Partageons nos vécus

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    Publié par biboupoppy le 22 mars 2020 à 10 h 51 min

    Bonjour à toutes et tous.

    Je suis nouvelle ici, et nouvelle aussi dans la catégorie HP…

    J’ai découvert ce “monde” et ses particularités (correspondants à MES particularités!) En faisant des recherches sur l’hyperactivité cérébrale… J’avais vraiment aucune idée de ce qu’était un.e zèbre, je voulais juste arrêter de penser tout le temps ou au moins savoir pourquoi tel était le cas!^^

    J’ai lu Surdoué de Jeanne Siaud Facchin et ca a plutot été une révélation, chaque page me faisais me sentir mieux, comme si j’avais trouvé une place, et la fin de mon sempiternel décalage inexpliqué et inexplicable.

    J’ai vu un post sur le fait de se poser, et cmt se poser. Personnellement jai pris un temps pour prendre la mesure de tout ce que cela impliquait, ca a clairement organisé et donné du sens a mes questionnements, mes errances et aux innombrables projets sans lesquels je me lançais constamment sans aboutir…

    Je ne suis pas testée, alors il se peut que j’apprenne un jour que je ne suis douée que de névroses multiples hahaaa mais est ce qu’on parvient a se sentir aussi en phase quand on n’est pas là où on doit etre? Je vous pose la question. Mais je n’en ai as la réponse puisque je n’avais jamais vécu ce sentiment là. Je n’ai pas été testé surtout parce que c’est plutôt cher, que cette découverte ne date que de janvier, et que savoir que d’autres vivent les mêmes sentiments me suffit je crois, je ne ressens pas le besoin de “chiffrer” ou catégoriser ou de pondérer mon potentiel. C’est là, “I belong somewhere” c’est le sentiment que ca me donne et ca me va.

    Et vous c’est quoi votre histoire? Testé/ non testé? Pourquoi?

    Au plaisir d’échanger tout le monde!!!

     

    fabi64 a répondu il y a 3 années, 2 mois 16 Membres · 47 Réponses
  • 47 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    23 mars 2020 à 0 h 45 min

    BBonsoir Biboupoppy, tellement dire sur mon histoire, j’ai vraiment terriblement souffert de ma condition, tu ne réaliserait pas à quel point même avec mon livre. La condition d’hypersensible avec un passé hyper angoissant depuis nourrisson à fait de moi un déséquilibrer de la vie pour toujours, même si je donne tout pour commencer à vivre enfin comme je l’entends.

    Je prend des médicaments pour ralentir mes pensées car j’ai un cerveau comme un Ferrari dis mon docteur. Mon seul espoir et bonheur est ma mère de coeur ainsi que mon meilleur ami le doc comme je l’appelle, pour corriger mon cerveau de ce que mes dégénérer de parents mon fait subir.

    Profite dont de ce fabuleux don ne te laisse jamais abattre et surmonte tous les obstacles ! Cela fait partie de la vie mais n’oublie pas que la vie ne se passe pas que dans ta tête mais principalement dans ton corps, tes émotions ! Elle mérite toutes d’être reconnu et de la compassion, car après avoir toutes les réponses à tes questions tu te rend compte que la vie n’y est pas au bout du chemin mais présente à chaque instant en toi et c’est la base de celle ci, le plus important quand tu n’aura plus de question à te poser.

    Prend soin de toi et c’est pas une formule de politesse.

  • difftonom

    Membre
    28 mars 2020 à 7 h 52 min

    Coucou,

    Je suis un peu dans la même situation que toi. La question de la sourdouance est toute nouvelle pour moi.

    C’est parti d’une de mes meilleures amies qui est psy. De temps en temps elle me parlait des surdoués en me faisant des très gros yeux insistants. C’est bizarre à expliquer, comme si il y avait un message subliminal derrière. Du genre tu vois ce que je veux dire, ça te parle ? Ça a duré comme ça pendant des mois.

    Bref elle est hypersensible que je qualifierais aiguë et ça commençait à me fatiguer. Un jour je décide de me renseigner sur l’hypersensibilité.

    Et là je tombe sur les vidéos de Raymonde Hazan. Révélations. Je me dis mais on parle de moi en fait !

    En parallèle, j’ai une amie d’enfance qui est énergéticienne. Elle m’avait fait un soin très puissant quelques jours avant et tout s’était réaligné chez moi.

