Prendre conscience de sa finitude

  • minos

    Membre
    9 novembre 2022 à 1 h 36 min

    @Loulou30 C’est une pratique qui m’est venue progressivement, mais assez vite et tout naturellement lorsque que je me suis (re)mis à m’exprimer régulièrement à l’écrit (ce que je situe en 2008 (à cause de l’euro’ de l’époque et de ce que j’avais alors (re)commencé à le faire sur un forum dédié au calcio)) parce que je ne vois-sais pas comment exposer mes idées autrement et aussi (disons-le) pour pallier à mon propre déficit lexical… Ce qui me permet alternativement de laisser plus de latitude à celui dont je dispose (en ce que je module par là certains termes que j’emploie) et/ou de souligner le caractère “approximatif” ou impropre que peuvent avoir certains de mes mots pour décrire suffisamment justement ma pensée… Ou encore, cela met en avant qu’il est déjà délicat (déjà, pour soi-même) de mettre “en ligne” (dans les deux sens, sur “la Toile” et de façon intelligible) sa réflexion, mais de la présenter de telle façon de la rendre “entendable” pour autrui (tout en restant “fidèle à soi-même”) ou de confier ses sentiments avec la sincérité souhaitée et attendue (elle que je recherche la plupart du temps), c’est un exercice qui me paraît ardu et que je ne suis pas sûr d’atteindre très souvent… Conscient de ça, je trouve pertinent de pondérer “à ma manière” la grande majorité de ce que j’émets et aussi parce que j’attache de l’importance à ce que je peux partager et que je veux pouvoir tout assumer comme rester cohérent dans mon discours… Pour moi-même avant tout et tous, mais évidemment aussi (motivé par ce désir de communication-transmission) à l’égard des esprits qui me lisent.

  • minos

    Membre
    9 novembre 2022 à 5 h 20 min

    Oui, @hautpotentieldeconneries , mais ma “vision” de cette “interconnexion” (possible) qui existerait entre tous, considère moins ce que l’on peut partager de façon “terre à terre” et en tant qu’être humain qui serait exposé (par exemple) au même contexte que ses voisins (ce qui entraînera naturellement des réactions comparables entre eux et cristallisera des liens communs propre à faire qu’ils s’agrègent en groupes) qu’en envisageant plutôt cela sous un aspect plus large, voir “élevé”, s’agissant de sa dimension “spirituelle”, elle qui peut être (selon moi) “un bon moyen” (lorsqu’il n’est pas dévoyé) d’entreprendre une démarche de rapprochement plus “universelle”… Ceci étant émis en considérant “qu’à la fin”, cette conception réthorico-théologico-théorique se concrétise un tant soit peu dans notre vie… Ce qui n’est pas le plus simple à mettre en œuvre pour moi. ^^

    Je ne me dis pas que mon système de pensé serait le meilleur ou le seul… Je pense que l’on peut parfaitement se positionner selon ses références et croyances-convictions personnelles dans une direction qui serait “autant” (ou plus) profitable pour soi qu’elle respectera l’autre.

    C’est vrai que ce qu’on voit autour de nous (qui est issu de comportements de beaucoup de nos congénères) peut nous décourager de nous montrer empathique ou compréhensif envers une bonne part “du reste de l’humanité”, mais, pour ce qui me concerne (et bien que je ne sois pas complaisant avec ceux qui se montrent sous ce jour), j’ai choisi de considérer que ces excès et errements (violences, cruautés, bêtises ou irresponsabilité (entre-autres)) me sont également et objectivement imputables au travers de l’humanité que je partage avec mes contemporains (et leurs ancêtres, et nos descendants)… Être un homme, c’est se tromper souvent tout en pouvant devenir maître de la capacité qui nous est offerte de décider de ce que l’on veut faire de notre conscience… Et c’est aussi encourir de se rendre coupable d’abandonner notre responsabilité propre à d’autres. La différence entre humain et animaux ne se résume pas à ce sourire qu’ils n’ont pas, elle réside essentiellement dans le grand pouvoir que nous confère notre capacité de raisonnement, elle dont on a la jouissance (certains plus que d’autres), elle l’on possède et dont on peut user et abuser avec inconséquence et si l’on fait preuve “de faiblesse” (d’ignorance, d’égoïsme et de prétention, notamment (ce qui est trop souvent le cas))… Et même si “on” (toi et moi) ne s’est pas rendu coupable de crimes graves, on pourrait s’y laissé entrainer un jour funeste, c’est ce à quoi on est exposé en tant qu’homme et c’est ce contre quoi on doit lutter en permanence.

