[Membre Inconnu]

@idapresti : “Je ne peux pas définir l’Amour alors comment savoir si j’ai aimé.”

N’as tu jamais ressenti le manque d’un Être ?

L’Âmour n’échappe-t-il pas  à toute tentative d’emprisonnement à l’intérieur de tout champ de “définition” possible ?

J’aime la pensée qu’il existe autant de regards sur l’Âmour et ses infinis paysages, qu’il existe d’Êtres Humains ; j’aime les relier par les paysages dessinés, qu’ils soient réels, crées ou imaginés.

J’emprunte à Christian Bobin, quelques mots, dont j’apprécie les couleurs redessinées sur sa palette des paysages dévoilés par l’Âmour et de ce qu’il peut créer en nous, lorsqu’il nous envahit et nous remplit des ses substances magique.

“On peut donner bien des choses à ceux que l’on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m’as donné le plus précieux de tout: le manque. Il m’était impossible de me passer de toi, même quand je te voyais tu me manquais encore. Ma maison mentale, ma maison de coeur était fermée à double tour. Tu as cassé les vitres et depuis l’air s’y engouffre, le glacé, le brûlant, et toutes sortes de clartés.

Aimer quelqu’un, c’est le dépouiller de son âme, et c’est lui apprendre aussi -dans ce rapt- combien son âme est grande, inépuisable et claire. Nous souffrons tous de cela : de ne pas être assez volés. Nous souffrons de forces qui sont en nous et que personne ne sait piller, pour nous les faire découvrir.”

“Le principal c’est que je n’en souffre pas. Je suis heureuse sans être dans un couple. Mais j’y crois à l’amour dans un couple.”

Ce qui me conduit à une réflexion ; peut-on rendre un Être Heureux si nous ne sommes pas Heureux à l’Intérieur de nous-même ?

L’Âmour entre deux Êtres n’échappe pas à l’évolution, à la transformation et au mouvement né et  crée, par l’alchimie des deux “mouvements intérieurs”qui se rencontrent, se mélangent et fusionnent autour de l’épicentre de chacun des Êtres qui lui ont donné “Vie” ?

“Oh communiquer par écrit c’est la confusion assurée”. Ben oui, et alors?”

Pas forcément ; ce sont des dérives possibles qui peuvent parfois nous conduire au naufrage…mais heureusement, il arrive souvent que “ces mots qui nous disent”rencontrent de jolies berges et fleurissent dans le regard d’un autre Être, dont les paysages sont communs – comme UN ?

“Ça n’a pas de sens de continuer à penser comme ça. Et le conseiller over and over. Je fais “ma soupe”. J’apprécie les réactions, mais le chemin habituel qui n’effraie personne, je ne le suis pas. C’est tout.”

Pourrais-tu développer la notion de “penser comme cela” ?

Serait-il juste de penser que la notion de “sens” vit dans la relativité et son centre de gravitation est unique à chacun d’entre nous. Ne pouvons-nous pas être Conscients (après observation, analyse et expérimentation) de certaines choses et malgré tous les malgré, s’oser à risquer, à oser ?

Mon intention n’était pas vêtue du costume “conseil”, non seulement je ne me permettrais pas et de plus, je garde en mémoire que l’autre n’est pas moi, l’autre est lui-même, donc la notion de “conseil” ne peut prendre le sens que chacun lui donne et y distingue…

Enfin, pour terminer, de quelles substances composantes seraient remplies “le chemin habituel” foulé par nos pensées, nos Actes , nos choix, nos réactions…? 

Quelle étrange association “chemin habituel…effrayer….” ?

Faisais-tu allusion aux peurs “paralysantes” ? 

Ta pensée reposait-elle sur la notion de courage, de découverte, de sortie des sentiers connus et déjà arpentés ?

J’extrais juste le mot “effrayer” et il m’interpelle…Comment pourrait-on se ressentir effrayée en étant soi-même et dans le contexte de cet espace d’échanges et de partages ?

Les mots peuvent heurter notre Sensibilité, mais seules les blessures douloureuses infligées par les Actes me semblent pouvoir être effroyables et effrayantes.

