Philosophie et spiritualité
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Anarchie entropie et désobscurantisme.
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Anarchie entropie et désobscurantisme.
Bon alors, gros programme.
Chargé, et qui va passer de l’extrêmement vulgaire à de la sémantique brute.
L’idée, c’est de comprendre ce que l’anarchie, donc on va commencer par définir la hiérarchie.
Pour à terme, redéfinir le principe d’entropie.Cela dit…
C’est l’histoire d’un mec.
Il est innocent, un peu naïf.. et il va à l’église.
Et on lui dit : ” si tu crois que la vie est bien faite… alors surtout ne fais pas confiance à tes émotions”
” Parce que tes émotions sont le fruit du hasard de l’existence, c’est l’entropie, c’est pas logique, et c’est pas ce que dieu veut”
” Dieu veut que tu remettes de l’ordre dans tout ce hasard, et pour ce faire, tu vas agir directement en fonction du futur”
” Comme ça tu pourras choisir les conséquences que tu engendres, et remettre de l’ordre”
” Et là, quand tu agiras en fonction du futur, ta vie aura du sens”
” Et si tout le monde se met à agir en fonction du futur, c’est toute la vie entière qui deviendra logique, donc il faut convertir (soigner)ou anéantir les hérétiques”Et il le fait.
Depuis, c’est l’histoire d’un truc.Maintenant, vous pouvez remplacer “église” par n’importe quel lieu de culte, le discours ne change pas.
Vous pouvez dire, par exemple, ” centre médico-social ” ou ” salle de conférence nazie”, à ce moment vous remplacez ” dieu” par ” vertu”
C’est la rhétorique religieuse universelle.
La rhétorique de la responsabilisation de l’individu.Donc là, c’est pas le topic pour vous expliquer que l’athéïsme, étymologiquement, c’est l’absence de dieu, non pas l’absence de religion.
C’est le topic pour vous expliquer que :-L’invocation de la responsabilité de l’individu tient au principe d’entropie.
C’est à dire que pour justifier la responsabilité, il faut invoquer l’éthique.
Et il est impossible d’invoquer l’éthique dans un contexte chronologique.
Concrètement, on ne peut pas distinguer le gentil et le méchant, si le comportement de tout le monde est justifié par une inertie événementielle.
Donc pour invoquer l’éthique, il faut déjà supposer que, il n’y a pas de continuité logique dans le cours des événements.
Il faut déjà supposer que, le cours des événements est entropique….. que les émotions des gens sont injustifiées, illégitimes.Donc, dans ce topic, on va décortiquer un peu.
On va voir si, vraiment, c’est si évident de justifier la responsabilité individuelle.
Pour commencer, on va voir ce que c’est qu’un rapport hiérarchique.
Avant de parler de l’anarchie.. ça peut servir.Un rapport hiérarchique :
C’est un rapport d’influence et de dépendance, visant à déterminer la priorité chronologique.Prenons un exemple.
Dans un cours d’eau, il y a un prédateur, et un charognard.
Le prédateur chasse, et le charognard consomme les restes de la chasse du prédateur.
Ce qui veut dire que, le comportement du prédateur influence celui du charognard.
Et que le comportement du charognard, dépend de l’exercice, de l’influence du prédateur.
En fin de compte, la hiérarchie est telle :
Le prédateur prend l’ascendant chronologique sur celui du charognard.
Le comportement du charognard s’exerce inéluctablement après celui du prédateur.
Le prédateur influence, le charognard dépend.
Tel est le rapport hiérarchique. L’agencement de la priorité chronologique.Dans d’autres mesures, le prédateur dépend du charognard, faute de quoi il évoluerait au milieu des cadavres pourrissants de ses victimes, et il serait malade.
Donc leurs comportements respectifs ne sont pas établis par un rapport hiérarchique récursif et unilatéral.
Mais plutôt par une hiérarchisation permanente.
