Amour vs Amitié

  • Publié par bagayaga le 15 juin 2020 à 20 h 19 min

    J’ai regardé une vidéo de Carlos Tinoco sur l’amour.

    Très intéressante car abordée d’un prisme général et pas HP only^^

    Il se demandait comment rattacher le fait que notre génération exige que son partenaire soit aussi un ami.

    J’aspire à avoir un amoureux proche de ce que je suis. Et de partager tout mes centres d’intérêts avec lui.

    Le genre âme sœur.

    Mais si c’était bidon tout ça. Il y a les amis pour ça. Et avec l’amoureux ce serait autre chose.

    De façon à ne pas s’asphyxier dans le couple non plus.

    On sort de la dyade pour aller se nourrir ailleurs. Et revenir enrichis de nouvelles interactions. Et trouver le désir de passer du temps. Du temps différents avec l’amoureux…

    Vous en pensez quoi vous. ?

    De mon côté je ne peux pas tenir compte de mes expériences passées.

    Mais maintenant que j’ai trouvé des amis pour partager mes passions. Peut être que je ne devrais pas attendre d’un amoureux qu’il soit dans mon genre.

    Et me laisser séduire par le fait qu’il fera entrer dans mon monde un autre monde. Le sien.

    abeille77 a répondu il y a 3 années, 10 mois 6 Membres · 19 Réponses
  • 19 Réponses
  • marco

    Membre
    16 juin 2020 à 0 h 53 min

    Je suis en haute mer sur ce sujet, loin du rivage à la recherche de côtes sur lesquelles m’échouer (tu parles d’une entrée en matière, j’ai l’image en tête c’est affligeant ^^)

    Je crois que le cercle amical renseigne effectivement sur ce que l’on recherche en amour. Plus les entités qui le composent se ressemblent, plus nous voulons un ou une semblable. Mais plus ces composants différent, plus le désir est subtil. Il se trouve à la jonction de toute ces relations et ne se présentent pas comme un monde, comme tu le dis @bagayaga, mais comme des traits, des contours dessinant une personnalité avec des valeurs spécifiques qui sont morcelés dans ce puzzle amical.

    Il est donc crucial de comprendre ces relations platoniques pour identifier ce qui nous fait vibrer. Savoir pour connaître. Apprendre pour comprendre.

    Et il ne faut jamais s’arrêter au visuel. Oui j’entends déjà dire blablabla etc (je connais la chanson, je vous enlève le poids de la répétition). Est-ce un physique qui nous soutient dans les bons et mauvais moments ? Est-ce un corps de demi dieu qui nous donne l’envie de se surpasser pour illuminer celui où celle (fait chier l’écriture inclusive, il est où le troisième genre !) qui partage notre quotidien autant qu’il ou elle s’y adonne ?

    Pour ma part, j’ai une âme sœur qui m’a sortit la gueule de la merde dans laquelle je m’étais vautrée. Je l’ai idolâtrée pendant des mois sans comprendre, car je n’étais pas en condition d’apprendre. J’ai fait mon chemin et aujourd’hui je la revois régulièrement (fin de semaine d’ailleurs, faut pas que je me foire). Elle sait tout de moi car je n’ai pas besoin de lui en parler, elle le devine. Mais, je n’ai plus ce désir car il lui manque quelques traits qui me sont chers. Elle est plus proche de ma vérité car elle m’a fait prendre conscience de mes qualités qu’aujourd’hui je sais.

    J’ai compris la leçon et je me connais maintenant. J’ai analyser ce que je désire et suis prêt à partager. Mais je ne souhaite pas me contenter de peu. Pour une fois, je rêve comme un utopiste d’une femme qui ne se force pas d’être mon idée de l’essentiel. La vie au naturel, sans artifices, juste VRAIE.

  • marco

    Membre
    16 juin 2020 à 0 h 58 min
  • hanae

    Membre
    17 juin 2020 à 19 h 28 min

    Voilà ce que j’ai tiré de mes précédentes expériences.

    Le physique n’a pas d’importance, ce qui compte je pense c’est ce que dégage la personne. Quelque chose que l’autre capte et qui la rend irrésistible. Pourquoi ? car cela fait écho en nous, à notre histoire aussi. J’ai connu l’amour fou qui remue le bide, celui qui déchire aussi lors de querelles.

    Le partage de valeurs est essentielle comme le partage d’activités, sans rentrer dans le « trop » fusionnel qui à la longue risque d’étouffer le couple. On doit pouvoir échanger de tout avec son compagnon tout en gardant son jardin secret. S’il y a attachement, un noyau affectif se forme, il n’y a plus deux entités mais trois et donc forcément imprégnation de l’autre, de ce qu’il affectionne. On aime sa musique, ses loisirs comme les nôtres…

    Lorsqu’on a été échaudé par une relation qui a pris fin douloureusement, on a plus de mal à laisser l’autre invertir ce noyau affectif. Car lorsqu’il y a rupture, il faut faire le deuil de cet investissement amoureux. Il est difficile alors d’écouter cette musique qui fait tant penser à l’autre, de pratiquer cette activité faite ensemble. On va dire que le jardin secret sera malheureusement bien plus grand et verrouillé la fois suivante.

