moi, "Momosse"…

  • PubliĂ© par Unknown Member le 31 octobre 2019 at 0 h 56 min

    Comme on y invite les nouveaux membres, que je n’Ă©prouve aucune difficultĂ© Ă  m’Ă©voquer (limite ce serait plutĂ´t le contraire ^^) pour assurĂ© et Ă©gocentrĂ© que je suis et que c’est bien ici qu’on peut le faire plus particulièrement sur ce site (puisque ça ne m’est pas apparu franchement avec tellement d’Ă©vidence d’emblĂ©e (sans prospecter avec insistance et une attention (qui est certes discutable chez moi) sur le site en tout cas)), je me prĂ©sente :

    Je ne m’appelle pas “Henri” (dĂ©dicace aux autres survivants prĂ©sents ici)… mais mon nickname est “Momosse” (une contraction de mon nom de famille) de par mon pseudo “officiel” (en ce sens que je n’utilise que lui) et toujours “dĂ©finitif” (depuis 2008 et jusqu’Ă  ce que je change d’avis (ou par obligation (parce que je devrais “brouiller les pistes” par exemple ^^))). Il me vient des quelques rares fois oĂą des connaissances m’ont surnommĂ© de la sorte et je l’ai adoptĂ© parce qu’il inspire simplicitĂ© et familiaritĂ©… Toutes choses qui ne me ressemblent pas tant que ça au demeurant mais qui servent Ă  “prĂ©senter bien” en quelque sorte, et il se trouve Ă©galement que j’apprĂ©cie ce genre de dĂ©calage-lĂ … Lui, me ressemble bien.

    Je suis (ça m’Ă©tonnera toujours de le relever) un demi-centenaire (54 ans) qui s’assume encore bien indĂ©pendamment du flĂ©trissement physiologique inhĂ©rent naturellement Ă  l’accumulation des annĂ©es (et Ă  mes abus persistants) pour ĂŞtre toujours “fonctionnel” en tant qu’homo-sapiens “caucasien” (du sud) Ă  l’hĂ©tĂ©rosexualitĂ© encore très active et du fait qu’il s’estime lui-mĂŞme ĂŞtre “demeurĂ©” (meuh nan, pas sous-entendu que je serais (si) con (que ça) ^^) un “esprit libre” qui progresse incessamment… C’est du moins-lĂ  ma conviction intime.

    J’ai imperturbablement, très consciencieusement, et sans jamais mĂ©nager mes efforts pour ce faire, puisĂ© dans ma nature profonde (de fainĂ©ant pathologique) pour bâcler efficacement ma scolaritĂ© dès lors que j’ai conçu de ne pas m’y retrouver ni pouvoir me rĂ©aliser dans ses obligations et au travers de la promiscuitĂ© avec “les autres” Ă  laquelle celle-ci m’a obligĂ© très (trop !) tĂ´t. En la matière, cette institution, Ă©manation d’un modèle de sociĂ©tĂ© qui ne me convient intrinsèquement pas aura “au moins” atteint son ambition d’apprentissage y compris et tout spĂ©cialement s’agissant de l’enfant que j’Ă©tais ^^… Ecrit comme ça, c’est pas faux et marrant, mais cela signifie aussi que j’en ai quand mĂŞme chiĂ© tout du long et depuis le dĂ©but (que je situe vers l’âge de raison en toute logique).

    J’ai par la suite (besogneusement le plus souvent) poursuivi mon chemin en ce monde en Ă©voluant personnellement au fil du temps et Ă  mon rythme qui est lent… Mais j’ai pu le faire avec constance et je crois, sans “me perdre” dans cet environnement oppressant. J’y suis parvenu aussi grâce mĂŞme Ă  mon handicap d’adaptabilitĂ©, lui qui m’autorise sans perturbation mentale un dĂ©ficit de rapports sociaux ou encore, en me gardant de l’influence potentiellement nĂ©faste que pourraient avoir les critiques incessantes (dues Ă  l’incomprĂ©hension que mon comportement suscite alentours) auxquelles je m’expose en restant simplement “Ă©gal Ă  moi-mĂŞme”, ce qui me conduit Ă  ne pas suffisamment “me fondre dans la masse”… J’aime Ă  dire que l’on ne peut me diluer dans l’immensitĂ© humaine. Ma psychologie, pour uniquement lourde qu’elle a pu m’apparaĂ®tre initialement du fait de ce qu’elle induisait donc presque mĂ©caniquement de me voir exclu des groupes de mes congĂ©nères (pour ne pas attendre d’eux), me permet par la distance Ă©motionnelle et la construction rationnelle qui dĂ©coule d’elle en parallèle, de non uniquement ne pas m’affecter foncièrement des “mauvaise ondes” qu’elle peut provoquer mais au-delĂ , de me confĂ©rer le bĂ©nĂ©fice de dĂ©velopper mes propres conceptions tout en Ă©tant pas Ă©tanche Ă  celles d’autrui (ce qui nourri ma rĂ©flexion) puisque je demeure sans ressentiment Ă  leur encontre et que je ne tiens rigueur Ă  aucun d’ĂŞtre celui que je suis (pour savoir apprĂ©cier ce qui me distingue d’eux au lieu de le dĂ©plorer). Ma personnalitĂ© m’autorise tout autant Ă  faire face Ă  toutes les rĂ©alitĂ©s de ce monde sans grand dĂ©rangement et ainsi, de les prendre toute en compte, seule façon de l’analyser avec objectivitĂ© et le plus de justesse possible, prĂ©alable indispensable pour le comprendre avec un tant soit peu de luciditĂ©. On pourra en consĂ©quence et sans partialitĂ© considĂ©rer que c’est bien mon particularisme qui a gardĂ© mon esprit ouvert Ă  l’extĂ©rieur tout en prĂ©servant efficacement de lui l’intĂ©gritĂ© de son individualitĂ©.