On y reviendra.Voilà, c’est aussi simple que ça, la hiérarchie.
C’est une question de priorité chronologique.
Dans cet exemple, le prédateur influence le charognard, qui en dépend.
Tout simplement.Maintenant, si vous le voulez bien, et avant de pousser la sémantique, on va mettre ça dans un contexte anthropologique.
Car voyez-vous, nombreux s’étonnent que les couples modernes ne tiennent plus dans le temps, comme ceux de nos aïeux.Seulement, si nos grands parents sont restés ensemble toute leur vie…
Ce n’est pas qu’ils se sont aimés d’une eternelle passion ardente.
C’est qu’ils avaient besoin les uns des autres.
Ils entretenaient des rapports d’influence et de dépendance, des rapports hiérarchiques.Un homme avait besoin de sa femme, pour gérer les gosses et la maison.
Une femme avait besoin de son homme, pour foutre du pain sur la table.
En fin de compte, chacun avait une fonction, dans l’agencement de la politique de vie.
On peut remettre la légitimité de cette hiérarchie en question, le fait est qu’il y avait inter-dépendance,
Et que le couple était justifié par des conditions réelles.Aujourd’hui,
Les hommes n’ont plus besoin d’une femme.
Ils ont accès à du porno en HD 24/7 sur leur smartphone.
Les femmes n’ont plus besoin d’un homme,
Elles ont tout simplement besoin d’argent.
C’est l’anarchie.Si les couples ne tiennent plus… Ce n’est pas que nous avons oublié de nous aimer.
C’est que les couples ne sont plus justifiés par des conditions réelles.
Ils ne sont plus justifiés par des rapports hiérarchiques, de dépendance à l’influence.
La relation sexuelle justifie encore l’interaction, mais rien ne justifie le vivre ensemble.
C’est l’anarchie.Et, ne vous en déplaise, nous vivons dans l’anarchie.
Nous n’avons plus besoin les uns des autres.
Nous avons tous, respectivement, individuellement, besoin d’argent.
Nous n’entretenons plus de rapports hiérarchiques.
Ce qui demeure de nos relations sont des relations futiles, relations loisir.
Mais le fait de survivre, d’avoir le ventre plein à la fin de la journée… ne dépend pas des autres, mais seulement de soi.Alors, y’en a qui sont convaincus que l’économie c’est la néguentropie…… xD pas tout à fait.
C’est plutôt la négation de nos rapports hiérarchiques, l’institution de l’entropie.
Mais c’est un peut tôt pour parler de ça.Si l’interaction constitue la condition comportementale….
Le rapport hiérarchique justifie l’inter-action.
En fait…la hiérarchisation, c’est la définition même de la relation.
La relation, justifie l’inter-action.
( Et je vous parle pas de relation dans votre jargon psycho-social, je vous parle de la relation au sens sémantique du terme.)Le rapport hiérarchique, c’est la relation.
Sans relation, rien ne justifie l’interaction.
Sans interaction, rien n’engage de réaction.Concrètement, l’anarchie, c’est la paix.
C’est à dire que les éléments, les individus…
N’entretenant plus de relation, de rapport hiérarchique.
N’interagissent plus.
Et donc ne réagissent plus.
C’est un contexte dynamique (si j’ose dire) dans lequel les éléments sont “libres” indépendants.
Et donc, ne justifient, n’engagent plus de réaction mutuelle.
Plus rien ne bouge, quoi.
La paix.On va prendre un exemple concret.
En ce moment y’a plein de dépressifs.
C’est des gens qui ne savent pas quoi faire, qui n’arrivent pas à justifier, à engager leur comportement.
Alors ils restent dans cet état d’immobilisme.
Et, le dépressif, on le responsabilise, on lui dit de se justifier, d’inventer une raison d’agir.
……..
C’est peut-être pas le plus gros sarcasme de l’histoire, mais il pèse.
