Soirée techno

  • Soirée techno

    Publié par alb69000 le 3 février 2024 à 2 h 03 min

    Bonsoir à toutes et à tous,

    je sors tout juste d’une soirée techno.

    C’était une première, j’ai apprécié au début, mais très vite le fait que ce soit rébarbatif et de voir des gens se droguer autour de moi m’a petit à petit dégoûté.

    Ce n’est pas la première fois que je sors de soirée (en tout genre) dans cet état.

    Avez-vous déjà ressenti cela ?

    Au plaisir de vous lire.

    generatrice_de_vierges_chemins a répondu il y a 2 mois, 2 semaines 5 Membres · 16 Réponses
  • 16 Réponses
  • haeresis

    Membre
    3 février 2024 à 11 h 53 min

    Plusieurs choses…
    Déjà, il faut être initié à la musique électronique, pour l’apprécier.
    Ça ne s’improvise pas.
    Et puis… comme dans tous les genres, dans 97% des cas, on n’a pas affaire à des musiciens, mais à des commerciaux.

    Pour ce qui est de la drogue… j’ai envie de te dire c’est pareil.
    Y’a ceux qui savent ce qu’ils font, et qui savent faire la part des choses.
    Et les hystériques.

    Déjà, y’a dix ans, c’était compliqué de trouver des fêtes matures et de bon goût.
    Et je te parle pas de musique électro, mais même les concerts de rap, rock…
    On a surtout affaire à de la pop et des gens sans culture et sans talent.
    Le pire reste encore le classique.. là, on a l’effet inverse, ça leur ferait du bien de fumer un pétard et de quitter leur partition des yeux deux secondes… et les spectateurs de lever le cul de leurs chaises.

    Voilà.. la question, pour moi, ce n’est ni celle de la musique, ni celle de la drogue.
    Elle est sociale.
    Je vois des gamins excités, qui n’ont ni l’habitude de voir les autres, ni l’habitude d’écouter de la musique, ni de se droguer.
    Et qui s’encombrent la vie à faire les malins plutôt qu’a savourer ce qu’ils vivent.

    Personellement, je sortais déjà très peu quand j’avais une vie sociale.
    J’ai jamais trop aimé les soirées avec les inconnus.
    Aujourd’hui je connais plus personne, ça s’est pas arrangé.
    Et ouais, je partage ton sentiment.

    Encore une fois, pour moi, le soucis est surtout d’ordre idéologique et religieux.
    C’est les codes sociaux.
    Aussi la médiocrité des artistes, et l’absence de goût et de culture des spectateurs.
    Et je suis pas spécialement élitiste.
    Les mecs savent pas se lâcher, alors ils font semblant.
    Ils savent pas s’amuser, alors ils se droguent pour faire semblant.
    Les artistes savent pas jouer, alors ils font semblant.
    Compétition d’hypocrisie… et tout le monde se fait chier, semblant que c’est la fête.
    Bref… le soucis c’pas la musique ni la drogue, c’est que tout le monde est mort à l’intérieur.

  • olbius

    Organisateur
    6 février 2024 à 16 h 07 min

    Tu ne viendrais pas simplement de découvrir de manière empirique la loi de Sturgeon ? 😉

  • haeresis

    Membre
    6 février 2024 à 23 h 46 min

    Ouais… ça remet en question l’aspect qualitatif de la sélection naturelle…. voir carrément ça remet en question la sélection naturelle.

    Dans tous les cas 90%, il est gentil, il se garde une grosse marge d’erreur.
    Moi à 97% j’trouve déjà que j’abuse de ma bienveillance.

  • alb69000

    Membre
    7 février 2024 à 11 h 48 min

    Quelle est cette loi ?

  • haeresis

    Membre
    7 février 2024 à 22 h 15 min

    C’est une loi dont la conclusion tient dans l’axiome.
    Qui dit que l’existence est un marché et que ce qui a de la valeur est rare.
    Donc c’est à la fois évident et inutile, volant à la même hauteur que tous les théoriciens de comptoir qu’on trouve dans tes soirées.
    Mais, lui, apparemment, il a une renommée historique et internationale.

    Voilà, la vraie question c’est, fut-il(e) vraiment l’auteur de cette loi, ainsi qu’un gros poisson dans une petite marre… Est-ce-sturgeon
    Ou est-ce que les cromagnons avaient déjà compris que l’apport nutritif de leurs propres excrément était exécrable.

  • alb69000

    Membre
    7 février 2024 à 23 h 14 min

    J’aimerais ne pas la découvrir sans cesse.

  • haeresis

    Membre
    8 février 2024 à 3 h 19 min

    J’ai passé ma vie à chercher comment contourner ce phénomène.
    En théorie, j’ai trouvé. En pratique.. ça dépend des autres.

    Ca va te paraitre super con ce que je vais te dire.
    Mais …
    Vois tous ces hypocrites.
    Qui n’ont pas d’oreilles, qui ne distinguent pas le bruit de la musique.
    Ils cherchent la valeur.
    Alors ils l’inventent.
    Ils inventent la valeur de leur musique de merde.
    Ils inventent l’intensité de leur expériences, sous le prétexte de la drogue.
    Ils inventent l’excitation qu’ils ressentent, au contact des autres.