    Pour ce qui est des zĂ©brures blanches et noires et cela se rapportant Ă  moi, je vous soumettrais la pirouette suivante ; “Je ne suis de manière avĂ©rĂ© qu’un tifoso Juventino”. Pour le reste, “je ne suis sĂ»r de rien” en rĂ©sumĂ©… Ce qui au demeurant reste “dans l’absolu” une très bonne raison de poursuivre un cheminement dans l’espoir de la quĂŞte de soi et pour mieux trouver les autres non ?… Je n’ai approchĂ© l’univers de la douance que tardivement dans ma vie (depuis 4 ans environ). Cela m’a interpelĂ© d’emblĂ©e puisque je m’y sentais apparentĂ© “en quelque chose” mais cette dĂ©couverte n’a Ă©videmment pas changĂ© la vie de l’adulte mature que j’Ă©tais dĂ©jĂ  depuis longtemps alors. Lui, il intègre ces nouvelles informations comme il le ferait avec d’autres ; Sans “se faire de film” sur ce qu’il est au milieu de ses contemporains (chose Ă  laquelle il a consacrĂ© quelques dĂ©cennies de rĂ©flexion…) et je n’ai pas d’attentes particulières liĂ©es Ă  ce que j’ai appris par moi-mĂŞme ou dans les Ă©changes que j’ai pu avoir sur d’autres sites dĂ©diĂ©s avec certains de ceux qui se rĂ©clament de cette “zĂ©britude”. NĂ©anmoins, malgrĂ© la difficultĂ© de communiquer qui me semble encore plus prĂ©gnante aujourd’hui qu’hier (et alors mĂŞme que les moyens techniques mis Ă  notre disposition pour le faire n’ont jamais Ă©tĂ© aussi diversifiĂ©s et accessibles), ces quelques partages “consistants” que j’ai pu trouver dans ces rassemblements m’ont parus assez intĂ©ressant pour que je souhaite poursuivre mes tentatives d’approches au sein de cette communautĂ©. Accessoirement (parce que ça n’a pas de valeur “scientifique”), il y a Ă©galement que je me suis pas mal reconnu dans le profil de l’individu prĂ©sentant le TSA (populaire dĂ©sormais) “syndrome d’Asperger” mais surtout, c’est dans le cadre de discussions approfondies sur ZC que j’ai Ă©tabli un rapport de l’ordre de ce qui pourrait s’apparenter Ă  de l’amitiĂ© (ce lien se perpĂ©tuant encore) avec une interlocutrice (qui se prĂ©sente elle comme une asperger diagnostiquĂ©e) que j’estime au travers de ses lignes. Il est remarquable en soi de ma part que je m’arrĂŞte sur quiconque durablement… Car mĂŞme s’il s’agit en l’espèce de ce qu’induit habituellement la “virtualitĂ©” pour la plupart (je suppose), cela reprĂ©sente le pendant du fonctionnement qui me concerne identiquement sur le plan irl. Elle reste cependant la seule personne avec qui j’ai maintenu un rapport de mes passages sur les divers sites qui m’ont accueilli.
    Maintenant que je suis sur Rencontre SurdouĂ© et que j’ai pu “traĂ®ner un peu dans la zone”, j’en apprĂ©cie assez l’existence et j’ai un sentiment globalement positif sur l’agencement de cette plate-forme (mĂŞme si “son ergonomie” reste (Ă©videmment) perfectible (en ce qu’elle manque un peu de “fluiditĂ©” Ă  mon goĂ»t)) et ce, “sans parler” de l’utilitĂ© très rĂ©elle qui se trouve dans sa dĂ©marche Ă  tenter de rĂ©unir des singularitĂ©s (souvent isolĂ©es au quotidien) au travers de leur caractĂ©ristiques convergentes et pour que cela les conduisent Ă  des mises en prĂ©sence… Ou mĂŞme (!) que ces rencontres dĂ©bouchent sur des liens plus forts Ă©motionnellement… Voir (encore) “plus si affinitĂ©” ! ^^
    Sur ce plan, je m’exclue ici (malheureusement) de toutes vellĂ©itĂ©s affichĂ©es pour ĂŞtre trop Ă©loignĂ© d’une possibilitĂ© de contact physique tant ma situation gĂ©ographique me rend inaccessible Ă  (quasiment) n’importe laquelle… Je ne ferme par essence aucune porte pour autant, mais il me semble plus “raisonnable” (ce mot ne me plait pas beaucoup) de ne me consacrer a priori qu’Ă  des rapports Ă©pistolaires et je serais dĂ©jĂ  satisfait d’en Ă©tablir sur ce site ou sur son Discord… Dès-lors que je pourrais Ă  nouveau m’y exprimer ^^ . . .