[Membre Inconnu]

idapresti

Merci pour le conseil à frogzila et merci pour la pensée “rêvante” que je suis allé écouter rêveusement (mais sans mettre ici la vidéo qu’on peut trouver là… je ne recommencerai plus de déchirure de rêve, enfin j’espère)

filledelair

Comment répondre à tout ce qui coule sous ta plume de clavier, d’autant plus si tu rajoutes quelques mots de Bobin.

Je retiens juste que définir l’amour est du domaine … du rêve (je sais, je résume) et qu’il est aussi vain de vouloir en retenir un sens que de tenter d’attraper le vent (je transpose). Et transposant, résumant, tissant des pensées à partir de tes mots tissés eux mêmes de tes propres pensées, je me rappelle l’évidence qu’écrire c’est laisser la liberté de l’interprétation à celui (celle aussi je ne suis pas exclusif) qui nous lit, à partir de sa propre sensibilité, des échos de son propre vécu, de ses réminiscences propres, de sa manière de recevoir et de poursuivre le fil. Il n’est pas de roman sans lecteur, de théâtre sans spectateur, de poème sans auditeur qui, au plus attentif qu”il soit, poursuivra la route des mots grâce à ses propres images.

Dans nos dialogues d’ici, nos tentatives de compréhension mutuelle, nos incompréhensions aussi (de passage ou persistantes), il y a aussi de cette part de l’autre qui, pour paraphraser le poème (parce que ce sont les mots qui me viennent) n’est chaque fois “ni tout à fait nous même, ni complètement autre”. Et j’en arrive tellement surpris à conclure qu’aimer c’est comprendre, ou que ces deux sentiments se mêlent :  “…et m’aime et me comprends”.

Lisant tes mots sur l’âmour, je pense donc (outre feu Johnny à cause e l’accent circonflexe) à l’ami Paul Verlaine et son Rêve familier (tiens idapresti encore un passage du rêve) mais plus encore à La Passante du grand Charles (à ne pas confondre avec De Gaulle…). Et je pense, encore et tellement, à ces amours passées. Et ne parvient plus à espérer un prochain passage qui n’en sera pas qu’un, mais l’occasion, la possibilité d’un chemin, habituel ou sûrement pas.

Alors, parce que j’ai déjà écrit bien long, sans être bien certain d’avoir répondu aux questions qui volaient, parce que la mélancolie me tape sur l’épaule et parce que je repense à ta réflexion :

peut-on rendre un Être Heureux si nous ne sommes pas Heureux à l’Intérieur de nous-même ?

(avec majuscules !!)

… je réfléchis à mon tour que je ne crois toujours pas au bonheur, galvaudé d’être devenu une marchandise ou un impératif au service d’une plus grande productivité, efficacité, compétitivité (voire le développement des happy managers en entreprise, et mon Dieu que je n’aime pas ces anglicismes), mais que je crois cependant à la possibilité de le partager (j’espère doucement) pour qu’il existe davantage. Et que je vais essayer, encore, d’être heureux, ne serait-ce que pour “donner l’exemple”.

 

 

[Membre Inconnu]

@filledelair

Manquer pour moi ce n’est pas de l’amour.

“Faire la même chose” c’est être ici .. et parler, écrire à tous.. sauf à lui.

Agir pour moi c’est faire “ma soupe” du jour pour aller toujours au plus près de mon désir de rencontrer cet autre. Cette soupe est une action qui me vient, quelle qu’elle soit.  Une ou plusieurs d’ailleurs. Je ne pense pas qu’il soit possible de rester la même, cette femme en questionnement que je suis ici et maintenant, et attirer cet autre.

J’en attire des hommes, ce n’est pas ça… J’attire ce que je suis. Et ici et maintenant je suis manipulatrice, changeante, instable, froide, passionnée, fougueuse, entre autre. Je ne pense pas que l’on “construise” avec un tel état d’esprit. J’aime la faon dont je suis mais…. come on..

Le changement est un mode de vie inconfortable et l’inconfort est inévitable si je veux quelque chose de différent.

Merci d’ajouter ta touche dans mon cheminement filledelair.

[Membre Inconnu]

@et-pourtant

Mais… la vidéo est bien là, il suffit d’appuyer sur le “là” et on y est. En plus tu as choisi Gautier Capuçon (et son vibrato de velour…) Quel choix magnifique. Merci

Tes mots sur l’amour sont d’une beauté infinie.

