Santé
Tous les sujets santé pour les surdoués / zèbres / Haut Potentiel Émotionnel (HPE) / ... Voir la suite
Haut Potentiel et sommeil
-
Haut Potentiel et sommeil
Je suis tombé hier soir sur une (très longue) page web autour du sommeil.
Avec un (long) passage consacré au sommeil chez le Haut Potentiel.
De nombreux points m’ont semblé intéressants. Par exemple, j’ai (très) souvent lu que les surdoués dorment peu, voire très peu, en tout cas beaucoup moins que la “norme”. Ce qui m’a fait conclure que je dois être sous-doué, parce que je suis plutôt un gros dormeur 😴 😅
Un autre point qui caractérise mon sommeil, c’est que je rêve énormément – ou, en tout cas, que je me souviens d’énormément de rêves, chaque matin. Je pensais que c’était le cas pour tout le monde et puis au fil des ans, en discutant autour de moi, je me suis demandé si c’était bien “standard”.
Bref, voici quelques extraits – je vous invite vraiment à lire l’article en entier :
Les études montrent que les surdoués ne dorment pas ni plus ni moins longtemps que les autres.
La quantité de sommeil paradoxal est d’autant plus élevée chez l’animal que celui-ci est évolué : 6 % chez le chien, 15 % chez le chat et le singe et 20 % chez l’Homme. Il y a une corrélation entre sommeil paradoxal et développement cérébral.
Chez les surdoués, dont la mémoire est excellente, le sommeil paradoxal est plus important et son apparition plus rapide au cours d’un cycle. Les cycles sont moins longs (70 minutes au lieu de 90) et donc plus nombreux, pour une même durée de sommeil.
Le sommeil d’un surdoué peut être plus reposant au bout d’une nuit trop courte que d’une nuit longue.
Le haut potentiel s’accompagne assez souvent d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité qui, lui aussi, peut induire des troubles du sommeil : difficultés d’endormissement, sommeil très agité, impatiences dans les jambes. Au contraire, il peut s’agir d’endormissements et d’hypersomnie dans la journée, tant le TDA épuise.
Les surdoués sont plus susceptibles que d’autres de manquer de sérotonine puisque leur sommeil induit un déficit : en effet, le sommeil paradoxal bloque la synthèse de la sérotonine et en consomme. Cela peut expliquer, entre autre, qu’ils soient plus sujets à la dépression (en lien avec un déficit de sérotonine), notamment le matin au réveil. On ne s’étonnera donc plus de voir des surdoués émerger difficilement de leur lit, mal réveillés et déprimés, d’autant plus qu’ils auront fait la grasse matinée jusqu’à plus de midi, ce qui implique un sommeil plus long, donc un temps très long de sommeil paradoxal qui limite la production de sérotonine.
Source : Le sommeil des surdoués (sur le site de Claire Grand)
Quel est votre rapport au sommeil ? Est-ce que tout cela vous parle ? J’essaie depuis si longtemps de “mieux dormir” que tout avis est le bienvenu 🙂
Contenus connexes :
Connectez-vous pour répondre.