Prendre conscience de sa finitude

  • Prendre conscience de sa finitude

    Publié par olbius le 6 octobre 2022 à 15 h 57 min

    Cela fait longtemps que je voulais lancer une Discussion autour de la finitude, et plus particulièrement de la conscience de sa finitude.

    Je viens de voir un documentaire sur les adolescents soldats, et j’ai été frappé d’entendre expliqué encore et encore, que certains (beaucoup ?) jeunes adultes de 19 ans n’ont absolument pas conscience de leur finitude, en particulier de leur mortalité.

    Il y a quelques années, j’en avais discuté avec un psychologue. Je lui disais que j’avais l’impression que la prise de conscience de ma finitude était survenue très tôt. J’ai des souvenirs de moi enfant regardant autour d’autres enfants faire des choses insensées avec leur vélo, par exemple. Et je me disais des choses du genre : “n’ont-ils pas conscience qu’ils peuvent se blesser gravement, avoir des séquelles à vie, voire mourir ?”. Je n’arrivais pas à comprendre. Cela me paraissait absurde. Je devais avoir autour de 7 ans, j’ai l’impression que j’étais en CP ou CE1. Peut-être un peu plus tôt, même.

    Lorsque j’étais en 5ème, un camarade de classe était décédé alors qu’il jouait avec d’autres dans zones en réparation ou construction. En sautant de toit en toit il avait fini par passer à travers. Une chute de plusieurs mètres ne lui avait laissé aucune chance.

    A cette annonce, j’ai vu mes camarades de classe accuser le coup. Cependant, beaucoup continuaient d’avoir des comportements du même type.

    Je ne comprenais pas.

    Je demandais donc à ce psy pourquoi, même chez des adultes, il est possible d’observer des comportements de ce type. Bien entendu, j’avais entendu comme tout le monde des explications du type “trompe la mort”, “vivre vite et mourir jeune”, “”addiction aux shoots d’adrénaline” etc. Il m’a répondu que c’était loin d’être si évident. Il m’a parlé de quelques études récentes qui semblent montrer que si des adolescents et jeunes adultes, par exemple, ont des comportements de prise de risque parfois extrême, ce n’est pas parce qu’ils cherchent à défier la mort, comme le veut la croyance, générale, mais tout simplement… qu’ils n’auraient pas encore développé de conscience de leur finitude (ne me demandez pas de source pour ces études, je n’ai pas encore fait l’effort de chercher ça 😉 ).

    Il a même ajouté que chez certains humains cette conscience ne se développait a priori jamais, en tout cas jamais totalement.

    Du coup, je me demandais… A quel âge avez-vous développé une conscience de votre finitude ? Pensez-vous que celle-ci continue de se développer au fil de la vie ? Au jour le jour, ou par palier, en fonction des événements et des drames ?

    Je me demandais aussi si cette prise de conscience de sa finitude ne pouvait pas être en lien, d’une façon ou d’une autre, avec un sentiment de présence, ce degré de religiosité qui serait corrélé selon certaines études à la sérotonine (autrement dit, certains humains auraient des tendances à se sentir cellule d’un tout, et non individu, ce qui ne favoriserait peut-être pas l’apparition de la conscience de la finitude ?).

    A votre avis ?

    lapin-blanc a répondu il y a 1 année, 7 mois 8 Membres · 25 Réponses
  • 25 Réponses
  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    7 octobre 2022 à 0 h 37 min

    Mmmm… La vraie question est-elle ‾prendre conscience de sa finitude‾ ou ‾perdre conscience de son éternité‾ ?
    L’humain étant un être multidimensionnel & chaque dimension n’étant pas soumise @ la même temporalité l’on devrait avant tout se demander qu’est-ce qui en soi se terminerait.