[Membre Inconnu]

idapresti

Merci du compliment et oui pour la vidéo, elle est visible …au choix.

Et en écho à ton dernier message, deux pensées qui traversent :

– Tu parles de ceux que tu attires sans évoquer celui qui t’attirerai. Comme si ton désir était de la rencontre mais pas de l’autre.
J’ai passé moi aussi tant de temps à attendre qu’on me choisisse, oublieux trop souvent de mon propre choix. Mas forcément du temps aussi perdu que ces amours-là, mais pas la meilleure manière de me rapprocher de moi.

– Tu évoques ce que tu es, ce que tu voudrais être, la manipulatrice etc. et celle qui serait plus précise, exacte, coïncidente, plus toi…
Et si c’était justement cela qui était plus “confortable” ?

À développer, peut être. Ou pas.

À suivre…

[Membre Inconnu]

@et-pourtant

Je pars du principe que j’attire ce que/qui  je suis. Cependant… Ceux qui m’attirent sont des hommes à forte personnalité, très intelligents. Une apparence physique délicieuse à tendance à m’attirer également 🙂 mais pas longtemps..

J’évoque ce que je crois être, oui. “Celle qui serait précise, exacte, coïncidente, plus toi?” Est-ce comme cela que tu me décris?

C’est facile ça, confortable, c’est comme: Douce, à l’écoute, empathique, sensible, musicienne, grande, sensuelle, etc.

Mais je ne cherche pas le confort. Je cherche pour chercher, parce que j’aime ça. C’est juste que… dans cette recherche j’ai l’impression que créer un couple, ça ne se fait pas dans une maison qui brûle avec des habitants qui ne sont pas intéressés par appeler les pompiers, et/ou se calmer.

L’autre, je ne l’imagine pas. Non. Quand je l’aurai face à moi, c’est à lui que je poserai des questions. Ce sera de la pratique 100%. Je serai ici pour parler de tout, mais pas de lui et moi, et pas  de l’amour non plus.

Oui oui développons! Et merci.

[mendraf]

idapresti

tout d abord merci pour tes mots 🙂

il est vrai que la posture agressive chez l autre a tendance a me faire fuir et il n est pas la question de peur mais de dégoût ! il me semble qu avec un minimum de réflexion, de ressenti ,nous sommes capable de savoir ce qui peux toucher négativement l autre ( maladresse et soucie avec les codes sociaux mis a part ) et je suis bien d accord  avec ce que dit Étienne31  sur les effets néfaste !

les barrages en amour ne sont ils pas principalement nos propre frontière ainsi qu une question de réel volonté d allé a la rencontre de l autre dans sa globalité  ( ceci sans vouloir enlever , nier ,la magie , l alchimie ) ou bien faut il croire en la phrase de Paul Valery “Il n’ existe pas d être capable d aimer un autre être tel qu il est … ” ?

rrraaa et puis m…e j en sais rien 😉

[Membre Inconnu]

@mendraf

J’adore la fin de ton message. Tout est dit. Merci à toi de participer, j’apprécie beaucoup.

Il n’y a pas longtemps, sur un forum/Facebook, une femme m’a agressée verbalement. Parce que selon elle j’étais ingrate (pour rester polie..) de ne plus être en contact avec une partie de ma famille. Selon elle je ne me mettais pas à leur place.

Je comprends qu’elle s’indigne de mon comportement, et je comprends son besoin d’exprimer son agressivité. Quand on n’a que ce moyen-là, quand ça doit sortir vite, je comprends ça très bien. Ce n’est pas contre moi. Elle s’exprimait, c’est tout.

L’agressivité sert à s’exprimer. Exprimer sa colère. C’est très important d’exprimer. .. Je trouve.

Mais…. d’autres agressent d’un façon bien plus vicieuse. Avec de l’ironie, des mots tendres. Ce sont les plus doués, pour ce jeu de cache cache. Et ceux qui ne connaissent pas les règles are triggered and don’t understand why. They are mad and don’t understand why. Of course… the agression was passive.

 

[Membre Inconnu]

@frogzila

Petit ajout concernant le bouton modifier – Quand d’autres messages s’ajoutent, on ne peut plus modifier, juste répondre.

[mendraf]

oups désolé je ne parle pas englais