Petit jeu créatif

  • lolo

    Membre
    29 février 2020 à 13 h 01 min

    rappel des consignes : écrire une histoire courte en incluant ces mots Grinning

  • bagayaga

    Membre
    29 février 2020 à 13 h 28 min

    Puisqu’il fallait faire preuve dans certain degré d’exposition…. Ils ne pouvaient plus se permettre dans l’état actuel, de se replier encore.

    Bien-sûr,le vide …Le désert semblait une option adéquate, mais au vu des évènements à venir. La stratégie devait changer.

    Face à l’océan, le Namib dans le dos ils étaient acculés.

    Amara pointa sa flèche sur la Lionne.

    C’était eux les maîtres du thébaïde.

    Cela faisait des jours qu’ils les traquaient sans relâche.

    Flairant l’occasion de festoyer de la viande fraîche dans ce théâtre de désarroi.

    Dogo son petit frère s’était abîmé la cheville, elle l’avait accroché dans son dos et les orphelins du reg connaissaient la musique.

    Les lions voulait devorer le poids de l’enfant estropié.

    C’était la loi.

    Si tu ne pouvait plus absorber les kilomètres et faire ta part de survie.

    Tu n’étais plus qu’un amas de chaire inutile.

    Ainsi tu te devais d’alimenter les actifs de la chaine alimentaire.

    Amara n’avait plus que deux flèches.

    Les félins étaient cinq.

    Il ne lui restait plus qu’une option, Dogo pesait lourd depuis trois jours et trois nuit sur son dos et à part quelques myrtilles sauvages au pieds du Mont de pierre ils n’avaient rien mangé depuis.

    Elle s’egouffra prestement dans l’océan.

    Ogumo lui avait raconté ,un jours que les premiers Habarondo étaient venus de l’océan.

    Qu’ils y avaient des courants circulaires et elle décida d’essayer cette passe d’armes du désespoir.

    L’eau soulagea le poids de son échine. Alors elle nagea vigoureusement vers l’horizon.

    Les lions écumant de rages, avançaient rageseument les pattes , les vaguelettes vaporeuses léchant leurs griffes.

    Puis reculèrent de dépit.

    L’océan n’était pas leur territoire.

    Il faudrait se rabattre sur une autre proie.

    Les petits Hommes avaient gagnés.

    Pour cette fois.

    La lumière éclatante du Zénith perçait les Flots, Amara contemplait les fonds tapissés de victuailles et son ventre gronda.

    Avec une infinie tendresse elle détacha le garçon de son dos et plongea.

    Sous l’eau, s’étendait une galaxie d’étoiles de mer, d’oursins et d’huitres, la jeune fille ramassa de quoi récupérer assez d’énergie pour pouvoir continuer leur périple.

    Le courant eut tôt fait de les déposer sur un banc de sable en amont de la plage.

    Ainsi protégé d’un éventuel retour des félins, il purent se restaurer et repousser un instant cette fatidique déperdition qui leur collait au destin depuis trois jours.

    Dogo allait guérir. Et ils pourraient retrouver la tribue soeur. Sur ça cheville était tatoué un drôle d’animal.

    Ngabelé le chaman lui avait gravé ce totem.

    Venu d’un autre continent.

    L’ornithorynque.

    Un compagnon bien étrange au dire du sorcier. Il l’avait choisit pour l’enfant car à sa naissance il était né avec les pieds palmés.

    Amara et Dogo étaient seuls maintenant. Un énième conflit et divers cataclysmes avaient décimé leur clan.

    C’était la route qui les attendaient et le trajet long et fastidieux pour regagner la sécurité d’une nouvelle tribue.

    Les narines dilatées, elle s’enfonça le dos dans le sable brûlant. Inspira intensément, la senteur de l’océan comme compagne. Maintenant que les estomacs étaient remplis, la langueur de la digestion les plongea dans un état de veille diffuse.

    Il serait bien temps de réfléchir aux prochaines étapes après.

    Un épreuve avait été surmontée de justesse. Et la récompense leur ouvrait les bras maintenant.

    Quelques instants de répis entourés par ses magnifiques remparts aquatique.

    Amara et Dogo entonèrent un chant Harabondo. Elle et lui seraient les derniers à faire résonner ces notes dans l’univers. Quelques larmes allèrent gonfler les vagues.

    Et les enfants épuisés s’endormirent.

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 février 2020 à 14 h 39 min

    😲🤩👏

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 février 2020 à 14 h 54 min

    Tout s’est effacé je dois recommencer tout a zéro.

    Lou et une petite fille nomade qui vivait avec ses parents dans le désert ainsi que ses frère et sœur.

    Ils étaient pauvres mais heureux l’amour et la tendresse de ses parents.

    Sa mère: ” Lou va nettoyer, laver les vases en pot en terre pour le repas de ce soir.

    en regardant ce joli vase en poterie, elle imagina les belles senteurs de myrtille elle en avait l’eau à la bouche.

    À la nuit tombée lou aimait contempler le ciel.

