[giby]

Ne pas oublier: <b style=”font-family: inherit; font-size: inherit;”>Hippopotomonstrosesquippedaliophobie

[Membre Inconnu]

@giby

Je l’avais relevé dans mon “petit florilège des phobies les plus “bizarres” et/ou marrantes”… ^^

Extrait du WIKDICTIONNAIRE :

<b style=”font-family: inherit; font-size: inherit;”>hippopotomonstrosesquippedaliophobie \i.po.po.to.mɔ̃s.tʁo.zɛs.ki.pe.da.ljo.fɔ.bi\ <i style=”font-family: inherit; font-size: inherit;”>féminin

1. (Par plaisanterie) Variante orthographique très répandue, mais erronée de hippopotomonstrosesquipédaliophobie.
   • Votre Phobie : L’hippopotomonstrosesquippedaliophobie (j’ai souffert en l’écrivant) — (site prochaineguilde.forumgratuit.org)
   • Je souffre d’hippopotomonstrosesquippedaliophobie et d’Hexakosioihexekontahexaphobie… — (site roukmoute.blogspot.com)
   • Ceux qui trouvent que l’hippopotomonstrosesquippedaliophobie est paradoxale — (site fr-fr.facebook.com)
   • Dans la catégorie « Paradoxe », l’oscar du mot le plus long est attribué à Hippopotomonstrosesquippedaliophobie que l’on retrouve chez les Anglais, les Espagnols et les Allemands. Cela signifie… « la peur de prononcer des mots trop longs ». — (Le mot le plus long est allemand, http://www.ouest-france.fr, 1^e avril 2009)

[marco]

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/ils-ont-trouve-le-bouton-anti-peur-des-neurones_144497

[bagayaga]

Très très intéressant @Quetzal !

[marco]

Il faut vraiment faire attention quand tu dis que tu te retournes le cerveau, ça peut avoir des conséquences… 😳.

[Membre Inconnu]

@quetzal

M’oui, c’est une nouvelle orientation de recherche qui s’ébauche par là et ça laisse donc plus de questions en suspend plutôt que cela n’apporte de réponse…

Cette piste de la neuroscience qui touche à l’ADN pose aussi d’autres interrogations plus généralistes et notamment celles liées à l’éthique (humaine à défaut d’animale) par extension et relativement aux manipulations génétiques qu’elles annoncent… Tout ça me fait un peu peur… ^^

Accessoirement, qu’est-ce qu’elles se prennent dans la gueule ces pauvres souris ! ^^

[marco]

@Momosse

Je comprends mieux l’expression “je somatise”. Aurait-on ici la preuve qu’une douleur mentale peut devenir physique ? Quelle serait la limite à cela ? La médecine couplée au lobis pharmaceutique, est elle légitime ?

Une chose est sûre, comme tu le dis si bien, les souris n’ont pas fini d’avoir peur de l’homme.

[Membre Inconnu]

@quetzal

A mon avis (qui n’est certes pas celui d’un scientifique compétent), je n’ai guère de doute quant à ce que (en sachant la complexité de la physiologie et des interconnexions du corps humain) l’on peut couramment somatiser et notamment relativement à la crainte que l’on peut éprouver mais “pas que” même… Aussi bien, je pense que cela pourrait également concerner d’autres émotions comme la haine, la colère ou même des émotions “positives” comme le bonheur voir l’empathie…

En cela, en extrapolant un peu ce sentiment, je crois aussi qu’il serait possible de démontrer que l’on pourrait (au moins dans une certaine mesure) influer volontairement sur notre état de santé physique.

[marco]

@Momosse.

Je serai bien volontaire pour somatiser du bonheur ! Pour la recherche et les sciences évidemment 🤗. Et cela ferait des vacances à ces pauvres souris !

Mais oui c’est logique si l’on peut retrouver des traces physiques d’une émotion, cela doit être vrai en positif autant qu’en négatif…

[hanae]

Je n’étais pas phobique avant que cela me tombe dessus suite à un traumatisme. Du jour au lendemain j’ai perdu toute confiance en moi alors que j’étais plutôt téméraire. Je ne dis pas que j’avais peur de rien mais j’étais fier d’avoir un sang froid sans faille. Ce n’était pas de la force intérieure mais une bonne carapace qui me permettait de mettre les émotions de côté, chose que j’ai apprise à faire très tôt. Ça m’a d’ailleurs permis une forme de réussite sans quoi je n’aurais rien pu accomplir. Entre autres cela m’a permis de me concentrer et de me dépasser dans l’agilité sportive ou passer des examens devant un jury. Donc de mon côté cela s’est matérialisé par la phobie des araignées, la peur du vide et de tomber, et plus tard la phobie sociale, je sais pas si c’est le bon terme. Mes nuits sont devenues cauchemardesques avec des rêves éveillés, je ne rappelle plus comment ça s’appelle. On se réveille en sursaut et on aperçoit un nid de mygales au-dessus de notre tête par exemple. Alors on saute du lit, hurle d’effroi, pointe du doigt les créatures pour les montrer à son conjoint, mais évidemment ça n’est pas là. Avec le temps on s’habitue et on se rendort quand même. Ça peut être aussi l’impression d’avaler une aiguille ou d’avoir un truc coincé dans la gorge, on se réveille, essai de cracher car on a peur de s’étouffer… Un truc de fou quoi. A priori c’est une angoisse puissance qui surgit de l’inconscient et tente de nous faire passer un message. Comme toutes les hallucinations que peut provoquer aussi la schizophrénie, il ne faut pas en avoir peur et les regarder comme une explication au mal dont on souffre. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Et sinon je ne pouvais pas supporter de voir une araignée près de moi, même les plus petites. Je devenais hystérique si elles risquaient de me monter dessus en voiture. A force de parler de mon histoire et de mes angoisses, la phobie des araignées s’en est allé comme les cauchemars. Par contre j’ai toujours peur de tomber et n’arrive plus à aller vers les autres.

Tout ça pour dire que dans mon cas, on peut très bien être « aphobique » puis phobique et revenir ensuite à un état supportable pour l’esprit.