    Chaque grande étape de ma vie m’est revenu en mémoire, et j’ai trouvé que les liens avec la sourdouance étaient évident. Dans la vie que j’ai choisi aujourd’hui c’est pareil, cela explique beaucoup beaucoup de choses…

    Alors voilà je n’ai pas fini de creuser, je n’en ai parlé à personne (je me suis simplement inscrite ici !) Et je n’ai pas non plus envie d’être tester avec un test de QI.

    J’ai une sainte horreur des moules des boîtes et des examens de passage en tout genre. Je pense d’ailleurs que le test est trop formaté mais bon.. c’est pas mon domaine de base.

    Bonne journée

  • marco

    Membre
    28 mars 2020 à 9 h 11 min

    Bon, je vous la fais courte et drôle car y en a besoin.

    Alors normal à 12 ans, test QI, statistique 5% = significativement différent

    Rébellion, insolence, lycée, déprime = bac mais surtout lauréat du plus grand gâchis de l’histoire de ma famille 😜.

    Ensuite CAP pâtisserie, choolaterie, BTM chocolatier confiseur, acquisition de la volonté et de la perseverance. (utile pour la suite, verrez 🤭)

    24 à 27 ans, dépression, comportement déviant et auto-destructeur, utilisation de la persévérance, sale état.

    27 à 29 ans, direction la mine pour creuser plus profondément mon malheur, vie de errance et de fatalisme, sale état ++, proche du centre de la terre.

    29 à 30 Rencontres avec mon ange gardien, petite pause histoire de souffler.

    Retour à la job, suicide d’un ami d’enfance, je décide de sortir l’excavatrice pour aller plus vite, pas loin de tout lâcher.

    31 ans fin de chantier, je remonte à la surface, je rebouche avec les gravas de la pyramide de Maslow dont je n’ai plus besoin car j’ai la volonté (you see 😅) et ni vu ni connu. Il ne s’est rien passé… 🙃.

    Au fait bonjour je m’appelle “Saint” Marc, agent de nettoyage toute surface 🤣.

  • lyra-luna

    Membre
    29 mars 2020 à 15 h 11 min

    Hello 🙂

    Je suis nouvelle ici aussi et je saisis l’occasion de raconter mon histoire 🙂

    Pour ma part, je suis au courant de ma douance depuis l’enfance, non par moi même mais par mon entourage qui était époustouflé par ce que je faisais et produisait à partir de 4 ans environ… Mes parents m’ont fait faire un test de QI mais le psy a dit à ma mère que je ne pouvais pas être testée car je me fichait de lui et répondait de façon trop ironique à ses questions.

    Le temps a passé et j’étais très cancre à l’école et très seule. Mes parents n’en pouvaient plus avec moi car j’étais la pire élève de ma classe tout le long de ma scolarité et en parallèle je faisais toujours ces choses incroyables pour mon entourage. Ce qui m’a valu d’être qualifiée de fainéante plus que de surdouée.

    Je ne pensais jamais à ma douance. Je savais que je pouvais faire certaines choses sans aucune difficulté mais c’était tout, c’était juste un fait. Ça s’arrêtait là.

    Je me sentais affreusement seule et mise à l’écart… Je voyais bien que je pensais différemment depuis toujours, je me demandais parfois sérieusementsi je n’étais pas folle.. j’allais voir des psys dans l’espoir qu’un jour, on me donnerait un diagnostic concret, une vraie réponse.

    Cette réponse je l’ai trouvée un jour, il y a environ 8-9 mois, où je ressentais très fortement cette différence, j’ai tapé sur Google un truc du genre “je suis différent” ou “je ne pense pas comme les autres” ET LÀ,

    Ce fut le début de l’absorbtion du long flot d’informations de tout ce que j’ai pu trouver sur les surdoués sur internet, les signes, les tests, les vidéos, les conférences sur les adultes, sur les enfants… TOUT concordait cette différence, ces ressentis … Tout.

    Je savais tout ça, mais c’était plus en ressenti global qu’en phrases élaborées avec des mots. Et puis surtout, ça m’a fait tout drôle de l’entendre de la bouche d’autres êtres humains.

