Haut Potentiel Émotionnel adulte

  • mohida

    Membre
    8 février 2023 à 23 h 27 min

    @Kitsunebi mon problème à moi, qui n’est plus d’enchaîner mes émotions mais d’essayer de les laisser couler, c’est que je n’ai pas la capacité de “stocker” des émotions pour pouvoir les gérer plus tard, rationnellement ; donc je suis forcé d’exprimer, dans le vif du sujet, ce qui me traverse. Je me compare souvent avec mon frère, HPI, mais qui lui possède un silo gigantesque pour pouvoir contenir le débit et le traiter (ou pas), avec le temps ; alors que moi, je dois avoir un débit similaire (aucune idée), mais je n’ai qu’un verre à shot et je n’ai jamais le temps de tout boire sans en foutre de partout. D’une discussion sur un sujet sensible et si le nerf est malmené, c’est la table qui s’envole. Et c’est frustrant, et c’est honteux, et c’est ridicule, immature, puérile, de se comporter de la sorte, et j’en culpabilise encore plus après coup, alors qu’à aucun moment, je n’ai pas été honnête avec moi même et mes désirs d’expression. <div>

    Il est cependant certe très facile d’éviter de se retrouver (physiquement) dans des situations ingérables, mais dans le cas des conflits mentaux possibles, il faut prévoir le coup ; avec un petit peu (beaucoup) de préscience ; mais se projeter dans l’avenir encours un risque extraordinaire de se confronter (et donc de simuler et de vivre) les émotions de toutes les ramifications futures possibles, créant alors un vortex indomptable.

    Pour essayer de trouver la paix, j’en suis limité à un brouillard temporel (par nécessité, je ne me projette pas dans plus d’un mois) ; et une honnêteté sincère sur l’expression de mes sentiments quitte à chambouler ce qui m’entoure (embrasser le chaos) ; et le plus dur étant évidement d’essayer de ne pas culpabiliser en étant complètement à côté de la plaque, jugé par les autres (même les ancêtres).

    Et pour finir, et ceci n’est pas un détail à mes yeux, mais être un homme et être incapable de gérer ses émotions n’est pas très bien vu en société (ce qui accentue fortement le mal être, la culpabilité, et la solitude)

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  • lyghty

    Membre
    9 février 2023 à 0 h 11 min

    Je vous affirme un que n’importe quel zebre à le pouvoir de contrôler ses émotions. Nos émotions sont multiplées par 10 mais si nous pouvons comprendre alors nous pouvons dominer nos émotions et les mettre dans un états de soumission .

    Pour réaliser cela il y a un trick.

    1 il faut comprendre qu’une émotions est temporaires , et que elle ne nous définie pas mais est de passage .

    Exemple il faut mieux dire j’ai de la colère plutôt que je suis en colère.

    En dissociation nos émotions a nous alors nous pouvons ensuite les mètre dans une case imaginaire autre et choisir comment , nous voulons les utiliser et si oui où non , nous voulons que cette emotions nous envahissent ou pas.

    2 la deuxième étape est d’accepter pleinement que nous avons ce super pouvoir de détachement émotionnelle, car on traitons nos émotions comme sa, on a le sentiment de ne plus être humain , car en contrôlons constamment l’emotion et en choisissant de ce laisser affecte par lui ou pas, on ce sentira nous même comme des être appart . Mais ce n’est pas grave car c’est une vérité. superman est un être a part. Un homme avec des super pouvoir est un être appart .

    Du coup voilà comment maîtriser ses émotions. Plus vous apprendrez ses deux méthode d’apprentissage de traitements des émotions et plus vous choisirez d’être affecter en dose réduite ou extrême par les émotions que vous ressentez. Tester approuver appliqué.

  • mohida

    Membre
    9 février 2023 à 0 h 57 min

    @LyghtY tellement facile à dire… Chez moi, c’est les émotions qui me fouettent et me mettent en cage ; pas l’inverse. Alors oui, je le connais le discours des gens qui sont capable de les maîtriser rationnellement. C’est facile, qu’ils disent. C’est comme demander à un neuro typique de comprendre la pensée en arborescence. Bien sûr ils sont capable de saisir le concept… Mais le vivre ? <div>

    J’ai passé une très grande partie de ma vie à accompagner des gens aux travers d’événements assez difficiles, voir tragiques ; à me rendre compte que je prenais trop soin des émotions des autres qui me semblait naturellement difficiles à gérer… Je leur donnais tellement de mérite à arriver à garder la face malgré la situation… Alors que les sujets concernés s’en foutaient clairement, ou alors ne s’en rendaient même pas compte…

    Je ne dis pas que les émotions d’un HPE sont transcendalement supérieures au reste des formes de vie de l’univers. Je dit juste que c’est pas évident – tous les jours – de les gérer.

