Théorie: relations ami, amour, solitude

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 mars 2019 à 23 h 34 min

    merci pour vos réponses cela fait avancer le débat @aceventura je veux bien les refs de livres sur le sujet.
    En écrivant le texte j’étais arrivé jusqu’au questionnement l’amour existe-t’il ? Je suis dans ma période du non en ce moment, cela éclaire surement mes propos.

    Amour pas interchangeable ? Et pourquoi pas ? Dans mon expérience celles que j’ai aimé le plus n’ont pu être oublié qu’en en aimant encore plus de nouvelles (l’expérience ne s’est pas répeté plus de 2 fois, on aime pas beaucoup de gens extrèmement fort dans toute une vie)
    Maintenant aimer une personne ou ses traits de caractères, anecdotes, gouts partagés qui la composent, à réfléchir.. Qu’est-ce qui fait qu’une personne est unique, pourquoi tient-on à X ou Y ? La meilleure réponse est surement quand on ne sait pas l’expliquer; l’évidence “je tiens à lui / elle et c’est tout, je ne sais pas pourquoi”

    Faire le camaléon, donc en fait: renier qui ont est, ce que l’on veut et ce dont on a envie pour paraitre sous un autre jour pour se faire aimer de quelqu’un… ca donne pas envie; surtout si c’est pour pêter un plomb du jour au lendemain en se rendant compte de notre erreur et en arrêtant tout. J’ai pratiqué et je ne recommande pas.

    J’ai toujours fait un parrallèle assez fort entre amour et amitié, car il y a dans ces 2 types de relations de très nombreux points communs. Oui on crée une relation unique 1+1=3 mais si par exemple on a “un ami a qui parler” et qu’il disparait on peut en trouver un autre, ce ne sera pas le même “3” mais il remplira le même besoin initial: parler; en cela c’est remplacable.
    Pour le coté amoureux on comble un besoin d’affection.
    Ca se défend je trouve.

  • lilith

    Membre
    27 mars 2019 à 12 h 53 min

    J’ai l’impression que dans une rupture, le plus difficile n’est pas en effet de se séparer de la personne, parce que quand cela ne va pas, les deux en souffrent en général, mais plutôt d’abandonner ses rêves et projections (je vais vieillir avec cette personne, on va faire des enfants, c’est l’homme ou la femme de ma vie). Après la dépendance affective fait qu’on peut se sentir vide lorsque la personne n’est plus là, elle peut aussi faire qu’on s’adapte démesurément à l’autre (en étant pas vraiment soi-même), la dépendance affective, on peut aussi vouloir l’éviter à tout prix, en fuyant dès qu’un attachement peut se concrétiser et avoir ensuite des regrets de ce comportement. Le fuyant ou évitant est l’autre face du dépendant. Mais je pense que la dépendance affective, ce n’est pas vraiment de l’amour entre deux personnes, c’est plus un lien qui vient combler un manque d’amour pour soi.
    On a besoin des autres, d’affection mais des fois, on place trop d’attentes dans nos relations, des attentes qu’on devrait combler par nous même.

  • zebra34

    Membre
    27 mars 2019 à 17 h 49 min

    Je pense qu’il ne faut pas non plus rentrer dans l’extrême inverse de se dire que les autres ne sont pas nécessaires, que l’on peut être complètement indépendant. L’histoire de l’humanité prouve que ce n’est pas vrai. J’ai réussi personnellement à bien me détacher des autres. J’ai une haute image de moi même. Maintenant, j’aime que quelqu’un d’autre ait cette image. Il y a peut-être 1 personne qui me voit comme je me vois actuellement. Ca m’apporte beaucoup de joie, de savoir que cette image que j’ai de moi soit validée par quelqu’un d’autre. Ca légitimise ma manière de voir les choses. C’est un sentiment normal, humain, et engrainé profondément dans notre biologie que de chercher la validation et l’appartenance. Donc, il me semble important de rester mesuré face à ce qu’est la “dépendance affective”. Nous sommes tous plus ou moins dépendants de l’affection des autres. Le détachement total aux évènements et aux personnes est quelque chose de vraiment fade. Pour l’avoir vécu, ce n’est pas souhaitable. Maintenant, il faut arriver à trouver son équilibre entre soi et les autres. Admettre d’avoir besoin des autres sans pour autant ne compter que sur eux pour être heureux. Rien n’est tout noir ni tout blanc. La vie se déroule dans les nuances de gris, les incertitudes. C’est peut-être ce qui est le plus difficile à accepter et à apprécier…

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 mars 2019 à 12 h 50 min

    @zebra34, je suis tout à fait d’accord, il s’agit encore une fois de trouver le/son juste équilibre, car les extrêmes ne sont jamais bon .Et pour cela oui il faut prendre le temps de la réflexion/remise en question, apprendre, toujours apprendre et savoir parfois regarder dans le rétro. Ds tous les cas, il faut rester connecté à soi-même, se respecter avant tout.
    Mais attention aux jugements, le fameux “dépendance affective”, ne pas le sortir à tout va, car déjà biensur il y a des degrés d’attachement, de la fusion au détachement totale, et puis nous sommes des êtres en devenir, le droit à l’erreur nous ait autorisé, c’est comme cela qu’on apprend, qu’on avance. Tout vient à point à qui sait s’écouter j’ai envie ddire.

Page 2 sur 2

Connectez-vous pour répondre.