Bijour, moi incomprise, notes un peu plus que moyennes en toutes classes sauf complètement plongeantes les dernières années, troubles de l’attention importants + j’ai jamais compris où les prof’s veulent en venir {on dirait nulle-part en fait ; j’ai tendance @ chercher du but & du sens dans tout & d’oublier que ce ne soit point le cas des autres humains de cette Terre qui nous Aime & nous nourrit}, presque chaque fois que j’ai osé poser une question j’ai posé une colle, ce que j’aurais eu besoin de savoir pour comprendre on ne me le disait pas, accès au savoir trop différent, personnalité incompatible, originalités bien souvent réprimées.
Dans quelques rares matières j’ai eu de très bonnes notes comme en solfège sauf la dernière année où ça devenait trop tonal avec les accords & tout ce qui ne me convenait pas moi qui suis faite pour la musique modale donc j’ai décroché & eu de très sales notes ; bons résultats jusqu’@ l’épuisement & au découragement.
Par les prof’s & plus globalement tous les personnels j’ai souvent été vue comme une êtresse bizarre ni mauvaise ni bonne & qu’on se demande ce qu’elle fait là, parfois comme nulle ou bête, parfois comme douée ou très douée ne voulant pas faire d’effort, c’était ça le plus dur psychologiquement, toutes ces sortes de ‛ne veut rien faire’ ou ‛pourrait beaucoup mieux faire’ qui trahissent la stupidité de qui les dit, @ pas mal de reprises traitée injustement voire punie injustement, j’ai été vue comme un peu tout ce qu’il est possible d’être vue sauf racaillette — & encore quelques prof[fe]’s un peu perché[e]s m’ont un peu vue comme telle…
Mais le plus dur n’avait rien à voir avec l’apprentissage ni les adultes : il s’agissait du harcèlement & des interactions sociales si compliquées entre enfants & pré-ado’s — je compte même pas les ado’s car le lycée est insignifiant comparé @ ce qui se trame avant & qu’étant en retard de développementS [il n’y en a pas qu’un] pour cause de dyssynchronies très marquées je ne suis pas devenue ado’ avant d’avoir quitté le lycée & le suis toujours probablement pour très longtemps encore —, la vie affective très dure @ gérer. Impossible dans ces conditions de se concentrer correctement sur les cours.
Tout un tas de problématiques ne devant pas être liées @ l’enseignement mais l’étant par la force des choses, & d’ailleurs n’est-il pas nécessaire que les non-adultes socialisent avec leurs pairs ¿ Donc en fait la problématique est la même que celle des adultes : il n’existe dans notre société rien pour seulement socialiser & rien d’autre donc si ces dernièr[e]s n’ont pas la chance d’être socialement intégré[e]s au point d’avoir des activités ou un emploi pour se rencontrer aucun[e] solution ou lieu n’existe pour elles & eux & le désespoir s’installe.
Dans un cadre où rien n’est fait pour aider la socialisation des plus jeunes les plus sensibles mais qu’on la leur impose quand-même comment la scolarité pourrait bien se passer alors que ces interactions prennent l’essentiel de la place dans la vie & comment la psychologie & l’identité sociale pourraient se développer sainement alors qu’elles ne sont pas reconnues ni valorisées & qu’on ne fait rien pour les protéger & les construire les considérant comme un effet tertiaire sans intérêt de l’apprentissage scolaire pouvant en payer tous les prix comme si on confondait petits humains & machines, autrement dit que les individualités & les santés morales sont sacrifiées ? C’est un non-sens.
Les écoles sont so̱u̱qs & bordels, & les collèges jungles & favelas & les lycées moulins & pétaudières & je pèse mes qualificatifs ; on impose @ qui a besoin de socialiser de le faire dans des conditions dégradantes avec des contraintes d’apprentissages & des devoirs à faire @ treize ans jusqu’@ 23 h de la nuitée {parfois plus d’ailleurs} sans que personne ne s’en offusque de même qu’on impose @ qui a besoin d’apprendre d’être dérangé[e] par des interactions sociales lessivantes & déchirantes pour la construction de soi avec souvent des traumatismes @ la clef & tentatives de suicide au collège ou parfois même en primaire.
