Petit jeu créatif

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 février 2020 à 19 h 51 min

    Merci @isabelle1970 et @Itsme

    Promis, j’ai pensé à personne en particulier Lying FaceFingers Crossed

  • itsme

    Membre
    29 février 2020 à 20 h 00 min

    Il se passe vraiment des choses étranges chez toi…

  • shan

    Membre
    29 février 2020 à 20 h 24 min

    Yes, exactement, comme un voyage, on sent ta spontanéité, et ton envie de te lancer des petits défis personnels !

    Et pareil j’ai préféré de pas me laisser “influencer” par ce que je pourrais lire dans vos versions, mais moi j’ai mis “3O ans” à taper la mienne. ^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 février 2020 à 21 h 25 min

    @shan “te lancer des petits défis personnels” : c’est la seule conception de la compétition que je peux concevoir : celle contre moi-même 🙂 (et les défis en écriture, j’adore ça, j’avoue )

  • max

    Modérateur
    29 février 2020 à 21 h 37 min

    J’ai un top 3 provisoire en tête, mais il nous manque des participants…

  • fredoz

    Membre
    29 février 2020 à 23 h 13 min

    Natacha arriva à la bourre pour ouvrir le restaurant. Elle pensait que Myrtille était déjà là, mais le rideau était encore fermé. La rue était bien sombre, et bien que ce fut encore tôt, elle entendait déjà de la musique qui sortait du Galaxie, la boite d’à côté.

    Quand elle rentra dans la salle, elle vit que tout avait été chamboulé, les tables étaient renversées et les chaises éparpillées un peu partout. Heureusement, la carapace de l’ornithorynque que son grand-père avait rapportée de ses guerres coloniales était toujours là, accrochée au mur. Elle pensa à lui avec tendresse.

    Elle alluma la lumière derrière le comptoir pour voir si la caisse était toujours là. Plus rien. C’était bien un casse. Mais par ou avaient ils pu bien rentrer ?

    Elle chercha sa petite boite en fer, planquée sous l’étagère du milieu. C’est là qu’elle y entassait ses trésors, glanés le long de ses voyages. La boite était encore là. Elle la secoua délicatement et un son de cliquetis se fit entendre. Ouf !

    Elle ouvrit le couvercle et regarda rapidement si tout était là. Là, enveloppée dans un petit mouchoir de soie, son huître fossile trouvée dans le désert marocain. Ici, les bocaux d’épices au senteurs d’orient, encore là, la jade blanche et turquoise qui filtre la lumière comme aucune autre lors d’une exposition au soleil. Rien, il ne manquait rien.

    La caisse, elle s’en foutait. Rien n’aurait été plus qu’un monde en déperdition si on lui avait volé ses biens les plus précieux.

    Myrtille passa le seuil de la porte : “Natacha, c’est quoi ce bordel ? Tout va bien ?”

    “Oui”, lui répondit elle, “Tout va bien, le monde s’est pas écroulé”.

  • cinematographe

    Membre
    29 février 2020 à 23 h 39 min

    Je propose à chacun de réaliser un film à partir de son récit initial.

    Si vous n’avez pas d’idées à priori pour transposer en images votre scénario, vous pouvez toujours vous inspirer de ce qui a déjà été réalisé.

    Meshes of the afternoon

    https://www.youtube.com/watch?v=bRLJaueDWFI

  • pulsar

    Membre
    1 mars 2020 à 0 h 47 min

    J’ai pas pu proposer de mot hier suite à quelques problèmes techniques, mais je propose quand même ma petite création. Vous m’en direz des nouvelles.

    =========================================

    Inspecteur Jacky

    Dans leur vaisseau, deux fins limiers filaient à la vitesse de la lumière à travers la Voie Lactée pour rejoindre le lieu de la nouvelle enquête qui leur avait été assignée. Ils se dirigeaient vers Oviparia, une planète en forme d’œuf située non loin du centre de la galaxie. En arrivant sur place, le vétéran de l’équipe retrouva une de ses vieilles connaissances.