    La vérité est que les petit[e]s enfants sont naturellement conscient[e]s de bien des choses dont leur âme se souvenait jusqu’@ ce que l’ignorance ou le mensonge du monde des adultes auxquelles elles – ils doivent se confronter en grandissant leur contamine l’esprit.
    La conscience de la mort apparaîssant @ un âge avancé en est bien l’illustration : lors de l’acquisition du système de pensée de sa civilisation on oublie la vérité qu’on connaîssait déjà instinctivement à savoir qu’il n’existe pas de véritable mort·
    Une petite avait bien dit ‛C’est l’enveloppe de mamie mais elle est plus ici mamie !’ ce qui veut tout dire…

    Quand un[e] adulte explique ‾c’est fini on ne reverra plus cette personne‾ l’enfant est déçu[e] car la figure d’autorité qui le dit la – le force @ abandonner son savoir de vérité en la – le forçant @ focaliser sa conception du monde & de la temporalité sur la vie seulement plutôt que sur l’ensemble de l’existence comme elle – il était habitué[e] de le faire pendant les premières années de sa vie.

  • bartorn

    Membre
    7 octobre 2022 à 1 h 24 min

    Salut. Oui, intéressant!

    J’ai pas de principe général à exposer sur la question ne m’étant jamais vraiment posé cette question puisque comme toi cette notion de finitude m’est apparue très tôt.

    Quelle est ta définition de “sentiment de finitude”?

    Je te donne mon point de vue sur mon expérience et mes réflexions. J’étais un super casse-coup les 3 premières années de ma vie. Ma mère me disait souvent que je faisais vraiment n’importe quoi (cascades en tout genre, petite tornade destructrice). Je pense que je me suis vite aperçu de la dangerosité du monde qui m’entourait, parce que quand ça me tombait sur la tronche, ça faisait mal. À cela, on rajoute un divorce parental 2 ans plus tard, ce qui enfonce bien le clou de la finitude. Sur quoi, je suis resté très sage comme enfant, plus une éducation basée sur la tempérance en tout et pour tout, en conscience de la vie, non relié au domaine religieux, ce que j’appellerai le bon sens paysan. Cela n’a pas empêché d’enclencher un processus autodestructeur envers mon être, processus qui ne se calme pas malgré la moitié de ma vie hypothétiquement passée donc pleinement conscient de ma finitude. J’ai donc à la fois ce sentiment de finitude et ce sentiment de vouloir gérer ma finitude par autodestruction.

    (Faudrait peut-être prendre en compte des degrés dans le sentiment de finitude. Ouep, faudrait aussi se mettre d’accord sur une définition du “sentiment de finitude”. Et prendre en compte la notion de temporalité subjective)

    À ton avant dernière question, je répondrai … petit moment de réflexion … En considérant qu’un bébé, de ce que j’ai retenu de lectures, passe par une phase de dissociation, le deuil doit apparaître très tôt.

    Je viens de trouver cet article intéressant en complément de mes divagations 🤣

    https://www.cairn.info/revue-la-psychiatrie-de-l-enfant-2015-2-page-407.htm

    Ça parle bien du deuil et de cette notion de pulsion de vie et de mort. Très intéressant. Si jamais vous le lisez, la lecture du cas clinique, en fin d’article, est un peu longue pour ne donner qu’un seul cas. J’aurai prévenu. Mais le reste est intéressant bien qu’un peu condensé en concepts.

    Selon mes croyances, aussi, cette notion de finitude est présente très tôt. Même en y réfléchissant, la finitude intervient avec l’expulsion natale ou la naissance. C’est chelou quand même ce mega organisme maman/bébé. Cette symbiose.

    J’avais une réflexion sur la naissance justement qui est quand même largement traumatisante. Par voie traditionnelle, l’expulsion/naissance entraîne un gros choc physiologique, physionomique, psychique et tout. Un choc est une fin d’état stable. C’est obligé que ce soit conscientisé, on est marqué au fer en déboulant sur terre. Et dans l’article ils parlent de masochisme, perso, je parie que le masochisme nous permet de supporter le passage vers l’ex utero, de manière plus ou moins développée. L’autodestruction naît avec la naissance du sentiment de finitude de notre état in utero, si tant est que je puisse définir ce qu’est un sentiment et envisager l’existence de sentiment dans cet état. Elle naît factuellement, de manière imposée physiquement. Manière, tu connais des gens qui vivent parfaitement, en toute conscience de savoir ce qui est non destructeur pour eux? On est tous trop unique pour savoir comment vivre, et on tente tous un peu n’importe quoi. Avec en ligne de fond que forcément ça s’arrête un jour. Qu’on le veuille ou non, qu’on soit dans le déni ou pas. Je pense qu’on pourrait même faire remonter le sentiment de finitude in utero. Et certains diront avant même mais déjà je trouve que je m’avance beaucoup, alors avant… on tombe dans le religieux.

