Dépression

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 juillet 2020 à 17 h 53 min

    Oui @AudreySkye , peut-être qu’un facteur neurologique entre en jeu, mais c’est la relation qui rend malade, qui déclenche. Et pour les dépressions de parents à enfants, il existe l’explication de la psychogénéalogie (qui prend en compte l’épi-génétique, je suis d’accord) où les troubles se communiquent, se transmettent par l’attitude et la parole, s’apprennent de génération en génération.

    C’était pour chipoter, sinon je trouve juste la suite.

    ( À propos du “monsieur”, Victor Ferry est prof de rhétorique et dispense sur youtube des cours pour militants. Il a un côté “rendre la démocratie au peuple”, redonner la parole à la base. Peu importe le combat que tu mènes, il apprend à prendre la parole en public, défendre ses idées, participer aux débats constructifs. Je ne l’ai jamais entendu prendre parti, il motive. )

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 juillet 2020 à 17 h 56 min

    @paradox Pour l’instant, je suis juste sur mes gardes, mais je vais prendre le temps de le découvrir. Je l’avais vu passer sur Youtube avant que tu partage sa vidéo. Pour la rhétorique, j’aime beaucoup regarder les interventions télévisuelles de Clément Viktorovich 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 juillet 2020 à 18 h 02 min

    @AudreySkye

    Je viens de lire le lien sur la dépression, c’est assez complet, à conseiller.

    Victor Ferry a fait une vidéo sur C.Viktorovich.

  • hemera

    Membre
    7 juillet 2020 à 23 h 12 min

    <div>@AudreySkye , je suis touchée par tes messages, ta sincérité et suis aussi en empathie pour ce que tu vis…</div><div>

    et oui, la dépression est à distinguer de la déprime !

    <div>Notre société, a tendance à confondre les deux, et l’injonction au bien-être y contribue ! </div><div>

    La prescription d’anti-dépresseurs est à mon sens (et mes propos n’engagent que moi ) abusive, car bien souvent, elle se fait dans le cadre de moments passagers de “déprime” ou de prise de conscience douloureuse ou d’anxiété, ou d’épuisement ou autres symptômes… mais en aucun cas de symptomatolgie de dépression à proprement parler. et cette prescription abusive contribue à renforcer la confusion entre maladie dépressive, syndromes dépressif, épisodes, déprimes…

    <div>

    <div>

    <div>Avant (en psychopathologie dans les années 2000), on distinguait la dépression réactionnelle de la dépression endogène. Cela signifie que certaines dépressions, y compris sévères, surviennent suite à un événement déclencheur, alors que d’autres sont endogènes, c’est comme si l’individu était porteur de cette dépression de façon indépendante de sa vie, de façon constitutionnelle.

    <div>Dans la dépression, il y’a une explication biologique au niveau de la sécrétion (ou taux circulant) des neurotransmetteurs. Il y a une carence en dopamine, sérotonine…j’ai vu passer aussi un jour une info comme quoi certaines personnes pouvait avoir un déficit majeur en sécrétion de ces neurotransmetteurs de façon constitutionnelle. et les recherches actuelles se penchent aussi sur d’autres carences biologiques qui entraîneraient des désordres au niveau de ces neurotransmetteurs.

    <div>

    <div>@audreyskype, sous toute réserve, ce que tu décris ressemble bien à “une dépression”….mais comme zèbre, nous avons une lucidité, une remise en question, qui compliquent encore parfois les choses, nous avons parfois conscience de nos errances ou dysfonctionnements. Les questionnements existentiels de notre place au monde, les questions identitaires viennent peuvent venir renforcer le mal-être provoqué par des carences biologiques. Et pour peu que le jugement, le perfectionnisme, l’exigence à notre égard s’en mêle alors la coupe est pleine !

    <div>

    <div>Mais je crois aussi que nous avons plus de ressources, une intelligence qui peut nous servir à faire un travail d’acceptation et de réconciliation avec soi. On peut mettre à profit toutes ces qualités pour se soutenir, s’étayer dans les moments de perte d’énergie vitale…Car la dépression n’est pas non plus une fatalité, nous pouvons avoir besoin de composer plus ou moins avec notre “nature” dépressive, selon chacun, mais nous pouvons aussi apprendre à faire avec, repérer ce qui nous fait du bien, ce qui au contraire nous aggrave…nous avons aussi en nous, et toi aussi, une force vitale qui s’exprime d’une certaine façon, à laquelle on se connecte de tel ou tel façon, propre à chacun…mais il s’agit toujours de tenir compte de soi, de s’écouter (savoir s’écouter ! ) , de faire au mieux avec ce qui est !</div><div>

    Chacun a tendance à lutter contre ses fantômes, ou contre son ombre…alors qu’il nous faudrait l’étreindre, l’embrasser, pour ensuite la relâcher ! lutter c’est contre, c’est la guerre, cela prend une énergie folle, traverser est déjà moins coûteux, on s’économie voire on se régénere… une citation “tout ce à quoi l’on résiste persiste, tout ce que l’on embrasse s’éfface”

    et enfin, par curiosité, je ne crois pas avoir lu (mais peut être ai-je zappé…) si tu avais pris ou non un traitement médicamenteux et ton positionnement par rapport à cela.

