Identification du HPI

  • jenny

    Membre
    11 février 2020 à 14 h 16 min

    Ah bah si ca marche….ahhh mais je mettais la majuscule ! c’est pour ca ! Unamused

    Unamused

  • byaku

    Membre
    11 février 2020 à 14 h 41 min

    @rosedesvents De toute façon si on en parle ce sera en privé pour ce cas particulier ^^ Je n’ai aucune envie de lire des commentaires désobligeants sur ce sujet précis.

    @jenny je retiens le nom du livre. C’est noté dans mon pokédex ! Mais d’ici là que je le lise ( j’ai déjà une vingtaine de livre en attente Scream ) il va se passer un petit moment. Tu ne peux pas me faire un rapide résumé de ce que c’est ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 février 2020 à 17 h 21 min

    “De toute façon si on en parle ce sera en privé pour ce cas particulier ^^ Je n’ai aucune envie de lire des commentaires désobligeants sur ce sujet précis.”

    Ça marche^^. Même si concrètement je ne vois même pas en quoi l’on pourrait se vanter de cette aptitude, ou d’autres, tant on en est pas responsables.

    Ça rejoint l’autre versant de ce concept pour moi, ceux qui méprisent et tournent en dérision bêtement les difficultés d’autres dans un domaine x ou y , comme s’ils y étaient pour quelque chose! Et comme si eux non plus ne souhaitent pas bénéficier des facilités d’autres.

    C’est pas le lieu d’un débat sur l’équité, l’égalité et la justice (différents mais qui se rejoignent), mais ça reste une question ^^.

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 février 2020 à 17 h 21 min

    J’ai lu un peu tout … et personnellement, j’ai vraiment du mal avec cette notion de HPI/HPE .. d’ailleurs je ne suis pas une fan des vidéos de Raymonde Hazan … ça n’est que mon avis, et je n’ai pas de compétences ( si ce n’est la connaissance de moi-même en ce qui concerne mon vécu et les thérapies) mais j’ai tout de même l’impression que les HP ont les deux .. mais que certains développent + l’un, d’autres l’autre et que moi, en travail thérapeutique je me suis aperçue qu’à différents moments de ma vie j’étais +HPI ou + HPE et que ce n’est que maintenant que je “sens” les 2 chez moi.

    J’ai eu des périodes ( enfance et début d’adolescence) où , avec le recul, je peux dire que j’étais dans l’hyperanalytique , en fait par survie, l’émotionnel étant trop dur à “vivre”, et puis je suis passée dans l’hyperémotionnel (parce qu’en thérapie où la psy m’a fait ressortir des larmes retenues pendant toutes ces années) et enfin, depuis je dirais une dizaine d’années seulement, j’ai l’impression que les 2 sont enfin reliés 🙂 (grâce à la psy que j’ai et qui est zèbre aussi, aucun autre ne l’avait détecté avant, même si j’ai passé les tests à22 ans qui m’ont “diagnostiquée” “surdouée” , c’était le terme à l’époque . Mais je n’en ai jamais parlé à mes différents psy).

    Du coup ça me permet, lorsque je sens que l’hyperémotionnel me submerge de “réflechir” à l’aspect + “raison” “logique ” “pragmatique” “analyse” et de “redescendre les pieds sur terre”

    Je trouve intéressant ce que @RoseDesVents dit au niveau masculin/féminin : depuis que j’ai mes antennes “zébriques” bien fonctionnelles et que donc je les “repères” +, je remarque (mais je peux me tromper), du moins j’ai l’impression de voir + d’hyperanalytique chez les hommes et + d’hypersensible chez les femmes ( ça n’est pas une généralité, ça serait plus dans mes “statistiques” au niveau des zèbres que je connais)

  • cinematographe

    Membre
    11 février 2020 à 19 h 07 min

    C’est un peu abstrait toutes ces conversations pour moi …

    Si je dois m’en référer à ma propre expérience, pour avancer sur une base concrète familière, je suis sortie de dépression il y a quelques années seulement, alors très affecté par cette psychose mélancolique existentielle, sans que rien ne paraisse à l’extérieur forcément pour mon entourage, sans aucun suivi psychologique, aucun traitement thérapeutique, aucun soutien extérieur , si ce n’est par moi-même, la méditation, la contemplation, l’introspection, le voyage mental vers d’autres dimensions de la conscience , mes travaux artistiques bien sur …

    Impossible de savoir d’où me venait cette angoisse existentielle terrassante , cette terreur de l’anéantissement, du néant, de l’éternité, de la solitude extrême tout simplement, pendant près de vingt ans ?

    Le comble de l’absurde, c’est que je me suis enfin décidé de passer un bilan d’évaluation psychologique, pendant une semaine continue complète , nuits comprises et tous frais payés, au département psychiatrie de l’hôpital de la Pitié Salpetriere à Paris, alors que j’allais déjà beaucoup mieux , et n’était quasiment plus en dépression anxiogène ?

    Évidemment je n’ai reçu aucunes réponses tangibles à mon profond mal-être existentiel…

    Entretiens avec le psychiatre chef de service, avec la neuro psychologue, avec la psychologue clinicienne , et assistante sociale en même temps…

    Des batteries d’examens, des tests psychométriques , pour vérifier que je n’avais aucun trouble de la mémoire, aucun déficit attentionnel , ou dysfonctionnements mnésiques en particulier, mis à part un léger trouble de la mémoire de travail, et une pensée particulièrement holistique ?

    Holistique cela sonne bien, et me fait penser à hologramme ?