    Et petit coup de gueule avant de finir, fuck la rationalisation du système de santé. Les enfants qui naissent tel jour à telle heure, c’est vraiment de la merde. Y a aucun respect pour l’ordre des choses.

    Bon, c’est du live, je vais arrêter là. Merci Olbius pour cette proposition de réflexion, ça swingue bien le cervelet!

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    7 octobre 2022 à 3 h 35 min

    Moi j’avais pour croyance* qu’on cesse d’être — puisque c’est ce qu’on m’inculquait — & parallèlement une sorte d’intuïtion en arrière-plan que rien ne disparaîsse jamais, comme une double-vue.

    J’ai d’ailleurs eu de telles doubles-vues sur différents aspects au cours de ma vie mais c’est dû @ ma conscience surdéveloppée (autolucide) : ça me permet de voir simultanément des informations en différentes couches de la conscience — puisque je le rappelle des informations différentes & même contradictoires peuvent très bien se situer en différentes couches de la conscience ce qui est normal de par son fonctionnement mais devrait être conscientisé & corrigé pour être en harmonie·

    Si tu veux l’esprit semi-conscient (là où se trouvent nos pensées dominantes & nos habitudes de pensée) est une sorte d’inconscient de surface où notre quotidien dépose ses expériences & ses pensées donc l’esprit semi-conscient les stoque en surface de l’esprit inconscient ce qui fait que quand l’esprit conscient réfléchit il accède via l’esprit semi-conscient @ des données en provenance de strates superficielles de la mémoire ;
    alors que l’esprit subconscient lui se comporte comme un buffer qui convertit & stoque les données en provenance du store a̱tmique ou du psychisme commun au-moins jusqu’@ ce qu’elles soient lues par un autre esprit — ce qui peut ne jamais arriver — & ensuite la donnée est copiée ou déplacée vers l’esprit inconscient qui stoque les expériences & les souvenirs de sa vie.

    *ce que j’appelle ‾croyance‾ est une donnée enregistrée dans notre mémoire sémantique / déclarative ou base de données interne – personnelle soit dans notre système de croyance – système de pensée

  • minos

    Membre
    8 novembre 2022 à 20 h 49 min

    Prendre conscience de sa “finitude”…

    C’est se dire qu’on est mortel et que si on meurt, ensuite, tout sera fini… Toi, tu le penses et tu as cette conscience-là, tu l’as eu tôt, mais oui, ce n’est pas toujours ce que d’autres estiment ou éprouvent… Et c’est peut-être parce que, parmi ces autres (outre ceux qui sont réellement “inconscients” (en ce qu’il n’y pense pas et que, forcément, la métaphysique de la chose leur échappe) qui n’envisagent même pas la mort), ils s’en trouvent qui croient que leurs existences se poursuivront après leurs décès, “au paradis” et que, ceci étant bien ancré dans leurs esprits, “le risque” mortel peut être moins fondamental et qu’il serait plutôt assujetti à leurs comportements (lui qui devrait être en conformité avec les préceptes de l’obédience spirituelle de laquelle ils se réclament)… Il y a aussi ceux qui s’en foutent ou qui s’inscrivent dans une désespérance profonde et qui pensent inconsciemment ou beaucoup plus clairement que la “vie-de-merde” qu’ils ont ne mérite même pas d’être préservée ou qui verraient comme “une délivrance” d’en finir et qui ne redoutent pas cette extrémité… Si ce n’est qu’ils la rechercheraient implicitement.

