Partageons nos vécus

  • bagayaga

    Membre
    6 avril 2020 à 21 h 01 min

    En passant c’est des rapiats niveau garniture^^ Ou c’est l’effet covid^^

  • chatsauvage28

    Membre
    6 avril 2020 à 22 h 06 min

    Alors concernant mon histoire je vais passé sur les années scolaire car assez classiques pour une surdouée de ce que j’ai compris (pas trop d’amis, considérée comme bizarre etc).

    Sinon comment j’ai appris que j’étais sans doute surdouée : problèmes avec ma mère, des collègues me conseillent d’aller voir la psy de ma fac. Puis je pars m’installer seule / avec mon copain (il est là les 2/3 de la semaine), dépression, nouvelle psy qui me dit de temps en temps que j’ai l’air surdouée + arrêt de travail + nouvel ami surdoué qui me dit qu’il est sur que je suis surdouée (et qui explique chaque seconde de sa propre vie par le fait qu’il est surdoué)

    Au début j’ai pensé à me faire testé mais on m’a dit qu’il ne fallait pas le faire quand on était en dépression. Puis je me suis brouillée avec cet ami (enfin plus lui que moi d’ailleurs), je n’aime pas l’idée de tout justifier par le fait qu’on soit surdoué, je préfère chercher une raison potentielle à mes actions, qu’elle soit extérieur ou liée à ma personnalité, mais la surdouance c’est juste une part de ma personnalité donc pas la peine de distinguer à mes yeux. D’autant que quand on commence à s’analyser sous le prisme d’une catégorie de “personnalité” (surdoué, Mbti) on a tendance à modifier lergement son comportement, à accentuer les traits qui correspondent à la personnalité et diminuer ceux qui n’y correspondent pas. Je préfère donc ne pas être testée (en plus ça coûte du temps et de l’argent).

    En revanche avoir une piste pour chercher des gens qui me trouveraient moins bizarre / avec qui je m’entendrais bien, en partant du principe que je suis surdouée, la ça m’est utile.

    Après sinon j’ai pas une longue histoire à raconter vu que je n’ai que 22 ans (après vérification auprès de mon copain, car je ne sais même plus quel âge j’ai exactement ^^’ :p). Mais au moins pour l’instant elle se profile bien. Il faut dire que j’ai toujours eu de la chance dans mon malheur (ou de bonnes idées je crois que je ne saurais jamais) et c’est déjà ça ! (ouais je serais capable de me trouver chanceuse alors que j’ai objectivement eu des bases dans la vie bien pourries mais bon)

  • chatsauvage28

    Membre
    6 avril 2020 à 22 h 22 min

    @Boldoxygened

    <div> (désolée pour le d à la fin mais je n’arrive pas à l’enlever ça bug)
    </div><div>

    Avant tout je tiens à dire que je donne mon avis de personne qui :

    – à énormément de mal à distinguer les différents types d’amour (à part l’amour filial hein, je ne suis pas dans l’inceste quand même heureusement) et du coup part du principe que l’attachement est une autre forme d’amour romantique, tout aussi intéressante que la passion voire plus, bien que différente

    – considère que passer un certain stade (en l’occurrence pour moi un an de relation) les liens créés avec ton ou ta partenaire rendra la relation et les sentiments que tu y ressens plus intéressants que n’importe quelle passion amoureuse extérieure

    Voilà pour mettre en perspective ce que je vais dire, même si je pense que cela peux s’appliquer à des personnes qui ne pensent pas comme moi.

    Déjà je pense que si l’on ne va pas bien (à fiorci si on allait pas bien avant de se mettez en couple), ce n’est pas le meilleur moment pour quitter quelqu’un, car on pourrait le regretter après une fois qu’on ira mieux. Proposer une pause, pourquoi pas. On peut aussi juste demander du temps pour soi en fonction des situations. Dans tous les cas il faut faire comprendre que l’on a besoin de faire passer en premier pour aller mieux. Pour avoir le temps de réfléchir à nos problèmes, nos angoisses, faire le ménage dans notre psyché, panser nos blessures intellectuelles etc. D’ailleurs pour cela le mieux est d’aller voir un psy.

    Et quand on va mieux, qu’on est sur de prendre des décisions par nous même, que ce ne sont pas nos peurs qui décident pour nous, là, choisir de rester ou de partir.

    Mais je pense que le principal est vraiment de “nettoyer” son cerveau comme on nettoyerait un ordinateur qui aurait accumuler des virus pendant des années. En tout cas c’est ce que je m’atele à faire personnellement et ça me fait beaucoup de bien.

    </div>

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 avril 2020 à 1 h 10 min

    Chatsauvage a raison danq son analyse. Décidément, j’ai le sentiment d’être bien entouré dans ce groupe. Mon état psychique fragile remonte bien avant le mariage. Après 20 ans de vie commune, il s’avere que les parcours de chacun ne sui vent pas la même trajectoire. Si elles deviennent complémentaires, sources d’enrichissement du couple, c’est tout bénéficie. A contrario, c’est le schisme incontournable. Je consulte une psy depuis plusieurs années. Au début, nous y allions même en couple. Mais ma femme considère toujours que les tensions sont de mon fait. Elle ne voit pas sa part de responsabilité dans le mécanisme. Comme une certaine histoire de brindille et de poutre dans l’oeil.

    L’idee de faire une pause pour se purger le cerveau pour ensuite repartir sur des bases plus seines est la bienvenue. Cette démarche a donné de beaux résultats chez des couples de notre connaissance. Hélas, Je ne crois pas ma femme capable de remettre en question suffisamment en profondeur. A la moindre tension : “il est quand ton prochain RDV avec la psy ?”

