[Membre Inconnu]

De mon côté j’ai un peu évolué sur cette question.

Un certain temps j’ai cru que je voulais “toute la vérité rien que la vérité”. Dans une sorte de délire masochiste ou de besoin “d’expier” mes fautes, besoin de toujours m’excuser et “d’évoluer”. Pour soutenir ce gros mensonge envers moi-même: que je pouvais “tout encaisser”, que j’étais forte et que j’étais pure.

Combien de fois m’a-t-on aussi répété des vérités que je refusais d’entendre ? Intégrées seulement une fois que MOI je l’avais décidé ou pouvait me convaincre que je les avaient trouvées “toute seule” ? ^^

Avec du recul, je comprends que mes proches prennent bien souvent des pincettes, encore aujourd’hui, tant ils connaissent ma sensibilité.

C’est une bonne chose et une délicatesse que je n’ai pas toujours en retour … à tort. Mais j’apprends. ^^

Je crois également qu’on ne peut pas reprocher à quelqu’un son silence, qui peut être la façon la plus “soft” parfois pour ne pas blesser quelqu’un. C’est parfois le seul moyen pour ne pas porter sur sa conscience les impacts psychologiques, le désarroi que l’on estime certains ou fort probables sur son interlocuteur, si le fond de la pensée était véritablement énoncé.

Je reconnais également que parfois je “crache” leur vérité à la gueule de quelques uns… Plus parce que ça me soulage moi que pour leur épanouissement et leur bien être. Simplement pour avoir la satisfaction d’avoir raison, de dire ce que je pense et alors je m’en moque (relativement) de leurs sentiments. Une façon (pas forcément des plus judicieuses, mais humaine ^^) de digérer d’autres vérités personnelles et d’extérioriser des souffrances.