Comment avoir confiance en soi ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 mars 2021 à 5 h 18 min

    Je suis né avec… C’est très con exprimé comme ça, mais c’est néanmoins très vrai.

    Etant donné que je ne me suis jamais senti à l’aise au sein de l’école, confronté aux premières obligations, aux premiers devoirs imposés par la société à ses enfants que j’étais et (autant) à mes camarades (beaucoup trop nombreux et bruyants) ou à ces “nouveaux adultes” (si directifs et dirigistes) s’immisçant dans ma jeune vie, je me suis “recroquevillé” sur moi-même en me faisant plus “autiste” que je ne l’étais véritablement… En ne produisant aucun des efforts d’attention et d’apprentissage que l’on nous demandait… “Si bien” que j’ai très tôt été taxé “d’ânes” et montré du doigt comme le piteux “grand dadet” eu-égard à mes mauvais résultats. Dès mes 6/7 ans, j’ai donc été LE cancre patenté de toutes mes classes successives et désigné comme tel de façon parfois agressive et souvent humiliante. J’en ai pleuré à grosses gouttes à de multiples reprises et j’en ai souffert d’être régulièrement moqué et critiqué par cette majorité vociférante, de sorte que j’aurais dû (en toute logique), m’en trouvé profondément affecté dans mon amour-propre… Ou du moins, en venir à douter de mes capacités, à me déconsidérer, puisque j’étais si stupide et incapable aux yeux de tant autours de moi.

    “Que nenni” (comme aurait pu dire (à peu de chose prêt) un equus asinus) ! Bien sûr, j’étais sensible et touché de cette stigmatisation et à cause de ces insultes que l’on pouvait m’adresser “injustement” (de mon point de vue)… Mais, profondément, je ne doutais pas de moi, jamais. Je savais pertinemment que je n’étais pas cet imbécile, cet écervelé que l’on croyait. C’est assez étrange et inexplicable, mais, tout en étant très facilement et ostensiblement (tristesse, pleures…) touché par la critique, en mon for intérieur, tout cela “glissait” sur cette confiance en moi instinctive et très prégnante. Je n’avais pas besoin de m’interroger sur ma qualité d’être, elle qui était et que je connaissais intimement (sans la nommer ainsi) malgré tous ces avis contraires, si insistants, nombreux et définitifs sur ma qualité individuelle.

    Le pendant de cela, c’est que je ne me suis jamais non plus remis en cause personnellement (puisque je n’en voyais-avais pas l’utilité). Je n’ai (non plus) donc, même pas essayé de faire un petit effort d’assimilation au groupe et à cet environnement (déplaisant), alors qu’il aurait sans doute suffit que je m’efforce à un peu mieux m’intégrer ou à un peu plus travailler pour que je passe une scolarité beaucoup plus tranquille… Pourtant, malgré les conséquences, je m’en suis strictement tenu à ma démarche de rejet de ce schéma et à ma seule volonté d’intégrité par rapport à moi-même, face à ce carcan dont on voulait m’affubler.

    Inutile de préciser que mon attitude et ma personnalité ne m’ont pas vraiment aider à me faire avancer paisiblement dans ce monde… J’ai bien galéré tout du long de mon parcours de par mon asocialité innée et ma psychologie “d’insoumis” !

    Cependant, à quasiment 56 berges, j’apprécie d’avoir évolué (somme toute) assez positivement et plutôt “en solitaire”. J’aime à réaliser que je progresse constamment. Je goûte que l’on puisse m’accorder quelques intérêts ou attentions. Je n’attends rien de personne et je n’ai pas “réussi” ma life financièrement, ni (et encore bien moins) “assuré mes vieux jours”… Mais j’m’en branle grave de ça !

    Cette vie a toujours été ressentie comme difficile pour moi. C’était vrai à 6/7 ans et ça le restera probablement jusqu’à ma fin… Mais le sort n’a pas été si vilain avec mon être, il m’a pourvu d’un esprit en éveil et de la force nécessaire à le garder lucide et clair au milieu des contradictions et des agressions de ce monde. Je suis foncièrement serein et je n’ai pas à me chercher de croyance ou de communauté pour me rassurer. Je peux ainsi mieux m’occuper à observer et réfléchir sans perturbation et, je n’ai pas peur… Ni de “mes semblables” (si différents), ni de me tromper, ni de rien… Je regarde tout, le laid comme le beau (ils peuvent être aussi séduisant l’un que l’autre d’ailleurs)…

    J’imagine la désespérance profonde auquel peut conduire ce manque-là chez certains.

