Haut Potentiel Intellectuel adulte

  • Haut Potentiel Intellectuel adulte

    Publié par Membre Inconnu le 18 février 2019 à 1 h 01 min

    Alors que le Haut Potentiel Émotionnel (HPE) est une forme de Haut Potentiel relativement controversée, le Haut Potentiel Intellectuel (HPI) n’est quant à lui presque jamais remis en question, accepté comme une maxime pour beaucoup le débat n’a pas lieu d’être : il y a des gens plus intelligents que les autres. Êtes-vous d’accord ?
    Si oui pensez-vous que les HPI sont fondamentalement différent du reste de la population ? cette différence est-elle innée, génétique ? Que quoi qu’il fasse le HPI ne pourra être comme le commun des mortels et qu’essayer de ressembler à tout le monde c’est renier sa vraie nature ?

    Ou au contraire cette différence est acquise ? Et qu’au final l’appellation HPI ne serait qu’un terme servant à justifier l’incapacité à égaler les HPI pour les gens “normaux” plutôt que de mettre l’énergie nécessaire et essayer ? Un terme qui en réalité prône la césure entre deux groupe qui n’a pas lieux d’être et que n’importe qui peut en réalité dépasser les 130 de QI avec une aide appropriée ?

    omkara a répondu il y a 3 années, 6 mois 22 Membres · 49 Réponses
  • 49 Réponses
  • calypso

    Membre
    18 février 2019 à 1 h 18 min

    Je crois que HP, c’est génétique

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 février 2019 à 17 h 08 min

    @calypso :

    Je crois que HP, c’est génétique

    Il semblerait qu’à ce jour, le domaine de la recherche n’ait pas démontré cette théorie :
    Existe-t-il un gêne de l’intelligence ?
    50% du développement cognitif serait du aux gènes, 40% aux hasards de l’organisation cérébrale et des relations sociales, 10% à l’éducation

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 février 2019 à 23 h 10 min

    @filledelair : si il y en a beaucoup qui participent à notre intelligence et c’est prouvé (ce sont eux qui font que notre cerveau est différent de celui d’un singe par exemple)! Mais après ce sont des gènes que tout le monde a (sauf cas pathologique particulier) après ce sont plutôt les allèles qui pourront éventuellement nous différencier génétiquement.
    Je ne comprends pas bien ce que tu entends par “hasards de l’organisation cérébrale et des relations sociales” il y a très peu de hasard dans l’organisation de notre cerveau (pour ne pas dire pas du tout), chaque zone est assignée à des taches très précises, et ses zones se retrouvent exactement au même endroit d’un individu à l’autre. (As-tu la source ? ça m’intéresserait d’y jeter un œil)

    Ce que je vous demandais c’était plus votre ressenti personnel par rapport au diverses interactions sociales que vous avez eues au cours de votre vie, car la science n’a pas tranché la question de façon définitive (en tout cas pas à ma connaissance). De plus il y a très peu de personnes spécialisées ici qui pourraient rentrer dans le détail du fonctionnement de notre cerveau (mais si il y en a je suis ouvert à des discutions en messages privée, vu que je suis en études de bio ce serait intéressant d’échanger avec d’autres connaisseurs 😉 ).

  • Membre Inconnu

    Membre
    19 février 2019 à 9 h 42 min

    @tardy ! En complément d’information :

    Pas de “gène de l’intelligence”

    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/decouverte-de-40-genes-impliques-dans-l-intelligence_113171

    “Il est important de souligner que l’intelligence est influencée par de nombreux facteurs génétique et environnementaux. Le gène que nous avons identifié explique une petite proportion des différences observées dans la capacité intellectuelle, donc ça ne veut pas dire que c’est ‘un gène de l’intelligence'”, a insisté le Dr Sylvane Desrivières citée dans un communiqué.

    D’après leur estimation, la variation génétique expliquerait seulement 0,5% des variations totales observées dans l’intelligence. Néanmoins, la découverte est tout de même d’importance. “Elle pourrait nous aider à comprendre ce qu’il se passe au niveau neuronal dans certaines formes de déficit intellectuel, où la capacité des neurones à communiquer efficacement est d’une façon ou d’une autre perturbée”, a conclu la spécialiste de l’Institute of Psychiatry du King’s College London.

    En ce qui concerne mon ressenti personnel dans le cadre de mes interactions sociales, n’étant pas testée, je ne peux que partager mon expérience de “divergente-hypersensible-empathique” ; ce que je prendrai le temps de faire ultérieurement.
    Bonne journée

  • calypso

    Membre
    19 février 2019 à 16 h 58 min

    OUi, c’est vrai ce que tu avances

    Il ya bien sûr l’inné et l’acquis avec l’apprentissage. Les conférences de Boris Cyrulnik sont très intéressantes quant à la plasticité du cerveau. C’est dur et triste, il parle des enfants maltraités.

