Scolarité

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 février 2018 à 13 h 59 min

    @Jean Bah si un peu, j’ai reçu une lettre du syndicat qui m’annonce la date butoire de perte de mes allocations de chômage, ca met la pression!

    Si je trouve pas, rayé, comment je ferais?

    Je prends note de ton conseil cela dit il suffit qu’on me parle pour que je sois hypnotisé/soumis socialement et que je perde totalement tout mes moyens, je me mettrais encore plus la pression moi même.

    Je ne sais pas trop quel tuyaux demander.

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 février 2018 à 14 h 21 min

    Je pense que plus tu vas te confronter au monde (du travail) plus tu vas réaliser que même si tu es et restera en total décalage, tu n’en as pas moins les compétences nécessaires pour t’en sortir très honorablement. Et aussi que les compétences avancées par les autres sont parfois bien surfaites.

    A la limite, fais un taf bien en dessous de ce que tu penses être dans tes compétences. Ca peut être une première étape pour se lancer.

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 février 2018 à 14 h 35 min

    Tu as sans doute raison …

    J’ai déjà travailler 6 ans dans un job (Educateur de nuit) ce pourquoi j’avais pris une formation pour ne plus sombrer dans le “fatigué de rien faire” et “je veux utiliser ma tête et mes bras”.

    Cela dit, même si le métier est en pénurie, ils te jugent vite, ils veulent quelqu’un de productif immédiatement et expérimenté, ce que je suis pas du tout. :/

    Et vu qu’ils mettent vite la pression, je perds tout mes moyens.

  • camulos

    Membre
    5 février 2018 à 15 h 11 min

    Merci pour vos réponses les gars, je décomplèxe un peu et envisage d’accepter le diagnostique.

    Vous connaissez une méthode pour suivre une formation basée sur un raisonnement traditionel? Ou c’est impossible car mon cerveau n’est pas cablé pour?
    @tyrell tu avais initié le fait que c’était possible mais difficile.

  • minos

    Membre
    24 mai 2022 à 1 h 08 min

    “Je reviens” (plus de 4 ans plus tard) sur ce fil spécifique parce que “je me retrouve bien” (hors de tout diag’ pro’) à ce qui ressemblerait à un Trouble du Déficit de l’Attention (avec ou sans) Hyperactivité (pour mon cas, ce serait plutôt sans).

    Même si mon souci de sociabilité aura, lui-même, largement contribué à entraîner mon échec scolaire (duquel, au demeurant, je ne me déresponsabilise en rien) et que (donc) je reste convaincu que celui-ci est indépendant en ce qu’il constitue en soi un déficit spécifique “à part entière”, je me suis aperçu que mon profil collait assez bien aux traits qui se rapportent au TDAH et qui toucherait entre 3 et 6 % de la population Française (chiffrent contestés en ce que certains spécialistes les estiment “volontairement exagérés” (10 X plus) par l’industrie pharmaceutique). En effet, les problèmes récurrents que je rencontre pour maintenir mon attention sur un sujet donné-imposé qui ne me semble pas intéressant (ce qui m’amène à penser à autre chose ou à détourner ma concentration sur n’importe quoi (d’autre) qui passerait alentour) ; mes difficultés (très probablement, liés) de mémorisation ; le fait que je veux souvent anticiper sur les fins de phrases de mes interlocuteurs ; celui qui me rend assez impulsif ou particulièrement impatient et peu enclin à “attendre mon tour”, à “tenir en place” ; voir, dans une mesure moins marquante, ce qui fait que je perds mes affaires ou ce qui produit que je puisse toujours reporter à plus tard quoique ce soit qui m’apparaîtrait déplaisant (ce qui peut concerner énormément de chose), que je ne me résous à m’y consacrer qu’au dernier moment (lorsque je m’y résous) ; que j’ai été très désordonné dans mon dernier emploi salarié (qui ne me plaisait que très modérément) alors qu’à l’opposé, on pourrait me considérer “maniaque” chez moi ; ce qui m’amène à mal accepter des exigences ou les cadres (scolaire et pro’, là où on attend que je me contraigne aux règles) ; ma tendance à la provocation ou à adopter une posture d’opposition objective (elle en laquelle je me place ostensiblement ou de façon plus diffuse)… Conséquemment ou en parallèle, ma grande réticence à respecter les consignes, à obéir, à me conformer, outre la prédisposition aux dépendances à laquelle exposerait spécialement ce trouble (l’alcool et le tabac, pour ma part).

