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  • gueko

    Membre
    11 août 2021 à 13 h 13 min

    @bartorn

    je viens faire mon mea culpa parce que j’ai réagi avec mon émotionnel, et que c’est souvent ce que je reproche aux autres. Donc, par honnêteté intellectuelle, je suis forcée de reconnaître que je n’aurais pas du.

    Je ne suis pas sure que ce soit plus destructeur pour un enfant que ses parents ne se soient pas aimés.. en fait, je n’ai pas vraiment d’avis sur la question. Ce qui me gène, c’est que, pour moi, l’enfant est comme un conjoint, au sens où il doit rester une option et non un besoin. Et que, dans la génération actuelle, avoir un enfant me semble, dans la plupart des cas, être une façon de satisfaire, consciemment ou non, un besoin d’affection assez irrationnel, mélé à un besoin de reconnaissance.

    J’avoue ne pas voir non plus pourquoi un parent serait un “meilleur” parent en l’absence de vie de couple avec le géniteur (je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas se dédouaner de son rôle).

  • bartorn

    Membre
    11 août 2021 à 13 h 53 min

    @gueko merci. Je ne te reproche rien. Tu t’es peut-être un peu emballée mais tu es restée correcte. Et là, tu l’es davantage. Je pense que ta réaction est normale, le changement est anxiogène. La société bouge… Et va falloir s’adapter à bien pire que des enfants sans parents en couple et ne l’ayant jamais été 😁

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    11 août 2021 à 14 h 08 min

    Soit dit en passant, même s’il est évident que chacun à le droit d’avoir son pdv sur la question de bartorn , je trouve assez savoureux que ce soit majoritairement des gens sans enfants qui viennent lui donner des leçons de morale psychanalytique sur la parentalité…

    Et encore, ce serait fait avec bienveillance et tempérance, pourquoi pas, mais certains ne peuvent s’empêcher de déployer leur intelligence à chercher les pires motivations possibles dans les choix de vie des autres.

    @bartorn

    Je pense qu’on en est au même point de réflexion. Après de nombreuses années à prendre pour moi, en pleine tronche, les disfonctionnements de mon couple, après m’être remis en question 12000x, avoir consulté un psy, fais des efforts contre nature, j’ai fini par comprendre qu’on foire une relation à deux. Aujourd’hui, même si j’ai des bouffées de recherche d’affection, je ne veux pas vraiment de relation amoureuse. Blasé ? Non, pas vraiment.

    J’ai juste besoin de temps pour soigner mes blessures narcissiques et me mettre au clair avec ce que j’attends d’une relation de couple, débarrassé de toute dépendance affective et d’auto dénigrement, en mode “j’ai tout foiré” 😅

    Mon problème est donc un peu le miroir du tien : j’étais incapable de poser des limites aux exigences de mon ex, autrement que par inertie (ce qui est probablement la pire solution possible) 😁

    Je me suis oublié en route, quoi.

    Prête moi un peu de ton intransigence, je te file un poil de ma malléabilité amoureuse dégoulinante, et on sera adaptés à une vie de couple équilibrée 😜

    Aujourd’hui j’ai également une relation neutre avec mon ex, la garde alternée me convient parfaitement même si la semaine full célibataire est à la fois reposante et un peu trop solitaire à mon goût.

    🤘

  • gueko

    Membre
    11 août 2021 à 17 h 43 min

    @hautpotentieldeconneries

    premièrement, félicitations pour ton pseudo qui te va décidément à merveille!!!

    Les gens qui n’ont pas d’enfant n’impliquent généralement pas la projection de leur propre parentalité dans leur raisonnement.. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé dans “féminisme” où beaucoup d’hommes ont répondu sur les violences conjugales (toi y compris d’ailleurs, alors qu’à ma connaissance, tu n’es pas une femme et que tu te présente comme n’étant pas violent).

    De plus, je ne crois pas être la première à te le dire, mais si tu as qqchoses à dire à quelqu’un, exprime le clairement. Le côté, je critique mais surtout je m’adresse à “certains”, c’est franchement lourd

  • gueko

    Membre
    11 août 2021 à 18 h 01 min

    @bartorn c’est justement ce qui m’inquiète. Qu’on choisisse de s’adapter au pire…

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 août 2021 à 18 h 31 min

    Ben je dois être la seule ici mais l’idée de co-parentalité ne me choque pas en soit, je ne pense pas que l’amour “passion” entre les parents soit à ce point nécessaire, du moment que l’amour des parents pour l’enfant est, lui, présent.

    La passion est une maladie de l’amour. Elle n’est donc pas franchement souhaitable, surtout quand un enfant risque de pâtir de ses excès.

    Un gosse aimé par ses parents, qui sont francs sur leur relation et leurs attentes, ben je trouve que c’est pas si mal. L’éducation derrière sera similaire à celle entre des parents qui se sont séparés, mais sans les éventuelles rancoeurs, et les repères ne seront pas tout les mêmes, soit.

    Cela peut se défendre, en effet, même si je n’adhère pas à ta logique. Il me semble que la situation la plus souhaitable reste, un enfant aimé dans l’amour exemplaire de ses deux parents.

    Tout comme pour les familles mono-parentales.

    Non, il n’y a pas ou peu ou difficilement d’altérité possible dans les familles monoparentales. L’autre est nécessaire pour couper, différer, le lien d’exclusivité ou pour montrer, un ailleurs possible.

