Petit jeu créatif

  • max

    Modérateur
    3 mars 2020 à 20 h 11 min

    @baf “le bonheur de faire péter tout ça…” Une des chansons qui m’ont fabriqué.

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 mars 2020 à 20 h 32 min

    @isabelle1970

    On veut ta prose aussi ^^

    T’es pas exemptée parce que c’est toi qui initie le truc 😉

    @Zelos

    Ben actuellement ta “tête” se traduit par un espèce de petit personnage de BD (je suis sure que je vais me faire taper dessus concernant mon imprécision ^^), donc du coup chaud à dire ^^

    Rhaaaaa je suis pas une inconditionnelle non plus mais faut dire que quand on voit du Jul à côté, elle ne fait pas pâle figure la diam’s hein ^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 mars 2020 à 21 h 40 min

    @zelos link et zelda Heart EyesHeart Eyes j’aime tout des zeldas <3 <3

    @RoseDesVents ok je ferai ça demain mais je prendrai d’office le second tableau vu que je connais la vraie histoire du premier (que mon oncle m’a racontée) et donc ça m’influencerait forcément 🙂 . Je ne connais l’histoire que 2 de ses tableaux, celui ici avec la chaise et un portrait que j’ai chez moi . J’ai plusieurs de ces autres tableaux en photos mais sans en connaitre l’histoire

    ça a l’air de quand même pas mal “fonctionner” les tableaux comme ça .. si ça vous dit, plus tard, je pourrai en reposter d’autres (j’en ai des très différents) mais seulement si ça “botte” ^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 mars 2020 à 10 h 41 min

    Créer des bulles .. s’y enfermer, y voyager .. déjà toute petite elle s’était aperçue que ça lui faisait du bien.

    Elle voyait tous les autres, tous ces hommes, toutes ces femmes qui semblaient aller tous dans le même sens . Ils semblaient errer sans savoir où ils allaient …

    Elle ne voulait pas de ça ! Elle voulait de la couleur dans sa vie !

    Elle découvrit qu’elle pouvait trouver cela dans des bulles, des bulles qu’elle créerait elle-même, des bulles dans lesquelles elle pourrait mettre ce que elle, elle voulait …

    Dans ces bulles elle décida tout d’abord d’y mettre de la couleur afin de redonner de la vie à tout ce qui l’entourait.

    Elle décida ensuite que ces bulles seraient un endroit de liberté et s’imagina donc qu’on y vivait nu, sans artifice, sans masque, sans vêtement qui cacheraient qui on est vraiment …

    Elle décida que ces bulles iraient vers le haut, ameneraient à voler, s’envoler vers l’essence , vers l’essen-ciel …

    Plus elle créait des bulles, plus elle-même se sentait aller vers son essen-ciel … là où enfin, elle pouvait être elle-même en toute liberté …

  • farguas

    Membre
    4 mars 2020 à 23 h 06 min

    Au milieu de ces mondes, immensément seul.

    Il arpente l’univers.

    Du bouillon magmatique, il tire avec d’infime précautions quelques gouttes et souffle de nouvelles sphères de vies.

    Il ne sait pourquoi ni comment. Mais il en a toujours été ainsi depuis la nuit des temps.

    Et longtemps après que ses bulles irisées auront disparues, il continuera son œuvre.

    Cela faisait quelque temps que je n’étais pas revenu, mais je vois que le sujet est bien lancé…Slight Smile

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 mars 2020 à 11 h 54 min

    oui @Farguas moi j’aime ce post …

    Quelqu’un aurait peut-être une idée ou suggestion pour un nouveau “jeu créatif” ?

    J’attends un peu pour ouvrir les possibilités, si non, j’en reposterai un autre 😉 🙂

  • fredoz

    Membre
    7 mars 2020 à 15 h 48 min

    La chaise

    ———————————————–

    L’attente était interminable.

    Laissé seul dans cette pièce éclairée du jour par une petite lucarne, cela faisait quatre heures qu’ils étaient partis.

    Il n’avait pas froid, malgré l’hiver si rude et habituel de Budapest.