” L’existence ne justifie et n’engage pas de réaction de ta part ? “
” Justifie-toi, et engage-toi, toi-même. Sans attendre qu’un élément tiers ne te fasse réagir ! “
“Tu vas quand même pas attendre que l’existence existe pour justifier une réaction de ta part !”
(Deux doctorats)La dépression, c’est pas le symptôme d’une maladie mentale.
La dépression, c’est le symptôme de l’anarchie, le symptôme de la paix.
Effectivement, quand rien ne justifie que tu dépendes d’un tel ou de telle chose….
Quand rien ni personne ne dépend de ton exercice, de ton influence..
Quand rien ne justifie de relation, et que rien n’engage d’interaction….
Bah rien ne justifie, n’engage de réaction…. tout simplement.Le problème, ce n’est pas que quelqu’un n’arrive pas à justifier, à s’inventer des faits et gestes…
Le problème, c’est qu’il ait besoin de le faire…. Tellement y’a pas de conditions dans sa vie pour justifier une réaction.
D’accord, la maladie, c’est pas l’individu qui n’arrive pas à réagir au silence. La maladie c’est le silence, l’anarchie.
Quant à ceux qui arrivent à s’épanouir dans le silence…… Ca m’inquiète assez qu’on ne les diagnostique pas, ceux-là.
Mais visiblement, les psys sont pas pressés de diagnostiquer les hypocrites.
Par contre ils vous diront que dépendre de quelqu’un c’est pathologique, que ça peut entrainer des réaction négatives, tristes et illégitimes.Maintenant on va pousser un peu.
Si l’on accroche un pendule à un pendule.
L’on obtient un mouvement dit “chaotique”
En ce sens que l’on ignore l’équation pour en déterminer la trajectoire.
C’est là, l’exemple parfait, pour parler des rapports hiérarchiques.
Et de l’entropie.Dans le monde des sciences, face à tel phénomène, il y a trois partis.
Les partisans de l’indécidable, qui pensent que l’équation ne peut pas être trouvée.
Et les partisans du décidable, qui pensent que, si on arrête d’être con, on pourra la trouver.
Et, il y a aussi, les partisans de l’entropie, même si c’est pas vraiment des scientifiques, qui pensent que l’équation n’existe pas.
Que les pendules sont désorganisés, et qu’ils agissent au hasard.En fin de compte, ceux qui assument et n’assument pas leur médiocrité, je m’en tape, ça les regarde.
Je veux juste donner tort à ceux qui parlent d’entropie.
Démontrer que, décidable, ou indécidable… l’équation existe.
J’ai aucune prétention en maths ou en physique, moi je fais de la sémantique.
Les chiffres, j’y connais rien, mais les lettres, je sais les mettre dans le bon ordre.
Et plutôt que de l’algèbre, je vous propose une équation rhétorique.
Si ça vous troue le cul, n’en sortez pas un berlingot de javel, ça irrite.Donc nous allons constater :
Les pendules agissent, à la fois dans une dynamique solidaire, et à la fois dans une dynamique individuelle.
C’est à dire qu’ils ne gravitent pas autour du même axe.
Mais qu’ils sont attenants, donc que l’inertie de l’un se transfère à l’autre, et vice versa.
En fin de compte, ils sont inter-dépendants, et inter-influents.
Effectivement… ça semble compliqué d’établir leur rapport hiérarchique, de déterminer qui a la priorité, puisqu’ils ont tout deux la priorité, ils s’influencent mutuellement, et en même temps.
En fait, carrément, ils influencent leurs influences.Pour parler d’influences mutuelles…
Imaginons que l’on mette un aimant face positive, contre un autre aimant face positive…
Ils vont tout deux chercher à se hiérarchiser, à déterminer lequel dépend, lequel influence.
Et c’est l’aimant le plus puissant qui prendra la priorité, l’autre s’alignera face négative.En ce qui concerne nos deux pendules, ils sont maintenus dans cet état positif contre positif.
