Bonjour Adjay.
Déjà, je tiens à te remercier pour ta pensée envers les autres (c’est rare… même chez des soi-disant sensibles) et te souhaite tout le bonheur que tu mérites.
Bref, je ne suis pas là pour draguer, mais juste pour des échanges plus profonds et complètement gratuits. Tu as l’âge de ma fille (je l’adore !) et tu es sans doute une personne d’une sensibilité extrême et bienveillante. Tu es dans un temps où se positionner et s’entourer est complexe. Ton âge oblige : tu dois suivre des études, vivre peut-être ailleurs que ce que tu choisirais, tu es avec des gens que tu n’as pas choisi, et entourée de mentors qui pensent radicalement autrement. C’est un paradoxe de notre civilisation. Et je m’explique : tu es jeune et contrainte. Je pense que pour toi, l’essentiel est de savoir ce que tu veux faire, devenir, découvrir. Fais toi confiance : tu en as le droit. Gagne la force intérieur de toi. Ceux qui te tourneront le dos, oublie-les ! Par contre, des portes s’ouvriront. Elles (ces portes) sont peu visibles, et c’est parfois une longue lutte pour les compter sur les doigts d’une seule main. Mais ça n’a pas d’importance, tellement ses portes sont vivantes, surprenantes et enthousiasmantes.
Je sais… mon monologue peut sembler complètement utopique et irrationnel, mais, si tu ressens cet étrange appel en toi, cet appel douloureux et incompris, c’est peut-être que tu es prête à faire de grandes choses de ta vie : ne passe pas à côté 😉
Et puis, allez, je te joins un p’tit dicton qui t’aidera, j’espère, à reconsidérer ta valeur :
”Quand je regarde le monde…
je vois des bébés qui tètent, des enfants qui s’amusent, des ados qui découvrent, des adultes qui ont raison, des vieillards qui ont peur…
et je me demande quel est l’âge bête !“