    L’inspecteur Horvath lui avait dit de ne pas s’en faire. L’interrogatoire n’avais pas duré cinq minutes, mais quatre heures quand même, cela faisait long.

    Il avait bien réfléchi à ce qu’il avait dit. Oui, il avait vu un corps de femme tomber devant ses pieds, comme éjectée de la porte du Szimpla Kert, le “ruin bar” ou tout le monde se retrouvait le soir. Oui, il l’avait touchée pour voir si elle vivait encore. Que c’était pour çà qu’on avait retrouvé son ADN sur elle.

    Il alla prendre son mouchoir dans la poche de sa veste, adossée sur la chaise. Il l’ouvrit et il vit une tâche de sang séché.

    Il entendit le bruit du loquet de la porte et mit rapidement le mouchoir dans sa poche.

    “Alors , Dr Szabo, dit l’inspecteur Horvath, pas trop long l’attente ? “. Il ne répondit pas.

    “Dr Szabo, nous avons un problème avec votre version des faits. Votre ADN est le seul a avoir été retrouvé sur le corps de la victime. Vous comprendrez que cela fait de vous le suspect numéro un. Je vais devoir prononcer votre garde à vue. Elle commence maintenant. Avez vous quelque chose à ajouter ?”

    Il rassembla ses esprits. Il revoyait la scène, il marchait sur le trottoir quand il entendit une violente altercation entre un homme et une femme à l’intérieur du bar. Puis, avançant encore, il vit la porte s’ouvrir et un corps de femme vola jusque devant ses pieds. Elle rebondit une ou deux fois avant de s’immobiliser sur le sol, face contre terre, inanimée. Sa belle chevelure brune recouvrait ses épaules. Il s’empressa de la retourner, la mit en PLS et il tata son pouls à l’artère carotide, rien, puis à l’artère ulnaire, rien. Il avança sa joue devant sa bouche, aucun souffle, aucune respiration. Elle était morte.

    “Non, je n’ai rien à ajouter, je n’ai rien fait à part essayer de savoir si elle était vivante, c’est un réflexe de médecin, vous comprenez ?”

    ———————————————

    Suite au prochain épisode…

  • fredoz

    Membre
    8 mars 2020 à 0 h 43 min

    Horvath lui passa les menottes et un gardien l’emmena en cellule. Il n’avait pas pu appeler Helena. Elle allait s’inquiéter.

    Marko se réveilla en sursaut et poussa de petits cris aigus. Helena l’entendit geindre et accouru dans la chambre. Elle vit Marko en sueur, assis dans son lit. Elle se pencha vers lui et lui caressa affectueusement le front.

    “Marko, ne t’inquiète pas, ton père va bientôt rentrer”, lui dit elle.

    Mais Marko voulait raconter son rêve.

    “Anya, anya, j’ai vu papa, il était assis sur une chaise, sa veste était tâchée de sang et un homme le battait sur la figure. Il avait mal. Anya, anya, j’ai peur… pourquoi cet homme le battait. Papa, il a rien fait de mal… Je l’ai vu, c’est un grand homme barbu qui a tué la dame.”

    Helena ne comprenait pas ce que racontait Marko, László ne l’avait pas appelé, tout allait bien. Forcément. Mais le doute commençait à l’envahir, elle connaissait le pouvoir de Marko.

    Elle pris le téléphone et composa le numéro de l’Hôtel de Police. Un gardien lui confirma que son mari avait été arrêté pour meurtre et qu’il était en garde à vue. Son déferrement au parquet allait avoir lieu dans la journée.

    Folle de rage elle se rendit immédiatement en ville pour essayer de voir László. Elle en aurait le cœur net. Elle le connaissait tellement bien qu’elle ne doutait pas une seconde qu’il ai pu faire une chose pareille.

    La chaise. Ce n’était pas la première fois que dans ses rêves prémonitoires, Marko voyait son père assis sur une chaise. Elle savait que cela voulait dire notamment que l’on devait prendre du recul, faire une pause dans sa vie. Mais quelle pause…

    Tout allait bien entre eux, leur vie était simple et tranquille.

    Et c’était qui ce grand homme barbu dont parlait Marko.