    Pour te donner un exemple concret, pour répondre à ce message, j’ai essayé de penser à un truc banale qui pourrait me trigger, et j’en ai pleuré. Dingue, non ?

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  • lyghty

    Membre
    9 février 2023 à 1 h 16 min

    Je n’ai pas dis que c’est facile mais possible , ensuite arrête de surestimé tes émotions, oui les emotions dun hpe son intense mais apprend a faire le chemin du contrôle, rend hommage à ton toi, pour chaque pas que tu fais en ce sens. Plus tu dominera tes émotions et plus ton toi , sera fort et deviendras supérieur à tes émotions . Ton problème principal c’est que tu te vois inférieur à tes émotions . Comme tu le dis “ils te mettent en cage”. Maintenant ce que tu vas faire c’est chercher à les dominer . D’abord les petites émotions puis petit à petit que tu comprendra le processus et que tu l’acceptera et plus tu dominera tes émotions même les plus forte et intenses .

    Ne t’auto flagelle pas pendant ton apprentissage de contrôle des emotions si tu n’y arrive pas des le début. Tu ne peux pas gagner toutes les batailles . Mais c’est ok de perdre. Mais plus tu gagnera de bataille contre toi même et plus tu deviendra plus fort que tes émotions. Et crois moi celui qui mettra tes émotions en cache sa sera toi . Lorsque tu seras capable de banalisée tes émotions alors sa voudra dire que tu sera devenu plus fort qu eux.

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 février 2023 à 7 h 24 min

    @ashitaka : cela n’a rien de ridicule, immature ou puérile… D’ailleurs, tu peux aussi venir au secours des autres bien avant tout le monde grâce à la rapidité de ton traitement de l’information. Cela a déjà été mon cas, à plusieurs reprises. Et tu règles parfois le problème avant même qu’il n’arrive… Et tu peux empêcher de sales trucs de se produire, grâce à ça. Donc, je ne voudrais pas être autrement.

    Tu parles de HPE et non de HPI pour tes émotions, mais ta difficulté à gérer tes émotions peut venir du fait que ta vitesse de traitement de l’information soit particulièrement élevée. C’est mon cas. Et j’ai passé une bonne partie de ma vie à apprendre à mieux gérer mes émotions, en plus d’apprendre à mieux communiquer. J’étais bien trop violente quand on cherchait à s’en prendre à quelqu’un que j’aime bien… Alors quelqu’un de proche, waouh…

    Bon, quand je suis partie en burn out j’ai eu l’impression qu’au final tout serait à refaire, mais à présent que je commence à bien récupérer, je me rends compte qu’il n’en est rien. Ouf !

    Trop prévoir les choses peut rendre très anxieux, oui. Cela a été mon cas. Je faisais même des crises d’épilepsie. Car oui, les émotions sont fortement liées à l’imagination et à peu de réel… Alors non, je ne suis pas pour me projeter dans l’avenir non plus, mais pour réaliser des exercices de respiration quand on ressent l’émotion monter. Sauf si on veut la laisser exploser. Mais lorsqu’une émotion très forte arrive, tu peux justement te projeter dans l’avenir ou dans un espace temps où elle n’existerait pas… Enfin, parfois…

    J’ai fait de la sophrologie quand mon frère était en fin de vie. C’est là que j’ai pu constater le pouvoir de la respiration.

    Tu n’as pas à être seul. Mes modèles parentaux sont des personnes qui ont énormément de mal à gérer leurs émotions, et mon frère était particulièrement anxieux et prenait des anxiolytiques bien avant de tomber malade et de mourir de son cancer… Il ne voulait pas faire subir ses émotions aux autres.

    Je pense quant à moi que certaines personnes méritent de subir nos émotions violentes, et d’autres pas. Parfois il faut laisser s’exprimer ses émotions, et d’autres fois non… Mais on ne choisit pas toujours, loin de là. Et on n’a pas d’autre choix que de faire avec.

    Si tu te trouves dans un environnement calme, avec des personnes qui savent se maîtriser, cela peut te rendre plus calme, toi aussi, et t’aider à mieux gérer tes émotions. Notre entourage est primordial. Et encore une fois, en faisant régulièrement des exercices de respiration, et en les utilisant pour calmer des émotions moins violentes ou avant qu’elles ne le deviennent, tu peux arriver à en gérer mieux un certain nombre. Mais bien sûr, des fois tu exploseras…

    Et encore une fois, vu ce que tu me décris, l’explosion de tes émotions ne viennent pas d’une personnalité “difficile”, mais du fait que ton traitement de l’information doit être élevé… C’est à cause, donc, de ton HPI… Et de ton hyperstimulabilité, qui n’est pas qu’intellectuelle. Elle est aussi sensorielle, imaginative, émotionnelle… Normal, il n’y a pas que la sphère de notre rationalité qui est concernée par le HPI mais aussi celle de notre sensorialité.

