[Membre Inconnu]

finalement c’est pas mal comme stratégie: fréquenter un groupe normal et ne vider son sac de zèbre lorsque s’ouvre une fenêtre d’opportunité: ça ménage la chèvre et le choux: vie sociale et expression. (J’ai bien compris que l’auteur ne l’a pas dit dans le ce sens mais dans le sens d’un aboutissement. Personnellement je n’ai jamais réussi à avoir une pleine communication dans un groupe traditionnel: il y a tellement de milliers de choses à dire, mais c’est peut être juste personnel, peut être d’autres, ayant tout autant de choses à dire, par une sorte de sérénité, de restriction de leur message à l’essentiel, y arrivent-ils?)

Mais dirai-je, ça c’est pour quand tu débarques dans un nouveau job, ou une nouvelle ville, ça ne peut être satisfaisant sur le long terme!

Le groupe permet de rencontrer des personnes plus intéressantes et ensuite on se revoit entre nous. On n’a même pas fait exprès: 3 amis 4 zèbres et ton serviteur ont été virés “ensemble” d”un groupe de 15!

@Liliraven les gens ne disent pas pourquoi ils coupent les ponts etc…

C’est incorrect d’agir ainsi. mais à leur décharge, on a l’impression qu’ils sont confrontés à quelque chose d’impromptu.Si possible, j’essaye de dire à la personne pourquoi cela n’a pas marché, sinon elle va se le demander pendant des jours et des jours. Il serait bon que tout le monde fasse ainsi.

[danaee]

Bonjour,

Les amis nous pouvons en avoir beaucoup, mais les vrais amis avec qui on est bien et surtout sur lesquels on peut compter se comptent sur les doigts des mains.

Ce sont ces amis qui sont importants dans une vie, des personnes fiables, sympathiques, qui nous comprennent et que nous comprenons sans prises de tête. Même si nous sommes confrontés à des problèmes ils sont là et nous sommes là pour eux. Et l’important aussi c’est de pouvoir discuter avec eux de tout. Une amitié inconditionnelle qui ne demande rien en contrepartie, amis tout simplement

[minos]

Pour “rebondir” sur ton interrogation @demerzelle , je te propose mon cas pour alimenter ta réflexion :

D’emblée, prend en compte cette information que je te livre ; je ne suis pas testé (pour le cas où tu estimerais que cela me disqualifierait pour te répondre (dans la mesure où tu n’interpelles que les “HPI” dans ton questionnement (mais comme je ne m’arrête moi-même pas à ces considérations…))).

Pour reprendre tes éléments, je n’ai personnellement pas d’ami, une famille qui ne retient pas mon attention, un réseau pro’ quasiment inexistant, et donc, rares sont les individus avec lesquels j’ai pu communiquer “profondément” (comme tu l’entends)… Sur mon demi-siècle d’existence raisonnée (j’ai 57 ans).

Quoique peu prédisposé à l’interaction sociale, je n’en suis pas moins demandeur de ces partages substantiels (ceux que tu évoques) avec mes semblables… Mais j’ai fait sans jusqu’à mes 45 ans (environ), période de ma vie à partir de laquelle j’ai commencé à m’exprimer sur différents sites et forums (qui a également correspondu à celle où je me suis extériorisé pour aller à la rencontre d’autrui).

En entamant ces rapprochements, j’ai d’abord “eu besoin” (ou cru utile) de les axer sur ceux relatifs au sexe, de sorte de me faire accéder à quelque chose comme un “accomplissement personnel” (que je ressentais tel une nécessité). Une fois “rassuré” sur l’intégralité de mes aptitudes masculines (sortir seul, parler à une étrangère en étant assez à l’aise, la baiser “honorablement” (si elle est d’accord ^^)), après quelque 4 ou 5 mois de cette initiation à un ersatz de chose sociale (même si la relation charnelle n’est certes pas négligeable humainement), j’ai recentré ma démarche dans le but de trouver un réel entendement chez l’autre.