    Unknown Member a rĂ©pondu 5 years, 2 months ago 4 Membres · 16 RĂ©ponses
  • 16 RĂ©ponses
  • Unknown Member

    Member
    31 octobre 2019 at 18 h 45 min

    Bonjour Momosse

    EnchantĂ©. C’est de moi qu’il s’agit quand tu parles de l’individu qui prĂ©sente le TSA?

    PS: Je n’ai lu ton texte qu’en vision globale. Je m’y replonge, ca a l’air passionnant. Merci

  • Unknown Member

    Member
    31 octobre 2019 at 19 h 07 min

    ….. J’ai A-DO-RĂ© !!!

    J’ai adorĂ© tes longues phrases. A l’instar d’@etienne31 qui a kiffĂ© ton usage frĂ©nĂ©tique de la parenthèse. Non seulement je m’y retrouve, du fait que j’ai le mĂŞme sens de la rĂ©daction sans fin (vive les virgules et parenthèses!), et qu’en plus le fond m’a touchĂ©. Non je n’ai pas touchĂ© le fond. Enfin si… Bref.

    J’aimerais beaucoup entretenir de longues conversations avec toi. Phrases courtes bien sĂ»r! Lol. Les sujets? Tous ou presque. Mon principal intĂ©rĂŞt restreint (ou passion, c’est plus joli) est justement…. les intĂ©rĂŞts restreints. Dès qu’un sujet me plaĂ®t (ou pas, l’envie peut venir en dĂ©couvrant) je m’y engouffre. Jusqu’Ă  plus soif.

    Pour finir ce qui me plaît en toi est aussi une particularité très forte chez les autistes, donc chez moi: aucun préjugés, et horreur des injustices.

    La bise Ă  ceux qui lisent.
    Et pensĂ©es pleines de bienveillance pour toi Momosse…

  • Unknown Member

    Member
    3 novembre 2019 at 20 h 51 min

    @etienne31 ; Je t’ai repĂ©rĂ© au milieu d’autres ici (le contraire aurait Ă©tĂ© due Ă  un manque d’attention de ma part) et pour le peu que j’ai traduit de tes Ă©crits, j’ai l’impression (nĂ©buleuse et peut ĂŞtre erronĂ©e Ă  ce stade) que ce qui nous sĂ©parerait est Ă©galement manifeste Ă  ce qui pourrait nous ĂŞtre commun… A creuser donc.

    @bluearrowww ; Je vois que mes lignes ont suscitĂ©es quelque enthousiasme chez toi… En gĂ©nĂ©ral, soit “elles passent (très) bien” ou je parais franchement dĂ©testable au travers d’elles. Heureux de pouvoir te compter parmi les seconds donc.

     

    Pour ce qui est de mon “identitĂ© rĂ©dactionnelle”, je crois qu’elle me vient de mon dĂ©ficit de lecture conjuguĂ© Ă  celui qui remonte Ă  l’Ă©poque oĂą on Ă©tait censĂ© m’apprendre “ce que je devais savoir” Ă  ce propos concernant la construction normative et/ou “didactique” d’un texte… Cette “mĂ©connaissance acquise” a permis que je dĂ©veloppe encore plus librement mes propres conceptions s’agissant de l’agencement des mots que j’estime susceptibles de prĂ©ciser au moins mal ma pensĂ©e.

  • Unknown Member

    Member
    4 novembre 2019 at 21 h 22 min

    Bonjour Momosse.

    bluearrowww ; Je vois que mes lignes ont suscitées quelque enthousiasme chez toi… En général, soit “elles passent (très) bien” ou je parais franchement détestable au travers d’elles. Heureux de pouvoir te compter parmi les seconds donc

    Je pense que tu t’es trompĂ©. Non ?

    Je fais partie de ceux qui apprécient tant le fond que la forme de tes écrits.

    Bonne soirée.

  • Unknown Member

    Member
    4 novembre 2019 at 22 h 10 min

    Exact bluearrowww … Je suis parfois dans une telle rĂ©flexion sur ce que je veux exprimer dans mes Ă©crits que j’en viens Ă  nĂ©gliger ce qui Ă©merge au bĂ©nĂ©fice de mon idĂ©e fondamentale.

