Moi, "Momosse"…

  • Publié par Membre Inconnu le 31 octobre 2019 à 0 h 56 min

    Comme on y invite les nouveaux membres, que je n’éprouve aucune difficulté à m’évoquer (limite ce serait plutôt le contraire ^^) pour assuré et égocentré que je suis et que c’est bien ici qu’on peut le faire plus particulièrement sur ce site (puisque ça ne m’est pas apparu franchement avec tellement d’évidence d’emblée (sans prospecter avec insistance et une attention (qui est certes discutable chez moi) sur le site en tout cas)), je me présente :

    Je ne m’appelle pas “Henri” (dédicace aux autres survivants présents ici)… mais mon nickname est “Momosse” (une contraction de mon nom de famille) de par mon pseudo “officiel” (en ce sens que je n’utilise que lui) et toujours “définitif” (depuis 2008 et jusqu’à ce que je change d’avis (ou par obligation (parce que je devrais “brouiller les pistes” par exemple ^^))). Il me vient des quelques rares fois où des connaissances m’ont surnommé de la sorte et je l’ai adopté parce qu’il inspire simplicité et familiarité… Toutes choses qui ne me ressemblent pas tant que ça au demeurant mais qui servent à “présenter bien” en quelque sorte, et il se trouve également que j’apprécie ce genre de décalage-là… Lui, me ressemble bien.

    Je suis (ça m’étonnera toujours de le relever) un demi-centenaire (54 ans) qui s’assume encore bien indépendamment du flétrissement physiologique inhérent naturellement à l’accumulation des années (et à mes abus persistants) pour être toujours “fonctionnel” en tant qu’homo-sapiens “caucasien” (du sud) à l’hétérosexualité encore très active et du fait qu’il s’estime lui-même être “demeuré” (meuh nan, pas sous-entendu que je serais (si) con (que ça) ^^) un “esprit libre” qui progresse incessamment… C’est du moins-là ma conviction intime.

    J’ai imperturbablement, très consciencieusement, et sans jamais ménager mes efforts pour ce faire, puisé dans ma nature profonde (de fainéant pathologique) pour bâcler efficacement ma scolarité dès lors que j’ai conçu de ne pas m’y retrouver ni pouvoir me réaliser dans ses obligations et au travers de la promiscuité avec “les autres” à laquelle celle-ci m’a obligé très (trop !) tôt. En la matière, cette institution, émanation d’un modèle de société qui ne me convient intrinsèquement pas aura “au moins” atteint son ambition d’apprentissage y compris et tout spécialement s’agissant de l’enfant que j’étais ^^… Ecrit comme ça, c’est pas faux et marrant, mais cela signifie aussi que j’en ai quand même chié tout du long et depuis le début (que je situe vers l’âge de raison en toute logique).

    J’ai par la suite (besogneusement le plus souvent) poursuivi mon chemin en ce monde en évoluant personnellement au fil du temps et à mon rythme qui est lent… Mais j’ai pu le faire avec constance et je crois, sans “me perdre” dans cet environnement oppressant. J’y suis parvenu aussi grâce même à mon handicap d’adaptabilité, lui qui m’autorise sans perturbation mentale un déficit de rapports sociaux ou encore, en me gardant de l’influence potentiellement néfaste que pourraient avoir les critiques incessantes (dues à l’incompréhension que mon comportement suscite alentours) auxquelles je m’expose en restant simplement “égal à moi-même”, ce qui me conduit à ne pas suffisamment “me fondre dans la masse”… J’aime à dire que l’on ne peut me diluer dans l’immensité humaine. Ma psychologie, pour uniquement lourde qu’elle a pu m’apparaître initialement du fait de ce qu’elle induisait donc presque mécaniquement de me voir exclu des groupes de mes congénères (pour ne pas attendre d’eux), me permet par la distance émotionnelle et la construction rationnelle qui découle d’elle en parallèle, de non uniquement ne pas m’affecter foncièrement des “mauvaise ondes” qu’elle peut provoquer mais au-delà, de me conférer le bénéfice de développer mes propres conceptions tout en étant pas étanche à celles d’autrui (ce qui nourri ma réflexion) puisque je demeure sans ressentiment à leur encontre et que je ne tiens rigueur à aucun d’être celui que je suis (pour savoir apprécier ce qui me distingue d’eux au lieu de le déplorer). Ma personnalité m’autorise tout autant à faire face à toutes les réalités de ce monde sans grand dérangement et ainsi, de les prendre toute en compte, seule façon de l’analyser avec objectivité et le plus de justesse possible, préalable indispensable pour le comprendre avec un tant soit peu de lucidité. On pourra en conséquence et sans partialité considérer que c’est bien mon particularisme qui a gardé mon esprit ouvert à l’extérieur tout en préservant efficacement de lui l’intégrité de son individualité.

