Schizophrénie et obscurité

  • Schizophrénie et obscurité

    Publié par haeresis le 30 décembre 2023 à 17 h 18 min

    Alors.
    J’ai pas la prétention de vous apprendre quoi que ce soit aujourd’hui.
    Je cherche mes mots. Et j’ai plus la lucidité pour les chercher tout seul.
    Cela dit, j’ai quand même la prétention de savoir ce que je cherche.
    Et vous allez m’aider.

    Voyez l’équation rhétorique du double pendule.
    On va faire la même avec le petit cafard qui arrive sur la place à 4h du mat, et qui tourne à gauche.
    Et on va essayer de déterminer s’il a une raison ou s’il n’en a pas, si c’est inéluctable ou évitable.
    Alors, dans l’existence, y’a un petit peu plus de facteurs à prendre en compte que deux.
    Et au delà du contexte, il s’agit surtout de déterminer si le cafard est lui-même un facteur à son propre comportement.
    Tout cela, bien entendu, sans maths, sans physique, sans chimie, sans biologie.

    Si j’ai pas cette information, j’ai pas le droit de parler de sélection naturelle.
    Mais avant de commencer à parler des animaux, des insectes, on va parler de l’humain, c’est plus simple à identifier.
    Et peut être qu’on comprendra comment ça tient debout.

    On va parler du mot.
    Qu’est-ce que c’est un mot.
    Qu’est-ce que l’influence du mot.
    Concrètement, que ce soit à l’oral ou à l’écrit,
    Les variations de sonorité peuvent être considérées comme des facteurs d’influence sur le comportement de l’élément.
    De la même façon, les formes peuvent être considérées comme des facteurs d’influence.
    On peut assez vite comprendre que quelqu’un qui crie est intimidant, et qu’une forme arrondie est un signe de confiance.
    Pour prendre des exemples à la con.
    Mais l’influence du mot, ce n’est ni sa sonorité, ni sa forme.
    L’influence prétendue du mot, c’est la signification que l’on lui attribue.
    Signification… déterminée de façon arbitraire.

    Si je vais voir une poule, et que je lui dis “Oeuf”… elle va entendre le son, mais elle va pas comprendre ce qu’il veut dire, pourtant elle sait ce que c’est qu’un oeuf.
    Et c’est pas parcequ’elle est trop conne pour interpréter le son.
    Si je vais voir un espagnol, et que je lui dis “Oeuf”, il va pas comprendre non plus, alors qu’il sait ce que c’est qu’un oeuf.
    Donc, la vrai question c’est…. si je vous dis “Oeuf”, pourquoi vous comprenez de quoi je parle. Le comprenez-vous vraiment ?
    Si je vous gueule dessus, peu importe le mot que j’utilise, n’importe qui peut comprendre que je suis pas content, même la poule.
    Mais si je gueule que j’ai pété mes oeufs en rentrant du marché, pourquoi vous êtes les seuls à comprendre.
    Comment peut-on reconnaitre une influence non-objective. Très très vulgairement.

    Alors, avant de faire de la sémantique mystique qui fait du sens pour moi et pour personne d’autre.
    On va parler d’un mot en particulier.
    Et ce mot c’est “schizophrène”

    Voyez-vous, j’ai été confronté à l’univers psychiatrique assez jeune, et j’ai toujours été intrigué par ce mot.
    J’ai jamais fait autant de recherches de toute ma vie que pour comprendre la définition de ce mot.
    J’vais pas m’étaler sur mon experience, mais jeune, j’étais quelqu’un de très pragmatique.
    J’ai rencontré certaines personnes avec lesquelles j’ai vu des fantômes.
    Et, mon pragmatisme a prit un très grand coup dans la tronche.
    Donc j’étais curieux de savoir ce qu’en disait la science.
    Moi je n’étais plus capable de nier l’existence des fantômes, sans être capable, non plus, de l’expliquer.
    Et j’ai été assez surpris de voir que, les psychiatres, avec toute leur experience, continuaient de nier.
    Alors, je ne suis pas venu vous parler des fantômes, j’ai toujours pas la prétention de pouvoir les expliquer.
    Mais j’aimerais vous parler des schizos.