Ils sont maintenus dans cet état de hiérarchisation, sans parvenir à établir, à déterminer une hiérarchie.
Ils cherchent en permanence à se prouver qui est le plus fort.
Ce n’est pas une hiérarchie. C’est une hiérarchisation.
Ce n’est pas une relation. C’est une re-mise en relation permanente.
C’est une re-mise en relation constante des influences respectives.
On ne peut pas se cantonner à une relation définie au départ… ce n’est pas récursif.
Et, effectivement, l’équation devient de plus en plus complexe, puisqu’à chaque étape de la révolution, il faut remettre en question la hiérarchie.C’est ce que l’on appelle l’inter-action.
La hiérarchisation.
Tout simplement.(Ca ne vous rappelle rien ?
Le fait qu’un charognard dépende du prédateur pour bouffer, et que le prédateur dépende du charognard pour pas vivre au milieu de cadavres pourrissants.
Ca ne vous rappelle rien, cette histoire de hiérarchie bilatérale, de dépendance, d’influence mutuelle ?Le fait qu’un homme dépende de sa femme, et qu’une femme dépende de son homme…
Certains se sont insurgés de la hiérarchie unilatérale, définie, que représentait le patriarcat, ce que je trouve pertinent.
Le patriarcat prétend que les hommes ne dépendent pas des femmes, alors qu’ils en sortent, et que même, des fois, ils y rentrent.
Seulement, proclamer l’indépendance de la femme… C’est pas proclamer l’inter-dépendance.Effectivement, dans le patriarcat, la hiérarchie ne se remet plus en question, les hommes sont indépendants.
Mais l’indépendance des femmes, c’est pas moins l’anarchie….
Et sans hiérarchisation, sans dépendance et sans influence…bah y’a plus de relation.
En fin de compte, le problème avec le patriarcat, c’est l’indépendance des hommes, non pas la dépendance des femmes.
Quand les hommes s’anarchisent, et que ça fait chier, la réponse la plus pertinente, c’est peut être pas d’anarchiser aussi les femmes.
Quand on a proclamé l’indépendance des hommes, on a institué un début d’anarchie, un début d’entropie, de désorganisation.
Quand on a proclamé l’indépendance des femmes…. on a signé l’anarchie totale. L’absence totale de rapports hiérarchiques.
Parenthèse politique, j’ai pas envie de faire de la politique, je voulais juste contextualiser.)Maintenant,
On va parler du rapport hiérarchique entre l’élément et l’événement, dans deux dynamiques distinctesCar, pour parler d’ordre et de désordre, il faut déterminer si l’on parle d’un contexte chrono-dynamique, ou d’un contexte stoicheio-dynamique.
En fin de compte, est-ce qu’il y a une continuité logique dans le comportement du double pendule.
Ou est-ce que les pendules tournent un petit peu au hasard, comme ça leur chante.-Est-ce que les conséquences sont justifiées par les causes. Conditions finales -> Inéluctables
-Ou est-ce que les pendules oublient de répondre à leur propriétés physiques. Conditions finales -> évitablesEn fin de compte, pour leur reconnaitre un caractère entropique, il faudrait pouvoir reconnaitre que leurs conditions finales sont évitables.
On va alors déterminer ce qui caractérise ces deux dynamiques.
Dans les deux cas, l’événement, c’est l’altération de l’état de l’élément.
-Dans un contexte chrono-dynamique
L’événement, c’est l’altération de l’état de l’élément par la mise en relation avec un élément tiers.
L’événement détermine l’élément.
L’événement détermine le comportement de l’élément.
Comportement fortuit, inter-actif -> altération en cause et conséquence d’une mise en relation.-Dans un contexte stoicheio dynamique,
L’événement, c’est l’altération de l’état de l’élément, sans mise en relation.
L’élément détermine l’état de l’événement.
L’élément détermine sa propre altération.