    Pour ce qui est des zébrures blanches et noires et cela se rapportant à moi, je vous soumettrais la pirouette suivante ; “Je ne suis de manière avéré qu’un tifoso Juventino”. Pour le reste, “je ne suis sûr de rien” en résumé… Ce qui au demeurant reste “dans l’absolu” une très bonne raison de poursuivre un cheminement dans l’espoir de la quête de soi et pour mieux trouver les autres non ?… Je n’ai approché l’univers de la douance que tardivement dans ma vie (depuis 4 ans environ). Cela m’a interpelé d’emblée puisque je m’y sentais apparenté “en quelque chose” mais cette découverte n’a évidemment pas changé la vie de l’adulte mature que j’étais déjà depuis longtemps alors. Lui, il intègre ces nouvelles informations comme il le ferait avec d’autres ; Sans “se faire de film” sur ce qu’il est au milieu de ses contemporains (chose à laquelle il a consacré quelques décennies de réflexion…) et je n’ai pas d’attentes particulières liées à ce que j’ai appris par moi-même ou dans les échanges que j’ai pu avoir sur d’autres sites dédiés avec certains de ceux qui se réclament de cette “zébritude”. Néanmoins, malgré la difficulté de communiquer qui me semble encore plus prégnante aujourd’hui qu’hier (et alors même que les moyens techniques mis à notre disposition pour le faire n’ont jamais été aussi diversifiés et accessibles), ces quelques partages “consistants” que j’ai pu trouver dans ces rassemblements m’ont parus assez intéressant pour que je souhaite poursuivre mes tentatives d’approches au sein de cette communauté. Accessoirement (parce que ça n’a pas de valeur “scientifique”), il y a également que je me suis pas mal reconnu dans le profil de l’individu présentant le TSA (populaire désormais) “syndrome d’Asperger” mais surtout, c’est dans le cadre de discussions approfondies sur ZC que j’ai établi un rapport de l’ordre de ce qui pourrait s’apparenter à de l’amitié (ce lien se perpétuant encore) avec une interlocutrice (qui se présente elle comme une asperger diagnostiquée) que j’estime au travers de ses lignes. Il est remarquable en soi de ma part que je m’arrête sur quiconque durablement… Car même s’il s’agit en l’espèce de ce qu’induit habituellement la “virtualité” pour la plupart (je suppose), cela représente le pendant du fonctionnement qui me concerne identiquement sur le plan irl. Elle reste cependant la seule personne avec qui j’ai maintenu un rapport de mes passages sur les divers sites qui m’ont accueilli.
    Maintenant que je suis sur Rencontre Surdoué et que j’ai pu “traîner un peu dans la zone”, j’en apprécie assez l’existence et j’ai un sentiment globalement positif sur l’agencement de cette plate-forme (même si “son ergonomie” reste (évidemment) perfectible (en ce qu’elle manque un peu de “fluidité” à mon goût)) et ce, “sans parler” de l’utilité très réelle qui se trouve dans sa démarche à tenter de réunir des singularités (souvent isolées au quotidien) au travers de leur caractéristiques convergentes et pour que cela les conduisent à des mises en présence… Ou même (!) que ces rencontres débouchent sur des liens plus forts émotionnellement… Voir (encore) “plus si affinité” ! ^^
    Sur ce plan, je m’exclue ici (malheureusement) de toutes velléités affichées pour être trop éloigné d’une possibilité de contact physique tant ma situation géographique me rend inaccessible à (quasiment) n’importe laquelle… Je ne ferme par essence aucune porte pour autant, mais il me semble plus “raisonnable” (ce mot ne me plait pas beaucoup) de ne me consacrer a priori qu’à des rapports épistolaires et je serais déjà satisfait d’en établir sur ce site ou sur son Discord… Dès-lors que je pourrais à nouveau m’y exprimer ^^ . . .