    Assise sur la banquette arrière du taxi, elle pensait tout haut. Le chauffeur lui demanda ce qu’elle voulait, il ne souhaitait pas d’histoires. “Rien, rien, je parle toute seule…” dit-elle.

    Elle avait appelé son ami Amovar, inspecteur spécial de la Police, pour avoir une entrevue avec László avant qu’il ne soit transféré au Palais de Justice.

    Quand elle vit la petite cellule dans laquelle était entassé son mari avec trois autres prévenus, elle eu un haut-le-cœur. László était assis au fond à droite, sous la lucarne, sur la seule chaise que contenait la cage.

    Elle avait demandé à Bianka de s’occuper de Marko pendant son absence.

    Quand le gardien ouvrit la grille, il appela László par son nom. Il se leva ahuri de voir Helena sur la pas de la porte. Après l’avoir embrassée, sur le chemin du parloir, il lui glissa le mouchoir qu’il avait dans la poche.

    “Helena, je t’en supplie, quand tu rentreras à la maison, lave ce mouchoir à la javel, puis brûle le. Je t’expliquerais, fais ce que je te dis”.

    ——————————————

  • fredoz

    Membre
    8 mars 2020 à 15 h 07 min

    “Pas de messes basses !” leur dit le gardien, “attendez d’être dans le parloir.”

    László savait que l’AVO, la police secrète hongroise, truffait les parloirs de micros et de caméras invisibles.

    Dans le parloir, une chaise les attendait. Pas deux. László fit asseoir sa tendre et chère épouse. Elle l’assaillit de questions, mais il ne répondit pas tout de suite. Il réfléchissait.

    “Ma chérie, est ce que Marko t’as révélé quelque chose ? Est ce qu’il a vu ce qui s’est passé ?”

    Helena lui décrit le rêve que Marko lui avait raconté. Il avait parlé d’un homme grand et barbu. Elle n’en savait pas plus.

    La porte s’ouvrit d’un coup sec. La silhouette d’un homme grand et barbu apparut dans la porte, László ne l’avait pas reconnu à cause du contre jour.

    “Alors Szabo, vous n’avez toujours rien à me dire ?” dit Horvath. “Je vous signale que tout nous ramène à vous. Nous avons vérifié dans votre patientèle, la victime était venue vous voir en consultation 7 fois en trois mois. Ça fait beaucoup, non ?”

    “Horvath, sale ordure, cette femme venait me voir parce que son conjoint la frappait. Tellement bien que très peu de traces se voyaient. Ces coups étaient portés par un professionnel de l’interrogatoire, précision des zones atteintes, comme le plexus ou les tempes, et des marques de strangulation douce de la carotide. Forcément quelqu’un comme vous. Vous savez, je me suis bien rendu compte que ma veste avait été fouillée, quand j’attendais dans la salle d’interrogatoire. C’est vous qui avez pris mon mouchoir pendant que j’était parti aux toilettes, et l’avait mis en contact de la victime pour le souiller. Avouez, c’est vous qui l’avait tuée.”

    Horvath sorti de ses gonds, il était devenu tout rouge de confusion. Il dégaina son arme et mis László et Helena en joue. László protégeait sa femme. Quand Horvath avança pour l’assommer, László se rappela ses leçons de Krav-maga apprises pendant son service militaire. Il balaya le bras de Horvath, se saisit du pistolet et lui asséna un coup de pied dans les valseuses. Horvath lâcha l’arme et se plia en deux de douleur.

    Helena et László n’eurent aucun mal à quitter le bâtiment, l’épidémie de SRAS avait vidé les lieux.

    Arrivés à l’appartement, Marko était déjà prêt, son sac de voyage bouclé. Sa dernière vision avait été claire. Ils prirent quelques affaires et filèrent vers l’aéroport pour s’envoler loin, très loin de chez eux.

    La pause, c’était pour maintenant…

  • shan

    Membre
    8 mars 2020 à 20 h 59 min

    @fredoz en fait quand tu dis “suite au prochain épisode” tu enchaînes vraiment des épisodes !!

    Respect pour l’inventivité et l’endurance, nous voilà embarqués dans l’enquête maintenant !

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