L’infini ?… C’est vrai que ça me laisse songeur.
Il est difficile de concevoir une chose sans fin (même en considérant qu’elle pourrait avoir un début).
Ne dit-on pas “au commencement…” ?
Pour moi, cette conception implique qu’elle est hors du temps et de l’espace lui-même ; même l’espace “intersidérale” qui renvoie le plus à l’infini ne l’est pas ; on s’accorde à penser qu’il a eu un début, et si on accepte l’idée qu’il soit “en expansion”, c’est bien qu’il possède des contours, une limite pour s’étendre… Ce qui exclurait de facto son infinité.
Pourquoi hors du temps ?… Parce qu’il n’aurait pas lieu d’être dans cette idée qui suggère tout aussi logiquement l’éternité.
On pourrait aussi se dire rationnellement qu’il existe bel et bien cet infini… Et que nous sommes “ici et maintenant” au beau milieu de lui sans en avoir conscience ; on en apprend tous les jours sur le subatomique (pour ce qui est du micro) et notre discernement de l’immensité de l’univers est parcellaire (s’agissant du cosmos)… Soit, cela peut nous conduire à conclure objectivement que les extrémités de là même où on évolue sont indéfinies… Ce qui laisse place ouverte à cette notion.