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Philosophie et spiritualité
Un groupe pour parler philosophie et spiritualité, entre adultes Haut Potentiel Émotionnel (HPE) ou... Voir la suite
Est-il raisonnable de dire toute la vérité ?
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Est-il raisonnable de dire toute la vérité ?
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“De la franchise, j’en ai distribué”
Moi aussi je fus minot
Un gamin aux airs de badaud
Vadrouillant avec un sac à dos
Curieux de ce qui se passe en haut.
J’ai grandi dans les cris
La tristesse, le malheur, le mépris
Des caractères très affirmés pour amis
Condescendants, ils me trouvaient “gentil”.
Le temps a œuvré, m’a fatigué
Fini les angoisses, je vais parler
Préparez vos casques ça va chier
Vous n’auriez pas dû me titiller.
À mon père, ce déserteur
À qui je fais soit disant peur
Je ne concède rien pour l’heure
Et t’expliquerai encore tes erreurs
Jusqu’au moment tant rêvé
Où tu avoueras la vérité
Tu ne voulais pas t’encombrer
De la portée que tu as engendré.
Viens donc plus me faire la morale
J’ai le phrasé chirurgical
L’instinct d’un animal
Et les pensées léthales.
À ma sœur, portez ce message
Ne me croises pas, se serait carnage
Longtemps j’ai cru au mirage
Aujourd’hui j’ai déchiré la page
Tacle à la glotte pour me saluer
Tu as cru que tu pourrais continuer
À m’écraser, m’insulter, me gifler
Encore et encore en toute impunité
Voilà le retour de bâton
Le chien n’a plus de patron
J’ai mordu tes convictions
Te voilà maintenant en perdition
Vous autres êtes en surcis
Le temps fera le tri
Beaucoup de paroles, de bruits
Vous me voulez au pied, ici.
Mais je suis un backpacker
J’avance en tracteur
Toujours l’air rêveur
En quête de bonheur.
Mamie je t’aime !
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@NEBA oui ce que tu dis me parle … d’autant plus que je suis la première à dire que “je ne suis jamais certaine de rien” au vu du fait que le lendemain , voire l’heure qui suit , nous est inconnue à tous 🙂
J’aurais dû , peut-être , nuancer en disant ” la vérité du présent” et “notre vérité” (qui est du présent aussi d’ailleurs). Je voulais faire une distinction entre quelque chose qui, comme tu l’explique bien, vient de “faits” ( toujours présents ^^) et d’une notion plus “personnelle” 🙂
😉 🙂
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“même là, c’etait plutôt des cachotteries que des mensonges.”
C’est ce qu’on appelle, à tord ou à raison, un mensonge par omission ^^
Selon moi, tout dépend de l’intention qu’on a. Si on partage une vérité (subjective comme l’a bien dis @isabelle1970 ) à quelqu’un dans un objectif constructif c’est une bonne chose, mais encore faut il savoir si elle est prête à l’entendre.
Le reste du temps c’est souvent pour exprimer de mauvais sentiments (frustration, colère etc.) et bien qu’il puisse y avoir un intérêt à l’exprimer pour faire “sortir le mal” et exprimer son ressenti, ça ne mène bien souvent à rien.
Après, j’exclus tous les petits mensonges, que je fais et assume, juste pour avoir la paix, sur des sujets ou je sais être critiquable. Comme “je me suis bourré la gueule tout le week-end pendant que tu étais en vacances chez tes parents (à ma copine)”, j’évite ^^
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faut-il privilégier la transparence ou les sentiments de l’interlocuteur ?
@Yugen
Quel est ton but et ta situation ?
Si c’est un débat profond, une discussion sérieuse avec un ami, une situation professionnelle ou un enjeu de santé et sécurité, creuser la vérité sera souvent intéressant ou important.Si c’est une simple discussion avec une connaissance en revanche, assouvir ta “frustration” dans la poursuite de la vérité devient un acte égoïste et n’est plus une action bienveillante pour aider l’autre. Tu peux être sûr à 100% que les conséquences seront néfastes pour tout le monde et que ton message sera mal perçu et reçu.
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@Yugen
J’etais comme toi. Incapable de me taire. Maintenant, j’essaie de me poser la question : ‘A quoi ça va servir de dire les choses ?’ La plupart du temps, c’est juste, comme tu dis de gratter la demangeaison. Les gens n’en ont que faire de tes conseils. Beaucoup sont concentrés sur leurs complexes/schema de pensees et n’accepteront ni critique ni conseils.
Et dans la majorité des cas, c’est toi qui es perdant. Rabas joie, pretentieux, tu te fais des ennemis, car les gens, fonctionnant le plus souvent selon un rapport de force, pensent que tu veux juste les rabaisser/humilier. Et oublient même ce que tu as dit !!!