    Elle mit un grand tapis,( tisse et confectionner par sa mère) sur le sable pour s y allongé ,elle se vêti d’un poncho et d’un châle.

    Elle contempla le ciel avec ses 1000 et une couleur de lumière, c’était une exposition de panel de couleur plus scintillantes les unes que les autres.

    Elle fredonna une petite musique et il fut émerveillé par cette belle galaxie.

    Elle fit des liens entre les étoiles et les étoiles filantes.

    ” Oh on dirait un ornithorynque en diamant”

    Elle avait les larmes aux yeux, la terre est tellement belle.

    Puis elle rejoignit ses frères et soeurs pour s’endormir, avec des rêves plein la tête.

  • farguas

    Membre
    29 février 2020 à 14 h 56 min

    Bon !

    Je ne sais pas pourquoi mais mon dernier post à disparu…

    J’avais répondu au sujet de sortir les mots dans l’ordre ou pas.

    Pensant que l’ordre rallongerait peut être le récit j’avais penché pour la liberté.

    Mais j’avais proposé aussi d’utiliser les mots proposés tels qu’ils étaient marqué (singulier/pluriel, infinitif,…).

    Comme mon post à disparu, on verra pour la suite.

    En tout cas superbe histoire Bagayaga !

    Alors voici la mienne que j’ai intitulé chimère.

    Elle s’éveilla peu à peu dans la moiteur du matin et grimaça. La musique traditionnelle envahissait son espace vital. Elle gémit en se levant.

    Sa chambre d’hôtel était sommaire : une simple chambre avec un petit lavabo dans un coin. Son vol retour avait été annulé suite aux grèves et elle devait attendre.

    “Et si je bougeais ?”

    Elle pensa un instant faire un tour dans le désert mais la lumière aveuglante qui filtrait par les lattes des volets l’en dissuada. Il y avait bien une exposition en ville, mais elle l’avait déjà visité.

    Après s’être rafraîchie, elle se laissa tomber sur le lit et fixa le plafond tâché. Son regard se fixa alors une fois de plus sur celle qui lui faisait penser à de la myrtille par sa couleur.

    Son esprit l’emporta alors dans le passé. Elle avait ce don particulier de parcourir le monde, et même la galaxie entière en pensé si l’envie lui prenait. Retourner voir des être chers perdus depuis longtemps, donnant lieu à des moments d’une infinie tendresse.

    A cet instant, la senteur entêtante des épices et le bruit du marché dans la rue ne l’atteignaient plus. Elle se trouvait chez sa grand-mère, encore toute petite. Elle grignotait sa tartine à la myrtille en la regardant préparer l’entrée du réveillon. Elle aimait être avec elle. L’écouter chantonner devant son plan de travail. Sa grand-mère posa une huître ouverte sur le plat à coté d’elle et se retourna pour lui sourire. On frappa à la porte et elle sombra. Elle chercha encore à maintenir cette connexion, mais la déperdition s’accentuait. Déjà, son visage devenait flou, le goût de la myrtille s’estompait.

    “Mademoiselle ? C’est pour vous dire que l’aéroport à appelé. Votre vol est pour cet après-midi.”

    Le retour émotionnel se fit sentir. Les larmes lui montèrent aux yeux et l’image d’un ornithorynque lui apparu. Étrange animal venu d’on ne sais où. À la fois connue et bizarre. “Une chimère”. Murmura t’elle en se relevant.

  • farguas

    Membre
    29 février 2020 à 15 h 01 min

    Et joli travail Shaina.

    J’y vois beaucoup de lumières et de couleurs. C’est scintillant, ça me plaît.

  • farguas

    Membre
    29 février 2020 à 15 h 04 min

    C’est quand même dingue ces posts qui apparaissent, disparaissent. au moment de mettre mon histoire Shaina n’y était pas et ensuite, Abracadacra !

  • lolo

    Membre
    29 février 2020 à 15 h 30 min

    Farguas, tu as publié dans le hall du groupe mais pas dans le sujet “petit jeu créatif”

    Il était une fois un étrange animal qui s’appelait Jean (mille excuses pour les Jean).

    Il ne ressemblait à rien. Vraiment ! Enfin si vous insistez, je dirais qu’il était un croisement entre l’ornithorynque, la baleine bleue mais avec un soupçon d’aigle royal. (Si si, je vous assure !).

    Il vivait dans une lointaine galaxie où il passait sa vie à faire de la musique. Une musique sans nul doute intergalactique, hypnotique, féerique, envoûtante mais il s’ennuyait.

    Un jour, alors qu’il était en pleine déperdition, il décida ENFIN de traverser le désert.

    Il redoutait cette exposition à la lumière mais peu importe. Il n’en pouvait plus d’être seul.

    Il rencontra alors une autre étrange bestiole à qui il joua sa musique.

    Cet Autre ressemblait à un drôle de zèbre et dégageait une forte senteur tantôt de cannelle, tantôt de myrtille.

    Ce nouvel Ami lui apprit à trouver des huîtres dans le sable et tant d’autres choses.

