HPI (série)

  • olbius

    Organisateur
    3 mai 2021 à 13 h 23 min

    Être Haut Potentiel Intellectuel, c’est tout sauf une partie de plaisir au quotidien. De très jeune à la fin de sa vie, c’est se coltiner plutôt un “boulet” qu’un “avantage” ou un “don” comme certains pourraient croire.

    Source : Je suis Haut Potentiel Intellectuel et je ne me suis pas reconnu dans la série “HPI” sur TF1

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 mai 2021 à 15 h 38 min

    Je ne dis pas qu’il faut être idiot pour être comédien,

    mais ça peut aider

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 mai 2021 à 15 h 45 min

    c’est se coltiner plutôt un “boulet” qu’un “avantage”

    Si on fixe la référence, la norme au regard des plus nombreux oui. Mais qu’est ce qui nous oblige à penser que ce sont les plus nombreux qui ont toujours raison. Certains malicieux diraient qu’au contraire les plus nombreux on (presque) toujours tort!

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 mai 2021 à 23 h 56 min

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    Que feriez-vous avec un QI de 160 ?

    Transformer cela en sonnant et trébuchant? Pardon je n’ai rien dit.😗

  • olbius

    Organisateur
    4 mai 2021 à 16 h 19 min

    Au début, quand on ne sait pas qu’on est HPI (…) on ne comprend pas. Très vite, c’est difficile de s’intégrer dans un groupe. Finalement, quand on est diagnostiqué, ça permet de voir les choses d’une autre manière. C’est vrai que dans la série HPI, c’est quelque chose de léger, tourné à l’avantage… Alors que non. Ce n’est pas qu’un avantage, ce n’est pas toujours quelque chose facile à porter. […]
    Le projet est beau de parler de HPI, aucune chaîne ni production n’a osé en parler au grand public. Maintenant, c’est la manière de faire.

    Source : HPI (TF1) : un jeune homme à haut potentiel déçu par le “manque de réalité” de la fiction avec Audrey Fleurot

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 mai 2021 à 23 h 24 min

    Je ne crois pas que les auteurs ont voulu que les HP se reconnaissent ou bien faire un tableau clinique destiné aux spectateur de TF1. Cette nana est plus que superdouée, total exagérée. Et son personnage aurait pu être ce qu’il est sans être HP : une excentrique qui n’en a rien à foutre du regards des autres, grande gueule, cash, libre. Mais elle est tellement maligne que personne ne peut rien lui rétorquer. Le pied total, quoi.
    Cependant, les auteurs connaissent la question, elle a beaucoup de caractéristiques des HPs, qui sont distillés le long des épisodes. Et tout est exagéré évidemment, c’est une comédie.
    Mais si ça peut faire comprendre aux spectateurs de TF1 que quelqu’un d’excentrique peut être une chouette personne, ben c’est déjà ça.
    Un truc aussi dans cette série, c’est que beaucoup de coupables ont tous une bonne raison d’avoir fait ce qu’ils ont fait (je dis pas ça pour les excuser) : vengeance contre des vrais gros salopards, ce genre de trucs. Et donc, elle ne trouve pas seulement grâce à la méthode Sherlock Holmes super accélérée, elle a aussi de l’empathie et de la compréhension pour les suspects, ce qui l’aide beaucoup et continue les enquêtes malgré sa haine des flics. (ses pics contre ceux-ci sont toujours bien sentis, assez jouissif).
    Je trouve par contre que ça manque de la subtilité psychologique d’Agatha Christie (dont je suis fan inconditionnel), le côté Chabrol. Mais c’était pas le but.

  • cinematographe

    Membre
    6 mai 2021 à 19 h 45 min
  • olbius

    Organisateur
    8 mai 2021 à 16 h 44 min

    S’agissant du sigle “HPI”, qui veut dire “haut potentiel intellectuel”, Alice Chegaray-Breugnot a déclaré :
    “ce terme est contesté. Vous avez un haut potentiel, oui. Mais si vous n’en faites rien ? Ce n’est pas une maladie ni une pathologie, c’est vraiment un fonctionnement cérébral différent.
    Les surdoués, comme on les appelait autrefois, font partie des neuro-atypiques. Dans cette catégorie, il y a aussi les enfants atteints de troubles de l’attention, les dyslexiques, les hypersensibles, il y a tout le spectre autistique aussi… Cela ne se soigne pas, fort heureusement. C’est une différence.
    Il n’y a pas plus de neurones, par contre ils sont mieux connectés, les connexions sont plus rapides. Il y a aussi plus de connexions entre les hémisphères du cerveau et donc plus d’associations de pensée. Ces gens vont mettre en lien des choses qu’une personne ‘normale’ ne mettrait pas.”

    Source : Alice Chegaray-Breugnot (créatrice de la série “HPI”) : “la comédie et le polar demandent tous les deux de la place, on a dû faire les arbitrages”

  • olbius

    Organisateur
    14 mai 2021 à 17 h 12 min

    Le personnage est assez caricatural, mais très attachant et la série accroche par l’aspect comédie.

    Nathalie Golouboff, neuropsychologue

    Source : Audrey Fleurot “caricaturale” selon l’expert : tout savoir du vrai haut potentiel intellectuel

  • olbius

    Organisateur
    15 mai 2021 à 15 h 27 min

    Je pense que c’est positif d’avoir plus d’exemples de personnes HPI dans des films, séries ou autres. Après, si c’est caricatural et que cela laisse sous-entendre que le haut potentiel, c’est ça, cela peut être négatif. Il y a des risques comme des avantages à montrer cela.

    Je pense notamment à l’amalgame fait entre HPI et hors-norme. Même si certaines de leurs capacités cognitives peuvent avoir ce côté «hors-norme», il y a plein de personnes à haut potentiel et qui sont tout à fait ordinaires, que ce soit dans leurs vies affectives, relationnelles et autres. Il n’y a pas forcément de pensée complètement divergente. Or c’est ce que l’on met souvent en évidence, alors que ce n’est pas juste. Cela ne représente pas la majorité des personnes HPI et cela peut être délétère.

    Sophie Brasseur

    Source : HPI: une série pleine de clichés sur les personnes à haut potentiel ?

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