  • Unknown Member

    Member
    12 novembre 2019 at 14 h 29 min

    Pour complĂ©ter ma prĂ©sentation, j’ajoute ici quelques prĂ©cisions relatives Ă  ce qui fait que je me retrouve (relativement) dans les caractĂ©ristiques qui dĂ©finiraient un profil asperger et pour ce faire, j’ai optĂ© pour reprendre (“connement”) point par point ces particularismes identifiĂ©s et en me positionnant personnellement vis-Ă -vis de chacun d’eux :

    1/ DifficultĂ©s dans le domaine des relations et des interactions sociales : se faire des amis, comprendre les règles tacites de conduite sociale et les conventions sociales, attribuer Ă  autrui des pensĂ©es ou se reprĂ©senter un Ă©tat Ă©motionnel ; Cela me correspond bien sous rĂ©serve qu’aujourd’hui, j’ai appris Ă  mieux communiquer avec les autres en m’adaptant “juste ce qu’il faut” pour que je “donne le change” relationnel attendu sans que ma nature profonde n’apparaisse trop vite. NĂ©anmoins, Ă©tant partisan de l’effort minimum et peu motivĂ©-dĂ©terminĂ© Ă  masquer ma vraie personnalitĂ©, celle-ci Ă©merge assez vite dès lors que (par exemple) des collègues me cĂ´toient sur quelques semaines. Il faut dire que je n’ai pas de vellĂ©itĂ© d’amitiĂ© (pour n’en pas ressentir le besoin) ni je n’Ă©prouve un dĂ©sir de popularitĂ© ou de reconnaissance de la part d’autrui… Ce qui va Ă  l’encontre des rapports sociaux “entre hommes” habituels et ce qui me “trahi” notamment.

    2/ DifficultĂ© Ă  reconnaĂ®tre les Ă©motions et Ă  les gĂ©rer ; C’est moins Ă©vident chez moi parce que (il me semble), je dĂ©termine assez bien et sans trop me tromper ce qu’il faut retranscrire d’un visage et mĂŞme si j’ai parfois des doutes Ă  ce sujet, je me dis que ce seront les mĂŞmes que rencontres “n’importe qui” s’agissant de cette “lecture” dĂ©licate et assez subjective. Seul persiste chez moi une “malaisance” Ă  discerner les subtiles mimiques que peuvent s’adresser des interlocuteurs qui se connaissent dĂ©jĂ  entre eux, c’est un langage subtil et fugace qui m’Ă©chappe encore pour beaucoup, mais ceci encore doit ĂŞtre relativisĂ© de par mon manque de pratique sociale… NĂ©anmoins, je constate que ce dĂ©ficit de comprĂ©hension-lĂ  existait dĂ©jĂ  chez moi Ă  l’enfance et que je ne l’ai pas significativement comblĂ© des dĂ©cennies plus tard.

    3/ Des particularitĂ©s dans la communication verbale et non verbale : ton de la voix, langage prĂ©cieux, difficultĂ© Ă  comprendre les mĂ©taphores, le sens figurĂ©, l’ironie, contact oculaire pauvre, difficultĂ© dans la conversation et la rĂ©ciprocitĂ© Ă©motionnelle ; J’ai gommĂ© ça presque entièrement depuis mes annĂ©es de jeunesse, mais de regarder quelqu’un dans les yeux m’a dĂ©rangĂ© longtemps (jusqu’Ă  jeune adulte (la trentaine environ)) et me mettait franchement mal Ă  l’aise. D’autant qu’en comprenant bien que la normalitĂ© d’un rapport de discussion direct en passait par cette dĂ©marche, je me forçai sans toujours parvenir Ă  un rĂ©sultat convaincant et j’ai du longtemps montrĂ© un regard fuyant, apparaissant donc souvent (je suppose) comme quelqu’un manquant de franchise Ă  quiconque me faisant face et n’appartenant pas Ă  mon cercle restreint (familial essentiellement). J’ai toujours Ă©normĂ©ment de souci pour “entretenir” une conversation et mĂŞme avec une personne dont la prĂ©sence m’est agrĂ©able par ailleurs. A d’autre moment j’aurais tendance Ă  monopoliser la parole en abordant un sujet qui m’interpelle et tenant Ă  terminer l’exposition de mon point de vue avant tout… L’exercice du dialogue oral ne m’est pas simple mais je crois que dans l’ensemble je m’en sors plutĂ´t pas si mal (en sachant d’oĂą je suis parti ^^). En cette matière, l’Ă©locution m’est problĂ©matique Ă©galement et mĂŞme si j’ai fait des progrès, je butte encore sur des mots ou des expressions… Mais je pense que c’est une rĂ©sultante de ma dyslexie enfantine que mes 3 annĂ©es d’orthophoniste n’auront pas suffi Ă  rĂ©soudre totalement (je reprends rĂ©gulièrement des syllabes inversĂ©es dans mes textes ^^). Pour ce qui est de la comprĂ©hension de l’ironie, je la maĂ®trise pas mal pour moi-mĂŞme… Sauf qu’il ne m’est pas simple de la reconnaĂ®tre lorsqu’elle provient d’une personne extĂ©rieure avec laquelle (envers laquelle je ne suis pas toujours assez attentif). Il en va de mĂŞme du sens figurĂ© ou des mĂ©taphores (dans une moindre mesure toutefois) et je peux me vautrer en prenant au premier degrĂ© ce qui ne l’est pas… Ce qui est très dĂ©plaisant parce que non seulement je n’ignore pas ces traits d’esprits mais je les apprĂ©cie pour les utiliser rĂ©gulièrement pour mon propre compte… Alors, de rĂ©aliser ne l’avoir “pas vu venir” et ĂŞtre “Ă  cĂ´tĂ© de la plaque” avec celui qui les manies en live devant moi l’est d’autant plus.