    Pour moi, c’est comme si j’avais découvert un trésor. Le mot est sans doute un peu fort mais je n’ai plus peur de la force de mes émotions à présent car ça va avec le pack surdoué apparemment et même si ça a les défauts de ses qualités, je prends le pack en entier, c’est à moi lol

    En gros je me savais sans vraiment savoir être surdouée mais ce que je ne savais pas c’est que ça expliquait presque toute mon existence en fait, jusqu’à mon comportement de bébé…

    J’ai pu faire pleins de liens et de relations sur le pourquoi du comment de ma propre situation et j’ai pu mettre des mots sur pleins de choses.

    Et j’ai été aussi super contente d’apprendre que j’étais loin d’être toute seule ☺️ d’où ma présence ici 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 avril 2020 à 22 h 58 min

    Coucou!

    Mon histoire à moi donc… Rien de particulier à signaler entre mes 0 et 12ans; hormis le fait que je m’ennuyais à l’école et que je préférerais écouter les cours d’une classe au-dessus (les classes étaient groupée 2 par 2 pour un même prof) plutôt que ceux de l’année dans laquelle j’étais.

    A partir de mes 12ans, tout bascule. (Note pour les Français: En Belgique, après nos 6 primaires -vers 12ans donc- c’est le moment où on change d’école). Je quitte donc l’école du village pour la “grande école”, je me retrouve seul là-bas, mes camarades ayant tous choisi une autre école, plus prestigieuse (et catholique… donc cours de religion imposé et je n’avais clairement pas envie de subir ça).
    Le 1er septembre de la première année, on nous a fait passer un test; je ne sais plus la raison qu’on avait évoquée. Les résultats sont tombé quelques jours plus tard et ont m’a expliqué que j’étais exceptionnel et… Bah rien, à l’époque (c’était en 1998) on ne savait quoi faire de la douance, on a même pas utilisé ce terme.
    Les 3 premières années furent catastrophique niveau relation sociale. Je ne comprenais pas les autres, leurs gouts, leurs blagues, … De plus, j’ai changé de classe à chaque nouvelle année les 3 première fois.

    A partir de la 4ème année (ndlr: en Belgique on compte les années), j’ai eu quelques potes (il ne m’en reste plus qu’un). Plus de changements de classe possible (il n’y en avait plus qu’une); début de stabilité mais toujours une énorme incompréhension du monde qui m’entoure.
    Passage calme jusqu’à la dernière année (la 6ème) et l’équivalent du bac.
    Premières sorties dans les bals du coins. Expérience… “meh”. Trop de bruits. je préférais me poser et discuter, je ne comprenais pas l’engouement des autres pour ces milieux confiné et pour l’alcool. Il y a eu aussi “cette fille”, arrivé juste en dernière année avec qui je me suis bien entendu (sans que ça aille plus loin). Nombre d’amis très limité, toujours et toujours aucun signe de zébritude à ce stade, j’ai 18ans.

    Je vais vous épargner la catastrophe qu’à été “cette fille” dans ma vie et on va faire un saut jusque mes 25ans. Je m’ennuyais au travail et je tombe par le plus grand des hasards sur un article paru dans Le Figaro, une interview de Monique de Karmadec à propos des adultes surdoués.
    Ca a été le choc! J’ai enfin compris les résultats du test passé 13ans auparavant!
    Fort de cette découverte, j’ai appris à mieux me connaitre. J’ai me suis fait de nouveaux “amis” (à que j’ai tenté d’expliquer la zébritude => fail). Quelques années se sont passées, tranquillement. J’ai changé plusieurs fois de boulot, ne m’y plaisant vraiment jamais (la frustration de ne pas accomplir quelques choses, en grande partie).

    Aujourd’hui, j’ai 34ans. J’assume pleinement mes rayures, j’aimerais juste les exploiter au maximum (comment? c’est ZE question dont je n’ai pas la réponse pour l’instant).
    Les “amis” que je m’étais fait ont fini par disparaitre de ma vie. Je pense que c’est en partie par lassitude de mon moral qui fait des zigzag et en autre partie parce qu’ils ont fondé une famille (je pense qu’il est inutile de préciser que mes relations amoureuses sont un vide intersidéral). Je revois une psy depuis 1an, ça m’aide beaucoup; je suis d’ailleurs ici suivant ses conseils.
    Je discute peu, je lis un peu plus et j’essaie de suivre les sujets x).
    (je suis très mauvais lecteur)

    Voilà pour mon histoire. Elle est ce qu’elle est mais elle m’a forgée, je ne peux de toute façon pas la changer.
    (je m’excuse par avance pour les fautes, les mots manquants et autres joyeusetés… Dyslexie quand tu nous tiens)

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 avril 2020 à 6 h 10 min

    Bonjour et merci pour vos témoignages respectifs. Cette discussion représente une belle opportunité de verbalisation.

