Psychologie du zèbre
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La psychologie du zèbre / surdoué / Haut Potentiel Émotionnel (HPE) / Haut Potentiel Intellectuel... Voir la suite
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La psychologie du zèbre / surdoué / Haut Potentiel Émotionnel (HPE) / Haut Potentiel Intellectuel (HPI)… 🦓 Tous les sujets spécifiquement psy sont ici (psychologie du zèbre, psychiatrie, psychanalyse…) ! Etape suivante : trouver le bon psychologue spécialisé Haut Potentiel 💪
Peut on etre HP et se trouver complètement con? (Nul, ridicule, stupide, ect…)
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Peut on etre HP et se trouver complètement con? (Nul, ridicule, stupide, ect…)
Publié par dalifan le 30 novembre 2023 à 10 h 32 minBonjour,
Tout est dans le titre. J’aimerai avoir vos avis. Est ce une réalité, un paradoxe? Une caractéristique? Le problème serait il ailleurs, commun à bon nombre de personne quelque soit son QI ou un effet HP par excellence? (Plus intense).
(En prenant pour exemple la scolarité, le professionnel, eventuellement les rapports sociaux).
Doit on systématiquement ramener cette tendance à un manque de confiance en soi ? Si oui, pourquoi autant de personne en souffre?
Êtes vous plutôt à l’aise en groupe ou avez vous tendance à vous effacer et rester dans votre bulle?
Merci d’avance.
hautpotentieldeconneries a répondu il y a 9 mois, 4 semaines 8 Membres · 11 Réponses -
11 Réponses
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Membre Inconnu
Membre30 novembre 2023 à 10 h 42 minBonjour, cela ramène systématiquement au fameux syndrome de l imposteur dont les HP peuvent être assujetti mêlé a l’hypersensibilité, la révolte contre l’injustice, le perfectionnisme et l’empathie, bref autant de complexité a gérer. Ce qui qui peut parfois conduire a un manque de confiance, qui induit un mal être profond et par conséquence un repli et un isolement. Bien évidemment, tous ne sont pas ainsi mais le profil général de ceux que l’on appelle les surdoués sont ainsi fait.
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Membre Inconnu
Membre30 novembre 2023 à 10 h 59 minBonjour,
Ce post me fait sourire (attention en toute bienveillance, puisque c’est le miroir de ce que je pense de moi même en ce moment). J’ai rdv avec ma psy cet après midi afin d’éclaircir ce point. Cela m’intéresse que vous développiez votre ressenti là dedans.
Qu’entendez vous par con, stupide etc ?
Du moins avez vous l’impression de ne pas savoir faire, ou bien de ne pas savoir ?
(Ça m’intéresserait de savoir si vous avez la même sensation que moi, auquel cas, on se sent tout de suite moins seul.e!)
Personnellement ça fait deux semaines que je suis informée de mon HP. Je ne suis juste pas d’accord avec l’HPI mais tend plus vers l’HPE à mon sens (mais ça, c’est ma petite tambouille je ne vous embête pas avec mon sac de noeuds).
Il m’arrive d’avoir vraiment des périodes douloureuses qui m’interroge. J’ai l’impression d’être bête !!!
Je creuse la piste en me disant que c’est contradictoire avec mes pensées, mon mental, mes ressentis. J’ai eu tendance à m’enfermer et à clôturer beaucoup de sujets, groupes, activités. Je suis désintéressée. Et à ce moment T, je me rassure en me disant que ma sensation d’être « bête » n’est pas injustifiée puisque je n’ai pas suffisamment de nourriture intellectuelle, sociale autour de moi.
J’ai la bonne volonté de rattraper ce retard mais j’ai l’impression que c’est colossal le retard que j’ai pris dans tout. Et pourtant… je suis très sensible et non dépourvue de sens… Je suis perdue !
Et ce que cela vous parle, ou bien vous être sur un autre chemin de réflexion ?
Au plaisir de vous lire !
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Bonjour
Je pense connaître les mêmes sensations que vous, surtout en ce moment.
Le fait de se sentir conne = bête.
Stress, panique intérieure… je me sens submergée par un flot d’émotions désagréable.
