Pensez-vous que l’humanité…

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 avril 2023 à 12 h 21 min

    C’est une question qui était encore en pleine maturation chez moi il y a quelques temps.

    Voilà la réponse que je pourrais y apporter :

    Pour commencer l’humain, en tant qu’espèce sociale à besoin d’une croyance commune, quelque soit la manière de l’apporte. Ce besoin est indispensable à la vie en communauté car elle apporte justement un sentiment d’appartenance à quelque chose de plus grand, malgré les différences de chacun.

    C’est par ailleurs, je pense, un sentiment qui rassemble, qui crée et qui harmonise au sein d’un groupe. C’est aussi le moteur d’un espoir qui fait rêver les individus et avancé les sociétés.

    J’avancerais même que dans l’exemple contraire que nous pouvons observer actuellement, on peut le remarquer plus que jamais. De part la dépossession des élites de la notion profonde de nationalisme (sentiment d’appartenance à une nation, un peuple), ainsi que la décrédibilisation constante des religions (quelque soit leurs défauts). On peut voir inexorablement les gens se ranger “naturellement”, souvent au forceps, dans des mouvements forts et souvent radicaux.

    Je pense qu’il est bon de faire l’analyse de ces mouvements, et de ce qu’ils peuvent apporter aux individus, indépendamment de idées qu’ils défendent. Faire une analyse profonde de la forme plus que du fond. C’est pourquoi, pour ma part, je pense que c’est mouvement sont la promesse d’autre chose, l’espoir d’un avenir commun, l’espoir d’appartenir à quelque chose de plus grand (aussi nocif soit ce “plus grand”).

  • matty

    Membre
    18 avril 2023 à 22 h 08 min

    On n’a pas, dans cette discussion, évoqué dans le propos, de ql humanité. Pour ouvrir ou resserrer la question :

    Peut-on imaginer qu’il y ai une différence dans le “besoin d’évoluer” (si tant est que) entre les neuro typiques et les atypiques ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 avril 2023 à 22 h 49 min

    Et pourquoi séparer les “neurotypiques” des “atypiques” ? Il y a autant de différence entre les différents neurotypiques qu’entre neurotypique et atypique.

    Pourquoi ranger tout le monde sous la bannière d’une minorité braillarde et malade ? (C’est d’ailleurs pour ça qu’ils le crient à tue tête)

    Prend ce que je vais te dire comme tu le veux, mais n’y voit aucune méchanceté. De ce qui transparaît de ce post, c’est un profond mal-être que tu n’arrives pas à taire. De par ce fait tu t’accroches à la sacro sainte idée de la différence, de ta différence.

    Qu’y a-t-il de différent entre toi qui classe les typologies neurales et les “neurotypiques” qui te mettent dans une case restrictive ?

    Dernière question, que viens-tu faire ici si ce n’est pas pour retrouver des personnes, un groupe de personnes, dans lequel tu peux te reconnaître et avancer vers quelque chose de plus grand que ta simple individualité ?

  • matty

    Membre
    19 avril 2023 à 18 h 38 min

    @Cherichoux

    * Et pourquoi séparer les “neurotypiques” des “atypiques” ?

    C’est vrai on se le demande. Mais si ça pouvait être possible, quel pied ce serait, un pays (une planète ?) rien que pour nous, Waouh !

    * Il y a autant de différence entre les différents neurotypiques qu’entre neurotypique et atypique.

    Je ne sais pas, je n’ai pas le cerveau câblé pour comprendre les subtilités du normo-monde. Mais je serais moins affirmatif, en tout cas ce n’est pas ce que semble montrer les scanners cérébraux.

    * Pourquoi ranger tout le monde sous la bannière d’une minorité braillarde et malade ? (C’est d’ailleurs pour ça qu’ils le crient à tue tête)

    De quelle minorité parles-tu ? Si c’est de nous en générale, nous euthanasier serait une option pour enfin débarrasser l’humanité d’une minorité braillarde et malade.

    * Prend ce que je vais te dire comme tu le veux, mais n’y voit aucune méchanceté. De ce qui transparaît de ce post, c’est un profond mal-être que tu n’arrives pas à taire. De par ce fait tu t’accroches à la sacro sainte idée de la différence, de ta différence.

    De profonds mal-êtres alternant avec de profonds bien-êtres, est un lieu commun pour notre espèce

    et en effet j’ai encore parfois du mal à faire avec ce monde tout pourri.

    De par le fait que la recherche et l’histoire de la mise en lumière de notre singularité neuro-physio-métabolique partagée par 3% des bipèdes et que je l’accepte comme une “chance”.

    * Qu’y a-t-il de différent entre toi qui classe les typologies neurales et les “neurotypiques” qui te mettent dans une case restrictive ?

    Alors de 1 ma case n’est pas restrictive, en tout cas pas plus que ne l’est celle des humains qui appartiennent à la famille des mammifères,

    de 2 ce ne sont pas les cases en soit qui sont restrictive mais les psychismes des neurotypiques qui regardent à travers.

    * Dernière question, que viens-tu faire ici si ce n’est pas pour retrouver des personnes, un groupe de personnes, dans lequel tu peux te reconnaître et avancer vers quelque chose de plus grand que ta simple individualité ?

    Une partie certaine de la réponses est sur mon profil.

    Bien à toi.

  • Membre Inconnu

    Membre
    19 avril 2023 à 19 h 10 min

    @matty
    Ne m’en veut pas je vais répondre en monobloc pour éviter les posts à rallonge.

    Je préfère ne pas relever la première réponse. Je l’attribuerais à une errance maladroite de ta part. Mais pour ce qui est du reste je vois qu’il y a des sous-entendu que je n’aurais pas dû prendre pour acquis. Je vais remettre les point sur les “i” et régler les barres sur le “T”.