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 novembre 2022 à 8 h 33 min

    @minos merci d’avoir développé l’idée. J’ai remarqué que cette pratique est assez répandue chez les hp et je l’utilise aussi quand c’est nécessaire.

  • minos

    Membre
    9 novembre 2022 à 8 h 56 min

    @Loulou30 , il est, en effet probable que cette forme d’écriture se retrouve par ailleurs, et notamment “chez les HP” (puisque tu le soulignes), reste que, comme le disait justement @hautpotentieldeconneries , ‘faudrait quand même que je m’efforce “de me rassembler” et d’épurer mon style… Parce qu’à trop vouloir être précis et clair vis-à-vis de soi-même, j’en perdrais vachement en “confort de lecture” pour ceux à qui je m’adresse (auxquels je pense beaucoup aussi)…

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 novembre 2022 à 9 h 11 min

    @minos ça dépend du sujet je

    pense. Pour ici ça semble approprié.

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 novembre 2022 à 9 h 16 min

    @minos et je ne trouve pas ça désagréable à lire. Bien sûr un pavé est un pavé, mais pour ce genre de sujet j’apprécie de voir autant de précisions et de nuances lexicales 🤗

  • minos

    Membre
    9 novembre 2022 à 10 h 10 min

    @bagayaga … (“En parlant de pavé” ^^)… Pour moi, il faudrait privilégier la piste de l’instinct maternel plutôt que celui de l’instinct de survie, et ce, en ce qu’il doit certainement le supplanter dans le cas d’une mère… Parasites ou pas, c’est à voir (donc)… D’ailleurs, c’est peut-être intéressant l’impact que pourrait avoir ces espèces intrusives sur l’homme (et que ça se passe à Grenoble, ça ne m’étonne pas ^^)… Sauf qu’après info’ (rapidement pêchées et sous réserve qu’on parle bien de la même chose), il apparaît que ce que tu évoques (la toxoplasmose) est “une maladie commune qui est rarement reconnue, puisque la plupart des personnes infectées ne montrent aucun signe ou symptôme. Chez ceux qui présentent des symptômes, la maladie est généralement bénigne et se traduit par des ganglions lymphatiques enflés et un certain inconfort”… Du coup, “ta” version gore suggérée perdrait un peu de sens… Par contre, j’imagine que si tu l’évoques, c’est que cette infection a pu être sous-évaluées pour certains cas particuliers ?…

    Ce qui (quand même !) nous distingue des fourmis (et entre autre), c’est que “chez nous” (les humains), les rôles et les fonctions prédéterminées peuvent être remises en cause tout en demeurant au sein de nos regroupements sociaux (si tant est que ceux-ci ne soient pas sous un régime communiste ou d’une autre sorte de dictature) et que l’on peut même évoluer assez indépendamment d’eux.