    Membre Inconnu a répondu il y a 4 années, 11 mois 4 Membres · 16 Réponses
  • 16 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    31 octobre 2019 à 18 h 45 min

    Bonjour Momosse

    Enchanté. C’est de moi qu’il s’agit quand tu parles de l’individu qui présente le TSA?

    PS: Je n’ai lu ton texte qu’en vision globale. Je m’y replonge, ca a l’air passionnant. Merci

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 octobre 2019 à 19 h 07 min

    ….. J’ai A-DO-Ré !!!

    J’ai adoré tes longues phrases. A l’instar d’@etienne31 qui a kiffé ton usage frénétique de la parenthèse. Non seulement je m’y retrouve, du fait que j’ai le même sens de la rédaction sans fin (vive les virgules et parenthèses!), et qu’en plus le fond m’a touché. Non je n’ai pas touché le fond. Enfin si… Bref.

    J’aimerais beaucoup entretenir de longues conversations avec toi. Phrases courtes bien sûr! Lol. Les sujets? Tous ou presque. Mon principal intérêt restreint (ou passion, c’est plus joli) est justement…. les intérêts restreints. Dès qu’un sujet me plaît (ou pas, l’envie peut venir en découvrant) je m’y engouffre. Jusqu’à plus soif.

    Pour finir ce qui me plaît en toi est aussi une particularité très forte chez les autistes, donc chez moi: aucun préjugés, et horreur des injustices.

    La bise à ceux qui lisent.
    Et pensées pleines de bienveillance pour toi Momosse…

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 novembre 2019 à 20 h 51 min

    @etienne31 ; Je t’ai repéré au milieu d’autres ici (le contraire aurait été due à un manque d’attention de ma part) et pour le peu que j’ai traduit de tes écrits, j’ai l’impression (nébuleuse et peut être erronée à ce stade) que ce qui nous séparerait est également manifeste à ce qui pourrait nous être commun… A creuser donc.

    @bluearrowww ; Je vois que mes lignes ont suscitées quelque enthousiasme chez toi… En général, soit “elles passent (très) bien” ou je parais franchement détestable au travers d’elles. Heureux de pouvoir te compter parmi les seconds donc.

     

    Pour ce qui est de mon “identité rédactionnelle”, je crois qu’elle me vient de mon déficit de lecture conjugué à celui qui remonte à l’époque où on était censé m’apprendre “ce que je devais savoir” à ce propos concernant la construction normative et/ou “didactique” d’un texte… Cette “méconnaissance acquise” a permis que je développe encore plus librement mes propres conceptions s’agissant de l’agencement des mots que j’estime susceptibles de préciser au moins mal ma pensée.

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 novembre 2019 à 21 h 22 min

    Bonjour Momosse.

    bluearrowww ; Je vois que mes lignes ont suscitées quelque enthousiasme chez toi… En général, soit “elles passent (très) bien” ou je parais franchement détestable au travers d’elles. Heureux de pouvoir te compter parmi les seconds donc

    Je pense que tu t’es trompé. Non ?

    Je fais partie de ceux qui apprécient tant le fond que la forme de tes écrits.

    Bonne soirée.