    C’est, comme pour beaucoup de chose s’agissant de “l’humanitude” ; une affaire de conviction personnelle… Issue de ressentis, de réflexions et de personnalités (indépendamment des expériences qui confortent nos sentiments ou qui alimenteront nos doutes)… Cela a à également à voir avec cette sensibilité qu’on a tous, mais qui est distincte et très variable suivant les individus et qui nous fait adopter un certain regard sur ce qui nous entoure et qui nous concerne ou nous touchera très diversement, ce qui nous fait appréhender certains sujets “graves” d’une façon singulière, particulière et “proprement” (en ce que cela n’appartient qu’à nous).

    On peut toujours rechercher “un tronc commun” humaniste (qui existe), lui qui nous rapprocherait les uns des autres (notamment) dans ces considérations existentielles, et il est bon de tendre à le faire, et ce n’est pas vain, mais utile et nécessaire… Reste que chacun est singulier, qu’il faut bien entendre et admettre qu’il y a autant de perception que l’on a de “congénère” et qu’il peut être très difficile de partager avec ces autres-là, avec ces semblables-si-différents… Ça l’est pour ce qu’il s’agit de nos idées et de nos pensées, mais ça l’est plus encore lorsque l’on évoque nos ressentis (eux qui sont “insondables” pour nous-même dans l’amplitude et toute la complexité de leurs dimensions).

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    8 novembre 2022 à 21 h 04 min

    @minos

    Très tôt également ^^

    Le cap pas cap dans la cour de l’école me saisissait déjà par sa connerie profonde ^^

    Un rapport au danger très bien intégré dès mes plus vieux souvenirs, et la notion de mort est venue rapidement à 8ans quand ma grand-mère adorée a passé l’arme à gauche.

    Pas de prescience d’un au-delà contrairement à notre Génie incomprise, mais plutôt la perception du froid glaçant de l’entropie.

    Cette conscience de ma mortalité n’a pas empêché les comportements auto-destructeur, mais là, il ne s’agit plus d’inconscience, mais d’une volonté délibérée de se faire du mal, c’est quand même nettement plus classe 😁

  • bagayaga

    Membre
    8 novembre 2022 à 21 h 31 min

    Sujet intéressant ! De mon côté j’ai vécu sans aucunes peurs de mourir jusqu’au jour où j’ai été maman.

    Je m’en suis rendue compte en randonnée. Avant je sautais comme une chèvre dans les rochers, j’escaladais des falaises dans le vide, je courais dans des descentes de porcs.

    Depuis que j’ai des lardons j’ai peur de mourrir. Mais ce n’est même pas une réflexion consciente. C’est dans mon corps. J’ai failli abandonner une rando dernièrement, des montées très escarpées dans des pierriers très glissants. Je n’ai pas abandonné mais j’ai dû me faire violence. Et mon amie qui était avec moi, qui me connait depuis vingt ans, me regardait comme si j’étais un ovni^^ On a fait les quatre cent coups, ensemble, nous avons sauté dans des rivières depuis des falaises, escaladé des grilles immenses en fer forgé de parc municipal, et là j’étais pétrifiée.

    Maintenant j’anticipe des trucs, genre comment ne pas me mettre en danger. Je renonce à certains comportements.

    Comme ce n’est pas réfléchi, pas conscient, je suppose que c’est dans le package des Darons.

    Après il y a la piste des parasites. Le Toxoplasme anihile l’instinct de survie de la souris pour qu’elle se face manger par le chat. Afin de voyager d’un hôte à un autre.

    Ce n’est pas de la science fiction^^

    La souris se laisse réellement manger. Je sais qu’ils font des recherches à Grenoble, sur l’impacte de ce parasite sur l’Homme.

    Sinon il y a pas mal de pathologies qui induisent une forte fréquence de comportement à risques. L’impulsivité notamment. On le voit chez les TDAH. D’un point de vu évolutif, on peut se demander pourquoi il y en a qui sont prudents et préservent leur vie et pourquoi d’autres sont plus comme des éclaireurs,prennent des risques mais meurent plus vite.

    J’ai toujours en tête cette idée de la répartition des êtres humains avec des rôles prédéfinis génétiquement, comme dans les fourmilières.