  • bagayaga

    Membre
    9 novembre 2022 à 12 h 08 min

    Les souches de T. gondii de type II établissent des infections persistantes dans le
    cerveau de leur hôte, formant des kystes intracellulaires dans les neurones. Il a été
    émis l’hypothèse que l’inflammation chronique de bas grade induite lors de la
    toxoplasmose cérébrale est associée à des altérations fonctionnelles neuronales,
    causées notamment par un déséquilibre des niveaux de neurotransmetteurs. Cette
    inflammation pourrait donc être un facteur augmentant le risque de développer une
    schizophrénie (Sorlozano-Puerto and Gutierrez-Fernandez, 2016). Cependant, notre
    étude repose sur la mesure des anticorps anti-T. gondii dans le sérum des patients,
    un marqueur d’une exposition antérieure au parasite mais pas de la présence de
    kystes dans le SNC, donc d’une infection chronique. L’équipe de RH Yolken a
    développé une méthode de détection de la présence de kystes tissulaires chez les
    souris et individus séropositifs à T. gondii consistant à mesurer les anticorps contre
    MAG1, une protéine parasitaire abondamment exprimée dans le kyste et la paroi du
    kyste (Ferguson and Parmley, 2002; Xiao et al., 2016). Il est important de noter que
    chez les humains, seule une fraction des individus ayant des preuves sérologiques
    d’une exposition antérieure à T. gondii présentaient une réponse positive aux anticorps
    MAG1 et donc, vraisemblablement, des kystes dans le SNC (Xiao et al., 2013). Ainsi,
    il pourrait être pertinent dans les études futures d’examiner l’association entre la
    schizophrénie et les niveaux d’IgG anti-MAG1 dans le but de déterminer le
    pourcentage de porteurs de kystes chez les patients séropositifs atteints de
    schizophrénie par rapport aux témoins séropositifs.
    L’association établie entre la schizophrénie et la séroprévalence de T. gondii a motivé
    des essais cliniques visant à évaluer l’efficacité thérapeutique d’agents antiparasitaires
    (azithromycine, triméthoprime, artémisinine et artéméther) chez les patients atteints de
    schizophrénie (Chorlton, 2017). Aucun de ces médicaments ne s’est avéré efficace
    pour atténuer les symptômes psychopathologiques. Cependant, aucun de ces
    médicament anti-T.gondii couramment administrés n’a montré une efficacité pour
    éradiquer les kystes intraneuronaux chez les souris infectées de manière chronique,
    probablement en raison de la réduction du métabolisme des bradyzoïtes à croissance
    lente et du passage limité des drogues vers le SNC (Cerutti et al., 2020)

    @minos

    C’est un extrait de l’étude,

    “Association de l’infection chronique à Toxoplasma gondii

    avec la schizophrénie : étude épidémiologique et rôle

    potentiel de l’activation de la voie des kynurénines dans

    le système nerveux central de l’hôte infecté”,de Mohamed Kezai.

    Et j’ai trouvé celle-ci aussi, qui remet en cause les anciens postulat de non gravité de la toxoplasmose.

    [Toxoplasma gondii: A potential role in the genesis of

    psychiatric disorders.]

    Guillaume Fond, Delphine Capdevielle, Alexandra Macgregor, Jérôme Attal,

    A. Larue, Marie Brittner, Deborah Ducasse, Jean-Philippe Boulenger


    Sinon,

    Oui je pense que dans mon cas c’est l’instinct maternel. Je ne vois pas pourquoi autrement.

    Pour le Toxoplasme, il se trouve que je l’ai attrapé quelques jours avant de tomber enceinte. Ça m’a rendu un tantinet obsessionnelle sur le sujet figures-toi. C’est comme ça que j’ai trouvé le lien avec les maladies psychiatriques. Je t’ai mis en annexe des articles si toute fois cela t’intéresse. Je sais bien que la littérature scientifique peut être soporifique pour les profanes.

    Comme j’étais dans la merde avec la Toxoplasmose enceinte j’ai eu l’opportunité d’être reçue à Lyon par le professeur Martine Wallon du Service de parasitologie et mycologie médicale de l’hôpital de la Croix-Rousse.

    Comme j’avais trouvé le lien entre schizophrènie et toxoplasmose j’étais très inquiète pour ma fille à venir. Et pour moi dans un second temps.

    Le professeur m’a confié (c’était en 2014), que nous n’en étions qu’aux balbutiements au sujet de la découverte de l’implication du parasite sur les maladies mentales. Et que si j’avais besoin d’être informée, d’être attentive aux recherches effectuées à Grenoble.