    Tout comme pour toutes les familles qui sortent de la norme, et qui sont quand même assez nombreuses.

    Mais non @berlimioz la norme n’est plus la famille telle que nous l’avons connue. Telle que ma génération a connu devrais-je dire, et que ta génération connait de moins en moins. Tout ce qu’il reste de la famille, c’est un vague fantasme de plus en plus mis à mal par la société individualiste.

    La norme, c’est d’avoir des enfants pour des raisons narcissiques ou vaguement identitaires.

    Question sans rapport avec la choucroute : Tu as eu les résultats de ton WAIS ?

  • le_bacteriophage

    Membre
    11 août 2021 à 18 h 50 min

    Bonjour @jabberwocky

    Et je suis ralitevement d’accord avec ce qui tu dis aussi bien sur le fonds que sur la forme (et ça fait plusieurs fois en fait !!!) . En tout cas, même quand je ne le suis pas je trouve ta façon de t’exprimer plus respectueuse tout en gardant son tranchant. En vrai, tu t’en fiche sûrement mais comme je me suis permis des choses, autant m’en permettre d’autres maintenant.

    Bon, en vrai j’aurais pas dit tout ça si je n’avais pas une question à te poser :

    Peux-tu nous dire ce qu’était la norme de ta génération sur les raisons de faire un enfant et en quoi tu l’opposes à celle actuelle (qui est ?) , s’il-te-plaît ?

  • le_bacteriophage

    Membre
    11 août 2021 à 19 h 02 min

    Bonjour @gueko

    Es-tu bien sûre que ce besoin de reconnaissance et d’affection soit réellement quelque chose qu’on ne peut constater que pour la génération actuelle, “dans la plus part des cas” ?

    Ce petit bout de phrase me fait penser que tu as juste très très peur de ce que tu peux voir et que ça prend le dessus.

    Pour ma part, j’ai 32 ans, j’ai un enfant et j’ai eu le souhait d’avoir un enfant par rapport au fait que j’avais le besoin de former une famille telle que je l’entendais (donc amour entre un homme et une femme qui font naître un enfant par cet amour) à un besoin de transmission, d’élévation personnelle certes mais aussi pour lui transmettre mon amour tout en essayant à le guider vers l’indépendance. Comme je l’ai dis à Bartorn en message privé, il y a un proverbe dont je n’ai plus bien l’origine ni l’expression exacte quite dit qu’il faut un village pour aimer et éduquer un enfant. J’aime bien ce proverbe qui résume un petit peu aussi mon besoin de m’effacer dès que c’est possible pour la voir grandir en dehors de ce que moi seul peut lui transmettre. J’ai aussi attendu à peu près 2 ans avant de me permettre d’avoir cet enfant même si je le voulais bien avant. Non pas que j’ai calculé ce temps mais parce que j’avais besoin d’en parler avec ma conjointe et de nous sentir prêt tous les 2. Je ne suis pas très vieux et je ne pense pas non plus être le seul à penser ça, très loin de là. Est-ce qu’il y a quelque chose de gênant dans tout ça ? Est-ce que mon cas n’est vraiment pas si répandu que ça aujourd’hui ?J’ai du mal à voir ce qui peut vous faire dire ça.

    J’ai quelques doutes, surtout concernant le besoin de reconnaissance.

  • gueko

    Membre
    11 août 2021 à 19 h 13 min

    @glen

    je n’ai jamais dit que ce n’était pas présent dans les générations antérieures. Les obligations conjugales ont aussi eu un impact important sur la natalité je suppose. Mais nous sommes la génération de l’égalité à tout prix, où chacun peut prétendre être un bon parent (parce que je crois que l’individualisme, voire le nombrilisme, de notre génération inclut une non reconnaissance des diverses altérités notamment celle lié au genre. Pourquoi cette prétention? Parce que chacun a l’impression d’aimer son enfant, qu’il soit capable ou non de reconnaître l’altérité de celui ci. Je ne crois pas que cette constatation ne s’applique qu’à notre génération, mais dans ces proportions là, je crois que si.

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    11 août 2021 à 19 h 18 min

    @gueko

    Je pensais à jabberwocky qui psychanalyse à l’envie à peu près n’importe qui dans n’importe quelle circonstance avec une bienveillance remarquable.

    Si tu t’es senti visée j’en suis navré.

    Pour le reste, les questionnements de chacun sont légitimes, parents ou non, mais les déclarations moralisatrices sur les supposées motivations de parentalité de bartorn sont légèrement agaçante. Il s’est pris une volée de skuds à mon sens injustifiée.

    La responsabilité viscérale qu’on ressent à la naissance d’un enfant est à mon sens difficilement explicable à quelqu’un qui n’en a pas, et je serai tenté de dire que la parentalité ça s’expérimente, ça ne s’apprend pas.

    Pour autant je n’ai insulté personne, je crois, j’essaye de mesurer mes propos afin d’être moins agressif que je ne le fus dans le topic féminisme justement.

    Sinon tes considerations sur mon pseudo sont très justes, je l’ai choisi justement pour me rappeler que je n’ai pas la science infuse et qu’il m’arrive régulièrement d’écrire de la merde. Si tout le monde ici en avait une conscience aiguë, probablement que les échanges seraient plus apaisés. 😙

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