Même avec mon peu d’expérience vécue des rapports de sociabilité, je savais pertinemment qu’il serait ardu de découvrir un esprit correspondant à mes attentes et qui (en outre) serait volontaire à s’ouvrir au mien (pour être (depuis l’enfance) un observateur attentif des codes sociaux et autres pratiques liées usités alentours), ce pourquoi, j’ai choisi de m’exprimer au plus librement (ce qui m’est naturel), au plus franchement et en toute sincérité là où je le faisais sur le Net. En soi, c’est un moyen simple de se présenter véritablement à quiconque… Et cela entraîne ceux qui sont réceptifs à “mon message” à se dire sur un mode équivalent.

En procédant ainsi, j’ai pu “rencontrer” (virtuellement ou irl) quelques belles consciences avec lesquelles j’ai partagé “intimement”. Comme je suis, il me semble que j’aurai pu m’en passer sans que cela nuise tant à mon développement, celui-ci s’étant toujours inscrit dans une importante autonomie auparavant (au travers de ma personnalité, de mon fonctionnement), mais, rétrospectivement, il est indéniable que d’avoir pu côtoyer ces individualités m’aura effectivement apporté.

Pour celle que tu sembles être (relativement bien intégrée dans la société), je te suggère d’adopter au plus et au mieux un type d’interrelation similaire. Ce faisant, tu t’exposeras un peu plus (proportionnellement à ce que tu seras prêtes à livrer de toi à l’autre), mais c’est “le prix à payer” pour toucher le cœur et l’âme d’un interlocuteur. En ce sens, il te faudrait probablement “oublier” un peu des conventions que l’on t’a enseignées, te rendre plus accessible en ton humanité distincte. En en passant par le truchement d’écrans interposés, tu te prémuniras de volontés malveillantes immédiates (ton discernement devrait te servir pour déceler la plupart d’entre-elles)… Reste qu’il faut concevoir que tu n’es pas totalement à l’abri de déconvenues, de déceptions, et il faut savoir l’accepter pour atteindre le but recherché.

[petitezebre]

@demerzelle Je crois pas que ça ait à voir finalement avec le fait d être HPI. Pose la question à des non HPI, je pense qu’ils te répondront la même chose.

[minos]

Juste pour “compléter” mon post précédent…

Je suis passé très vite sur l’aspect relationnel (celui que je côtoie (ou non)) parce que ce n’était pas l’essentiel de mon msg et que l’explicite de mon manque d’appétence pour la sociabilité était assez bien soulignée en l’état… Mais à l’opposé, il ne faudrait pas que je passe pour une sorte d’ours totalement asocial, ou pour un sociopathe ; si je ne sollicite pas d’amitié pour n’en pas éprouvé le besoin, je ne suis pas agoraphobe, je peux apprécier de sortir “bien accompagné” et (surtout), “j’aime mon prochain”, je sais pouvoir lui accorder mon attention désintéressée (au-delà de la notion strictement “expérimentale” que peut revêtir en parallèle un rapprochement interhumain) et je suis capable de ressentir des émotions et des sentiments (j’ai aimé (bien ou mal) quelques femmes, mes enfants, etc.)… En somme (et sous toutes réserves de toute façon applicables à tous), je me considère assez objectivement comme un être humain “normalement constitué”, ma singularité fonctionnelle mise à part.

Ceci également pour “relativiser” mon style rédactionnel, lui dont j’ai conscience qu’il pourrait te donner à penser que je ne serais que froid et distant, ce qui est loin d’être le cas en réalité.

Dans ce cadre, comprend que je suis véritablement attaché à trouver en tel ou tel autre de mes “semblables” (fut-il très différent de moi) un interlocuteur plaisant et un “confident” apprécié et que si je n’ai pu obtenir ces partages durant des décennies sans trop en souffrir, c’était aussi parce que j’étais parents et aimé à ce moment (pas si isolé donc), par ailleurs, je considère que c’était imputable à ma propre personnalité plus qu’à l’incompréhension ambiante.

Et pour finir, j’ajoute que même si je reste un personnage pas très bien équipé pour correspondre aux schémas attendus sur le plan “interrelationnel”, j’ai pu constater avoir un effet de “catalyseur” pour d’autres esprits en ce que mon style d’échange (et le fond de ce que je partage) leur permet de se dire profondément à moi, ce en quoi je peux obtenir assez de ce substantiel que j’escompte de leur part en retour, et ce pourquoi je voyais un intérêt à t’en faire part.