    4/ Dans le domaine de la comprĂ©hension ; Le dĂ©tail prime sur le global, difficultĂ© d’accès au sens, une comprĂ©hension essentiellement par des moyens visuels ou tactiles et non abstraits ; Ici on fait plutĂ´t rĂ©fĂ©rence Ă  l’apprentissage enfantin et j’aurais du mal Ă  me remĂ©morer la perception du gamin que je ne suis plus depuis une quarantaine d’annĂ©es. Reste que je n’ai de tout ans retenu que l’empirique des choses au travers de points spĂ©cifiques attirants mon intĂ©rĂŞt dans un sujet d’ensemble effectivement… Mais j’en tire souvent (je crois) une vision quand mĂŞme juste et je conçois l’essence des tenants et des aboutissants d’un sujet donnĂ© en gĂ©nĂ©ral. Un phĂ©nomène Ă  relever en ce qui me concerne, c’est que j’ai beaucoup utilisĂ© la tĂ©lĂ©vision pour “apprendre” (actualitĂ©s, films, dĂ©bats politiques, Ă©missions littĂ©raires mĂŞme (pour quelqu’un qui ne lit pas de littĂ©rature ^^) et un grand nombre de reportages (animaliers, historiques, scientifiques, sociĂ©taux…)) durant ma vie et encore maintenant.

    5/ <i>Des intĂ©rĂŞts restreints (en nombre ou très forts en intensitĂ©, rĂ©pĂ©tition de cet intĂ©rĂŞt)</i> ; Je pense que des intĂ©rĂŞts distincts ont bien Ă©tĂ© prĂ©sent chez moi et se sont succĂ©dĂ© au fil de mon parcours mais je ne crois pas qu’ils aient Ă©tĂ© si restreints ni (et encore moins) que mon implication du moment Ă  leur Ă©gard se soit rĂ©vĂ©lĂ© si “intense” pour autant. Il n’en demeure pas moins que je consacre beaucoup de temps Ă  l’Ă©criture (que j’ai redĂ©couverte en 2008) et sans que cela monopolise mon attention, cet exercice m’apporte Ă  un point tel que j’aurais certainement des difficultĂ©s Ă  m’en passer si j’y Ă©tais contraint.

    6/ <i>De la maladresse motrice</i> ; Pas de corrĂ©lation avec mon cas en ce domaine puisque j’ai d’assez bons rĂ©flexes et que je me situe correctement (“normalement”) dans l’espace pour ĂŞtre toujours habile de mes pieds (foot) et de mes membres supĂ©rieurs (j’apprĂ©cie les sports de raquette).

    7/ <i>Un besoin de routine et une difficultĂ© d’adaptation aux changements et aux imprĂ©vus, une tendance aux comportements rĂ©pĂ©tĂ©s et stĂ©rĂ©otypĂ©s</i> ; Ce trait-lĂ  s’applique objectivement Ă  moi. Je trouve une stabilitĂ©, un certain Ă©quilibre et par lĂ  un confort dans des habitudes respectĂ©es de façon rĂ©currentes au sein d’un contexte courant et connu (reconnu par moi) tel qu’il me permet de mieux faire front contre un extĂ©rieur apprĂ©hendĂ© comme difficile, voir hostile par celui que je suis. Cela ne m’empĂŞche pas de sortir ou de voyager mais tout ce qui me sort de cette “zone de confort” que je me crĂ©e doit ĂŞtre prĂ©alablement “digĂ©rĂ©” intellectuellement par une prĂ©paration psychologique ^^… Au quotidien, ce n’est qu’un emmerdement de plus Ă  gĂ©rer pour ma compagne qui me connait et qui sait qu’il est très prĂ©fĂ©rable qu’elle anticipe toute programmation qui impliquerait une sortie impromptue ou relative Ă  une invitation inopinĂ©e (par exemple) en me consultant avant (!) de l’accepter…