    Je n’ai pas de “méthode” pour accéder ce sentiment profond. Je crois qu’il faudrait déjà pouvoir s’assumer avec ses qualités et (surtout) en admettant ses défauts sans dérangement. Qu’il faut comprendre que l’on ne doit ressembler à personne d’autre qu’à soi-même. Que l’on vaut par ce que l’on est et pas pour ce que les autres voudraient qu’on soit… Par exemple…

  • rudeus

    Membre
    27 mars 2021 à 0 h 57 min

    En respectant , honorant les promesses que l’on se fait a soi même.

  • miude

    Membre
    28 mars 2021 à 19 h 25 min

    J’ai davantage confiance en moi depuis que j’ai arrêté d’aller chercher ailleurs mes réponses et depuis que j’ai ralenti mon rythme de vie (bon coco19 m’a aussi aidé 😏).

    Donc place au yoga, à la méditation, à l’introspection de soi, et à me rappeler les phrases positives que m’ont dit des gens autour de moi, même si ça remonte à longtemps.

    Et puis, je me suis mise à mon compte (ça n’a pas été facile au début car tout est remonté,suis je légitime,auto sabotage,vais je réussir..). Le retour de mes patients et le travail m’ont fait progresser et Reprendre confiance en moi.

  • pirate1010

    Membre
    28 mars 2021 à 20 h 37 min

    J’ai une devise pour éviter de me faire pourrir ma confiance en moi par autrui : never quit and fuck them all, que l’on peut traduire comme suit : ne jamais laisser tomber et qu’ils aillent tous se faire foutre. Se le dire ça fait un bien fou

  • felicia

    Membre
    6 avril 2023 à 21 h 56 min

    Mes trucs à ce sujet, qui ont fonctionné ou sont en train de fonctionner :

    Ma confiance en moi était auparavant inexistante.

    C’est en réalisant des choses que j’aimais, et en voyant que j’avais des résultats, qu’est apparu un sentiment de compétence qui a fait que j’ai pu, petit à petit, me faire confiance. J’essaie depuis d’étendre cette pratique à d’autres sphères pour renforcer cette confiance.

    Conjointement au problème de confiance en soi, il peut y avoir aussi un problème d’estime de soi, ça, je suis en train de le régler, je me suis d’abord débarrassée de la petite voix qui répète qu’on est nul (véritable source d’attaques identitaires quotidiennes, que cette petite voix, quand on y pense) et maintenant je m’efforce de développer un regard plus réaliste sur moi-même et sur les autres, je note déjà un “mieux-être” général.

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 avril 2023 à 13 h 52 min

    Perso, j’ai toujours eu besoin d’un miroir! Incapable de reconnaitre par moi même ce que j’ai de valable, j’attends les retours! Évidement c’est extrêmement toxique comme attente dans notre société! De mon humble expérience d’elle, elle passe le plus clair de son temps à t’enfoncer , te mettre la tête sous l’eau! Et si en plus, dans ton entourage proche tu as des individus, qui le font activement………….. La confiance en toi même est réduite à néant!

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 avril 2023 à 17 h 31 min

    Personne ne se souvient des erreurs ou maladresses commises le 22juin 1876 à 14h30! Bref la confiance en soi c’est aussi le droit de se tromper et le droit a l’oubli. On fait de belles choses et on donne du bonheur aussi…

    Oser c’est avancer

  • olbius

    Organisateur
    23 mai 2023 à 16 h 38 min

    Une petite citation sur laquelle je viens de tomber, je ne pense pas l’avoir croisée auparavant :

    L’ignorance engendre la confiance en soi plus fréquemment que ne le fait la connaissance.

    Darwin

  • matty

    Membre
    24 mai 2023 à 12 h 10 min

    Ohhh, l’ignorance vu comme un avantage concurrentiel pour la survie de l’espèce.

    Fallait y penser.

    Sacré Darwin !

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