    Chaque personne est différente et la place qu’elle accorde à l’investissement de l’autre est propre à son vécu.

  • dianette

    Membre
    18 juin 2020 à 17 h 18 min

    Lien d’une vidéo sur ce sujet concernant la “friend zone” chez les zèbres, partagée par un ami rencontré ici même (qui se reconnaîtra peut-être 😉)<div>https://youtu.be/CQN82J_0Hk0</div>

  • dianette

    Membre
    18 juin 2020 à 17 h 20 min

    Petite blagounette en bonus:

    Ne te presses pas d’être en couple avec une fille, deviens son ami avant. Peut-être qu’elle a des amies qui sont plus belles qu’elle.” 😜

  • marco

    Membre
    18 juin 2020 à 18 h 13 min

    @Dianette

    😲 là je viens de comprendre beaucoup de choses en une vidéo, merci.

    (tellement moins con de jour en jour depuis que je fréquente ce site, “ça n’a pas de bon sens” (prononcé en québécois)) !

  • bagayaga

    Membre
    18 juin 2020 à 20 h 41 min

    @Quetzal

    Quelle chanson…Arthur,Arthur,Arthur…^^

    J’aime tellement cette chanson symbolique

    Intéressant ta théorie de l’amoureux en filigrane des amitiés au confluent.

    Je partage ton attirance pour l’authenticité.

    J’adore que mon alter quelqu’il soit se définisse sans ambages. Qu’il assume sa proprio partition^^

    @Hanae

    Tu mets en exergue les blessures, la méfiance et le jardin secret trois composantes qui sont tellement responsable effectivement de ces questions que je me pose.

    J’ai décidé de résoudre mon enigme amoureuse. Et pour une fois je vais m’habituer et au lieu de monologuer avec moi même en faisant les questions et les réponses. Je vais prendre le temps d’écouter ce que mon cerveau veut me dire. J’aime beaucoup ton retour sur la taille du jardin secret. Ainsi je comprend pourquoi être seule et libre est devenu si essentiel.

    @Dianette

    Merci pour la vidéo. Que je n’ai pas écoutée en entier. Car je suis plutôt allergique aux youtubeurs en tout genre. Surtout dans la champs de la psychologie. Mais ce n’est que mon humble ressentis. Et je ne dénigre absolument pas le message. Qui pour les trois premières minutes semblait cohérent.

    @Yungen

    Il y a deux façons antagonistes de comprendre ton succin message. Et je ne suis pas sûre d’avoir du coup saisi la bonne. Peux-tu approfondir ou orienter plus franchement la dernière phrase?

  • dianette

    Membre
    19 juin 2020 à 15 h 12 min

    Je pense personnellement qu’il y a autant de modèles relationnels qu’il n’y a de combinaisons entre différentes personnalités (on aura différentes relations avec chacun de nos partenaires, chaque parent aura différentes relations avec chacun de ses enfants, etc.), et que certains besoins (de complicité, de partage de passions, d’affection, d’intérêt mutuel, de conseil, de passion sexuelle, de prise de risque, …) s’expriment chez toutes sortes de personnalités. Il y a aussi toutes sortes de définitions de l’amour et de l’amitié, toutes sortes d’attentes qui viennent se greffer sur ces mots. Alors sans entrer trop dans la philo, essayons de comprendre nos propres besoins, en dehors de tout dictat social, familial, et apprenons à les exprimer et à reconnaître (discerner) chez l’autre la capacité à combler de tels besoins.

  • bagayaga

    Membre
    19 juin 2020 à 18 h 18 min

    @Dianette

    J’aime beaucoup ta réponse^^

    Et j’imagine que je pense ou j’ose espérer la même choses.

    Avec un petit supplément d’anxiété.

    Au vu de mon passé trouble en matière de relation sentimentale…

    Je me pose beaucoup de questions car je me suis enfermée longtemps dans des trucs pas chouettes du tout. Et j’essaye d’en tenir compte pour ne pas reproduire de choses auxquelles je n’ai plus envie d’être rattachées.

    Je suis et je serais toujours une femme spontanée et entière. Mais j’essaye d’ajouter à cette belle énergie un peu de réflexion. D’être dans un sens un semblant plus avisée.

    Car une fois que je suis lancée je suis lancée et je ne réfléchis plus^^

    Donc comme un sportif qui se prépare à la compétition en aval. Je me prépare à envisager à nouveau une relation amoureuse.

    Sans être convaincue hélas d’en avoir bien envie. Ce qui est plaisant de pouvoir étudier le sujet le coeur à froid. ^^

  • dianette

    Membre
    19 juin 2020 à 19 h 02 min

    Oui, il y a aussi des besoins et envies qui évoluent avec le temps. On évolue avec le temps.

    Je pense qu’il ne faut pas se culpabiliser d’avoir fait des choix dans le passé qui correspondaient à qui on était et qu’on n’est plus.

    Il ne faut pas non plus trop se prendre la tête à trouver quelqu’un qui nous correspondra à vie. Tant mieux si c’est le cas mais si on pouvait déjà profiter du présent…

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