    8/ <i>Des perceptions sensorielles souvent exacerbĂ©es, par exemple hypersensibilitĂ© au bruit, Ă  la lumière, aux odeurs, intolĂ©rance Ă  certaines textures. Cette surcharge sensorielle peut varier en intensitĂ© et dans le temps</i> ; En ce qui me concerne, cette particularitĂ© n’est pas quelque chose que l’on peut m’attribuer et ce, tant pour ce qui touche aux sonoritĂ©s qu’au touchĂ© et sachant que je n’ai pas un odorat très sensible non plus… Eventuellement, une forte luminositĂ© me serait dĂ©sagrĂ©able et gĂŞnante mais ça ne me semble pas signifiant en soi.

    Pour reprendre les cĂ´tĂ©s positifs (puisqu’il y en a apparemment) attribuĂ©s Ă  des personnalitĂ©s aspergers maintenant (ça sera moins long) :

    1/ <i>Une grande honnĂŞtetĂ©, la fidĂ©litĂ© dans les rapports humains ; de la fiabilitĂ© et de la loyautĂ©</i> ; Je dirais que oui pour l’honnĂŞtetĂ© mais c’est moins flagrant pour la fidĂ©litĂ© rapportĂ©e aux rapports humains en ayant une conception assez “personnelle” de ce que je me dois de rendre en ces termes Ă  l’autre… Ceci Ă©crit, en parallèle il m’importe d’ĂŞtre respectueux envers un proche ou Ă  l’Ă©gard de quelqu’un vis-Ă -vis duquel je me serais engagĂ© ou pour lequel je me sentirais engagĂ© d’un point de vue moral. Donc oui quand mĂŞme Ă©galement pour la fiabilitĂ© et la loyautĂ©.

    2/ <i>L’absence de prĂ©jugĂ©s</i> ; J’estime que je peux m’en prĂ©valoir.
    <div>3/ <i>Une pensĂ©e originale et, dans certains cas, des intĂ©rĂŞts spĂ©cifiques</i> ; Je ne vais pas reprendre l’aspect des spĂ©cificitĂ©s d’intĂ©rĂŞts dĂ©jĂ  abordĂ©s plus haut (point N°5) et pour ce qu’il s’agit de l’originalitĂ© de ma pensĂ©e, je crois pouvoir exprimer que ça me ressemble rĂ©ellement mais il serait malvenu que je le prĂ©tende sans rĂ©serve tant l’impartialitĂ© de mon jugement se rapportant Ă  quelqu’un de si proche de moi que l’est mon ego serait forcĂ©ment douteuse aux regards extĂ©rieurs et analysĂ© comme empreinte de subjectivitĂ© par les mĂŞmes… ^^</div>
    <div>4/ <i>Dans un environnement propice, une extraordinaire volontĂ© de s’adapter Ă  la norme, au prix d’efforts considĂ©rables, ce qui permet une bonne Ă©volution</i> ; Bon alors lĂ , je n’en sais rien pour la simple et bonne raison que je n’ai encore jamais dĂ©couvert ce merveilleux “environnement propice”. Juste, je constate que “l’extraordinaire volontĂ© de s’adapter Ă  la norme” autant “qu’aux prix d’efforts considĂ©rables” sont des locutions qui sont tellement Ă©loignĂ©es des conceptions de l’homme que je suis qu’elles m’ont fait sourire en les lisant… Mais donc, ce n’est peut-ĂŞtre qu’il me manque simplement le “propice” pour qu’elles prennent sens Ă  mon esprit ?…</div>
    <div>5/ <i>La capacitĂ© de percevoir et de mĂ©moriser les dĂ©tails peut leur permettre d’exceller dans certains mĂ©tiers</i> ; Je dois Ă  nouveau faire Ă©tat de mon ignorance passable sur cet Ă©noncĂ© parce que lĂ  encore, je dispose d’insuffisamment de rĂ©fĂ©rences qui m’auraient substantiellement permis de fructifier quelques-une (assez) de mes capacitĂ©s dans la sphère professionnelle si bien que ce serait remarquable… Et mĂŞme si effectivement, un boulot me conduit Ă  du rĂ©dactionnel (plus synthĂ©tique normalement ^^) ou que j’ai pu utiliser certaines de mes qualitĂ©s au service de mon job, l’excellence dans un travail qui ne me correspond que de trop loin n’est assurĂ©ment pas quelque chose que j’ambitionne. Je serais beaucoup plus enclin Ă  le faire en mobilisant le moins d’investissement personnel que je pourrais ^^</div>
    <div></div>
    <div>VoilĂ  donc en quoi je serais tentĂ© de me positionnĂ© en tant qu’asperger au terme de cette Ă©numĂ©ration (sans certitude ni attentes particulières).</div>