Comportement induit, auto-actif -> altération en cause et conséquence de l’élément lui-même.On constate une inversion des rapports hiérarchiques entre l’élément et l’événement.
Alors, je vois venir, ceux qui me diront que le double pendule est à la fois chrono, à la fois stoicheio dynamique.
Non.
C’est très pertinent de votre part, mais c’est précisément là qu’il faut être sapiens une deuxième fois.Même si le pendule 1 influence, l’influence du pendule 2.
Et que son influence se répercute instantanément sur lui-même..
Il n’en est pas moins que c’est le pendule 2 qui lui rend cette influence.
Il ne s’influence pas lui-même.
Il n’est pas auto-actif.
Il est inter-actif.
Voilà.Le double pendule est chrono dynamique.
C’est la mise en relation qui justifie la réaction de chaque parti.
Et non pas chaque parti qui justifie sa propre réaction.
Et ce, même si la mise en relation est sous l’influence de chaque parti.Ce n’est pas l’élément qui justifie l’état de l’événement.
C’est l’événement qui justifie le comportement l’élément.
Même si l’élément a prit part à la cause de l’événement.
C’est ce qui caractérise le contexte chrono-dynamique.Le double pendule est donc chrono-logique. Par définition.
Les conditions finales sont inéluctablement justifiées par les conditions initiales.
Il y a continuité logique dans l’exercice des influences mutuelles.On va quand même pousser encore un peu, on n’est pas là pour le double pendule, on est là pour définir l’entropie.
-Dans un contexte chrono-dynamique,
L’altération d’un état, un comportement, est la conséquence d’une mise en relation.
A la mise en relation, les propriétés de deux éléments se réagençent en cause de celles de leur vis-à-vis.
Les éléments se hiérarchisent.
Cette hiérarchisation définit les conditions de leurs réactions, et donc, les propriétés qui les caractériseront en conséquence proportionnelle de cette relation.
Leurs réactions sont inéluctables.
L’événement, la mise en relation, conditionne le comportement de l’élément.A ce moment là, le nouvel état de l’élément, la conséquence, est justifiée par la cause -> la mise en relation.
L’état de l’événement, l’état initial des deux partis, justifie le comportement de l’élément -> conséquence inéluctable.
Chrono-dynamique. Et même chrono-logique. Car il y a continuité logique entre les causes et les conséquences.
L’événement influence l’élément.-Dans un contexte stoicheio-dynamique,
L’altération d’un état, n’est pas la conséquence d’une mise en relation.
L’élément reconditionne, réagence ses propriétés, sans être influencé, sans dépendre d’un élément tiers.
L’élément définit les conditions de ses actions… il ” réagit à lui même”
C’est un comportement auto-actif… qui étant la cause de son action, engendre des conséquences évitables.A ce moment là, le nouvel état de l’élément, la conséquence, n’est pas justifiée, sinon par l’élément, lui-même.
On ne peut donc pas parler de continuité logique.
La conséquence est spontanée.
L’élément s’influence lui-même. Il s’auto-hiérarchise.Seulement… si l’existence de cet élément est reconnue… par définition, il est censé interagir.
Il nie donc son état. Il nie l’état de son vis-à-vis, il nie les rapports hiérarchiques résultants de son incarnation.
Concrètement…. il nie son existence.
Mais ça, ce sera pour une prochaine fois.Maintenant, on va passer à la définition de l’entropie..
On va encore utiliser le double pendule.Le double pendule, c’est pas 1 événement.
C’est un événement permanent.
C’est une re-mise en relation constante des influences respectives.
Un peu comme si les causes avaient des conséquences.
Un peu comme si ils n’arrivaient pas à nier la dépendance de l’un ou de l’autre.
Un peu comme si ils n’arrivaient pas à dire si c’est du patriarcat ou du matriarcat, mais un peu des deux.
Ils sont dans un état de hiérarchisation permanente.