    Désespérés, ils disent que la joie est là, là où elle n’est pas.

    Mais ne crois pas qu’aucun d’entre eux ait aimé cette musique techno.
    Ne crois pas qu’un seul d’entre eux ait eu un sentiment différent du tiens.
    Toi, tu as seulement du courage.
    Le courage de l’admettre, de le reconnaitre, et de l’assumer.
    Pour eux, c’est trop violent.
    Ils sont incapables de voir la réalité, ils n’en ont pas le courage.

    Cet environnement, cette époque… sont stériles.
    Et plus on apprend à les lire, plus on se rend compte de leur stérilité.
    Aussi faut-il beaucoup de courage, beaucoup de patience, pour les assumer.

    Si tu succombes à cette hypocrisie… la vie sera plus douce, mais cette intensité ne te manquera pas moins.
    Et puis.. tu deviendras part de cette stérilité.

    Tu ne peux pas trouver cette valeur.
    Mais tu peux l’incarner.
    Tu peux rester fragile.
    Tu peux rester sensible, interactif….
    Bien que ce soit difficile, plus encore, dans le silence que dans le bruit.
    Spontané… là où rien n’engage de réaction.

    J’ai pas de conseils à te donner.
    Je sais pas ce que c’est la vertu.
    Et j’sais pas au nom de quoi tu serais responsable.
    Cela pourrait te paraitre moche…
    Mais je suis content de te voir souffrir.
    J’aime savoir qu’il est encore des gens qui voient leur tristesse comme une conséquence.
    Et qui se soucient de sa cause, plutôt que de la voir comme une finalité.

    Je te dis pas que tu vas mourir de rire.
    Mais tant que souffres… c’est la preuve que tu existes.
    La preuve que tes interactions ont encore de l’influence sur toi.
    Et ça, ça me soulage, moi.
    De savoir qu’il y en a encore des comme toi. Des comme moi.
    Et j’ai presque envie de te dire… je chéris ta souffrance, plus que ton apaisement.
    Je ne crois pas que nous gagnerons la guerre.
    Et je crains fort que demain soit plus stérile encore qu’aujourd’hui.
    Mais jouer pour perde, jouer pour gagner… ça n’a aucun sens.
    Jouons pour jouer.
    Et faisons du bruit.
    Crie ta souffrance, ne la fais pas taire.
    Et montre leur, à ces hypocrites. Où elle est, cette rare, cette précieuse valeur.

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    8 février 2024 à 4 h 50 min

    La remarque d’Olbirus est pertinente.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Sturgeon

    Moi au collège j’étais obligette de supporter plein d’interactions des crevards répugnards & insupportards pour dégotter un temps minime avec les plus jolis poneys aux longs cheveux…

    En soirettes oui j’ai ressenti ça biensûr. C’est un peu normal d’avoir du mal @ en trouver de bonnes. Là ces dernières années les lycéennes se plaignaient @ moi de chaque boîte de nuic̃t par exemple·

    Mais c’est en partie dû aux goûts de chacun[e], pas qu’@ l’ambiance globale.
    Si tu as assez de ténacité & de confiance crée tes propres soirées @ la carte mais faut-il avoir des contacts avant…
    Sinon définis mieux les soirées qui pourraient te plaire & les personnes susceptibles de te les proposer & essaye de t’en rapprocher.
    Si ça ne suffit pas alors va aux mauvaises mais apporte-s-y quelquechose de personnel, incarne le changement que tu veux y voir… Sois si enjoué & communicant que tu y deviennes un des principaux centres d’attraction.
    Concentre-toi seulement sur le positif même faible que tu puisses y trouver & ça le fera grandir·

    Ne te laisse pas tenter par une vision excessivement sombre qu’on peut te proposer : les sujets vraiment motivés & qui croient en eux savent créer les conditions pour s’épanouïr. On n’est pas passifs, on peut tous influencer sa réalité.

    Question qui me travaille : quelles sont les tenues des filles dans une soirée techno’ ?

    Magnétophophoniste :

    Encore des interprêtations biaisées…
    Pas l’habitude de voir du monde, d’écouter de la musique, de se lacher.

    Un seul contre-exemple suffira : les racaillettes dans les quartiers chauds encore dehors en groupe en hiver @ minuic̃t. Même les racaillettes de treize ans, d’ailleurs.
    Quant @ la musique elle s’écoute même en marchant même en faisant ses devoirs donc bon…

    Tout le monde mort @ l’intérieur : projection mentale interne. Tu généralises ton cas.
    (une projection mentale externe c’est quand on obtient une idée correcte sur le monde extérieur en allant la chercher par intention d’extérioriser sa conscience)

    Après j’admets que bien des choses se soient dégradées mais il ne faut pas exagérer non-plus… Je remarque que les autres jeunes sachent encore se lacher.

  • alb69000

    Membre
    8 février 2024 à 10 h 17 min

    J’aurais aimé liker, mais fonctionnalité n’est pas dispo …

  • alb69000

    Membre
    8 février 2024 à 10 h 18 min

    *la

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