  • Unknown Member

    Member
    16 novembre 2019 at 10 h 44 min

    @momosse, je te retrouve ici, tant dans le lieu (ce forum), que dans ta prĂ©sentation ; j’ai pris le temps de te lire, ce qui est plutĂ´t rare, j’aime quand ça va droit au but, mais j’aime Ă©galement ton sens de la formulation, car si cela peut ĂŞtre long ^^et bien ça n’en a pas pour autant moins de sens ; c’est marrant, car une de ce site, ma trouvĂ© un ce que tu appelle le TSA, ce que moi je n’aurai jamais envisagĂ©, mais il n’en reste pas moins sĂ»r que ce retrait social est factuel chez moi, et qu’il m’est très difficile de supporter la promiscuitĂ©^^ imagines nous en prison, ce qui m’a toujours fait très peur, j’en ai fait les pires cauchemars. Pareil, les livres, je m’en suis Ă©cartĂ©, pour ne pas dire que je n’y ait jamais vraiment plongĂ© le nez (quelques livres tout de mĂŞme), mais le sens de la rĂ©flexion, plus ou moins consciente/Ă©veillĂ© n’en reste pas moins ma principale source d’apprentissage, et si je peux ĂŞtre affectĂ© par tant de stimuli effectifs et inhĂ©rents Ă  cette sociĂ©tĂ©, il m’est accessible de retourner Ă  moi une fois le calme revenu, d’abord Ă  l’extĂ©rieur puis, inductivement, Ă  l’intĂ©rieur…

    Autre point, ce que tu dis sur les femmes ayant ce cĂ´tĂ© sapio très dĂ©veloppĂ©, et bien oui, je peux tout Ă  fait comprendre, qu’ il leurs faillent enfouir afin de ne pas faire fuir un quelconque intĂ©ressĂ©, ce qui est dĂ©plorable mais apparemment vrai (je n’en doute en fait pas une seconde tu l’auras compris j’ai lu d’autres de tes posts)), je comprends qu’elle soit rĂ©ticente Ă  la photo…

    J’ai Ă©galement lu ton profil, dans lequel je peux me retrouver, dans les grandes lignes, reste Ă  dĂ©finir les diffĂ©rences, car s’il y a les grandes lignes, ce qui est un bon point de dĂ©part, les diffĂ©rences, elles, peuvent ĂŞtre tout aussi intĂ©ressantes, “cultivons la diffĂ©rence et non l’indiffĂ©rence”. C’est marrant que tu sois Kanak, je viens de me lier d’amitiĂ© avec une de ton pays, qui vient d’une Ă®le de l’archipel dont je ne me souviens plus le nom, juste une consonnance plus ou moins nette, mais je sais qu’il y a un volcan qui n’est jamais entrĂ© en activitĂ©, mais elle m’a dit se baignĂ© dans les sources chaudes, le cĂ´tĂ© roots, j’aimerai presque y vivre quand elle m’en parle ; elle m’a aussi fait part d’une prĂ©valence lĂ -bas pour la magie noire, voici Ă  peu-près ce que j’en ai retenu, et aussi le fait de vouloir l’indĂ©pendance, je ne sais pas si ceci s’avèrerait ĂŞtre une bonne chose mais elle, le souhaite ; apparemment, la corruption y est Ă©galement prĂ©sente, elle vient en mĂ©tropole, comme tant d’autres jeunes afin d’y acquĂ©rir un savoir, pour le ramener ensuite avec elle dans ses terres natales, ce qui va dans le sens de l’indĂ©pendance, l’Ă©ducation Ă©tant importante pour lutter contre l’ignorance, source de soumission…Pour dire que la vie lĂ -bas n’est pas facile non-plus…

  • Unknown Member

    Member
    18 novembre 2019 at 7 h 13 min

    Les diffĂ©rences formes la richesse de l’esprit aussi bien que les voyages forment la jeunesse… Et s’agissant de la “Grande Terre”, cela Ă  beau ĂŞtre l’Ă®le oĂą je vis depuis 1984, ça n’en reste pas moins un lieu de voyage pour moi (mĂŞme si mon sĂ©jour ici perdure depuis 35 ans ^^) puisque je n’y suis pas nĂ©. Par ailleurs, je ne suis certainement pas un “Kanak” de cette “Kanaky” illusoire que ton amie t’a racontĂ© mais bien un Français de Nouvelle-CalĂ©donie d’un point de vue très factuel (comme elle n’est que Française administrativement).