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@jasper Donc pour toi, il faut garder une certaine neutralite et dire les choses sans juger. Alors je ne vais pas entrer dans un debat philosophique mais quand même…si on part du principe qu’on voit tout à travers son propre prisme (yeux oreilles peau nez cerveau…) et surement son histoire vecue, et qu’on ne peut absolument pas faire autrement, il faudrait une sorte de sainteté pour pouvoir faire ce que tu dis. Exprimer un fait sans juger. On pourrait ici parler de bienveillance, mais aussi de froideur.
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Dire toute la vérité ?
Oui, car on peut tous, malheureusement, mais effectivement, mourir demain, pour x raison.
Donc quel est le si grand risque que l’on prend en disant la vérité ?
Cette simple phrase nous donne je pense toutes les bonnes raisons d’avoir les c… pour dire ce qu’on a à dire.
<div>La question à se poser peut-être, après ce constat, c’est est-ce que dire cette vérité fera plus de bien que de mal, à celui qui la dit, et/ou à celui qui la reçoit.</div><div>
Concernant celui qui la dit, je ne vois pas où serait le mal puisque la vérité reste la vérité, et est dans son essence, positive. Mais le débat reste ouvert là-dessus bien sûr.
Concernant celui qui la reçoit, tout dépend sans doute de son état d’esprit, de sa situation, etc.
On sait très bien que certains maux peuvent faire du bien, donc tout dépend du contexte je pense, général, ou dans une ou plusieurs de ses particularités.
PS : Bien sûr, on peut tous mourir demain, et donc dans ce cadre dire la vérité n’a pas grande importance concernant les risques que l’on prend. Mais bien évidemment, on a des projets, on ne veut pas mourir demain, donc on se projette dans l’avenir et c’est bien. Donc comment concilier les deux ?
Du coup, je n’ai aucune réponse tranchée par rapport à ce sujet et reste ouvert à la discussion.
Mais certains détails ont étés apportés par vos publications, qui du coup apportent sans doute plus de vérité concernant cette question, car je reste ici dans une approche plutôt générale de la question. Pour trouver la vérité, si je puis me permettre, ou plutôt bien évidemment, on ne peut pas vraiment rester dans les généralités, mais aller dans le détail.
Ce que je ne fais pas trop dans ce post… Ou un peu peut-être…
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Dire toute la vérité ?
Oui, car on peut tous, malheureusement, mais effectivement, mourir demain, pour x raison.
Donc quel est le si grand risque que l’on prend en disant la vérité ?
Cette simple phrase nous donne je pense toutes les bonnes raisons d’avoir les c… pour dire ce qu’on a à dire.
<div>La question à se poser peut-être, après ce constat, c’est est-ce que dire cette vérité fera plus de bien que de mal, à celui qui la dit, et/ou à celui qui la reçoit.</div><div>
Concernant celui qui la dit, je ne vois pas où serait le mal puisque la vérité reste la vérité, et est dans son essence, positive. Mais le débat reste ouvert là-dessus bien sûr.
Concernant celui qui la reçoit, tout dépend sans doute de son état d’esprit, de sa situation, etc.
On sait très bien que certains maux peuvent faire du bien, donc tout dépend du contexte je pense, général, ou dans une ou plusieurs de ses particularités.
PS : Bien sûr, on peut tous mourir demain, et donc dans ce cadre dire la vérité n’a pas grande importance concernant les risques que l’on prend. Mais bien évidemment, on a des projets, on ne veut pas mourir demain, donc on se projette dans l’avenir et c’est bien. Donc comment concilier les deux ?
Du coup, je n’ai aucune réponse tranchée par rapport à ce sujet et reste ouvert à la discussion.
Mais certains détails ont étés apportés par vos publications, qui du coup apportent sans doute plus de vérité concernant cette question, car je reste ici dans une approche plutôt générale de la question. Pour trouver la vérité, si je puis me permettre, ou plutôt bien évidemment, on ne peut pas vraiment rester dans les généralités, mais aller dans le détail.
Ce que je ne fais pas trop dans ce post… Ou un peu peut-être…
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Oui, seulement si j’estime que la vérité est utile. Dans le cas contraire je préfère ne pas la donner, à moins que la personne insiste fortement. En effet, je ne suis pas omniscient et la personne peut avoir des raisons qui rendent cette vérité utile sans que je le sache.
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C’est bien ça, @air, il faut mieux dire les choses sans juger quand on est engagé dans un conflit dont on ne peut pas se retirer. Ca permet de faire baisser la violence qui en bloquerait la résolution. Violence vis à vis de la partie adverse, qui se sent attaquée dans ses valeurs, ou violence vis à vis de soi-même, qui naît lorsqu’on perd la cohérence avec soi-même.
Mais ce n’est qu’une technique de communication. Que l’on utilise si l’on veut.
Pour le reste, c’est clair qu’on n’est pas des saints ou des robots, et qu’on peut très bien balancer des jugements agressifs dans d’autres situations. Tu as bien raison de résister à l’envie de décontextualiser cette technique de la cnv pour en faire le sujet d’un débat philosophique. Ca ne mènerait à Rien.
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