[cyrielle-jeanne]

Pourquoi partir du principe que l’on doit être protégé de l’ignorance ?

L’ignorance n’est pas fondamentalement mauvaise.

Parfois il est intelligent de rester ignorant.

[matty]

@quatre cherche maladroitement à se faire des amis ou à se convaincre que personne n’en vaut la peine, bref il est à la fois maladroit et en colère.

[klem]

L’intelligence semble être le contraire de l’ignorance. Mais c’est plutôt le savoir. L’intelligence désigne communément le potentiel des capacités mentales et cognitives d’un individu. Il est donc évident qu’être intelligent ne protège pas de l’ignorance. On est tous ignorant on connait si peu de notre univers.

[matty]

L’ignorance n’est pas un choix c’est la conséquence des limites de nos capacités de perception et de représentations.

L’intelligence dans le meilleur des cas nous éclaire sur l’étendu de notre dénuement face au réel.

Ô pauvres z’Hommes.

[matty]

@quatre

J’ai déjà nettement plus d’éléments de considération pour ce dernier message. Comme quoi.

[minos]

Être “intelligent”, c’est (notamment) être en capacité d’interpréter des informations que l’on aura préalablement “acquises” (et comprises), et du nombre assez significatifs de ces données assimilées découlerait notre niveau en la matière… L’ignorance, c’est exactement la même chose en considérant que l’on ne serait pas capable d’intégrer suffisamment de ces éléments constitutifs de la connaissance.

L’évaluation de l’ignorance dépend de là où on situe la frontière qui séparerait ces deux notions antagonistes… En conséquence, l’intelligence “ne protège pas” de l’ignorance, puisque, elle-même lui donne sa consistance, une réalité, une vérité… Et inversement.