La toxicité est-elle le revers de l’utopisme ?

  • La toxicité est-elle le revers de l’utopisme ?

    Publié par bene_bene le 7 août 2024 à 17 h 50 min

    Bonjour à tous, <div>

    Aujourd’hui, j’aimerais avoir vos avis sur la relation entre perception de toxicité et conceptions utopistes.

    Il se peut que je formule très mal mon questionnement, je vais tenter de faire de mon mieux ci-dessous et vous prie de m’excuser si cette lecture est plus longue et laborieuse que nécessaire.

    Voici donc :

    Si je fais le point sur mes expériences personnelles, professionnelles, je réalise que celles qui se sont – sur le coup – révélées les plus atroces, les plus “invivables”, “intenables” à long terme pour moi…étaient celles pour lesquelles j’avais le plus d’attentes, de bons espoirs.

    Malheureusement, la réalité qui s’offrait à moi, se révélait, bien souvent, diamétralement opposée à mes expectations (qui me semblaient pourtant assez pragmatiques) et d’une violence inouïe. De toute évidence : je m’étais trompé.

    De toute évidence, j’avais été utopiste.

    Utopiste malgré moi.

    Et le “coût” de cet utopisme était un mal être constant, avec tantôt une énorme culpabilité envers ma personne, tantôt un report de responsabilité sur l’environnement=> le problème n’était pas moi, ni ma perception, mais l’environnement en question : toxique.

    A l’inverse, j’ai remarqué que dès lors que j’abordais de nouvelles expériences de façon tout à fait cynique, blasée et pessimiste, ou “préparé au pire” : ça se passait plutôt bien.

    Ça se passait plutôt bien, même très bien. Là était même une certaine recette du bonheur : acceptation.

    Il ne me semble pas qu’il existe des environnements ou des personnes “objectivement” toxiques, dans le sens où je conçois les choses commes des interactions constantes, des dynamiques relationnelles multiples.

    En revanche, je me demande si ceux qui sont les plus promptes à crier au loup, à crier au “toxique !” “Toxique !” ne manquent pas de pragmatisme. Ne paient ils pas le prix de l’utopisme ? => Ils souffrent de vouloir un monde différent, (mieux ? Parfait ? À leur image ?) incapables d’accepter le monde tel qu’il est.

    Ou bien, existe-t-il une toxicité objective et, en ce cas, ceux qui crient au loup ont en fait…”raison” dans le sens où le monde dans lequel nous vivons serait, par bien des aspects, objectivement “fou” et, de façon pragmatique, tout à fait intenable, inconséquent, inacceptable et urgemment contestable et à changer ?

    Est-ce qu’un individu pragmatique ne trouve jamais aucune personne ni aucun environnement “toxique”?

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    Membre Inconnu a répondu il y a 1 mois, 2 semaines 7 Membres · 15 Réponses
  • 15 Réponses
  • lincredule

    Membre
    7 août 2024 à 19 h 34 min

    Pourquoi te poses-tu ces questions ? Si tu as trouvé ton salut par l’acceptation, n’avoir ces réponses devrait te combler de bonheur, ou alors c’est par cynisme ?

    Voir les autres s’embrase de répondre à tes questions, dont tu es indifférent à la réponse te procure-t-il de la jouissance ?

  • bene_bene

    Membre
    7 août 2024 à 20 h 05 min

    @lincredule qu’est-ce qui te fait dire que je me fous des réponses ?

    Très factuellement. Sur quoi se base cette affirmation en fait ?

  • lincredule

    Membre
    7 août 2024 à 20 h 48 min

    Tu prétends avoir trouver la recette du bonheur par l’acceptation, je trouve donc contradictoire que tu ne sembles pas accepter de ne pas avoir de réponse à tes questions au point de venir les poser sur ce forum.

  • bene_bene

    Membre
    7 août 2024 à 20 h 53 min

    @lincredule

    Tu m’énerves.

    Je ne prétends pas avoir la recette du bonheur, je commence simplement à relever certains détails, ingrédients et je me demande ce que ça vaut, et je demande aux autres s’ils utilisent aussi certains de ces ingrédients, ou si c’est dégueulasse.

    Je demande si ma façon de voir les choses est merdique ou si y a un embryon de quelque chose de potable.

    Donc, toi, la piste que tu me proposes c’est “non, l’acceptation n’est pas la clé. Sinon tu ne poserais pas ces questions, preuve que tu n’acceptes pas”.

    OKAY.

    Maintenant, la nouvelle question c’est :

    – est ce que je dois continuer à m’evertuer à essayer d’accepter ? Parce que l’acceptation en fait ça marche vachement bien, c’est juste moi qui ne sait pas la cuisiner.

