Bjr l incrédule
Merci pour ce sujet, c est hyper enrichissant d ouvrir ce genre de sujet.
D’ une part, je parlerais de mon point de vue qui n est en aucun cas celui des autres.
D autre part je ne prétends détenir que mes propres vérités, fruits de mes expériences, de mon vécu et donc de mon conditionnement.
Perso, J aime faire la cuisine, J aime autant le faire que je sais que c est pour nourrir des personnes que J apprécie avec des produits sains, des repas équilibrés dixit une protéine une fibre, un féculent à chaque repas : parce que “on est ce qu on mange “
En revanche là où je commence à m agacer, c est l aliénation.
Je m explique : c est vrai les anciens ont pris l habitude de voir les femmes se plier aux tâches domestiques telles que la cuisine, le ménage, l éducation et la gestion des besoins fondamentaux des enfants, et lorsqu une femme venait à disparaître avant l’ heure, c est toute la famille qui était éclatée soit en pensionnat, soit de retour chez les anciens, perdant son socle, son réceptacle, car l’ homme ne pouvait prendre le relais du rôle féminin ( surtout pour allaiter lol ) tout en assumant son propre travail pour faire rentrer l argent, ce qui est pourtant arrivé chez certains veufs qui forcent l admiration, là où d autres se defalquent à l ASE, voire retrouvent une compagne qui prendra le relais si ça “marche” ( je ne m etalerais pas là dessus, c est pas le sujet )
Ainsi, les femmes avaient/ont le devoir et tout le mérite de faire tout ce qui incombe à l intérieur du foyer et les hommes, ont le mérite et le devoir de faire tout ce qui incombe d être à l extérieur.
Ainsi les femmes sont enfermées dans un rôle qui n est ni monnayable, ni reconnu autrement que comme un très beau cadeau à la société en l’ échange de la production de nouveaux êtres humains.
Ainsi les hommes sont dehors, libérés financièrement et presque mentalement de la charge que représente la gestion du foyer, en échange de leur salaire : plus ou moins d ailleurs, car si certains pères de famille se révèlent impliqués et aimants, d autres se révèlent peu intéressés et aiment dépenser ailleurs leur temps leur énergie et leur argent, c est bien dans ce domaine que le contrat est pas rempli et que la femme se retrouve à endosser tous les rôles. C est bien dans ce domaine que la cuisinière et son côté nourricier, commence à faire voler les assiettes plutôt qu à les remplir car mentalement, physiquement et émotionnellement, l équilibre si savant est devenu aliénant et engendre ” la joie et raison d’ être” de l ASE c est à dire : récupérer les marmots paumés.
Chez les animaux, puisque tu fais des comparatifs, les petits d une mère qui est né revient pas à la tanière sont assez en danger de mort puisque rien ne saurait remplacer cette mère, excepté des nourrices qui sont présentes au bon endroit et au bon moment et qui s accaparent les petits, dans ce cas, toto va bene, encore mieux si le mâle accepte le packadge de remplacement…
Chez les humains, paradoxalement, donner les petits à une mère de substitution, c est un business, un marché ….donc ça manque parfois d éthique, comme tout business qui se respecte. (bref……………..………………………)
Alors, ethniquement parlant, ça me gène de m enfermer dans un rôle de cuisiniere, surtout qu aujourd’hui, en 2024 ( certains ont fait un bond de 100 ans, en arrière, dans leur tête, comme si le droit de vote et de posséder un compte n’ était pas passé par là ) la femme doit accepter d être violentée en fermant sa gueule car rares sont les femmes au foyer qui peuvent décider de quitter un homme qui est devenu violent alcoolique et /ou négligent et désintéresse par sa propre famille, un homme plus enfant que leurs propres enfants ( du genre, liste non exhaustive : “je jette mes fringues en boule parterre, je ne range pas ce que je dérange, je ne nettoie pas ce que je salis, je ne prends pas de temps avec les enfants pour leurs devoirs, leurs loisirs, leur éducation puisque je suis le roi du pétrole dixit puisque je ramène du pognon “…
Pardon d exagérer, mais cette mentalité d an 40 existe encore à l’ an 2024 et la femme, elle ne fait pas “quelques heures et puis s en vont” :
Sa charge mentale, physique dépasse de loin n’ importe quel planning de jour et de nuit, d autant plus que c est une charge aussi affective et donc usante, répétitive dont on ne peut se défausser dans un monde qui est sourd et aveugle à la condition des femmes, c est à dire gèré par des hommes dans ses plus hautes sphères : qui ne ressent ni dans ses tripes ni dans son égo ce que vivent les femmes, vraies et vraiment…( ?) , celles qui ont un vagin qu importe leurs vêtements et leur allure extérieure car l habit ne fait pas le moine.
Les femmes qui devraient accepter sans broncher d être exploitées, si tant est que ce soit le verbe pour définir une personne qui travaille sans compter ses heures et qui se retrouve les poches vides non pas parce qu elle flambe sa CB dans des futilités mais parce que les charges fixes du foyer sont trop élevées par rapport aux recettes et donc pas pour aller boire un verre à l’ occasion d un afterwork bien mérité, mais pour faire ses courses et donc remplir le frigo avec des aliments sains et pas avec de la merde qui rendra les gamins diabétiques voire addict à la mal bouffe… )
Alors voilà…la cuisine c est top, mais dans un monde où le patriarcat et l industrialisation de l être humain règne, c est…. Nop… En ce qui me concerne en tout cas, J ai le sentiment d un élevage de porcs…
Et si prendre exemple sur les animaux ne me dérange pas car l être humain fait partie des mammifères, quand je vois l’ issue finale et la vie de certains porcs, là je mets un bémol et J utilise le mot aliénation car j estime que mon espèce ne devrait pas évoluer comme ça, car j estime que trop de mioches sont délaissés pour en faire d autres aussi à qui je préparerai de bons petits plats.
Après, J imagine que certaines femmes aiment le rôle de ” cuisiniere ” car elles n en souffrent pas, ni leur mère, ni leur arriere grand mère ou parce qu elles se sentent épaulées et respectées, valorisées et sont heureuses et libres de vivre une vie équilibrée, alors c est un peu la Loterie:
Trouver un vrai père de famille qui reste dans ce rôle aussi longtemps que les enfants en ont besoin ou se retrouver avec un queutard, simple geniteur donc, qui part faire sa tournée des bars ou des maîtresses lorsque madame a ( vraiment ) besoin de son aide, souvent leur vrai visage apparaît au moment où madame est enceinte… Alors bon… Comme début de CDI CUISINIERE… Y a mieux…
Non ?
Belle journée