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Art et synesthésie
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Art et synesthésie
La synesthésie serait plus souvent présente chez le surdoué que dans le reste de la population.
Pour rappel, la synesthésie est un phénomène neurologique non pathologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés de manière durable.
Et si on parlait un peu du lien entre art et synesthésie ? 🙂
La « synesthésie dans l’art » peut se référer à trois définitions distinctes :
- L’art par des synesthètes, dans lesquels ils utilisent leur propre expérience synesthétique pour créer des œuvres d’art.
- L’art par des non-synesthètes, qui tentent de représenter ce à quoi doit ressembler une synesthésie véritable.
- L’art supposé évoquer des associations synesthétiques chez une audience composée de non-synesthètes.
(Ces deux dernières catégories sont parfois appelées « synesthésies artificielles »).
Ces distinctions ne sont pas fermées, car, par exemple, une œuvre créée par un synesthète peut aussi évoquer des expériences ressemblant à la synesthésie chez l’audience. Cependant, on ne doit pas supposer que tout art « synesthétique » reflète exactement l’expérience synesthétique.
Source : Wikipedia, La synesthésie et l’art
L’envie d’ouvrir ce sujet sur le lien entre synesthésie et art m’est venue suite à un article publié ce jour, dont je vous donne le lien :
What the world looks like to an artist with synesthesia -
3 Réponses
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Coucou Olbius, je sais pas vraiment si c’est le bon endroit pour poster de la poésie, on verra bien !
“Je ressens parfois la solitude.
Solitude. Quand on l’a, on a rien.
C’est vide, creux.Le mot est bleu foncé comme mardi, comme le mensonge. La solitude me faiblit les bras et ramolit ma machoire. Je la ressens au fond de moi et autour de moi, c’est une bulle en aura. Elle n’existe pas réellement, et comme ça rien n’existe vraiment.
La solitude vient de moi et peut être bien des autres. C’est un arrière goût, un peu piquant, un peu amer. C’est l’absence de soi, c’est mon insuffisance, l’insatisfaction. C’est quelque chose entre le 8 et le 9.
C’est un bémol musical, une atmosphère ronde, en apesanteur, c’est une action ralentie. La solitude est dans l’arrière de mon oeil, dans le fond et sous mon oreille. C’est la gorge qui est anesthésiée, c’est quand tout flotte et que rien est saisissable.
La solitude c’est avant tout la sensation de n’appartenir à rien avant l’idée d’appartenir au néant.”
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Un petit reportage intéressant sur les mystères des sources de la synesthésie ; c’est bien notre cerveau qui décide et qui nous transmet sa propre perception de tout ce qui l’entoure.
En ce qui me concerne, mon cerveau semble adorer convertir en images et paysages ce qu’il voit et observe.
En clair, il remplace souvent les mots par des images… -
@tmbassa
Ton texte est très mélancolique! Il reflète bien cette perte de soi que l’on a quand on est seul et la douleur qui va avec.
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