  • mohida

    Membre
    9 février 2023 à 12 h 56 min

    @Kitsunebi ce que tu nous racontes là est très touchant, et je t’envoie des pensées chaleureuses les plus sincères. Tu sembles donc avoir trouvé une voie te permettant de rester forte et même d’en parler, et je suis fier de toi.

    Je n’en suis malheureusement pas là, mais au moins, j’ai une idée de ce que je pourrais entreprendre.

    Par contre, une des méthodes redondantes pointée du doigt par au moins quatre personnes serait de faire des exercices de respiration. Je doit donc préciser ici que j’ai une dispnée, qui fait que depuis ma naissance, je ne respire pas vraiment si je n’y pense pas ; ce qui, dans beaucoup de situations, me met dans un état de stress mental et physique qui m’empêche de garder le contrôle. Je dois donc désormais, faire le choix primordial d’arrêter de faire ou de penser, pour respirer. C’est contraignant, surtout dans le cas d’un passage assez émotionnel.


  • Membre Inconnu

    Membre
    9 février 2023 à 13 h 56 min

    @ashitaka : merci, j’apprécie ton empathie et je suis touchée par tes propos… Je te “rassure”, cette expérience m’a beaucoup apportée et m’a permis en réalité de m’épanouir bien plus et bien plus vite que je ne l’aurais fait si je n’avais pas explosé.

    Une dyspnée n’aide effectivement pas ! Depuis ta naissance… L’anxiété constitue une des émotions liées à la dyspnée, anxiété qui peut être liée elle-même donc au HPI. Je pense qu’avec des exercices de respiration tu pourrais effectivement mieux utiliser certaines émotions intenses et vives. Tu as réussi à apprendre à ne pas trop te projeter pour pouvoir plus pleinement utiliser ton HPI (désolée, je ne cherche pas à t’imposer ce HPI, mais c’est le profil que je me suis fait de toi…) et ton empathie, alors tu peux réussir à apprendre à mieux respirer.

    Quoiqu’il en soit, lorsque quelqu’un est intelligent et empathique comme tes écrits me donnent à le penser, je pense qu’on peut bien ne pas s’attarder sur le fait qu’il ne peut pas toujours se contrôler. Personne ne le peut, de toute façon. Et montrer qu’on n’est pas “parfait” peut au contraire permettre à l’autre d’accepter le fait de ne pas non plus l’être.

    Je pense qu’il faut parfois choisir de respirer pour calmer son esprit et son corps. Mais d’autres fois ce n’est pas toujours le meilleur choix non plus. Mais je pense que c’est indispensable d’apprendre à le faire… Ne pas en faire une habitude ne sera pas un échec, mais un avantage, pour toutes les fois où tu auras besoin de ces puissantes énergies que sont aussi ces émotions intenses et vives.

  • fleur_de_ma_vie

    Membre
    10 mars 2023 à 17 h 29 min

    Comme je te comprends… Et même en pratiquant la méditation quotidiennement, mes émotions doivent être libérées afin d’éviter que le corps s’en saisisse pour les exprimer à ma place….

  • olbius

    Organisateur
    28 février 2024 à 15 h 56 min

    Quelle est la différence entre hypersensibilité, Haut potentiel émotionnel (HPE), et borderline ?

    L’hypersensibilité (HS) découle d’un fonctionnement cérébral atypique dans les zones droites du cerveau qui gèrent les émotions et les sensations. Le Haut potentiel (HP) découle d’une réactivité cérébrale accrue dans les zones gauches et frontales, entraînant une rapidité de traitement des informations dites « intellectuelles », permettant un raisonnement plus rapide. Là aussi, dans de multiples profils. Mais lorsqu’il y a trop d’infos intellectuelles, le cerveau peut également déborder dans la gestion via des pertes de fils rouges ou des distorsions cognitives. Le volet HP a également besoin d’être adéquatement stimulé pour s’exprimer pleinement.
    L’un et l’autre n’ont donc à priori rien à voir “cérébralement” et c’est une idée reçue de croire qu’ils sont d’office associés. En revanche, il existe en effet des “profils mixtes” qui présentent une réactivité dans ces différents aspects, toujours avec une infinité de profils. Le terme HP-E évoque cette spécificité.
    Personnellement, je préfère la terminologie qui précise le volet dominant : “HP-S” (volet HP dominant), “HS-P” (volet HS dominant).

    Source : Hypersensibilité. Dix réponses à vos questions de la neuropsychologue Cathy Assenheim

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