    OU

    – que proposes tu comme autre ingrédient, comme autre recette?

    Pour mieux vivre.

    Et avec un ton moins condescendant si ce n’est pas trop te demander !

  • bene_bene

    Membre
    7 août 2024 à 21 h 33 min

    @lincredule pourquoi tu me méprises au moindre post que je fais ? Est-ce que t’as un problème ? Une petite contrariété que tu souhaites exposer ? Y a quelque chose à régler ? Y a quelque chose à prouver ? <div>

    J’ai préféré ne rien répondre à l’autre discussion et prendre ça avec humour. Parce que de toute façon on ne peut pas convaincre quelqu’un qui est déjà convaincu. Comme avec Barton.

    Mais si t’as l’intention de te comporter comme cela à chaque discussion, autant se rentrer dedans une bonne fois pour toute non ?

    Et… pourquoi tu viens me parler en fait ?

    Si tu trouves que ce que j’écris est complètement con et qu’en plus, je vais m’en moquer de ta réponse ?

    T’as pas mieux à faire ? Genre aller te branler dans de la maille de fer ? Vu que t’es qu’un maso et un énorme chieur !

    Alors, c’est quoi le véritable problème chez toi ?!

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  • bene_bene

    Membre
    7 août 2024 à 21 h 34 min

    @lincredule

    Espèce de sale con

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    8 août 2024 à 7 h 41 min

    Bijour ; mes chats pensent que ton système de pensée te limite donc que tu devrais abandonner ces concepts & l’élargir.

    Il n’y a pas d’utopie dumoins telle que tu sembles la définir c’est à dire de croire alors qu’il n’aurait pas fallu. Croire en soi & en ses potentielles réalisations est important car douter affaiblit le pouvoir personnel & la psychologie mais ça ne veut pas dire qu’il faille croire qu’on réussira tout sans doute possible car on est là pour apprendre ce qui nécessite des erreurs & des épreuves donc il faut non pas croire en s’attachant — attendant fermement un résultat — mais en se détachant c’est à dire se croire capable d’obtenir le résultat & accepter qu’il prenne un temps indéterminé avant de venir.

    Quant @ la toxicité elle existe partout dans tous les domaines indépendamment des croyances ; elle est relative aux contextes, aux sensibilités personnelles & aux schémas de pensée mais elle est bien objective ; c’est le fait de causer du mal autour de soi ; & on peut la déterminer en évaluant si un fait va être | non-toxique ou au contraire toxique | pour beaucoup de personnes : s’il implique majoritairement des conséquences néfastes il est globalement toxique.

    L’ordre cosmique avance dans un seul sens qui est juste, dans la compréhension & l’évolution ensemble de tous les êtres donc @ partir de là le discernement permet facilement de savoir ce qui est toxique c’est à dire ce qui contrevient @ l’ordre cosmique plutôt que d’aller dans son sens.

    Les structures conceptuelles trop simples ou manichéïstes peuvent être dangereuses en empêchant la pensée de se développer de manière plus large & d’obtenir davantage de compréhension.

    Tout est interaction, tout est relatif & différentiel donc quand quelquechose se passe mal ce n’est pas dû qu’@ soi ni qu’@ l’extérieur mais c’est une résultante du rapport entre les deux.

    Quand une personne vit de grandes déconvenues dans sa vie cela trahit qu’elle ne soit pas en phase – en harmonie avec elle-même, donc pas sur la bonne fréquence, qu’elle doit encore se trouver, ou alors elle a déjà changé de fréquence & c’est simplement kar̃mique autrement dit elle doit en passer par là & prendre son mal en patience.

    Il faut aussi prendre en compte le principe d’Attraction : quand tu te prépares au pire tu te crois préparé au pire donc tu ne crois pas possible que le pire advienne donc il n’advient pas alors que quand tu as des attentes tu désires un résultat donc tu te concentres sur l’absence de ce résultat donc tu Attires cette absence soit l’échec.
    Il s’agit là de désirer de la mauvaise façon & c’est pour cela que dans certaines écoles de pensée [culture psychique & spiritualité] on apprend @ désirer vraiment, de la façon qui résonne avec les lois des évènements de l’univers.