    <div>

    <div>

    </div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div>

  • hemera

    Membre
    8 juillet 2020 à 8 h 32 min

    je viens de lire l’article de l’inserm sur la depression, il est bien fait Thumbsup.

    Merci @audreyskype

    Belle journée à toutes et tous

  • geapix

    Membre
    25 juin 2021 à 10 h 05 min

    Lorsque quelqu’un me soulait sur ma dépression je lui envoyais le lien de cette vidéo.

    https://m.youtube.com/watch?v=KMNXqj3QmxU

  • geapix

    Membre
    25 juin 2021 à 10 h 51 min

    Généralement, les gens ne comprennent pas la dépression tant qu’ils ne l’ont pas vécu sous sa forme la plus sévère. Avec le temps, j’ai appris à expliquer au gens ce qu’est la dépression de manière efficace :

    ” Lorsqu’on est dépréssif c’est comme vivre avec 40 de fièvre sans les bouffés de chaleur : on est tout le temps dans le brouillard, on n’arrive plus comprendre ce qui nous entoure de manière claire, on est tous le temps fatiguée, on a besoin de rester au lit, toutes actions nous demandent des efforts considérables, on n’arrive plus à se concentrer.

    Chez un dépréssif, il a été montré que l’organisme réagit exactement comme si il était victime d’une infection. La maladie n’est pas uniquement psychologie mais aussi physiologique, le résultat d’une modification du système nerveux, du système endocrinien et du système immunitaire. La recherche est même en train de montrer l’efficacité des antibiotiques sur la dépression”.

    Je vous recommande le documentaire “Dépression : nouveaux espoirs ?” Sortir en 2017, réalisé par Dorothee Kaden et Carsten Schollmann. Malheureusement, je ne le retrouve plus sur internet

    😭

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 juin 2021 à 14 h 39 min

    La dépression…

    Cette dépression affecte autant le corps que l’esprit… Mais tu ne sais parfois même pas que tu es en dépression, car tu peux y glisser doucement, chaque jour un peu plus. Et elle peut conduire au suicide. Et rien n’est écrit d’avance.

    Et concernant cette dépression et la façon de s’en sortir, on peut essayer de faire des schémas, d’émettre des théories, voire mettre des étiquettes car peut-être qu’on en a besoin pour ne pas vivre avec un esprit trop bordélique, et parce que parfois cela nous rassure de pouvoir tout classifier et tout prévoir, contrôler… Mais notre façon de voir les choses et les gens, les événements… Ce n’est qu’une vision de notre esprit qu’on ne peut pas contrôler.

    Et douter de tout à chaque instant, même si on a besoin viscéral de zététique, cela peut aussi justement conduire à de la dépression… En tout cas, moi j’ai besoin de quelques pensées fixes pour que mon cerveau ne parte pas trop dans tous les sens et ne finisse pas complètement paumé.

    Ce qui m’étonne, c’est que j’ai beaucoup lu que les HP sont souvent plus sujets aux dépressions que les autres… Mais sur quoi on se base pour dire ça ? C’est quoi l’échantillon ? Les HP identifiés qui vont voir des psys ?

    En tout cas, il n’y a pas de réponses à tout, du moins pas de réponses qui puissent être parfaites, et de toute façon, ces réponses sont souvent questionnables… Et on peut se poser des questions sans fin… Sans jamais avoir de réponse. Et je pense donc qu’on peut rester en dépression même si on fait tout pour s’en sortir. Et finir par ne plus supporter cette souffrance. Heureusement, ce n’est pas mon cas. Mais je pense que c’est parce que je ne me sens plus seule. Enfin, c’est ma théorie qui me concerne. Et je n’y suis pas arrivée toute seule.

    Tout cela me fait penser à ceux qui veulent distinguer le syndrome de Cassandre de l’anxiété. Je ne suis pas d’accord. Pour moi l’anxiété est aussi ce qui nourrit ce syndrome. Et quand tu prends en compte un maximum de scénarii possibles, c’est normal de prendre plus en compte ceux qui sont les plus noirs, car notre cerveau retiendrait mieux l’obscurité que la lumière. Alors c’est normal, de voir plus les scénarios catastrophes que les happy end.

  • geapix

    Membre
    20 septembre 2021 à 14 h 31 min
  • cinematographe

    Membre
    12 février 2023 à 22 h 00 min
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