C’est un cercle vicieux. C’est à dire que je ne pige pas comment les autres réussissent a travailler sur ce que je qualifie d’illogique, désorganisé, inintéressant. Du coup j’essaie de faire pareil, comme eux, mais je n’y arrive pas.
Reflexe de comparaison = effondrement qui vire a l’obsessionnel. Avant même de commencer quoi que se soit, je suis déjà en mode burn out cérébral. Je suis devenue une angoissée chronique hantée par le fait d’être au contraire bête.
Je suis terrifiée par la race humaine. J’en arrive même à me demander si je ne serai pas une sorte d’hybride.
Rien que de l’écrire, je me dis que je vais passer pour une malade mentale.
Comment expliquer que pas grand chose dans ce monde me stimule?
C’est la décadence pour moi.
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@dalifan @Mlndlx
Bonjour 👋
Prologue et précautions
Non je ne diagnostique personne. Je partage mon expérience.
Tous ces sentiments je les connais et je les partage parfois, quand mes défenses rationnelles s’effondrent.
Je ne mettrai pas ça sur le dos de l’atypisme, mais sur le dos d’un épisode dépressif d’atypique.
Vous êtes mal, votre angoisse éteint votre capacité à agir rationnellement, vous faites de la merde tout en sachant en faire, intellectuellement —-> votre amour propre en prend un coup, encore…—-> vous êtes mal, votre angoisse…etc…
La seule manière de soulager cette angoisse, c’est l’action, à mon sens.
C’est la seule manière que j’ai de sortir de la stupeur. Initier l’action est une violence que je m’inflige consciemment, elle est mille fois moins douloureuse que le résultat d’une procrastination qui m’angoisse d’avantage.
Quelle action me direz-vous ? Celle qui angoisse le plus, en 1er. Et ainsi de suite jusqu’à ce que l’irrationnel reste sous la ligne de flottaison psychologique.
L’atypisme complique la gestion de l’angoisse mais ne la rend pas impossible, du moins je l’espère 😁🤘
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@Mlnx
@voxalle
Merci beaucoup pour vos éclairages.
Je ne dirai pas que je suis en dépression mais je pense que si je ne rattrape pas la sitiation ça pourrait le devenir, car je m’isole socialement parlant. Même si je suis entourée, je me sens encore plus seule. Je suis passée en mode timide introvertie.
En ce moment j’ai beaucoup de choses à gérer et je sens le trop plein venir.
J’ai bien lu tout ce que vous avez pris le soin d’écrire et c’est vraiment complémentaire.
Je vais réfléchir à tout ça.
Merci encore
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Bonjour dalifan féline, mes chats qui ont toujours raison sont d’avis qu’en tant que surdouée complexe tu es fonctionnellement proche de l’autisme. C’est là la seule explication @ ton mal.
Ce sont l’intelligence, la sincérité & l’authenticité qui te causent bien des situations désordonnées ou où tu connaîs la douleur. Il y a aussi chez toi une certaine naïveté sociale· Je ne vois pas ce que l’adjectif ˜con˜ viendrait y traffiquer·
‟Est ce une réalité,”
En aucune façon, sauf si c’est ta réalité — la réalité est le résultat de la réalisation de ce en quoi on croit. Pour moi la seule définition poussible de ˣréalitéyˣ est une minuscule partie de l’univers constituée des conséquences de ses actes (kar̃ma), de l’interprêtation de ce qu’on perçoit (même biaisé) & de soi complètement au centre.
‟un paradoxe?”
Pas @ partir du moment où les deux n’apparaîssent pas depuis une causalité unique· Donc juste un concours paradoxal éventuellement mais pas un vrai paradoxe·
‟Une caractéristique?”
Nullement, mais les personnes habituées @ l’échec se trouvent souvent nulles (cercle vicieux car la croyance influence les réalisations)·
Un bon contre-exemple est celui des surdoué[e]s laminaires arrogant[e]s qui sont bien loin de se trouver nul[le]s·‟Le problème serait il ailleurs, commun à bon nombre de personne quelque soit son QI ou un effet HP par excellence?”
