Philosophie et spiritualité
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La toxicité est-elle le revers de l’utopisme ?
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La toxicité est-elle le revers de l’utopisme ?
Bonjour à tous, <div>
Aujourd’hui, j’aimerais avoir vos avis sur la relation entre perception de toxicité et conceptions utopistes.
Il se peut que je formule très mal mon questionnement, je vais tenter de faire de mon mieux ci-dessous et vous prie de m’excuser si cette lecture est plus longue et laborieuse que nécessaire.
Voici donc :
Si je fais le point sur mes expériences personnelles, professionnelles, je réalise que celles qui se sont – sur le coup – révélées les plus atroces, les plus “invivables”, “intenables” à long terme pour moi…étaient celles pour lesquelles j’avais le plus d’attentes, de bons espoirs.
Malheureusement, la réalité qui s’offrait à moi, se révélait, bien souvent, diamétralement opposée à mes expectations (qui me semblaient pourtant assez pragmatiques) et d’une violence inouïe. De toute évidence : je m’étais trompé.
De toute évidence, j’avais été utopiste.
Utopiste malgré moi.
Et le “coût” de cet utopisme était un mal être constant, avec tantôt une énorme culpabilité envers ma personne, tantôt un report de responsabilité sur l’environnement=> le problème n’était pas moi, ni ma perception, mais l’environnement en question : toxique.
A l’inverse, j’ai remarqué que dès lors que j’abordais de nouvelles expériences de façon tout à fait cynique, blasée et pessimiste, ou “préparé au pire” : ça se passait plutôt bien.
Ça se passait plutôt bien, même très bien. Là était même une certaine recette du bonheur : acceptation.
Il ne me semble pas qu’il existe des environnements ou des personnes “objectivement” toxiques, dans le sens où je conçois les choses commes des interactions constantes, des dynamiques relationnelles multiples.
En revanche, je me demande si ceux qui sont les plus promptes à crier au loup, à crier au “toxique !” “Toxique !” ne manquent pas de pragmatisme. Ne paient ils pas le prix de l’utopisme ? => Ils souffrent de vouloir un monde différent, (mieux ? Parfait ? À leur image ?) incapables d’accepter le monde tel qu’il est.
Ou bien, existe-t-il une toxicité objective et, en ce cas, ceux qui crient au loup ont en fait…”raison” dans le sens où le monde dans lequel nous vivons serait, par bien des aspects, objectivement “fou” et, de façon pragmatique, tout à fait intenable, inconséquent, inacceptable et urgemment contestable et à changer ?
Est-ce qu’un individu pragmatique ne trouve jamais aucune personne ni aucun environnement “toxique”?
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