    Ces deux-là s’étaient bien trouvés et vécurent longtemps dans la tendresse l’Un de l’Autre.

  • jasper

    Membre
    29 février 2020 à 15 h 58 min

    La shelby remontait le boulevard, Joe Cool savait qu’on lui avait menti, aussi bien sur le lieu de l’exécution du Vieux, que sur la date. C’était clair que les neveux avait photoshoppé la photo, c’était bien leur style, mais ces pauvres geeks avaient oublié que Joe savait que jamais cette vieille crapule qui lui servait d’associé n’aurait planté des tomates sur un balcon dont l’exposition était au nord. Pas lui, pas Picsou, qui avait accumulé les lingots avec son expertise en hydroponie. En plus, le mensonge que la nana lui avait raconté, comment le vieux était tombé du dixième étage, sans que personne ne le voie, comme si le boulevard des Capucines, à deux heures du mat avait pu être désert, ça ne collait pas. La voyante lui avait joué du pipeau, mais elle allait devoir changer de disque, parce qu’elle n’avait pas la vue nette en ce moment, et qu’il n’aimait pas cette musique là.

    Et pourtant, il n’aurait jamais cru devoir un jour renoncer pour toujours à ces moments de tendresse à 50 euros qu’elle lui apportait, quand ses visites au cabinet de la diseuse de bonne aventure basculaient en virée au 7eme ciel, ou plutôt en parcours de montagnes russes dans la galaxie des plaisirs et des sens. Il aimait croire que le corps de la chinoise l’étourdissait, même s’il savait que c’était la senteur de la sauge des chamanes que Zong Li lui administrait en moxibustion qui lui faisait tourner la tête.

    Mais là, la double vue de la poupée allait être un problème. Elle qui croquait des myrtilles comme les pilotes de chasse, pour avoir une vision à 15 dixième de l’avenir, il allait falloir lui mettre des oeillières, lui couper la lumière, lui fermer les quinquets. Sinon, ça allait être trop horrible pour elle de voir ses trois protégés, Riri, Fifi et Loulou, les neveux de Picsou, transformés en chair à pâté, ou plutôt en sauté d’ornithorynque, avec leurs becs qui flottent entre les yeux du bouillon.

    Le lumière du cabinet était encore allumée, Joe Cool laissa le moteur de la Mustang tourner, c’était pas la déperdition de chaleur du vieux V8 qui allait changer le climat. Il écarta le grand rideau noir brodé d’étoiles. Son visage se ferma comme un huître. Il vida son chargeur.

  • shan

    Membre
    29 février 2020 à 16 h 31 min

    La galaxie du désert – et hop et de 2 dans le titre biiiiim !

    Le Monde respire à peine ; c’est une nuit bien trop chaude et bien trop calme, la musique de la vie est tout juste perceptible, le Monde attend…

    La Terre frémit ; un craquèlement, une faille, une poussière lumineuse émane du désert, flottant et faisant osciller son intensité en réponse aux messages de l’univers.

    Un oeuf se brise. Un craquèlement, une faille, une exposition à la lumière, aux senteurs et aux forces extérieures, animant la sensorialité de la petite chose qui l’habite.

    Ainsi exposée aux signes de l’environnement, ses failles insufflaientt à la petite ornithorynque un impérieux besoin de sens.

    Une nuit, un sentiment de respect pour le Monde envahit Myrtille – ^^ – elle sortit du terrier disperser sa tendresse au Monde qui patientait dans un silence qu’elle n’avait jamais connu.

    La poussière lumineuse était là, fluctuant timidement à distance, s’immobilisât, se mît à briller plus intensément ; son énergie émettait un son qui ne franchissait la lourdeur du silence que par l’originalité de sa fréquence.

    Quand la poussière se mît à s’éloigner, Myrtille la suivit, attirée par sa vibration, accompagnée des odeurs de la nature, certaines si fines et enivrantes qu’elle n’aurait jamais cru ses sens capables de les capter…bon à part cette odeur d’huître d’eau douce qui la suit depuis son terrier – comment placer huître en toute poésie, ou pas !

    Dans sa course des sens, Myrtille s’imprégnait de toutes les énergies de la nature.

    Quand la poussière s’immobilise à nouveau, la nuit se faisait plus timide, le silence de plus en plus sourd, augmentant son sentiment de déconnexion entre le Monde et ce que son être avait avait à partager. Myrtille compris pourquoi la lumière l’avait emmenée ici. Elle y vit la déperdition, le sol vide et déchiré d’éclairs de d’ou ne sortaient que la noirceur. Elle posa son intention sur la plus grande faille dans le sol, y dispersa toutes les énergies que la nature lui avait confiées. L’esprit du désert se mêla au courant d’énergie, s’infiltra dans la faille.

    Tandis que le ciel s’ouvrait aux couleurs du jour, un flash émana des profondeurs de la Terre, des milliers d’étoiles filèrent, alors que la nature jaillissait de la noirceur à la lumière…une nouvelle galaxie était née dans le désert.

    Ainsi fût créée l’oasis du Kings Canyon…peut être ?

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