    Pour se protéger de la toxicité il faut être fort[e] & indépendant[e] au plan moral, lucide & sachant[e] au plan mental. Cela permet de comprendre assez tôt ce qui sera mauvais & de l’éviter : il ne faut pas traiter avec des êtres de valeur plus basse que la sienne — plus facile @ dire qu’@ faire quand on est exceptionnellement bon[ne] car on ne peut se couper de toute interaction —, se placer intérieurement en état de supériorité & de détachement pour ne pas pouvoir être atteint[e] par le mauvais qui sera diffusé & le rendre ainsi inopérant mais il faut aussi avoir des objectifs de Création car cela donne un chemin de vie pur & protégé un peu comme si on passait de l’état de survie @ l’état de vie ou de l’état de surnage @ l’état de nage·

    En effet quand l’attention est prise par son objectif elle n’est plus disponible pour répondre aux sollicitations de faible valeur ni pour éprouver ce qui est diffusé de mauvais·
    & pour Créer il faut simplement suivre ce que j’explique dans le premier paragraphe·˙
    L’acceptation n’est qu’un outil, ce n’est pas le seul·˙

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    8 août 2024 à 7 h 43 min

    arrêtez de me faire roter

  • bene_bene

    Membre
    8 août 2024 à 11 h 22 min

    Bonjour @generatrice_de_vierges_chemins ,

    Je te remercie pour le temps que tu as consacré à me répondre. Ainsi que tes chats ❤️

    se croire capable d’obtenir le résultat & accepter qu’il prenne un temps indéterminé avant de venir.

    Je n’ai effectivement pas développé la qualité de la patience, ni du sens de la nuance dans le rapport au doute. Ou le sens de la nuance, tout court. Précisément parce que je n’arrive pas à créer des paliers, des degrés, à trouver une règle 📏 un système fonctionnel, progressif et juste.

    “Quand une personne vit de grandes déconvenues dans sa vie cela trahit qu’elle ne soit pas en phase – en harmonie avec elle-même, donc pas sur la bonne fréquence, qu’elle doit encore se trouver, ou alors elle a déjà changé de fréquence & c’est simplement kar̃mique autrement dit elle doit en passer par là & prendre son mal en patience.”

    Mais que faire quand tu te sens en harmonie avec toi même….mais seulement en demeurant un marginal, seul, loin ? Pas avec des environnements ? Quand tu veux vivre avec les autres mais que tu n’y arrives pas ? Que c’est trop douloureux ? C’est bien que l’on a encore, au fond de soi, une conception toxique, tyrannique, de non acceptation de l’alterité qui se présente à soi, non ? Qu’on est intolérant ? Qu’on est dans le refus du réel ?

    Quant au fait de ne pas douter de soi, du moins “pas trop”: où placer précisément le curseur, la nuance ? A quel moment bascule-t-on dans le narcissisme ? Comment sait-on qu’on est dans une “juste” estime de soi ? Comment sait-on alors qu’on est dans la vérité et non dans l’ego, le confort personnel ? Comment peut-on mesurer cela ? Si ce n’est jamais qu’un ressenti subjectif ? Comment peut on être juste ? Comment sait on que l’on a, véritablement, raison, ou tort ? N’est-ce jamais que quand on l’a décidé ? En ce cas, ça n’a aucune valeur non ?

    En dessous, tu as écrit :

    il ne faut pas traiter avec des êtres de valeur plus basse que la sienne”.

    Mais comment peut on évaluer la valeur d’une personne ? Comment peut-on juger quelqu’un ? Rien que cette phrase, j’ai ressenti du mal et de la culpabilité à la lire. Alors que oui, je le fais tout le temps (juger) et bien des fois je me sens superieur (si je suis honnête envers moi-même, , pas plus tard qu’hier en envoyant chier l’autre là…lincredule)….mais en fait je déteste ça, je sais que c’est mal et j’en culpabilise car je trouve ça d’une arrogance et d’un narcissisme ouf. Et c’est plus fort que moi. Pour moi, là , on est juste dans de l’orgueil, de l’ego mal placé. Je voudrais arriver à un stade où l’ego n’existe plus. Mais ça me parait….tellement DUR ! Mais dur ! C’est un contrôle constant de ses pensées ! C’est comme si le réel, à chaque fois, me renvoyait vers ces grilles de lecture hiérarchique. Alors que je n’en veux pas.

    Du coup, toi, comment séquences tu le réel en nuances ?

  • sarah-mars

    Membre
    9 août 2024 à 8 h 46 min

    @Bene_bene

    Ne confond pas ego et orgueil.

    L’ego c’est le “je”. C’est tout ce que tu es, tout ce que tu sais, le fruit de tes apprentissages, de tes expériences.

    L’orgueil par contre c’est considérer que les autres n’en ont pas.

    Donc aucun problème à évaluer les “je” de chacun sans être présomptueux. Il y a des gens qui ne savent rien par eux même et d’autres qui font tout par eux même.

    La différence d’ego est notable, y a rien de mal à dire ça.

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