C’est plutôt lié @ la sévérité envers soi-même. Pas @ la surdouance. En primaire t’as des meilleur[e]s de la classe (pas surdoué[e]s) qui sont très en colère si elles – ils ont 17 au lieu de 19 ou 20, & quelques mètres plus loin t’as des cancres qui s’en branlent près du radiateur·
‟(Plus intense).”
Pas forcément. Ça dépend de tes objectifs & de ton rapport @ toi-même ainsi que de ta conception de la vie & de ton passif [tes opportunités passées, comment tu as pu les gérer & ton éducation]·‟Doit on systématiquement ramener cette tendance à un manque de confiance en soi ?”
Non· Ce manque sera plutôt une conséquence du reste bien que par la suite il puisse devenir une co-cause par effet ˜cercle vicieux˜·
‟Si oui, pourquoi autant de personne en souffre?”
Les gens pour la plupart vivent par mimétisme, pas selon leurs valeurs ou leurs souhaits les plus grands, donc elles assument les conséquences de la discordance entre leur mode de vie & leur vraie personne·‟Êtes vous plutôt à l’aise en groupe ou avez vous tendance à vous effacer et rester dans votre bulle?”
Ça dépend du type de groupe, du type de personne le composant, mais globalement je n’ai pas l’heur de côtoyer des groupes·
Pour une personne neuroatypique un groupe est d’autant plus facile @ fréquenter que l’énergie (état d’être – mode de pensée & d’attitude) de qui le compose est homogène — encore faut-il qu’elle nous corresponde·
Plus elle est hétérogène & plus on s’épuisera @ y rester car s’adapter @ tant de vibrations dysharmonieuses consomme un maximum d’énergie psychique· C’est par exemple pour ça que beaucoup de personnes même neurotypiques n’aiment pas rester trop @ la gare car il n’y a pas de cohésion entre les êtres s’y trouvant donc ça fait une anarchie énergétique ou un désordre informationnel· Même sans être syntonique [capter les états affectifs hétérogènes des autres] on sera gêné[e] par les couleurs & bruits désaccordé[e]s, le mouvement continu & imprévisible etc·‟Et à ce moment T, je me rassure en me disant que ma sensation d’être « bête » n’est pas injustifiée puisque je n’ai pas suffisamment de nourriture intellectuelle, sociale autour de moi.”
Ça veut juste dire que tu n’as su trouver personne de ton niveau· Si tu étais bête tu ne pourrais t’en rendre compte·‟J’ai la bonne volonté de rattraper ce retard mais j’ai l’impression que c’est colossal le retard que j’ai pris dans tout.”
On peut très bien être intelligente & ne pas l’utiliser pendant longtemps· Ça ne veut pas dire qu’elle ne soit pas là·‟C’est à dire que je ne pige pas comment les autres réussissent a travailler sur ce que je qualifie d’illogique, désorganisé, inintéressant.”
Ces êtres ne se rendent pas compte du manque de sens, toi oui. Qui est intelligente ? La réponse est totalement claire.
‟Du coup j’essaie de faire pareil, comme eux, mais je n’y arrive pas.”
Qui peut le plus ne peut pas le moins·‟J’en arrive même à me demander si je ne serai pas une sorte d’hybride.”
@ partir du moment où ta génétique est différente c’est correct de le dire, & les neuroatypicités sont d’origine génétique·‟Comment expliquer que pas grand chose dans ce monde me stimule?”
Ce monde a un niveau trop faible pour toi· -
Bonjour,
J’ai appris il y a quelques jours que les médecins français avaient décidé de sous-diagnostiquer l’autisme, car selon eux “la société ne serait pas prête à ce qu’il y en ait autant”. Nous vivons donc dans une dictature médicale perverse. J’ignore si c’est une réponse pertinente à votre post ?
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Bonjour à toutes et merci d’avoir axé cette discussion sur l’autisme.
J’ai lu vos commentaires et j’ai fait des recherches sur l’autisme au féminin qui est plus difficile à diagnostiquer que chez nos homologues masculin grace à nos stratégies d’adaptation et notre observation. Les femmes aspie rencontrent moins de difficultés sociales et font moins de gestes repetitifs voir pas du tout. (Il y a pas mal de différence, car elles cachent leur différence).
Donc en effet cette piste est totalement plausible et j’ai trouvé des informations qui me ressemblent énormément.