    L’ensemble de ces éléments forment un faisceau d’indice, et s’il ne représente pas “une preuve”, il est suffisamment significatif pour accréditer l’idée que je me fais de mon état d’être.

    Pour mon cas, en considérant que cette suspicion de TDAH serait avérée et en gardant à l’esprit que, quoi qu’il en soit, “j’étais” (et je le reste “jusqu’à ce jour”) soumis à un “vrai problème” (quel qu’il soit) depuis ma petite enfance, on m’a laissé “mijoté dans mon jus” sans suivi autre que des séances d’orthophonistes pour remédier à ma “dyslexie” (autre facteur “accompagnant” régulièrement le trouble évoqué ici). Au demeurant, compte tenu de mon manque patent de réceptivité à “une” (“toute”) assistance extérieure (également dû en ce que je ne reconnais pas à autrui la capacité à pouvoir m’aider (parce que je ne le crois pas capable de me comprendre mieux que moi-même et que je n’admets fondamentalement pas que je suis “déficitaire”)), idée que j’ai construite et renforcée avec le temps, mais qui s’était imposée très tôt (vers l’âge de raison) à mon subconscient, je doute que, même à l’époque de ma scolarisation, j’aurai accepté si facilement d’écouter un spécialiste ou un professionnel… Ce ne peut évidemment être une certitude, mais il y a que ce particularisme, même s’il a causé (chez moi aussi) que j’en souffre en subissant les critiques, la stigmatisation et le rejet de la part de mes camarades comme de celle de la majorité du corps enseignant, ne m’aura pourtant (et pour autant que je m’en souvienne) jamais conduit à me sous-estimer. Même le déplorable et le douloureux que ce potentiel TDAH aura eu pour moi, n’aura pas participé (au contraire) à faire que je remette en doute la nature de mes aptitudes véritables et que je perde de mon assurance, de cette sorte de “préconscience” (illusoire ou pas) que je possédais de ma (belle) valeur innée, elle qui rendait de facto “irrecevable” les évaluations extérieures (favorables ou non) en ce qu’elle était “originellement” (depuis que je pense) “incontestable” à mon esprit… Dans me conception, cela ne nécessitait donc (et en toute logique) pas que je doive la démontrer à des étrangers, et ce, a fortiori en constatant que leur système ne me correspondait pas (et qu’il ne me plaisait pas) et en sachant que mon fonctionnement même me fait dédaigner de m’adapter aux autres (en général)… On peut, certes, voir en une telle posture comme un moyen de défense face à une agression ressentie, mais bon, est-ce vraiment si regrettable que de ne pas céder à un certain modèle préconçue si l’on ne s’y retrouve pas personnellement un tant soit peu ?

    Puis, “on” (d’aucuns, d’entre-ceux que l’on dit “compétents”) s’interroge encore sur la nature même de ce que l’on identifierait comme “un problème” (l’est-il foncièrement en dehors de l’acclimatation sociétale attendue) [Cf. (extrait intéressant tiré de Wikipédia) : Toutefois, cette dimension héréditaire n’est en aucun cas un dysfonctionnement génétique : il s’agit d’un état neurologique naturellement présent, qui aurait même favorisé la survie des ancêtres chasseurs-cueilleurs nomades. Il aurait été progressivement éliminé de la population une fois celle-ci sédentarisée. L’aspect génétique du TDA/H serait donc un état originel de l’humanité et le non-TDAH, le résultat d’une adaptation récente, évolution encore moins répandue parmi les populations (semi-)nomades. Dans certaines populations nomades ou très récemment sédentarisées, notamment en Afrique et parmi les Amérindiens, l’allèle 7-répétition du gène DRD4 est beaucoup plus répandu et peut atteindre plus de la moitié de la population] ? Sa détermination (surévaluée) et son traitement médicamenteux est aussi sujet à controverse en ce qu’il profiterait à l’industrie pharmaceutique qui s’en servirait pour écouler sa production…

    Mais bref, j’arrive maintenant au bout de l’attention que je pouvais consacrer à ce sujet qui me touche et je poursuivrai peut-être ultérieurement d’écrire dessus.

Page 2 sur 2

Connectez-vous pour répondre.