La dépendance affective

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 octobre 2018 à 14 h 01 min

    Je dépends la dépendance affective pour voir si elle tient encore debout, lorsque l’on la détache de tous ses noeuds et cordes, qui semblent l’étouffer dans des champs Sensibles délimités par du fil de fer parfois transformé en “barbelés”.

    @na-za :

    Quelle serait la perception que l’on aurait de l’”Amour” au regard, d’un côté, de la dépendance et, de l’autre côté, de la possession?

    Serait-il juste de penser, que chaque Être est dépendant affectif, de lui-même en premier lieu et par résonance, aussi minime soit-elle, lors de la rencontre “relationnelle” à l’intérieur de l’Aimer.?

    Oui, je suis une dépendante affective du Bonheur de tous les Êtres que j’Aime et que j’affectionne.
    Je l’assume, j’en souffre souvent je le reconnais, mais est-ce pour autant qu’il faille que je me ressente coupable de cette dépendance stigmatisée par les flux et courants des champs “psy” ?

    Je ne comprends pas que l’on puisse tisser des liens avec la notion de “possessivité”, bien au contraire ; le lien d’attachement ne peut être criblé de “défaillant” dans un domaine où justement, l’Aimer affectif-affectueux ne peut être dessiné tel un Affect-Tuant, mais Affect-Vivant.

    Qui n’a jamais souffert d’Aimer ? Qui n’a jamais souffert de ne pas se ressentir Aimé ?
    Mal Aimer, c’est quand même Aimer ; ce “mal” que nous pouvons ressentir, n’émane nullement de la démonstration d’Aimer des Êtres que nous Aimons, mais peut-être d’une espèce d’inadaptation de “dimension” des espaces d’Aimer en interaction.

    A chaque espace, sa dimension, sa matière et ses substances composantes que j’ai de la peine à transformer en “culpabilisantes”, je les préfère “dynamisantes, équilibrantes, passionnantes, améliorantes et enrichissantes”.

    Oui, je dépends affectivement et de moi-même et de tous les Êtres que j’affectionne et que j’Aime.

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 octobre 2018 à 14 h 36 min

    Enfin, un regard qui me semble juste, apaisant et compréhensif, dans ses angles de vision à l’intérieur des champs de la dépendance affective.
    Encore une fois, est surlignée la notion de “normes, limites et circonférences”

    https://youtu.be/JSQPBuIgw-c

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 octobre 2018 à 22 h 36 min

    merci @filledelair le sujet me passionne en ce moment.

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 octobre 2018 à 21 h 49 min

    Bonsoir,

    Merci @filledelair de ta réponse. Tu soulèves dans ta réponse la question de la dépendance qui serait à juste titre “naturelle” à défaut de “normale” :

    Serait-il juste de penser, que chaque Être est dépendant affectif, de lui-même en premier lieu et par résonance, aussi minime soit-elle, lors de la rencontre “relationnelle” à l’intérieur de l’Aimer.?

    Je pense, comme toi, que nous sommes des êtres dépendants les uns aux autres. Les liens de dépendance peuvent être forts ou faibles, mais il y a bien une relation d’interdépendance (affective ou non).

    “Possédé” quelqu’un serait dans le sens où, au nom de cette relation d’interdépendance affective (qui peut être unilatérale dans certains cas), on aurait une volonté de “contrôle”, de “surprotection” qui donneraient l’effet pervers des intentions initiales. Ce qui me vient là comme exemple, ce sont les parents ou les mamans poules….qui, au nom de l’amour, coupent les ailes de leurs enfants et limitent leur potentiel….

    A quel point cela serait “acceptable” dans des relations “d’interdépendance affective” saines? Car malheureusement, pour certains, aimer veut dire posséder…cela n’étonne presque personne d’entre quelqu’un(e) dire à son(sa) chéri(e) “”tu es à moi”” : ce n’est pas de la Possession, cela ne relève-t-il pas d’expression de la “propriété”?

  • flamup

    Membre
    21 octobre 2018 à 14 h 48 min

    Ce qui est compliqué dans la dépendance affective, c’est qu’on peut ignorer qu’on l’est jusqu’au moment où une relation va nous plonger dedans. On a tous nos failles et selon les rencontres, dont la finalité serait de nous faire nous dépasser, il y aurait une part d’inconnu qui serait aussi assortie d’une prise de risque et d’une forme d’abandon à l’autre, du moins en partie.
    Dans cet enjeu de tentative de rejoindre l’autre dans un domaine nouveau, le risque de révéler une dépendance affective peut apparaître.
    On sait qu’on ne l’est pas quand on sait qu’on peu offrir en étant face à quelqu’un qui reconnaît ce cadeau avec respect et sait communiquer avec nous sur ce mode.
    A mon stade je trouve que c’est quand même compliqué dans la mesure ou les échanges avec les autres se font toujours dans un contexte, un non-soi.

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