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 novembre 2019 à 22 h 10 min

    Exact bluearrowww … Je suis parfois dans une telle réflexion sur ce que je veux exprimer dans mes écrits que j’en viens à négliger ce qui émerge au bénéfice de mon idée fondamentale.

  • Membre Inconnu

    Membre
    12 novembre 2019 à 14 h 29 min

    Pour compléter ma présentation, j’ajoute ici quelques précisions relatives à ce qui fait que je me retrouve (relativement) dans les caractéristiques qui définiraient un profil asperger et pour ce faire, j’ai opté pour reprendre (“connement”) point par point ces particularismes identifiés et en me positionnant personnellement vis-à-vis de chacun d’eux :

    1/ Difficultés dans le domaine des relations et des interactions sociales : se faire des amis, comprendre les règles tacites de conduite sociale et les conventions sociales, attribuer à autrui des pensées ou se représenter un état émotionnel ; Cela me correspond bien sous réserve qu’aujourd’hui, j’ai appris à mieux communiquer avec les autres en m’adaptant “juste ce qu’il faut” pour que je “donne le change” relationnel attendu sans que ma nature profonde n’apparaisse trop vite. Néanmoins, étant partisan de l’effort minimum et peu motivé-déterminé à masquer ma vraie personnalité, celle-ci émerge assez vite dès lors que (par exemple) des collègues me côtoient sur quelques semaines. Il faut dire que je n’ai pas de velléité d’amitié (pour n’en pas ressentir le besoin) ni je n’éprouve un désir de popularité ou de reconnaissance de la part d’autrui… Ce qui va à l’encontre des rapports sociaux “entre hommes” habituels et ce qui me “trahi” notamment.

    2/ Difficulté à reconnaître les émotions et à les gérer ; C’est moins évident chez moi parce que (il me semble), je détermine assez bien et sans trop me tromper ce qu’il faut retranscrire d’un visage et même si j’ai parfois des doutes à ce sujet, je me dis que ce seront les mêmes que rencontres “n’importe qui” s’agissant de cette “lecture” délicate et assez subjective. Seul persiste chez moi une “malaisance” à discerner les subtiles mimiques que peuvent s’adresser des interlocuteurs qui se connaissent déjà entre eux, c’est un langage subtil et fugace qui m’échappe encore pour beaucoup, mais ceci encore doit être relativisé de par mon manque de pratique sociale… Néanmoins, je constate que ce déficit de compréhension-là existait déjà chez moi à l’enfance et que je ne l’ai pas significativement comblé des décennies plus tard.

    3/ Des particularités dans la communication verbale et non verbale : ton de la voix, langage précieux, difficulté à comprendre les métaphores, le sens figuré, l’ironie, contact oculaire pauvre, difficulté dans la conversation et la réciprocité émotionnelle ; J’ai gommé ça presque entièrement depuis mes années de jeunesse, mais de regarder quelqu’un dans les yeux m’a dérangé longtemps (jusqu’à jeune adulte (la trentaine environ)) et me mettait franchement mal à l’aise. D’autant qu’en comprenant bien que la normalité d’un rapport de discussion direct en passait par cette démarche, je me forçai sans toujours parvenir à un résultat convaincant et j’ai du longtemps montré un regard fuyant, apparaissant donc souvent (je suppose) comme quelqu’un manquant de franchise à quiconque me faisant face et n’appartenant pas à mon cercle restreint (familial essentiellement). J’ai toujours énormément de souci pour “entretenir” une conversation et même avec une personne dont la présence m’est agréable par ailleurs. A d’autre moment j’aurais tendance à monopoliser la parole en abordant un sujet qui m’interpelle et tenant à terminer l’exposition de mon point de vue avant tout… L’exercice du dialogue oral ne m’est pas simple mais je crois que dans l’ensemble je m’en sors plutôt pas si mal (en sachant d’où je suis parti ^^). En cette matière, l’élocution m’est problématique également et même si j’ai fait des progrès, je butte encore sur des mots ou des expressions… Mais je pense que c’est une résultante de ma dyslexie enfantine que mes 3 années d’orthophoniste n’auront pas suffi à résoudre totalement (je reprends régulièrement des syllabes inversées dans mes textes ^^). Pour ce qui est de la compréhension de l’ironie, je la maîtrise pas mal pour moi-même… Sauf qu’il ne m’est pas simple de la reconnaître lorsqu’elle provient d’une personne extérieure avec laquelle (envers laquelle je ne suis pas toujours assez attentif). Il en va de même du sens figuré ou des métaphores (dans une moindre mesure toutefois) et je peux me vautrer en prenant au premier degré ce qui ne l’est pas… Ce qui est très déplaisant parce que non seulement je n’ignore pas ces traits d’esprits mais je les apprécie pour les utiliser régulièrement pour mon propre compte… Alors, de réaliser ne l’avoir “pas vu venir” et être “à côté de la plaque” avec celui qui les manies en live devant moi l’est d’autant plus.