    Dans ce que tu soulèves, la biologie n’est pas une réponse parfaite, surtout quand on parles de sciences humaines. Il y a un monde vaste et encore inconnu entre le physique et le psychique. Et ce n’est pas parce que ce n’est pas compris en science que ce n’est pas su qu’on entrevoit pas le mode de fonctionnement (j’ai perdu le nom de ces pseudos théorèmes non démontrés en mathématique).

    Ce que l’on peut affirmer par contre c’est que nous sommes tout aussi humain que le derniers des abrutis avec un QI frôlant dangereusement le chiffre. Premièrement il faut se sortir de l’esprit que nous sommes mieux. On est simplement plus. Oui on comprend plus de choses et plus vites. Oui trouve des solutions encore inconnues. Mais à contrario, plutôt que de rejeter la faute de notre inadaptation sociale sur les autres, pourquoi ne pas l’accepter comme une état de fait ?

    Ensuite je voudrais revenir sur ce point précis :

    <div>* Pourquoi ranger tout le monde sous la bannière d’une minorité braillarde et malade ? (C’est d’ailleurs pour ça qu’ils le crient à tue tête)

    De quelle minorité parles-tu ? Si c’est de nous en générale, nous euthanasier serait une option pour enfin débarrasser l’humanité d’une minorité braillarde et malade </div>

    On passera l’égarement mais juste pour revenir sur la minorité. Je suis seul à avoir remarqué il y a des années que seule les même castes et typologie de personnes sont représenter ? Et dans les médias traditionnels et sur la place publique ? Si on prend le temps de regarder, dans 99,99% du temps celui qui crie le plus fort est celui qui a tort.

    Enfin, de voir quelque chose comme ça me rend profondément triste pour toi, pour moi et pour nous….

    P.S : Je suis content que tu connaisses des moments de profond bien-être. Je ne sais plus ce que c’est moi.

  • matty

    Membre
    20 avril 2023 à 14 h 04 min

    @Cherichoux

    Ce n’est pas bien grave, des surdoués testés qui réfléchissent encore dans un cadre normé sont nombreux, j’y ai moi aussi passé 20 ans. Chacun sa vitesse.

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 avril 2023 à 14 h 19 min

    <div>@matty
    </div><div>

    Quelle violente façon de couper court au débat.

    Ce que tu vois comme quelque chose de frustrant et limitant dans le cadre ce n’est que la partie bancale et galeuse qui tu n’as fait que voir et apprendre.

    Le cadre, s’il est bien posé et défini et un lieux sécuritaire d’expression et d’épanouissement. Comme n’importe quel outils. Il peut être utiliser à bon ou mauvais escient.

    Plutôt que de réfuter toute chose, apprend à les décortiquer, à les manipuler à te les approprier pour en faire ce que toi tu as besoin. Avec ton intelligence anormale, regarde plus loin que ce qui se montre à toi.

    </div>

  • matty

    Membre
    20 avril 2023 à 16 h 20 min

    @Cherichoux

    Merci pour tes conseils, mais il se trouve que nous ne regardons pas du même endroit.

    Alors le référentiel typique, la pathologisation de la douance et sa normalisation, la sociabilité de masse et les amalgames tous différents donc tous semblables, comment dire ? Après quelques décennies d’acharnement surfait à le tenter, et bien… J’en suis revenu !

    Il devient du coup assez stérile de vouloir m’ouvrir les yeux sur l’endroit d’où tu regardes, j’en viens.

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 avril 2023 à 16 h 59 min

    @matty

    Ok je vois où je pèche. J’ai beaucoup trop l’habitude des parler à l’inculte et au fifrelin que j’en perd la complexité de l’argumentaire cherché ici.

    Revenons sur l’étymologie du mot “pathologie” et son utilisation en psychologie.
    “Pathos” = Ce qu’on éprouve, souffrance

    “Logos” = Discours, traité

    Partant de là, en psychologie une pathologie est un regroupement de troubles dans un schéma donné.

    Ce sera plus parlant avec des exemples pour voir où je veux en venir :

    Une personne avec un trouble autistique est elle malade ? Non vu que ça ne se soigne pas.

    Une personne avec un trouble schizophrénique non décompensé est-elle malade ? Non vu que ça ne se soigne pas.

    Pour la douance, où n’y voit-on pas un trouble ? Inadaptation sociale et scolaire, prédisposition à la dépression, cynisme, perte de repères précis, etc.

    Après, crois le ou non, à ta convenance. Mais j’ai dépassé depuis longtemps “l’endroit d’où tu regardes”. J’en suis pas revenu, j’ai juste à cherché à comprendre plus loin.

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 avril 2023 à 18 h 37 min

    Je viens de me relire et je vois que je manque de nuance dans mon explication.

    Ce que j’essaie de montrer n’est pas le “dysfonctionnement” de notre état. Juste une autre grille de lecture. Il faudrait plus voir ce que je décris comme le mauvais côté de la pièce. Le bon étant des gens en parfaite quiétude de leur état.

    Et c’est surtout que je ne vois pas l’intérêt de nous écarter de la société alors que nous avons énormément à y apporter.

    Cyniquement je te dirais que le classement des gens en vu de les écarter ça a réussi à un petit moustachu énervé.

    Alors intégrons-nous, prenons à revers ce que “les élites” essaie de faire de nous : fuir ou mourir. Je pense que nous valons bien mieux. Mais pour nous intégrer il faut accepter les différences mais aussi les similitudes. Il n’y a que comme ça qu’on éduquera les gens !

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