Désolé de répondre si tard mais je n’arrivais pas à me connecter.
Cette comparaison avec la communauté transgenre est surprenante dans un simple contexte de présentation de ma part.
Mais c’est l’occasion pour moi de te donner mon point de vue @matty sur le sujet.
J’ai l’impression, du haut de mes 45 années, de faire partie de la première génération qui a eu à choisir sa sexualité.
En effet, pour mes parents il n’y avait pas le choix, un homme devait aimer les femmes et vis et versa. Les homosexuels étaient un groupe à part et ils représentaient l’anormalité.
L’existence d’une communauté homo a accompagné mon enfance et ma construction sexuelle et à l’adolescence, au lieu de simplement ressentir de l’attirance pour l’un et ou l’autre des deux sexes, je me suis posé la question. Amitié ou amour, quel degré à mes sentiments ? J’aime les filles, les garçons, les deux ? Lourd poids sur mes épaules !!!
Pour mes amis qui étaient vraiment attirés par des personnes du même sexe il n’y avait pas de questionnements. C’était simple mais très angoissant de se retrouver dans une minorité.
Si je te parle de ça c’est que j’ai peur qu’une trop forte mise en lumière des choix sexuels et notamment transgenre amène les ados d’aujourd’hui à choisir en + de leur sexualité, leur genre !!! Et je ne pense pas que cela soit sain pour leur équilibre mental.
La nécessité de représentativité paritaire des minorités, dans l’espace de communication publique, risque à mon avis, d’amener des gamins à des choix et non à une évidence.
Il n’est pour autant pas dans mon propos de cacher quoi que ce soit mais bien de faire attention à la surreprésentation de « phénomènes » minoritaires.
La société passe son temps à distinguer les différences. C’est une façon de rappeler à ceux qui sont différents qu’ils n’appartiennent pas « au plus grand nombre ».
Il est temps de ramener la différence à un état de fait pour chaque être humain et construire la société pour que chaque différence y ai sa place.
Chacun a le droit d’aimer qui il veut, de changer de sexe s’il se sent mal dans son corps à cause de ça. On doit juste apprendre à accueillir chaque personne avec ses différences physiques, caractérielles ou mentales.