    4/ Dans le domaine de la compréhension ; Le détail prime sur le global, difficulté d’accès au sens, une compréhension essentiellement par des moyens visuels ou tactiles et non abstraits ; Ici on fait plutôt référence à l’apprentissage enfantin et j’aurais du mal à me remémorer la perception du gamin que je ne suis plus depuis une quarantaine d’années. Reste que je n’ai de tout ans retenu que l’empirique des choses au travers de points spécifiques attirants mon intérêt dans un sujet d’ensemble effectivement… Mais j’en tire souvent (je crois) une vision quand même juste et je conçois l’essence des tenants et des aboutissants d’un sujet donné en général. Un phénomène à relever en ce qui me concerne, c’est que j’ai beaucoup utilisé la télévision pour “apprendre” (actualités, films, débats politiques, émissions littéraires même (pour quelqu’un qui ne lit pas de littérature ^^) et un grand nombre de reportages (animaliers, historiques, scientifiques, sociétaux…)) durant ma vie et encore maintenant.

    5/ <i>Des intérêts restreints (en nombre ou très forts en intensité, répétition de cet intérêt)</i> ; Je pense que des intérêts distincts ont bien été présent chez moi et se sont succédé au fil de mon parcours mais je ne crois pas qu’ils aient été si restreints ni (et encore moins) que mon implication du moment à leur égard se soit révélé si “intense” pour autant. Il n’en demeure pas moins que je consacre beaucoup de temps à l’écriture (que j’ai redécouverte en 2008) et sans que cela monopolise mon attention, cet exercice m’apporte à un point tel que j’aurais certainement des difficultés à m’en passer si j’y étais contraint.

    6/ <i>De la maladresse motrice</i> ; Pas de corrélation avec mon cas en ce domaine puisque j’ai d’assez bons réflexes et que je me situe correctement (“normalement”) dans l’espace pour être toujours habile de mes pieds (foot) et de mes membres supérieurs (j’apprécie les sports de raquette).

    7/ <i>Un besoin de routine et une difficulté d’adaptation aux changements et aux imprévus, une tendance aux comportements répétés et stéréotypés</i> ; Ce trait-là s’applique objectivement à moi. Je trouve une stabilité, un certain équilibre et par là un confort dans des habitudes respectées de façon récurrentes au sein d’un contexte courant et connu (reconnu par moi) tel qu’il me permet de mieux faire front contre un extérieur appréhendé comme difficile, voir hostile par celui que je suis. Cela ne m’empêche pas de sortir ou de voyager mais tout ce qui me sort de cette “zone de confort” que je me crée doit être préalablement “digéré” intellectuellement par une préparation psychologique ^^… Au quotidien, ce n’est qu’un emmerdement de plus à gérer pour ma compagne qui me connait et qui sait qu’il est très préférable qu’elle anticipe toute programmation qui impliquerait une sortie impromptue ou relative à une invitation inopinée (par exemple) en me consultant avant (!) de l’accepter…