Concernant le “sous diagnostique” je pense en effet que c’est possible. Dans ce cas, je rajouterai également qu’il est aussi possible de “sous diagnostiquer” le haut potentiel pour éviter l’engouement d’effet de mode qui agacent ces mêmesprofessionnels. Rien qu’à observer les longues démarches pour les uns, et les coûts des tests, cela peut en décourager un bon nombre.
Je pense aussi que les professionnels ne veulent pas se concentrer sur ceux qui manifestement s’en sortent mieux que d’autres dans leurs stratégies d’adaptation. Autrement dit, les diagnostiques sont “réservés” à ceux qui rencontrent de réelles difficultés quant aux autres, reste l’option psychologue pour soulager les problèmes d’angoisse, de syndrome dépressifs “legers” et autres difficultés psycho affectives.
Je suis ravie qu’il existe des sites comme celui-ci ou l’entre-aide et la compréhension mutuelle entre membres peuvent servir de soutien, de soulagement et d’apaisement.
J’ai souvent l’impression qu’il vaut mieux se débrouiller par nos propres moyens. C’est frustrant pour ceux qui ont vraiment besoin de réponses. Et de l’autre côté, oui, la société n’est pas prête à accepter la différence de masse. Il y a toujours un train de retard sur tout.
Pas de panique, nous ne pouvons rien y changer. En revanche, nous pouvons planter des graines et s’unir à ceux qui nous ressemblent.
Je n’ai pas de problèmes en société lorsque je sens qu’il est sain et que je peux etre moi même. En revanche tout bascule lorsque je le ressens hostile. Et ça, ça fait une énorme différence dans mon comportement et mes ressentis.
Je ne suis pas là même personne.
J’apprends encore à me connaître. C’est long et difficile. Et je me rends compte que j’aurais tout le temps les mêmes difficultés si je n’apprends pas à communiquer différemment avec les personnes avec lesquelles un fossé nous sépare. Dur dur de tjrs s’adapter à ceux qui ont choisi de ne pas le faire ou qui ne semblent pas s’en rendre compte, ni même en mesurer l’impact.
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Bonsoir, de mon côté je partage l’expérience de @hautpotentieldeconneries , et je vois ce moment de down comme cyclique et donc bien répétitif et pour moi maintenant bien codé aussi. Je ne sais pas vraiment si l’appeler dépressif mais sûrement un moment de down atypique dans sa gestion, mélangé aussi pour moi à un cycle hormonale sans pitié, du coup des fois il y a plusieurs fils dans le nœud à démêler. Le fait de penser, analyser et anticiper beaucoup, de ressentir beaucoup trop aussi m’amène cycliquement à être dans “le trop haut”, un peu comme un manège une belle journée d’été… Forcément, il faut se l’attendre, après le trop haut il y aura le trop bas. Malheureusement j’oublie tout le temps qu’il y a le trop bas, je suis toujours surprise de la profondeur de ce tunnel noir sans fin et j’en fais l’expérience toujours comme si c’était la première fois, c’est à dire désespérément. Des fois le down dure trop longtemps aussi (à cause de la situation externe et indépendante de moi ou de la situation interne que je n’arrive pas à gérer, car je ne repère pas encore la répétition), cela m’amène à un épuisement totale. Étant une procrastinatrice excellente, j’évite pendant longtemps ce qui est en fait le chemin le plus simple à parcourir mais le plus difficile à entamer et cela c’est vrai, c’est l’action. Agir pour résoudre, pour débloquer, pour avancer. Cela fait mal, c’est difficile mais c’est en même temps une libération. Je dirais aussi qu’il faut agir face au problème le plus urgent par rapport à l’intuition que l’on a de la situation. A un moment donné, pour moi en tout cas, il ne faut plus rechercher un chemin rationnel mais suivre le “gut feeling”, il faut sortir de l’état d’urgence et rétablir l’équilibre mentale et physique, à ce stade là de la chose réfléchir ne fait qu’empirer la situation.
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En réponse au titre : oh que oui ! Suffit de différencier le fait d’être intelligent (logique, à l’aise dans l’abstraction, etc) et le fait d’être malin (à l’aise dans la vie, sociale, etc).
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