D’organisation permanente.
Et pas dans un état de désorganisation, sans déconner…
Si vous attendez qu’un des pendules cesse de dépendre de l’autre pour justifier une hiérarchie définie, c’est sur vous allez être déçus.
Si vous attendez l’anarchie pour dire que les pendules sont organisés…. j’ai même pas envie de finir ma phrase.
Si les pendules se parlent à l’axiome, ce serait pas très pertinent de leur demander une conclusion pour les justifier.
L’équation que vous cherchez, c’est pas celle du pendule, c’est la formule mathématique du rapport hiérarchique.
En l’occurrence, je viens de vous donner son pendant rhétorique. Donc elle existe.J’en sais rien, pourquoi le chat il miaule.
Lui non plus, il en sait rien.
Et je vais pas lui demander de justifier le big bang pour lui reconnaitre une légitimité à miauler.
S’il miaule, visiblement, c’est qu’il a une raison.Donc, jusqu’à présent, on vous a dit : hiérarchisation infinie = désorganisation, entropie.
Moi j’ai une autre définition à vous proposer. Et c’est marrant, ca va être tout l’inverse.Parcequ’en fait, les pendules, ils s’organisent…en permanence.
Leur état de dépendance/influence mutuelle, n’en cesse jamais de se hiérarchiser.
Alors, pour l’entropie, on parlera plutôt d’un truc qui ne se hiérarchise pas.
Et plutôt que le comportement de quelque chose de dépendant…. celui de quelque chose de libre… d’anarchique.
Un truc dont le comportement n’est pas justifié par ses inter-action… un truc auto-actif.Quelque chose qui ne répond pas de ses propriétés physiques et chimiques… de son état, de sa fonction.
Plutôt que quelque chose qui ne cesse d’en répondre tellement il est incapable de s’en défaire.
N’est-ce pas.Le comportement d’un élément qui n’est plus justifié par son existence.
Celui-là, on pourra dire qu’il est pas très bien organisé… qu’il n’est pas justifié.J’suis pas en train de vous dire qu’un pendule simple c’est l’anarchie.
Un pendule simple répond de son volume, de sa masse, de la gravité….
Je vous parle du pendule en plomb qui se transforme en or spontanément.
Du pendule qui n’en a rien à foutre de ses propriétés physiques et chimiques.
Qui tourne pas rond, mais qui fait des angles droits parce que c’est marrant.
Je vous parle du pendule hypocrite.
Du pendule stoicheio-dynamique.
Et alors, j’ai pas vu tous les pendules qui ont existé dans l’existence, mais j’suis assez confiant pour vous dire que personne n’en a jamais vu de tel.Et si un tel élément incarnait son influence dans un univers dont la dynamique serait une hiérarchisation perpetuelle des éléments…
Une influence anarchique, dans un contexte hiérarchique.
L’influence d’un élément auto-actif dans un contexte inter-actif.
L’influence d’un élément libre, dans un contexte d’éléments dépendants.
Alors on pourrait parler d’entropie.
On pourrait dire qu’il met le désordre, dans un contexte qui s’organise.En conclusion, et pour donner l’axiome du topic qui donnera suite à celui-ci.
L’humain et sa responsabilité, c’est pas la néguentropie dans le chaos.
L’humain, c’est l’entropie, dans un chaos méticuleusement hiérarchisé.
Parce que la responsabilité, c’est la définition d’un comportement auto-actif.On pourra peut-être admettre l’hypothèse selon laquelle, si le chat miaule, c’est qu’il a une bonne raison.
Et même s’il mord alors qu’il ronronnait jusque là, il a peut-être quand même une raison.
Peut-être, qu’en fait, le chat, c’est pas un méchant hérétique irresponsable et vicieux dans un contexte entropique, mais un élément interactif dans un contexte logique.
En tout cas je pense que si on est sapiens deux fois, ça vaut le coup de le considérer.
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