    8/ <i>Des perceptions sensorielles souvent exacerbées, par exemple hypersensibilité au bruit, à la lumière, aux odeurs, intolérance à certaines textures. Cette surcharge sensorielle peut varier en intensité et dans le temps</i> ; En ce qui me concerne, cette particularité n’est pas quelque chose que l’on peut m’attribuer et ce, tant pour ce qui touche aux sonorités qu’au touché et sachant que je n’ai pas un odorat très sensible non plus… Eventuellement, une forte luminosité me serait désagréable et gênante mais ça ne me semble pas signifiant en soi.

    Pour reprendre les côtés positifs (puisqu’il y en a apparemment) attribués à des personnalités aspergers maintenant (ça sera moins long) :

    1/ <i>Une grande honnêteté, la fidélité dans les rapports humains ; de la fiabilité et de la loyauté</i> ; Je dirais que oui pour l’honnêteté mais c’est moins flagrant pour la fidélité rapportée aux rapports humains en ayant une conception assez “personnelle” de ce que je me dois de rendre en ces termes à l’autre… Ceci écrit, en parallèle il m’importe d’être respectueux envers un proche ou à l’égard de quelqu’un vis-à-vis duquel je me serais engagé ou pour lequel je me sentirais engagé d’un point de vue moral. Donc oui quand même également pour la fiabilité et la loyauté.

    2/ <i>L’absence de préjugés</i> ; J’estime que je peux m’en prévaloir.
    <div>3/ <i>Une pensée originale et, dans certains cas, des intérêts spécifiques</i> ; Je ne vais pas reprendre l’aspect des spécificités d’intérêts déjà abordés plus haut (point N°5) et pour ce qu’il s’agit de l’originalité de ma pensée, je crois pouvoir exprimer que ça me ressemble réellement mais il serait malvenu que je le prétende sans réserve tant l’impartialité de mon jugement se rapportant à quelqu’un de si proche de moi que l’est mon ego serait forcément douteuse aux regards extérieurs et analysé comme empreinte de subjectivité par les mêmes… ^^</div>
    <div>4/ <i>Dans un environnement propice, une extraordinaire volonté de s’adapter à la norme, au prix d’efforts considérables, ce qui permet une bonne évolution</i> ; Bon alors là, je n’en sais rien pour la simple et bonne raison que je n’ai encore jamais découvert ce merveilleux “environnement propice”. Juste, je constate que “l’extraordinaire volonté de s’adapter à la norme” autant “qu’aux prix d’efforts considérables” sont des locutions qui sont tellement éloignées des conceptions de l’homme que je suis qu’elles m’ont fait sourire en les lisant… Mais donc, ce n’est peut-être qu’il me manque simplement le “propice” pour qu’elles prennent sens à mon esprit ?…</div>
    <div>5/ <i>La capacité de percevoir et de mémoriser les détails peut leur permettre d’exceller dans certains métiers</i> ; Je dois à nouveau faire état de mon ignorance passable sur cet énoncé parce que là encore, je dispose d’insuffisamment de références qui m’auraient substantiellement permis de fructifier quelques-une (assez) de mes capacités dans la sphère professionnelle si bien que ce serait remarquable… Et même si effectivement, un boulot me conduit à du rédactionnel (plus synthétique normalement ^^) ou que j’ai pu utiliser certaines de mes qualités au service de mon job, l’excellence dans un travail qui ne me correspond que de trop loin n’est assurément pas quelque chose que j’ambitionne. Je serais beaucoup plus enclin à le faire en mobilisant le moins d’investissement personnel que je pourrais ^^</div>
    <div></div>
    <div>Voilà donc en quoi je serais tenté de me positionné en tant qu’asperger au terme de cette énumération (sans certitude ni attentes particulières).</div>

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 novembre 2019 à 10 h 44 min

