Les non zèbres, sont ils intolérants ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 juillet 2020 à 7 h 13 min

    Je me permets de rajouter encore sur la réponse à que doit faire ce zèbre

    (que ce soit seul chez soi en préparation à la rencontre de groupes

    ou en situation de “collectivité” forcée ou approuvée (exemple: situation professionnelle)

    a) d’abord régler ce qui relève de sa pathologie personnelle (psychologie)

    b) ensuite ce qui relève des relations aux groupes (savoir faire)

    Bises

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 juillet 2020 à 14 h 53 min

    @alfamag-vaispastrainer

    “Bonne journée à toi”

    à toi aussi

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 août 2020 à 13 h 33 min

    @momosse “En substance, le problème de l’intolérance peut s’expliquer par toutes
    sortes de bonnes ou (beaucoup plus souvent) de mauvaises raisons (dont
    celle cité sur ce fil), mais foncièrement, il découle à mon sens bien
    plus généralement de la difficulté que l’on connait tous de “vivre
    ensemble”

    Bien sur un zèbre ne doit pas rejeter la responsabilité d’échecs relationnels sur sa zébritude.
    mais une fois qu’il est “clean”: ayant réglé ses problèmes internes, et a l’écoute des autres des problèmes “techniques” peuvent perdurer : manque d’intérêt objectif pour les conversations des non zèbres et réciproquement. mais il faut peut être se forcer, mais pas trop sinon on est étouffé.

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 août 2020 à 23 h 57 min

    @norbert

    Oui, si on part du postulat que quelqu’un qui appartiendrait à une petite minorité de la population et qui se distinguerait des plus nombreux autres membres de celle-ci par son fonctionnement intellectuel assez fondamentalement “différent”, par opposition à une certaine forme de pensée qui, elle, serait donc très largement répandue auprès du reste de ses congénères (dans des proportions de l’ordre de 90-10% ou même 95-5%)… Si cette personne que l’on pourrait appeler “atypique” (de par sa marginalité) ne serait elle-même néanmoins pas trop perturbé psychologiquement et/ou émotionnellement par l’isolement auquel ses perceptions le contraindrait (parce que présumées trop divergentes et non “entendables” par le gros des troupes des “normo-pensants” de son espèce) dans un tel environnement humain, alors oui, on peut estimer qu’elle subirait rationnellement et quasiment automatiquement une certaine “intolérance” (j’aurais traduit ça en “incompréhension” plus précisément) de la part de ceux dont la mécanique de réflexion prévaut par le nombre sur la sienne…

    Mais y compris dans ce contexte schématisé et simplifié (jusqu’à confiner à être caricatural), il faudrait plutôt comprendre qu’un tel décalage de proportionnalité qui confronterait un modèle si peu fréquent à un autre beaucoup plus commun et qui prévaudrait donc forcément sur le premier, aurait cette conséquence de distinguer ce tout petit groupe d’individu… Il constituerait quelques singularités disséminées au milieu d’une grande population, des variantes isolées de celle-ci, des singularités qui pourraient paraître relativement “insignifiantes” dans le cadre de l’évolution de notre humanité… Et il ne serait alors pas étonnant que les interactions entre ces quelques représentants et l’ensemble de la multitude des autres seraient délicates, difficiles et complexes… Déjà qu’elles le sont toujours “dans l’absolu” entre membres apparentés…

    Il me semble alors que d’évoquer l’intolérance d’une majorité face à une minorité n’est pas tant justifié dans la mesure où il s’agirait plus d’une lecture d’appréciation émotionnelle émanant de l’un de ses représentants, qu’elle ne vaut que de par un ressenti personnel et qu’elle correspond moins à une règle générale (compte tenu de la diversité des personnalités) qu’à un comportement naturel pouvant se retrouver en toute forme de vie…

    Je crois pour ma part qu’il est normal que des personnes aux profils différents et rares s’efforcent de s’adapter à un système de pensée prévalent dans une société dès lors qu’elles souhaiteraient se développer en son sein… Il me semble que c’est bien à elles de s’inscrire “en premier” dans cette démarche de rapprochement pour faire en sorte de se faire comprendre-entendre si elles en ressentent le besoin… Pour tendre à gommer cette impression d’intolérance éprouvée.

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 août 2020 à 15 h 42 min

    salut Momosse

    “Je crois pour ma part qu’il est normal que des personnes aux profils
    différents et rares s’efforcent de s’adapter à un système de pensée
    prévalent dans une société dès lors qu’elles souhaiteraient se
    développer en son sein… Il me semble que c’est bien à elles de
    s’inscrire “en premier” dans cette démarche de rapprochement pour faire
    en sorte de se faire comprendre-entendre si elles en ressentent le
    besoin… Pour tendre à gommer cette impression d’intolérance éprouvée.”

    Cette phrase en français classique, contient une ambiguïté, car on peut lui donner deux sens

    a) chacune de ses personnes essaye de s’adapter à son rythme aux autres

    b) le groupe globalement tente une démarche ou les membres “en même temps”

    tentent chacun une adaptation aux autres

    [en mathématiques : convergence ponctuelle ou convergence uniforme

    vers “la moyenne” ?]

    La précision serait importante car ça change complètement le résultat. Si on demande au groupe globalement

    de faire un effort [ancien rôle de l’Etat] ça marche, mais si chacun essaye dans un rythme différent alors que les autres n’essayent, … beaucoup de chance d’échec.

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