    « Hey ! Salut, Joe ! Content de te revoir ! » fit-il en s’avançant rapidement vers lui, oubliant derrière lui son jeune coéquipier.
    « Salut Bob. Ça fait un bail ! » répondit Joe après s’être retourné vers lui. « Tiens, je vois que t’as ramené du monde.
    – M’en parle pas. » soupira Bob.
    « C’est qui ?
    – Un stagiaire qu’on m’a foutu entre les pattes.
    – Ah… Et il est comment ?
    – Il est con comme t’as pas idée ! Attends, tu vas voir. C’est une perle. »

    Bob se retourna alors vers son stagiaire.

    « Hé, troufion ! Viens voir ici deux minutes.
    – J’m’appelle pas troufion, j’m’appelle Jacky !
    – C’est pareil. Rapplique, faut que je te présente quelqu’un. »

    Jacky s’avança alors jusqu’aux deux hommes.

    « Voici Joe, un vieil ami à moi. » déclara Bob. « On a commencé ensemble. Lui et moi, on a été la meilleure équipe de flics de toute la galaxie.
    – Ouais. » renchérit Joe. « Et même séparés, on est encore les meilleurs !
    – Et pourquoi vous avez été séparés ? » demanda Jacky.« Ohh… » fit Joe. « Sombre histoire, tout ça. Tu te souviens, Bob ?
    – Et comment ! » répondit l’intéressé. « L’affaire Fritz Bintje ! C’était sur Patatia. Ce type était un auteur à succès méga célèbre sur sa planète. Ça s’est la veille de la sortie de son nouveau livre. C’était quoi déjà ?
    – Je sais plus… “Privations et privatisations” ?
    – Ouais, un truc dans le genre…
    – Ah ! Ça y est ! Ça me revient ! “Perdition et déperditions” !
    – Exact ! Mais franchement, on l’a lu et c’est une bouse sidérale…
    – Ah bon ? on l’a lu ? M’en souviens même plus !
    – Normal que t’aies oublié, c’était tellement nul…
    – Et qu’est-ce qui s’est passé ? » fit Jacky.
    « Et ben, le type avait passé la soirée chez sa maîtresse. Et en rentrant, il s’est fait enlever par un gang qui l’a dépecé et coupé en lamelles très fines. Et après, ils l’ont balancé dans un bain d’huile bouillante. On n’avait jamais vu ça.
    – Et le pire, c’est qu’en arrivant sur les lieux, on a cru que c’était des chips, alors on a commencé à boulotter le macchabée sans le savoir. En même temps, c’était un Patatien, alors…
    – Beurk !! » s’exclama Jacky, dégoûté. « Mais c’est horrible !!
    – Pas tant que ça ! Avec une pincée de sel, ça passe très bien ! » reprit Bob. « Bon, trêve de bavardages. Qu’est-ce qu’on est venus faire sur cette planète ?
    – J’en sais fichtrement rien. » répondit Joe. « Mais je crois que ça se passe dans le temple, là-bas. »

    Les trois hommes se mirent alors en route vers le petit édifice qui se tenait seul au milieu de la vallée. Le vent qui y soufflait en ces lieux produisait une musique étrange et envoûtante, rajoutant à l’atmosphère de l’endroit. Devant la porte, ils retrouvèrent leur collègue de la police locale, ce dernier leur fit une exposition détaillée des faits.

    Les reliques sacrées avaient été dérobées par des chasseurs de trésors intergalactiques et il était urgent de les retrouver car la date de la grande cérémonie trisannuelle de la victoire de la divinité locale contre le désert était proche.

    Une fois mis au parfum, et dès qu’ils eurent fini leurs ablutions, ils pénétrèrent enfin dans le temple sacré. Dans les murs de l’édifice étaient percés quelques ouvertures dont la lumière était filtrée par de somptueux vitraux dédiés à la divinité des lieux : l’Ornithorynque suprême.

    « C’est marrant ! » dit Jacky en les voyant. « On aurait dit une loutre avec un bec de canard et une queue de castor !
    – Oh la vache… » lâcha Joe, consterné.
    « Où ça ?? » questionna Jacky en tournant la tête de tous les côtés pour tenter d’apercevoir l’hypothétique animal.
    « Heu… Non, rien. J’me suis trompé. » reprit Joe, avant de se retourner vers Bob. « Il est con comme une huître, çui-là !
    – Con comme la lune, tu veux dire. Et ça fait une semaine que je me le coltine. » déclara ce dernier avant d’éclater en sanglots dans les bras de son vieil ami. « J’en peux plus ! J’te jure, j’en peux plus de ce con ! »

    Soudain, une odeur vint titiller les sinus des deux hommes, interrompant leur moment de tendresse.