    @momosse, je te retrouve ici, tant dans le lieu (ce forum), que dans ta présentation ; j’ai pris le temps de te lire, ce qui est plutôt rare, j’aime quand ça va droit au but, mais j’aime également ton sens de la formulation, car si cela peut être long ^^et bien ça n’en a pas pour autant moins de sens ; c’est marrant, car une de ce site, ma trouvé un ce que tu appelle le TSA, ce que moi je n’aurai jamais envisagé, mais il n’en reste pas moins sûr que ce retrait social est factuel chez moi, et qu’il m’est très difficile de supporter la promiscuité^^ imagines nous en prison, ce qui m’a toujours fait très peur, j’en ai fait les pires cauchemars. Pareil, les livres, je m’en suis écarté, pour ne pas dire que je n’y ait jamais vraiment plongé le nez (quelques livres tout de même), mais le sens de la réflexion, plus ou moins consciente/éveillé n’en reste pas moins ma principale source d’apprentissage, et si je peux être affecté par tant de stimuli effectifs et inhérents à cette société, il m’est accessible de retourner à moi une fois le calme revenu, d’abord à l’extérieur puis, inductivement, à l’intérieur…

    Autre point, ce que tu dis sur les femmes ayant ce côté sapio très développé, et bien oui, je peux tout à fait comprendre, qu’ il leurs faillent enfouir afin de ne pas faire fuir un quelconque intéressé, ce qui est déplorable mais apparemment vrai (je n’en doute en fait pas une seconde tu l’auras compris j’ai lu d’autres de tes posts)), je comprends qu’elle soit réticente à la photo…

    J’ai également lu ton profil, dans lequel je peux me retrouver, dans les grandes lignes, reste à définir les différences, car s’il y a les grandes lignes, ce qui est un bon point de départ, les différences, elles, peuvent être tout aussi intéressantes, “cultivons la différence et non l’indifférence”. C’est marrant que tu sois Kanak, je viens de me lier d’amitié avec une de ton pays, qui vient d’une île de l’archipel dont je ne me souviens plus le nom, juste une consonnance plus ou moins nette, mais je sais qu’il y a un volcan qui n’est jamais entré en activité, mais elle m’a dit se baigné dans les sources chaudes, le côté roots, j’aimerai presque y vivre quand elle m’en parle ; elle m’a aussi fait part d’une prévalence là-bas pour la magie noire, voici à peu-près ce que j’en ai retenu, et aussi le fait de vouloir l’indépendance, je ne sais pas si ceci s’avèrerait être une bonne chose mais elle, le souhaite ; apparemment, la corruption y est également présente, elle vient en métropole, comme tant d’autres jeunes afin d’y acquérir un savoir, pour le ramener ensuite avec elle dans ses terres natales, ce qui va dans le sens de l’indépendance, l’éducation étant importante pour lutter contre l’ignorance, source de soumission…Pour dire que la vie là-bas n’est pas facile non-plus…

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 novembre 2019 à 7 h 13 min

    Les différences formes la richesse de l’esprit aussi bien que les voyages forment la jeunesse… Et s’agissant de la “Grande Terre”, cela à beau être l’île où je vis depuis 1984, ça n’en reste pas moins un lieu de voyage pour moi (même si mon séjour ici perdure depuis 35 ans ^^) puisque je n’y suis pas né. Par ailleurs, je ne suis certainement pas un “Kanak” de cette “Kanaky” illusoire que ton amie t’a raconté mais bien un Français de Nouvelle-Calédonie d’un point de vue très factuel (comme elle n’est que Française administrativement).