    Il est vrai que la majoritĂ© des mĂ©lanĂ©siens de Nlle-CalĂ©donie (pas tous Ă©videmment) souhaitent l’indĂ©pendance pour leur archipel… Qui comptent moins de 300000 habitants (!) et dont la viabilitĂ© Ă©conomique (très relative et fragile) actuelle provient essentiellement des subsides mĂ©tropolitains dont elle dĂ©pend directement et de toujours… Mais ce qui permet d’ailleurs aussi que certains puissent s’offrir le luxe de revendiquer une autonomie supplĂ©mentaire et plus dĂ©finitive avec un tant soit peu d’aplomb et en se basant sur des chiffres fantaisistes…

    Par ailleurs, la question de l’indĂ©pendance a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© posĂ©e aux CalĂ©doniens il y a un an, et le rĂ©sultat fut que 53,7% des rĂ©sidents appelĂ©s Ă  se prononcer ont votĂ©s “contre” (avec une participation de l’ordre de 80%). Alors c’est vrai, les “Loyalistes” (anti-indĂ©pendantistes) s’attendaient Ă  un meilleur score et ce sont plutĂ´t les perdants (IndĂ©pendantistes) qui pavoisaient (^^) Ă  l’annonce de ce rĂ©sultat plus serrĂ© qu’escomptĂ©. Pour autant et malgrĂ© le fait qu’un nouveau vote sera sollicitĂ© dans un an (la mĂŞme question sera mise aux voix (!))… Puis un 3ème dans 3 ans (mais seulement dans le cas oĂą les personnes qui vivent ici s’entĂŞteraient (dĂ©cidĂ©ment ! ^^) Ă  persister de vouloir que leur Ă®le demeure attachĂ©e Ă  la France (!!!)), il est très probable que la rationalitĂ© l’emporte toujours sur les rĂŞves utopistes diffusĂ©s par une idĂ©ologie socialo-communiste surannĂ©e tels que (il semblerait) les vĂ©hicules ton amie (qui doit certainement ĂŞtre très sympathique par ailleurs).

  • Unknown Member

    Member
    19 novembre 2019 at 7 h 31 min

    Cette diffĂ©rence @momosse, nous l’incarnons tous quelque-part…

    Pour ce qui est de l’indĂ©pendance, je me dis que l’ influence europĂ©enne tend peut-ĂŞtre plus Ă  faire Ă©voluer cette partie du globe (mais sont en jeu Ă  coup sĂ»r d’autres intĂ©rĂŞts (elle m’a parlĂ© de ressources minières, le Nikel) que celui de la populasse, et que justement, il ne faudrait pas se tromper, car certains bien que peu scrupuleux peuvent prĂŞcher dans le sens de la libertĂ© sans vraiment s’en soucier, et que les intĂ©rĂŞts Ă©conomiques et politiques ont bien-Ă©videmment leur importance) ; si c’est une bonne chose, ça je ne le sais pas… Car si un autre modèle social, Ă©conomique et politique est possible, je ne sais vraiment pas Ă  quoi il pourrait bien ressembler, laissons faire les experts^^ Je vais donc la laisser rĂŞver Ă  cette libertĂ© cette “amie” !!

  • Unknown Member

    Member
    19 novembre 2019 at 9 h 02 min

    @arribado

    T’inquiète, cette libertĂ©, cette amie que tu Ă©voques en bĂ©nĂ©ficie Ă  plein et en profite largement… Et notamment en considĂ©rant que c’est cet Ă©tat “colonisateur” qui participe substantiellement Ă  ce qu’elle puisse suivre ses Ă©tudes en mĂ©tropole…^^

    Perso’, je n’ai (Ă©videmment) jamais Ă©tĂ© encartĂ© mais la politique m’a intĂ©ressĂ© depuis l’adolescence et mĂŞme en venant d’un milieu très populaire, je me suis rendu très tĂ´t compte que globalement et en restant toujours dĂ©fiant au sujet de ceux qui les portaient, des conceptions des uns et des autres, celles qui m’apparaissaient les moins insincères venaient de la droite de l’Ă©chiquier idĂ©ologique. Bon, ça se module Ă  l’aune de l’Ă©poque oĂą je me suis forgĂ© cette conscience (les annĂ©es 80 avec son lot de “gauche-caviar”) certes, mais par la suite, les tĂŞtes pouvaient changer que j’ai dans l’ensemble Ă©tĂ© confortĂ© dans cette analyse initiale. Ce qui ne signifie bien entendu pas que j’Ă©carterais d’emblĂ©e ce qui provient de notre gauche ou que je validerais “mĂ©caniquement” les suggestions droitistes au demeurant.

    Juste pour illustrĂ© mon avis, il m’a toujours paru fondamentalement dĂ©rangeant (mais c’est aussi dĂ©monstratif “quelque part”…) que les “Socialistes” conserves cet intitulĂ© qui se rattache Ă  une histoire tragique. A mon sens, c’est Ă©quivalent aux fascistes “ritaux” qui forment aujourd’hui un parti politique “comme les autres” pour ajouter (le cas Ă©chĂ©ant) “nĂ©o” devant… Les mots ont leur sens et si l’un d’entre eux est entachĂ© Ă  ce point du sang de ses semblables, il y a une indignitĂ© patente Ă  le conserver malgrĂ© tout en s’exonĂ©rant de toute affiliation aux massacres faits ailleurs et par d’autres en ce nom-lĂ …

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