[Membre Inconnu]

Quelles magnifique conclusion, ce texte est remarquablement bien écrit ! C’était une intense satisfaction de te lire @minos avec ce vocabulaire et ces tournures de phrases si belles. Je suis arrivée à la même conclusion récemment dans ma vie : je dois modifier mes croyances limitantes apprises en Société, et être moi-même, exprimer mes besoins, mes limites, mes émotions et sentiments. Ainsi, j’aurais probablement plus de chances d’attirer vers moi des personnes en qui tout cela résonne. Ce n’est pas aussi bien écrit quand c’est moi, mais j’espère toutefois être claire 🙂

[minos]

Un tel commentaire ne pouvait que me faire sortir de ma torpeur rédactionnelle @demerzelle …

Je te trouve un tantinet trop élogieuse pour l(m)es lignes en question (que j’ai relues pour l’occasion et qui ne me semblent pas si bien tournées), mais j’imagine que ce que tu m’as exprimé provient de ton cœur et à défaut d’être toujours juste, ce qui émane de là possède le mérite de la sincérité… Hors, je serai bien con d’être insensible à cela même que j’escompte susciter auprès d’un esprit étranger et donc, je te sais gré de ce partage que tu m’as destiné.

Je présume que je ne t’apprendrai rien de plus, mais il faut aussi bien considérer que, “HPI” ou non, ce qui prévaut essentiellement à une interaction éprouvée comme “agréable”, “profitable” ou “substantielle” dépendra bien moins de l’étiquette que d’aucuns auront posée sur le dos d’un individu (ou dont il s’affuble lui-même) que de ses spécificités humaines ; de sa personnalité, de sa morale, de ses besoins, de ses intérêts ou de ses ressentis émotionnels et sentimentaux (ceux qu’il avait et les développements qui découleront de votre rapprochement)… Eux qui correspondront ou non avec les tiens et qui répondront ou pas à vos attentes et sensations respectives… Toutes choses qui, surtout, n’ont que peu à voir avec des catégorisations ou des bilans psychologiques aussi étayés et scientifiquement rigoureux soient-ils.

En cela, et même si je m’inscris moi-même peu ou prou en ce sens, je ne suis pas sûr du tout du niveau d’intérêt qu’il y a à orienter ainsi objectivement ses recherches vers des profils dont on présupposerait que leurs atypismes suffiraient à délimiter avantageusement notre quête, à la cibler en en attendant de plus grandes chances de succès… Je pense qu’il existe néanmoins, mais il ne faudrait pas remplacer les barrières de préconception que d’autres nous avaient légué par de nouvelles que l’on s’imposerait à soi-même et tendre à garder l’esprit ouvert en toute circonstance.

Il y a aussi que j’estime que ces histoires de “normopensants”, ça devient de la merde en branche à la fin… Au même titre que ce qui a trait à la “zébritude” (par opposition initiale)… Je ne veux pas dire par là que ça n’a aucune implication dans une trajectoire et que c’est un facteur négligeable dans une vie, mais juste que ce n’est qu’un paramètre à prendre en compte dans l’estimation globale que l’on fera de l’autre (ou de soi) et que les proportions que cela peut prendre dans une analyse qui se cantonnerait à tourner perpétuellement en rond autour de ce point isolé mènera à lui conférer un statut de “maître étalon” existentiel qu’il n’a absolument pas en réalité !

[matty]

Les surdoués entre eux c’est comme les Neuro-T entre eux, ça ne fonctionne
que quand ça “match”.

Après chacun fait ses choix, mais en “inter-espèce”
il ne faut pas s’attendre à ce que la relation soit épanouissante et
suffisamment enrichissante pour dire d’y consacrer une vie, même si ce
n’est que conjugale.

[hautpotentieldeconneries]

@matty

Essentialiser les individus selon leur “neuro-profil”, c’est, à mon sens aussi pertinent que de les essentialiser selon le sexe, la couleur de la peau, la religion, les convictions etc…

Tu sembles définir plusieurs “espèces” d’humains selon ces profils, j’ose imaginer qu’il ne s’agit que d’une simple provocation pour faire comprendre ton pdv en mode bulldozer.

Enfin j’espère 😅

[cinematographe]

@matty

https://kagescan.fr/about/

🤣