    Il me semble être un peu plus âgé. Dans les années 1970, le dépistage HP n’était pas entré dans les moeurs. Lorsqu’au collège, j’ai commencé à partir en vrille (très bon élève avant), mes parents n’ont pas bougé le petit doigt. J’ai 2 frères (terme à limiter au strict sens biologique, tant je suis un extraterrestre pour eux), plus âgés, qui ne m’ont jamais calculé. Plusieurs décennies après, c’est carrément conflictuel.

    Je ne compte plus les années de médication aux antidépresseurs et stabilisateur de l’humeur. Depuis le décès de ma mère en novembre, j’ai en plus perdu le sommeil. Double dose de Xanax pour 6 heures de sommeil. Je dois être classé SEVESO 2 … au moins. Gros paradoxe pour quelqu’un qui se soigne avec les plantes et mange bio le plus possible.

    Fort heureusement, je vais 2 fois par mois chez ma psy, compétente en profil HP.

    Pour faire court (voir mon profil pour mieux comprendre le contexte), je me dirige tout droit vers les entrailles de la terre, tout comme le témoignage précédent (excellent exemple d’autodérision – merci beaucoup).

    Le quotidien avec ma femme devient pesant et nullement porteur de résilience, d’avenir, d’amour. Mon objectif n’est pas de lui casser le sucrier sur la tête. Trop facile ! Disons qu’elle manifeste beaucoup de troubles de déficit d’attention, qui à longue deviennent difficiles à supporter (phénomène d’accumulation). Le ver est dans le fruit. Il a même avalé les pépins.

    Vu de l’extérieur, la logique (le bon sens) voudrait que je quitte le domicile conjugal. D’accord sur le principe. Beaucoup plus compliqué matériellement et financièrement parlant.

    Néanmoins, et là, je rejoins le contenu d’un autre forum traitant de la mise en relation homme-femme, l’hypothèse de me retrouver seul dans un logement réduit, espérant un jour rencontrer une femme avec laquelle poursuivre mon existence du mieux possible, me semble une gageure.

    L’autre hypothèse (c’est en fait mon quotidien) est de continuer à creuser (re-clin d’oeil). Il me semble avoir atteint le noyau ferreux. Ayant oublié mes outils à la surface (quelques milliers de Km à parcourir dans l’autre sens – pas envie, plus la force), mes ongles et mes dents ne parviennent pas à attaquer la matière.

    Lorsque tout vous parait sans issue, une pensée délétère vous obsède davantage chaque jour. J’en suis là. Je crie INJUSTICE devant ces milliers de morts du Covid-19 où ces malheureux habitants de Romans sur Isère.

    Désolé si mes propos (très) matinaux (mon rythme de sommeil est tout autant déboussolé qu’est ma raison d’être) vous procurent des frissons dans le dos. Je suis convaincu ne pas être le seul HP ayant emprunté depuis trop longtemps une voie sans issue.

    Si ces quelques lignes pouvaient permettre l’expression d’autres témoignages et de paroles d’espoir et de conseils constructifs (pas de sens communs convenus, style “tant qu’il y à de la vie …”). Je pense que les membres de ce site sont amènes d’élever le niveau.

    Merci pour votre écoute

  • marco

    Membre
    5 avril 2020 à 10 h 54 min

    @Boldoxygene

    Tu sais j’ai appris une chose il y a 3 ans : pour revenir sur la bonne voie, la tienne et non pas l’autoroute, il faut savoir faire du hors piste.

    Cela ne sera pas une partie de plaisir. C’est comme le Dakar, une course d’endurance à étapes. Il y aura de la casse, il faudra bivouaquer. Mais les paysages sont à couper le souffle et l’arrivée une délivrance. Suffit de prendre le départ.