En parallèle les proffessatrices & professateurs osent se plaindre de leur labeur en disant que la préparation des cours soit très longue alors que si elles & ils étaient capables d’organiser celui-ci chaque année étant très similaire plusieurs décennies seraient préparées en seulement quelques mois de travail ; & ce qui est tristement ironique est qu’on les embauche pour leurs connaîssances & non pour leur capacité @ faire assimiler ladite connaîssance alors qu’est justement là leur métier, il est donc normal de se retrouver au festival de l’incompétence, la tendance de beaucoup @ vouloir s’occuper d’élèves toujours plus âgé[e]s étant un bien moche exemple que l’art de transmettre ne soit pas au rendez-vous.
Alors oui je sais bien que c’est très dur de supporter des élèves ignobles & déchaîné[e]s pendant plusieurs heures par jour mais si vous ne savez pas mener une classe ce n’est pas votre métier & vous n’avez rien à faire là ; soyez plus malin[e]s que qui vous employe & allez étudier au minimum psychologie sociologie & pédagogie & revenez plus tard dumoins si vous êtes sûr[e] que là soit votre vocation…
Je suis dure mais il le faut & vous avez bel & bien une part de tord dans le problème, comment les élèves pourraient être responsables du problème qu’elles & ils subissent par force depuis leur plus jeune âge ? Comment ne pas être déchaîné[e]s en passant tant de temps @ devoir écouter sans broncher des voix molles non-convaincantes & ne sachant pas se rendre accessibles alors que parallèlement tant de subtilités se jouent dans les relations intimes des membres du groupe ; comment croire que les cours serviront quand on regarde la crasseuse crétinité des dirigeant[e]s, les bonnes places de bien des ignares & le chômage des surdiplômé[e]s, voilà la vérité.
Donc au final oui il faudrait des lieux d’apprentissage spéciaux pour atypiques cela va sans dire n’en déplaise @ qui veuille nous prendre pour des élitistes ou je ne sais trop quoi, c’est quand-même un comble que des surdoué[e]s se retrouvent en échec scolaire dans le système traditionnel & constitue preuve de dysfonctionnement…
Les écoles pour surdoué[e]s s’adaptent au mode d’apprentissage spécifique de cesdits sujets & cela serait requis pour d’autres atypicités dûes @ d’autres troubles comme l’autisme, le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans impulsivité & hyperactivité, les troubles dys-…
Mais il faudrait aussi que le bien-être des citoyen[ne]s devienne une priorité & qu’on pense @ l’agréable avant de penser @ l’utile, car au final @ quoi sert l’enseignement ? @ faire toujours plus d’études, & @ quoi servent-elles ? @ se soumettre @ un emploi & @ la société pour que l’argent circule dans son système fermé & que rien dans l’organisation de la société ne change comme dans un cercle perpétuellement clos.
Les vrai[e]s érudit[e]s ne passent pas par le système pour avancer, donc les vraies questions sont ‾@ qui sert le système‾, pas @ qui le subit en tout cas, & ‾que se passe-t-il quand on privilégie le soi-disant utile‾, constatons simplement l’état de notre monde pour avoir la réponse… Si on recherchait avant tout le bien-être c’est le contraire qui se produirait : les individus rechercheraient ensuite d’être utiles & de faire avancer la collectivité, ne serait-ce-même que pour conserver leur confortable condition de vie, simple question de bon sens.
Créons des lieux pour seulement l’agréable, faisons de l’école & du collège un lieu de vie joyeux & convivial & ajoutons même aux lieux pour l’agréable des coins pour apprentissage plutôt que le contraire : vous verrez si les loirs & les ratons-laveurs qui courrent dans vos jambes ne deviennent pas motivés pour apprendre & y parviennent facilement.