    Ainsi, si je pars, Ce ne sera pas pour revenir. Je prendrai un baluchon et laisserai derrière moi le fruit mes travaux et de mes investissements. Tôt ou tard, ils reviendront à nos enfants. La maison appartient à ma femme, suite héritage familial. Il arrive un stade où le matériel devient accessoire. Récemment, Quetzal évoquait ma notion de bivouac. Nous y sommes donc !

  • max

    Modérateur
    7 avril 2020 à 1 h 49 min

    @boldoxygene Je me permets d’intervenir car ton post me rappelle ma situation il y a trois ans, qui revient de temps en temps…

    Je ne connais pas ton couple et je ne me permettrais pas de juger, mais je peux te raconter mon ressenti sur ce que j’ai vécu. Mon envie de départ, ma dépression plus ancienne encore que mon couple (qui a déjà 16 ans). Voilà plusieurs fois que je me dis que je vais partir, que je ne suis plus amoureux, qu’on évolue différemment… mais à chaque fois, il me suffit d’une journée ensoleillée pour revenir sur toutes ces pensées négatives. En réalité, toutes ces idées ne viennent que de moi, de mon cafard…

    Si tu pars, ce n’est pas pour revenir, ça se comprend, rien n’est pire qu’une demi-rupture, mais alors, réfléchis bien avant de tout jeter aux orties comme j’en ai parfois envie. “Mieux vaut être seul que mal accompagné” paraît-il, à toi de juger si tu est bien ou mal accompagné.

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 avril 2020 à 6 h 56 min

    Bonjour Max.

    Merci pour ta bienveillance. Une amie très proche (asperger) ainsi que ma psy me répète à l’envi : en contexte de deuil, il ne faut prendre aucune décision. Ma mère est décédée début novembre. Mon père est perdu dans les confins d’Alzheimer, le peu de liens avec mes frères a explosé à la sortie du cimetière. Depuis 5 mois la succession est au point mort. La seule chose que j’ai obtenue est le placement de mon père sous tutelle judiciaire. Cette double vacuité (familiale et procédurale) est, selon ma psy, un double deuil. Une sorte de double peine. Dans ce contexte, le fait de tout jeter aux orties peut paraître dingue. Du genre “vu où j’en suis, un peu plus ou un peu moins”. Une sorte de politique de la terre brûlée alors, que fondamentalement, je suis en quête de ma terre promise.

    Cette situation fait écho au témoignage de Leau23, hier soir. Il arrive un moment où on perd pied, pris par un vertige immense, envie de sauter dans l’inconnu sans filet et sans parachute. A ce stade, la raison n’a plus sa place. Tout devient instinctif et pulsionnel … dangereux ? … suicidaire ?

    En tant que HP, je pense qu’un trop plein de réflexions tue la réflexion, un trop plein de logiques tue la logique, un trop plein de prendre sur soi donne envie de tout balancer ce qui a été accumulé en renoncement, frustration, efforts perpétuels pour vivre en extra-terrestre. Envie de se déposséder de tout ça pour retrouver l’être profond enfoui sous tout xe fatras. Pendant 2 ans, j’ai pratiqué la thérapie biodynamique. Son objectif est bien celui là. Revenir à la source de soi-même.

    La crise de la cinquantaine chez les zèbres est-elle toujours synonyme de quadrature du cercle ?

  • marco

    Membre
    7 avril 2020 à 18 h 31 min

    @Zelos

    @bagayaga

    Ahhhhhh qu’est ce que j’entends ! Ça me fend le cœur…. 😭.

    Manger et faire à manger est rempli de créativité, de bonheur et émotion. C’est un moment intime en soi.

    Tout les repas je cuisine. Même si je ne mange que du riz, je cherche toujours des épices à mettre. C’est la touche personnelle qui en dit long sur mes humeurs !

    Une fois, j’ai même failli pleurer dans un restaurant tellement la pièce de viande était exceptionnelle. 5 lanières de bœuf wagyu cuite traditionnellement : le pourtour était caramélisé et brillait sous la graisse fondue de la bête. Le cœur était légèrement saignant et persillé de filament de gras. Une œuvre d’art à la vue, à l’odeur et au goût. C’était une viande d’un fondant divin. Le patron qui était le chef cuisinier me parlait, mais j’étais dans mon monde. C’est ma mère qui lui a répondu que cela ne servait à rien de me poser des questions, mon silence en disait déjà long. Je payerai cher encore pour y goûter de nouveau.

    Si une femme me dit un jour je ne sais pas cuisiner mais j’aime faire bonne chair, direct je me marie. Enfin je crois pas au mariage mais je fais un pacs ou autre chose pour lui montrer que je tiens à elle mais en accord avec mes convictions. 😅

  • bagayaga

    Membre
    7 avril 2020 à 18 h 37 min

    Je ne dis pas un bon restaurant je ne suis pas contre. Parce que voilà,y a le partage,le moment avec, puis on savoure.

    Mais au quotidien manger ça m’emmerde. Si je pouvais m’en passer je serais happy. J’aime la nourriture, les bonnes choses, mais ce n’est pas une préoccupation majeure.

    Après je ne suis pas contre un bon apéro,avec du saucbac,du fromton et du pinard. Avec de la bonne compagnie.

    Je suis une mangeuse sociale. Dans mon quotidien,solo je m’en bas les roustons^^

  • jojo

    Membre
    7 avril 2020 à 18 h 59 min

    Ah, l’apero entre potes… Y’a que ça de vrai.

    https://youtu.be/un_yxuGkVSs

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 avril 2020 à 19 h 03 min

    Aïe aïe aïe @Quetzal , je dois avouer que team @bagayaga pour moi 😬

    Par contre, j’aime les gens passionnés et passionnants et c’est toujours un plaisir de lire tes différents partages culinaires.

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