    « Tiens ? T’as changé de déo ? » demanda Joe.
    « C’est marrant, j’allais te poser la même question ! » répondit Bob. « En même temps, t’es pas du genre à apprécier ce genre de senteurs.
    – Toi non plus.
    – Oups… Désolé ! » intervint Jacky, en ventilant derrière lui. « C’est la tarte à la myrtille de ce midi. Les fruits rouges, ça me fait toujours cet effet-là…
    – Oh putain ! » lâcha Joe. « Avec un con pareil, on n’est pas couchés ! »

    ==========================================

    Alors ? Qu’en pensez-vous ?

  • bagayaga

    Membre
    1 mars 2020 à 6 h 05 min

    Pulsi @pulsar ^^ Pouahahahaha^^ J’aime^^ t’es con^^ La suiiiite^^

  • isbale

    Membre
    1 mars 2020 à 10 h 26 min

    Pas facile comme exercice !

    Pour mon texte, je me suis inspiré de l’univers d’un jeu vidéo que j’affectionne tout particulièrement et y ai donc mis en scène mon personnage fictif. Une bonne partie des mots de la liste m’y a fait penser, alors je me suis dit “pourquoi pas ?”. Pour faciliter le lecture, je précise que “X’Basi”, le nom de mon personnage, peut se prononcer “Shi’basi” ou “She’basi”.

    J’ai beaucoup aimé vos différents textes et j’espère que vous prendrez autant de plaisir avec le mien que j’ai eu avec les vôtres 🙂

    Cela faisait maintenant plus d’un mois que X’basi avait quitté son monde. La mélancolie et la nostalgie, résonnant en elle telle une douce mais douloureuse musique, l’avaient progressivement noyée dans un flot de chagrins.

    Son arrivée soudaine sur ces terres n’avait pas été de tout repos. Sauver son monde ne suffisait plus, elle l’avait appris à ses dépends. Son monde n’était pas seul, il en existait treize autres, des reflets, fragments imparfaits d’une planète, jadis seule et absolue, qu’un désastre sans précédent avait brisée jusque dans ses plus profondes fondations.

    À nouveau, c’était elle, l’héroïne, la Sauveuse, qu’on appelait à l’aide.

    N’existait-il pas quelqu’un d’autre pour affronter tous ces maux ? Les perles précieuses proviennent de vulgaires huîtres, mais où sont les autres ?

    Elle s’inquiétait pour Platy, son ornithorynque de compagnie. Le temps ne s’écoule pas à la même vitesse d’un reflet à l’autre et on l’avait arrachée à son monde, sans lui demander son avis, laissant derrière la pauvre petite bête. Ne serait-il qu’encore en vie si elle parvenait à retourner sur ses terres natales ?

    Sa modeste vie d’aventurière lui manquait. Ces instants à l’ombre des arbres, entourée par ses amis, ses compagnons, à se goinfrer de myrtilles et autres baies sauvages, n’étaient plus que des souvenirs lointains dont l’exposition faisait désormais ressurgir plus de regrets que de satisfaction.

    Ces nouvelles terres n’avaient rien d’un paradis malgré la beauté qui s’en dégageait. L’équilibre y était rompu. La lumière avait avalé les ténèbres. Depuis plus d’un siècle, l’aube et le crépuscule n’émouvaient plus les coeurs. La vue des étoiles et des galaxies qu’elles cachaient lui manquait terriblement. Le ciel, désormais désert à l’imaginaire, rayonnait inlassablement d’une tendresse factice.

    Elle le savait pourtant bien, ce monde en pleine déperdition devait être sauvé. Si elle ne pouvait plus revenir à une vie simple, elle pouvait encore sauvegarder celles de peuples entiers. Cette seule pensée l’aidait à tenir bon.

    Bercée par la senteur des jonquilles sur le balcon de sa chambre, X’basi finit par s’endormir, priant pour un lendemain meilleur et des jours plus heureux.

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