[Membre Inconnu]

C’est une bonne nouvelle 🙂 j’ai l’impression en discutant avec les autres zèbres que notre problème principal est à la fois d’avoir besoin d’autant -si ce n’est de plus- de sommeil que les autres pour reposer les méninges, tout en étant décalés vers le soir. Problématique dans une société ou les horaires sont calibrés pour travailler tôt le matin.

Il y a dans ce cas deux secrets pour le bien-être du sommeil :
– Avoir un boulot qui permet de décaler ses horaire vers le soir (coup de bol, c’est mon cas)
– Dormir quand le corps le réclame et autant qu’il le souhaite, sans écouter les rabat-joie qui inventent des histoires du genre “Tu dors trop”; en ce qui me concerne, 8h en semaine et 10h au moins le WE.

Les gens qui critiquent le rythme naturel des autres sont dans le meilleur des cas paternalistes, sinon -classique et pas difficile à comprendre- jaloux de leur sommeil quand eux-même n’arrivent pas à fermer l’oeil. C’est exactement la même chose que les emm***eurs professionnels des générations passées qui s’acharnaient “scientifiquement” sur la masturbation:
Tabou de la masturbation : sept trucs que vous ne savez peut-être pas

(nouveau topic à ouvrir pour Olbius :D)

Pour mieux dormir trois conseils :
– Bannir la télévision de sa vie (ça permet au passage d’utiliser son temps à bon escient).
– Avoir tout éteint dans l’heure qui précède le coucher et lire ou, surtout, mémoriser des exercices si on étudie une matière en autodidacte comme une langue ou la Physique. Comme ça on a quelque chose de précis et de “technique” en tête quand on cherche le sommeil, qui sert d’os à ronger pour notre cerveau. J’ai remarqué que dans notre cas, ça évite de créer un vide qui est tout de suite comblé par des pensées pour le coup vraiment nuisibles au sommeil (toutes les bêtises administratives de la journée, ce que machin ou truc vous a dit).
– La respiration et la gestion de la températures sont importantes. Ne pas hésiter à dormir fenêtres ouvertes, et utiliser du sérum physiologique pour hydrater et nettoyer le nez juste avant le coucher. Les sprays à l’eucalyptus disponibles en pharmacie sont très efficaces pour maintenir la respiration dégagée.

Je ne me lève pas avant 11h dès que j’en ai l’occasion; curieusement ma maison est impeccable et je n’ai jamais été aussi créatif et efficace au boulot, quel que soit l’avis des opposants à la grasse mat’… Vivre avec le rythme du Soleil a eu un sens, oui, mais jusqu’à la maîtrise de l’électricité.

Si je suis aussi chatouilleux et prolixe sur la question de la grasse matinée, c’est que du temps ou j’étais encore dans les griffes d’un pervers narcissique appelé papa, il était quasi obligatoire de se lever avant 8h (y compris pendant les vacances d’été, week-end et tout) et quoi que l’on ait fait la veille. Sous peine de se faire engueuler comme un chien. Et pour nous pousser à nous lever encore plus tôt, monsieur jouait dès sept heures à faire le plus de bruit possible dans la cuisine en “oubliant” (tous les jours et pendant quinze ans) de fermer les portes…

[olbius]

(un sujet sur le groupe Sexualité alors 😉 )

Personnellement j’ai souvent lu que les surdoués dorment peu, voire très peu, en tout cas moins que la moyenne. Bon, de ce que je vois autour de moi, je vois souvent des difficultés d’endormissent, mais côté durée de sommeil cela me semble très variable. En tout cas, c’est rassurant de voir que bien dormir au global ne veut pas forcément bien dormir toutes les nuits… 🙂

[Membre Inconnu]

J’ai l’impression que c’est ça: des difficultés d’endormissement qui viennent de l’envie de faire trop de choses en une journée. Mais comme le réveil est imposé le lendemain matin à heure fixe, les zèbres que j’observe depuis parfois longtemps (et dont j’ai fait partie) dorment mécaniquement moins que la moyenne (en tout cas en semaine). Ce qui ne veut pas dire que ce sommeil ne serait pas nécessaire !

[deepfunpact]

Merci @olbius d’avoir lancé le sujet et à @baptisteh

Depuis le début de cette année, je me suis à nouveau décalé vers des couchers (parfois TRES) post-minuit, après avoir pourtant réussi à me fixer un rythme qui semblait d’aileurs me réussir plutôt bien – mais ma tendance depuis toujours est justement ce fameux “du soir”.
Je dois encore déterminer la part de culpabilisation du lever tard comme indésirable en soi et celle qui provoque un véritable malaise… Tout ça vaut aussi pour l’envie de dormir quand j’en ai envie (quand les circonstances le permettent, évidemment), sans la conviction plus ou moins acquise que ça perturbe l’équilibre biologique etc.

Après, vu que je suis sujet à l’épilepsie (commencé vers 20 ans, pas de crise depuis bientôt dix ans), je ne peux pas ignorer totalement le besoin de sommeil et de régularité recommandés pour ce mal précis… même si, dans ma métamorphose vers plus d’écoute de mes besoins propres, je suis aussi en train d’envisager une transition accompagnée vers autre chose que le médicament de Roche que je prends depuis 30 ans et qui ne semble pas avoir d’effets secondaires mais qui en a forcément… et que je soupçonne de me ralentir plus qu je ne le voudrais au niveau des neurones, même si c’est précisément son rôle. Pardon, digression un peu mastoc.

[bartorn]

Yep! Du coup, un ptit retour en arrière, direction les oubliettes du forum, je vais aller dénicher des réflexions, attention, y a pas de preuves scientifiques fournies, ça pourrait agacer certains (quoiqu’argon étant en congé..?)

Je me demandais comment c’était pour vous le sommeil, d’ailleurs @olbius , toi qui a lancé le sujet, tu en penses quoi?

Je réponds pas vraiment à la question car mon but n’est pas d’avoir un meilleur sommeil mais une meilleure résistance à la fatigue… Donc mon sommeil est carrément anarchique. Autant je peux dormir comme les deux intervenants plus haut, autant en ce moment et comme à diverses phases de ma vie, je dors entre 3 et 6h, couché entre 2 et 5, en bossant, les enfants… Et il en découle une effervescence cérébrale. Je sais pas si mes réflexions sont correctes, en tout cas, j’ai pas l’impression de faire de la merde dans ma vie. Le manque de sommeil me stimule. Mais comme dit plus haut, j’ai des phases de 10/12 h de nuit, et oui, les grasses mat c’est trop bon mais engendrent un ralentissement général, physique et cérébral.

Ça fait comment chez vous?

[Membre Inconnu]

Sommeil parfois compliqué, en fonction de si j’ai réussi à apaiser mes émotions ou pas au coucher. C’est moins lié à l’activité de mon cerveau qu’à mon hypersensibilité, je pense.

Mais je me réveille de toute façon toujours un certain nombre de fois dans la nuit. Au minimum 3 fois si je me sens bien. Si jamais cela ne va pas…

Il y a quelques années j’ignorais d’ailleurs qu’on pouvait s’endormir et dormir d’une traite toute la nuit.

Je fais énormément de rêves. La plupart du temps complètement irréalistes (et complexes), alors que je suis athée.

De toute façon, les émotions cela épuise plus que n’importe quelle activité, alors il me faut beaucoup de repos et de sommeil, aussi.