    Une Imagerie à Résonance Magnétique Nucléaire fonctionnelle, avec une machine toute neuve, de dernière génération, très peu d’hôpitaux en sont pourvus en France, du matériel high tech qui me faisait penser à la soucoupe volante de la vieille série américaine de SF « Star Treck », qui remplace les anciens tunnels ou sarcophages des modèle antérieurs, où certains patients faisaient des crises de claustrophobie, ou étaient complètement incapable de se mettre au repos, ou de retenir leur respiration pendant seulement quelques secondes…

    Un électroencéphalogramme moderne assisté par ordinateur en temps réel, pour évaluer les amplitudes des différentes formes d’ondes émises pendant l’etat de veille, et leurs évolutions en réponse à certains stimuli, comme une batterie de flashs de stroboscope modulée à différentes fréquences, et reçu dans les yeux en pleine poire, faisant voir tout un arc en ciel de couleurs psychédéliques, après s’etre enquéri que je n’avais aucuns antécédents d’épilepsie bien évidemment…

    L’anamnese et Verdict final c’était que tout allait bien , et que par conséquent était tout à fait normal pour ce qui me concerne ?

    Au moins je n’ai avancé aucuns frais pour ce bilan de santé psychologique ?

  • byaku

    Membre
    11 février 2020 à 19 h 11 min

    Impossible de savoir d’où me venait cette angoisse existentielle terrassante , cette terreur de l’anéantissement, du néant, de l’éternité, de la solitude extrême tout simplement, pendant près de vingt ans ?

    Ce passage est assez terrifiant et me parle beaucoup. sauf que je suis loin d’en être a 20 ans. Comment as tu pu tenir aussi longtemps dans ces conditions et cette solitude ? C’est assez terrible à lire …

  • cinematographe

    Membre
    11 février 2020 à 21 h 02 min

    @byaku

    Je réalise des films expérimentaux depuis vingt ans.

    Muséum d’Histoire Naturelle

    https://www.dailymotion.com/video/x7odi3n

  • byaku

    Membre
    11 février 2020 à 21 h 16 min

    @cineaste Celle ci est à déconseiller aux épileptiques ^^

    Ça fait un effet tunnel comme lorsque je m’amuse à avancer ou reculer très vite le ” film ” de ma vie.

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 février 2020 à 21 h 18 min

    @cineaste @byaku en fat c’est bizarre : à la fois j’adore cette vidéo, à la fois elle me fait le même effet que byaku …

  • jenny

    Membre
    12 février 2020 à 9 h 50 min

    @byaku

    Wahhhh !!! Comment résumer en seulement quelques lignes, un livre de quelques 200 pages où tout me semble important ! Scream Je vais tenter de relever le défi.

    Le livre se compose en plusieurs parties :

    – il explique d’abord qu’est-ce que la philo-cognition , cette grande famille dans laquelle se retrouve complexes et laminaires, soit l’hyperspéculation (besoin de penser, de philosopher, d’interroger +++ le monde, …), l’hyperacuité (hypersensibilité émotionnelle, perceptive et proprioceptive), l’hyperlatence (arborescence).

    – puis, est fait la distinction entre les 2 profils mais là il y a tellement de points spécifiques abordés que je ne sais pas comment résumer … En gros, le complexe décrit ici ressemble comme 2 gouttes d’eau à tout ce qui a été écrit dans la littérature jusqu’à l’heure actuelle.

    La nouveauté tient surtout dans la description du laminaire qui lui, contrairement au complexe (énergie pure, libre, torrentielle et difficilement domptable), ne fait pas de bruit mais au contraire, il se sur-adapte à son environnement (même énergie mais qui est maîtrisée). Sans grand étonnement, davantage de filles/femmes sont concernées par ce profil (probablement effet sociétal où o nous apprend depuis toute petite à être calme, à ne pas remuer dans tous les sens, …)… D’où également, les faux-négatifs!

    Le complexe restera plus ancré dans ses idées, le laminaire sera plus ouvert.

    Le complexe davantage de conflit avec autrui et notamment avec l’autorité, le laminaire sera plus adapté dans le sens où il contournera subtilement cette autorité sans créer de vague ni conflit.

    Toutefois, le problème du laminaire réside principalement (sans grande surprise non plus…) dans l’intériorisation ++++ de ses émotions (qui, comme le complexes, sont puissantes +++). Puisqu’il se sur-adapte constamment, cela implique qu’il les intériorise à l’extrême, au point où il pourrait passer pour un alexithymique ! (mais ça c’est en surface…). Il n’est pas à l’aise avec ce torrent émotionnel refréné, il ne sait pas quoi en faire.

    – Pour chaque profil et chaque point abordé, des petites préconisations sont données par les auteurs pour parvenir à mieux gérer et comment faire face ^^

    Petit rappel : là j’ai fait la distinction pour que ce soit plus simple, mais on n’est jamais 100% complexe ou 100% laminaire ! C’est juste une tendance, un profil.

    – une partie plus neuro où est expliqué la différence anatomo-fonctionnelle entre cerveau neurotypique et cerveau neuro-atypique philo-cognitif, puis entre cerveau complexe et cerveau laminaire.

    Voilà grosso modo.

    Ce bouquin n’apportera peut-être rien de nouveau à ceux qui sont davantage dans un profil complexe puisque c’est celui décrit dans tous les ouvrages sur le sujet. Par contre, là où est la révolution (et la révélation pour ma part !), c’est ce qu’il pourra apporter aux laminaires!

Page 5 sur 6

Connectez-vous pour répondre.