    Il explique qu’une petite structure du cerveau des émotions—système limbique—dont l’amygdale est sculptée par le contact avec les parents et la maman .Cela va déterminer la suite des relations des bébés et des enfants ! C’est la plasticité cérébrale et l’apprentissage donc.

    https://www.youtube.com/watch?v=rd13inJYbQk

    Mais je crois que cet apprentissage reste limité en terme de potentiel et que les HP ont un gène différent. Des enfants très bien traités, ayant eu tout dans leur enfance, avec un apprentissage précoce (piano-lecture-écriture-sport etc.) ne sont pas capables de faire pareil que des HP ! Je crois qu’une différence génétique est là ! D’ailleurs des HP maltraités font de la résilience et sont extraordinaires en question résilience alors que ‘autres ne savant pas la faire.

  • Membre Inconnu

    Membre
    19 février 2019 à 20 h 39 min

    @calypso : Merci pour cette conférence de Boris Cyrulnik (mon expert préféré en la matière neuro-psy) ; ses propos m’ont bouleversée et m’ont ramenée à mon récit personnel…

    Mon cerveau a peut-être été “altéré” avant même que je naisse et je me suis toujours demandé, si l’isolement affectif (placée en orphelinat à peine née) et la maltraitance subie pendant toute mon enfance et adolescence, ne sont pas la source des particularités que j’ai développées, pour survivre ou m’adapter ?

    Je pense qu’il faut que je creuse dans cette direction…

    “La résilience c’est l’art de naviguer dans les torrents” Boris Cyrulnik
    “Rien ne nous rend si grands, qu’une grande douleur” Alfred de Musset

    Peut-être est-ce vrai…

  • Membre Inconnu

    Membre
    21 février 2019 à 15 h 28 min

    @filledelair : super article merci, c’est vrai qu’il a tendance à prouver que l’intelligence est principalement due à de l’acquis plutôt qu’à de l’inné. Ce qui est également ce que pense Boris Cyrulnik quand il dit que “l’on être attardé à 7 mois et recevoir le prix Nobel à 8 ans” (je ne sais pas si ce sont ses termes exacts mais c’est l’idée). Et c’est aussi mon ressenti, mais j’ai l’impression que très peu de gens pense comme ça, que ce soit dans mon entourage ou alors sur ce site, c’est pour ça que je posais la question. J’ai retrouvé l’article original paru dans Nature Genetics, mais pour avoir accès à la version complète c’est 8 dollars… un peu cher à mon gout pour un seul article où je n’aurais même pas la version papier.

    @calypso : J’ai bien aimé cette conférence, qui m’as apporté quelques pistes de réflexions assez dingues ! (Comme par exemple le passage sur les soldats qui écrivent des lettres avant de partir à la guerre). Néanmoins je trouve qu’au début il dit une grosse bêtise quant au fait que les animaux n’ont pas de représentation mental d’un traumatisme alors que c’est un fait parfaitement observable chez beaucoup… Mais bon je lui accorde le fait que ce n’est pas vraiment de son domaine, et qu’il a peut-être peu d’interaction avec les animaux.

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 février 2019 à 12 h 40 min

    Néanmoins je trouve qu’au début il dit une grosse bêtise quant au fait que les animaux n’ont pas de représentation mental d’un traumatisme alors que c’est un fait parfaitement observable chez beaucoup…

    C’est le cas par exemple des animaux qui ont été maltraités…

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 février 2019 à 12 h 48 min

    il a tendance à prouver que l’intelligence est principalement due à de l’acquis plutôt qu’à de l’inné. Ce qui est également ce que pense Boris Cyrulnik quand il dit que “l’on être attardé à 7 mois et recevoir le prix Nobel à 8 ans” (je ne sais pas si ce sont ses termes exacts mais c’est l’idée). Et c’est aussi mon ressenti, mais j’ai l’impression que très peu de gens pense comme ça, que ce soit dans mon entourage ou alors sur ce site, c’est pour ça que je posais la question.

    @tardy ; au delà de toute preuve scientifique imparable, en m’appuyant sur les capacités “flexibles” et surtout la plasticité du cerveau, il m’apparaît évident, que toute connaissance (je ne parle pas de la notion d’intelligence) peut s’acquérir…donc oui, l’acquis ne peut être “figé” car toujours potentiellement évolutif.

    Peut-être confondons-nous parfois la notion de “haut potentiel intellectuel” et le domaine sans circonférence de l’Intelligence…

  • calypso

    Membre
    23 février 2019 à 15 h 24 min

    C’est possible. !

    Balzac a été un enfant maltraité et il est devenu un grand écrivain. L’auteur de “vipère au poing ” a été maltraité !

    L’auteur de “poli de carotte ” aussi…

    Pas de fatalité ! Mais cela demande plus de patience et de tolérance, d’amour de l’entourage…

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