    Perso je continue un peu le hors piste par nécessité. Le frisson de la vie, l’adrénaline rend accro. 😎

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 avril 2020 à 15 h 54 min

    Merci Quetzal pour ta réponse pertinente. Dans l’absolu, tu as complément raison. Franchir le Rubicon pour gagner Rome demande efforts et contraintes. Mais le jeu en vaut la chandelle.

    Une fois cela dit, je vais forcément mettre en avant de (fausses ? ) bonnes excuses. La plus pertinente à mes yeux est que ces dernières décennies, j’ai laissé pas mal dr plumes dans les différentes ybatailles que j’ai menées. Je ne me voit plus du tout en capacité d’atteindre l’autre rive, seul à la nage. Probabilité de noyade = 100 %. Tout autant que la probabilité de finir asphyxié dans ma vie actuelle. Alors : peste ou choléra ? J’ai du voir trop de films où une femme parvenait à débaucher son prince charmant et traversaient tous les deux le fleuve tumultueux main dans la main, en empruntant un pont sécure. Même pas en rêve ?

  • bagayaga

    Membre
    5 avril 2020 à 16 h 34 min

    Coucou Boldo,

    Tu sais je l’ai traversée seule le Rubicon, en juillet dernier.

    J’avais en effet pour partir eu besoin de tomber amoureuse d’un autre.

    Mais en milieu de traversée ,il m’est apparue que je n’avais pas besoin d’être amoureuse de quelqu’un d’autre pour me sauver.

    Qu’il fallait que je me sauve seule. Que je vis seule et que je me sorte les doigts du cul et que je fasse face à ce que je suis.

    Cette vie seule et sans secours amoureux ,est des plus délectable. Et j’ai progressé seule et sans amoureux beaucoup plus que les trente dernières années.

    Je ne dis pas que c’est la meilleure choses à faire. Mais attendre, dans une situation d’un inconfort inouïe que quelque choses ce passe,ou que quelqu’un arrive, je l’ai tellement fait. Je me pensais si incapable et faible. Perdue. J’ai toujours eu besoin de m’entourer de personnes que je nomme les passeports pour la réalité. Qu’on me dise quoi faire.

    Parce que de un les contingences de la réalité j’en ai carrément rien à secouer et que par dégoût des conflits je préférerais favoriser les opinions des autres.

    Je me suis souvent prise à rêver d’être bonne sœur, militaire ou prisonnière.

    Pour qu’on s’occupe de moi. Et que je n’ai pas besoin de prendre des décisions.

    Maintenant j’ai mieux réfléchis. Et il y a des modes de vies qui ne nécessitent pas d’avoir un lieu de vie et de réfléchir torchons et serviettes.

    Tu sais seule et sans compagnon je fais ce que je n’avais jamais pu faire avant.

    Je me découvre,je m’apprend, je m’épanouie.

    Tu n’imagines sûrement pas la force et le courage qui t’habites. Ni les montagnes que tu peux soulever.

    Et quand tu le feras. Viendra peut être le temps de t’apparier.

    Mais pas parce que tu es dépendant. Parce que tu veux partager le temps dont tu disposes avec une personne avec qui cela est agréable.

    Enfin je ne sais pas c’est ce que j’imagine^^

  • bagayaga

    Membre
    5 avril 2020 à 16 h 51 min

    Je me suis faite testée car je me croyais atteinte de dyspraxie.

    En réalité depuis l’enfance j’ai été identifié des choses que je ne suis pas ,dans la sphère du handicape.

    Cela m’a complètement bridée. Longtemps.

    Il aura fallu ce test pour la dyspraxie où la psychométricienne a évoqué la douance.

    Bien entendu je n’y ais pas cru un instant. Puis au fil de mes rencontres, forcément des zèbres,qui me disaient mais tu ne serais pas une zèbre. ?

    Non ça m’étonnerait moi je suis bête,je ne réfléchis pas.

    Et finalement saoulée du truc en juillet dernier je me dis c’est quoi ces zèbres tonnerre de Brest.

    Et bam,j’atterris ici. Et ailleurs. Et bon, ben j’aurai peut être du écouter pour une fois^^

    Je m’en bas les roustons du test. Je suis bien ici ou ailleurs avec mes pairs ou non. Ça me suffit.

    J’ai petit à petit pu assembler les pièces du puzzle. Et c’est grisant^^

    La reconstruction est belle^^ La vie est douce.

    Enfin♥️

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