@Hanae Je n’ai pas l’habitude de réagir à des posts, mais il faut dire que celui-là rejoint totalement mes questionnements actuels, donc je te partage mon expérience et les réflexions qui en ont découlé. J’espère que ça pourra t’être utile d’une manière ou d’une autre.
Trouver la solution la plus bénéfique pour soi quand on a pris l’habitude de penser aux autres d’abord ; concilier le point de vue plus objectif qu’on a acquis avec du recul, et la réalité émotionnelle que l’on vit : autant de challenges que je tente de relever afin de trouver mon équilibre d’un point de vue familial.
C’est très énergivore de communiquer avec un cercle familial dysfonctionnel, et ça n’en vaut pas forcément le coup – pas de bénéfices ou seulement à très long terme, et non garantis.
Dans le doute, j’opte toujours pour l’option qui garantit la préservation de ma santé mentale et le respect de mes émotions, même si cela veut dire couper les ponts temporairement ou définitivement.
Quant aux enfant, le simple fait d’être présent dans leur vie (à plus ou moins grande implication selon les souhaits et les possibilités) peut faire la différence ; en tout cas c’est ce que j’espère. Car on manifeste de fait autre chose que le connu familial – “un autre son de cloche” pour citer @paradox .
A l’heure actuelle, j’ai coupé quelques ponts. Je me réserve la possibilité de rétablir la connexion plus tard (quelques mois ou années) en fonction de mon évolution personnelle et des mes désirs futurs. Mais à priori, les choses n’auront pas changé de leur côté. A moi de décider si ça vaut le coup de dépenser du temps, de l’énergie, et de potentiellement mettre en branle mon équilibre personnel pour garder le pont ouvert.
Progresser dans mon propre rétablissement émotionnel me permet d’envisager des options moins drastiques que le tout ou rien, telles que : un seul contact IRL par an, pas plus / des contacts à distance (mail, courrier ou autre) qui permettent d’être en relation tout en limitant le risque – possibilité de ralentir de rythme plus aisément qu’IRL et recul émotionnel, car moins dans l’instant.
Mais encore une fois, à évaluer en fonction de : est-ce que j’estime que ça en vaut la peine, dans le sens : est-ce que j’y gagne suffisamment et est-ce que cela me respecte. Je peux avoir recours à un récap écrit des “pour” et des “contre” pour clarifier les choses et réévaluer la situation au besoin, en fonction de l’évolution des choses.