    Ce que j’en dit moi, c’est que ce serait intéressant d’étudier l’impacte de ce parasite sur l’instinct de survie de l’homme.

    https://www.unige.ch/communication/communiques/2020/quand-la-toxoplasmose-ote-tout-sentiment-de-peur

    Je me demande si déjà il est possible d’évaluer cela en laboratoire.

    Je vois qu’en 2018 on a observé que des chimpanzés infectés par le toxoplasme se laissent dévorer par des léopards. ..

    Quoi qu’il en soit ce n’est qu’une suppositions. D’ailleurs corrélation il y a un fort taux de suicide chez les patients schizophrènes.

    Pour finir je suis heureuse de voir que tu fais le lien entre fourmilière et communautarisme asiatique. Car je trouve que c’est les peuples qui ont adopté la philosophie la plus efficace en terme de gestion des ressources humaines, sans qu’il n’y est plus de fantaisie que ça quant au rôle que l’on est sensé observer dans son existence.

  • minos

    Membre
    9 novembre 2022 à 12 h 54 min

    M’oui, ça m’a paru directement un peu chelou ta “fixette” (le prend pas mal) sur ces saloperies… Et désolé d’apprendre que tu as été touchée par cette infection en son temps (en 2014 ?)… Mais sinon, cet intérêt (légitime, puisque cela t’a affecté) persistant pour cette toxoplasmose provient donc de ce que tu soupçonnes en avoir hérité une version chronique ?…

    Si on parle de schizophrénie, c’est effectivement un trouble mental assez lourd… Ceci étant, pour connaître personnellement une femme qui en est atteinte, je sais que des traitements existent et se montrent efficace à lui permettre d’avoir “une vie normale” (de bosser et de s’être trouvé un nouveau compagnon, entre autre)… Par ailleurs, tu sais bien qu’il n’est pas nécessaire d’en être atteint pour avoir des idées suicidaires…^^

    Sinon, pour “les Chinois” (ou les Japonais, ou les Coréens…), je t’avoue sincèrement que je n’ai fait qu’y penser vaguement en évoquant mon histoire de “regroupement sociaux” et en réalité, je généralisais vraiment le truc au genre humain dans mon esprit… Mais pour en venir à vanter les perf’ de déshumanisation de ce modèle de société, tu dois être assez mal toi-même…

    ‘Te crois obligée à rien, mais si tu le souhaites, on peut poursuivre nos partages en MP ?

  • bagayaga

    Membre
    9 novembre 2022 à 14 h 05 min

    @minos

    Non je ne suis pas concernée par la schizophrénie, enfin pas que je le sache ? Puisque c’est une parthologie anosognosique. Mais bon en générale la societé te repère. Et donc de mon côté pas de psychose. Mais merci de t’en soucier.

    C’est un axe intéressant ( à souligner) en dehors de la “psychologie de comptoir”. De chercher peut-être un trouble organique, parasitologique ou chimique dans la disparité des profils conscients ou non de leur mortalité. Et en bout de ligne désireux ou non de vivre.

    Par ailleurs, où as-tu lu que je vente le collectivisme ? Il me semble avoir signalé être heureuse que tu fasse la comparaison entre fourmilière et collectivisme.(D’ailleurs je suis allée me relire et j’ai écris communautarisme à la place de collectivisme. My Bad.)

    D’ailleurs, je ne fais que décrire une mentalité humaine, adoptée par un ensemble assez croissant d’êtres- humains. Sans porter aucuns jugements moraux. Puisque ce n’est pas ce qui est débattu.( La “légitimité” ou non d’un idéalisme.)

    Le postulat de base est: y a t- il des profils cognitifs,physiques et émotionnels spécifiques ,déterminés par la flore intestinale, qui expliqueraient des différences nécessaires à la cohérence des groupes ? (Précison: qui aurait été nécessaire à un moment dans notre évolution.)

    Et je précise, (même si ça me parait évident que l’on décrit des comportements et non que l’on se fait part de nos convictions idéologiques), que ce n’est pas mon opinion.

    Mais un questionnement.

    Si t’as besoin de précisions en privé, ma porte est ouverte.

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