    Ainsi il y aurait un petit pourcentage de cerveau ayant à disposition une plus forte masse d’individus là pour accomplir ceux qu’ils conçoivent(les cerveaux) Etre de la chaire à canon. Il ne peut pas y avoir d’égalité ,il y a différents tempéraments nécessaires pour que les choses s’accomplissent. Un organe différent, pour gérer une fonction précise et faire fonctionner un organisme beaucoup plus grand.

    La petite idée qui me trotte c’est que ces différences de tempérament ne sont transmisent peut être pas forcément génétiquement mais via la flore intestinale, via les micro organismes. On sait maintenant que la santé mentale est en partie tributaire de cette flore. Il existe des greffes de flores intestinales de porteurs sains, via des individus en situation de grande dépression.

    J’aime bien cette idée^^

    Dans un sens nous avons toujours cherché un dieu, plus grand absolu, au delà de l’univers. Dans le cosmos. Macroscopique !

    Et si? Ce que l’on cherche etait microscopique et logé dans chacuns de nos estomacs. Nous aurions tous une tribue de micro-organismes différentes qui nous distinguent en tempérament,en morphologie, en intelligence. Et nous ne serions que des vaisseaux.

    Enfin ce n’est qu’une théorie^^

  • bagayaga

    Membre
    8 novembre 2022 à 21 h 47 min

    Dealer de moods, c’est avant-gardiste !

  • minos

    Membre
    8 novembre 2022 à 22 h 03 min

    @hautpotentieldeconneries … Pour ma part, même si on évoque bien ici “une” (sinon “LA”) question “existentielle” (par excellence), j’avoue que (comme c’est le cas pour “beaucoup d’autres” sujets (tous ?)) je n’ai pas l’impression d’avoir un rapport si “intense” avec la mort et cette “finitude”… Je verrai plutôt ça “de l’extérieur”, en tant qu’observateur… Mais c’est assez ambivalent chez moi parce que je suis (en même temps) “très impliqué” personnellement dans cette réflexion (en ce qu’elle m’importe (sans qu’elle ne soit plus si essentielle à mon développement))… Et puisqu’il se trouve que “je considère” (“je sais”…) que cette “finitude” n’est pas… Qu’elle n’est donc “pas” (ou “plus”) “redoutable” à mon sens… Et, mon système de pensé ayant intégré ce point (non sans s’interdire d’une prospective ou de broder-extrapoler sur ce que pourrait être cet “après” notre vie “ici-bas”), cela entraîne qu’il se concentre préférentiellement sur l’humain, le présent et concret auquel on est directement confronté et qui impact sur nos choix.

    Dans mon esprit, on serait tous “reliés les uns aux autres” (interconnectés et interdépendant)… Et parallèlement, je me ressens comme parfaitement intègre (libre arbitre, autonomie et (plus relativement “autosuffisance”), c’est là que repose ma conviction “viscérale” et ça a beau pouvoir paraître paradoxal ou contradictoire, je trouve ce cheminement de pensé “prometteur”… Là et dans une conception qui confèrerait un caractère “divin” à l’humain… Dont je conçois bien que cela doit être évoqué avec délicatesse et attention.

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 novembre 2022 à 0 h 12 min

    @minos rien à voir

    , mais je suis pour cet usage des parenthèses et guillemets 🤗

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    9 novembre 2022 à 0 h 28 min

    @minos

    Ma finitude ne me préoccupe pas plus que ça, non plus, ça serait pour moi comme se plaindre de l’alternance jour nuit, ou du phénomène des marées.

    Je suis d’accord pour le présent et le concret. Rien ne vaut la réalité ici, tout de suite ^^

    Par contre l’interconnexion entre nous autres primates, je la trouve sujette à caution 😁

    Non pas que je nie, par exemple, le caractère universel de nos questions existentielles, et je peux clairement m’identifier aux préoccupations essentielles de mes congénères, à leurs joies, leurs peines etc…

    Cela dit, je vois aussi tellement de raisons de surtout ne pas m’associer à notre espèce de chimpanzés particulièrement violente et sournoise ^^

    Et pour finir, pour répondre à mon vdd, non les 14 parenthèses dans des parenthèses, c’est pas cool, j’ai du m’y remettre à 2 fois pour comprendre l’essentiel de ton propos 😁 je plaisante ^^

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