    Il est vrai que la majorité des mélanésiens de Nlle-Calédonie (pas tous évidemment) souhaitent l’indépendance pour leur archipel… Qui comptent moins de 300000 habitants (!) et dont la viabilité économique (très relative et fragile) actuelle provient essentiellement des subsides métropolitains dont elle dépend directement et de toujours… Mais ce qui permet d’ailleurs aussi que certains puissent s’offrir le luxe de revendiquer une autonomie supplémentaire et plus définitive avec un tant soit peu d’aplomb et en se basant sur des chiffres fantaisistes…

    Par ailleurs, la question de l’indépendance a déjà été posée aux Calédoniens il y a un an, et le résultat fut que 53,7% des résidents appelés à se prononcer ont votés “contre” (avec une participation de l’ordre de 80%). Alors c’est vrai, les “Loyalistes” (anti-indépendantistes) s’attendaient à un meilleur score et ce sont plutôt les perdants (Indépendantistes) qui pavoisaient (^^) à l’annonce de ce résultat plus serré qu’escompté. Pour autant et malgré le fait qu’un nouveau vote sera sollicité dans un an (la même question sera mise aux voix (!))… Puis un 3ème dans 3 ans (mais seulement dans le cas où les personnes qui vivent ici s’entêteraient (décidément ! ^^) à persister de vouloir que leur île demeure attachée à la France (!!!)), il est très probable que la rationalité l’emporte toujours sur les rêves utopistes diffusés par une idéologie socialo-communiste surannée tels que (il semblerait) les véhicules ton amie (qui doit certainement être très sympathique par ailleurs).

  • Membre Inconnu

    Membre
    19 novembre 2019 à 7 h 31 min

    Cette différence @momosse, nous l’incarnons tous quelque-part…

    Pour ce qui est de l’indépendance, je me dis que l’ influence européenne tend peut-être plus à faire évoluer cette partie du globe (mais sont en jeu à coup sûr d’autres intérêts (elle m’a parlé de ressources minières, le Nikel) que celui de la populasse, et que justement, il ne faudrait pas se tromper, car certains bien que peu scrupuleux peuvent prêcher dans le sens de la liberté sans vraiment s’en soucier, et que les intérêts économiques et politiques ont bien-évidemment leur importance) ; si c’est une bonne chose, ça je ne le sais pas… Car si un autre modèle social, économique et politique est possible, je ne sais vraiment pas à quoi il pourrait bien ressembler, laissons faire les experts^^ Je vais donc la laisser rêver à cette liberté cette “amie” !!

  • Membre Inconnu

    Membre
    19 novembre 2019 à 9 h 02 min

    @arribado

    T’inquiète, cette liberté, cette amie que tu évoques en bénéficie à plein et en profite largement… Et notamment en considérant que c’est cet état “colonisateur” qui participe substantiellement à ce qu’elle puisse suivre ses études en métropole…^^

    Perso’, je n’ai (évidemment) jamais été encarté mais la politique m’a intéressé depuis l’adolescence et même en venant d’un milieu très populaire, je me suis rendu très tôt compte que globalement et en restant toujours défiant au sujet de ceux qui les portaient, des conceptions des uns et des autres, celles qui m’apparaissaient les moins insincères venaient de la droite de l’échiquier idéologique. Bon, ça se module à l’aune de l’époque où je me suis forgé cette conscience (les années 80 avec son lot de “gauche-caviar”) certes, mais par la suite, les têtes pouvaient changer que j’ai dans l’ensemble été conforté dans cette analyse initiale. Ce qui ne signifie bien entendu pas que j’écarterais d’emblée ce qui provient de notre gauche ou que je validerais “mécaniquement” les suggestions droitistes au demeurant.

    Juste pour illustré mon avis, il m’a toujours paru fondamentalement dérangeant (mais c’est aussi démonstratif “quelque part”…) que les “Socialistes” conserves cet intitulé qui se rattache à une histoire tragique. A mon sens, c’est équivalent aux fascistes “ritaux” qui forment aujourd’hui un parti politique “comme les autres” pour ajouter (le cas échéant) “néo” devant… Les mots ont leur sens et si l’un d’entre eux est entaché à ce point du sang de ses semblables, il y a une indignité patente à le conserver malgré tout en s’exonérant de toute affiliation aux massacres faits ailleurs et par d’autres en ce nom-là…

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