    Toutes mes recherches ont été infructueuses.
    Impossible de trouver une définition claire et concise.
    Des centaines de noyeurs de poissons, mais aucun qui se mouille pour le sortir de l’eau.
    Donc je vais vous donner ma propre définition, à vous de la valider, ou pas.
    La schizophrénie c’est :
    ” Un comportement, causé par une appréciation de la réalité ne se référant pas à une expérience sensible.”

    Et alors, c’est marrant, parce que, si vous pouvez lire ces mots sur votre ordinateur,
    C’est parce qu’un matin, y’a un mec, il s’est levé, il s’est dit ” je vais peser la lumière”
    Et il l’a fait.
    Du coup on a réussi à inventer l’ordinateur.
    Parcequ’Einstein, a, je cite : pesé la lumière.
    Sans faire de figure de style.
    C’est littéralement ce qu’il a fait.

    Et j’aime autant vous dire que si on s’en tient à ma définition, on est clairement dans le cadre d’un exercice schizophrénique.
    Je suis pas en train de vous dire que c’est rationnel ou irrationnel.
    J’vous dis, c’est ce que c’est.
    Il n’a pas eu recours à son experience sensible pour ce faire.
    Purement et simplement à une experience lucide.

    Mais sans chercher aussi loin….
    Comment on fait pour inventer, ne serait-ce que le calendrier ?
    Il s’agit quand même de situer son experience, vis-à-vis d’une experience passée, et même d’une experience non-avenue.
    Et j’aime autant vous dire qu’il faut être schizo pour faire ça.

    Penser à hier, à demain, au goût du citron ou à quelqu’un d’absent…
    C’est de la schizophrénie.
    Pour peu que cela ait une influence sur son comportement, c’est l’incarnation de l’influence du non-avenu.
    Un comportement qui n’est pas justifié par une experience sensible.
    Qui n’est pas justifié par ses interactions.
    Qui n’est pas justifié par l’existence, la réalité tangible.

    En fait, on va faire très simple.
    Utiliser un mot.
    Influencer son comportement, en cause d’un mot, c’est de la schizophrénie.
    C’est à dire que, quand je vous dis un truc, c’est pas mon mot qui résonne en vous.
    C’est la traduction que vous en faites.
    Si on en revient au double pendule, c’est pas mon influence qui se répercute en vous, c’est celle que vous lui reconnaissez, celle que vous lui inventez.
    En fin de compte, diagnostiquer le caractère stoicheio-dynamique du comportement humain…. c’est vraiment très facile.
    L’humain prétend que les mots influencent son comportement.
    Alors que, non, c’est la traduction qu’il en fait.
    Même si cette traduction est plus ou moins proche de l’intention émise.

    En fin de compte, macron n’a pas de pouvoir, d’influence sur vous, à proprement parler.
    Il ne fait pas parti de votre environnement immédiat.
    Vous n’avez aucune interaction avec lui.
    Le pouvoir, l’influence qu’il a sur votre comportement…. c’est celle que vous lui inventez.
    Mais factuellement, vous n’avez aucun contact sensible avec lui, il n’est pas une condition réelle.
    Etre francais, c’est être schizophrène, c’est du stoicheio-dynamisme.

    Alors tout ceci est extrêmement vulgaire.
    Ca m’intéresse pas de vous faire une thèse tout de suite, je voudrais qu’on pose les données sur la table avant.
    Si vous êtes d’accord, c’est moi qui vais vous poser une question….

    Il y a, effectivement, par exemple, des oiseaux qui communiquent avec des sons.
    Mais peut-on dire qu’ils s’échangent des données synthétiques, non-avenues,
    Ou que ces sonorités transcrivent, en soi, une influence réelle.
    En fin de compte, ont-ils un langage, à proprement parler.
    Sont-ils capables d’interpréter que je suis fâché parce que j’ai pété mes oeufs.
    Ou sont-ils seulement capables de comprendre que je suis fâché.
    ?

    Donc, j’ai quelques pistes pour creuser la question, il s’agirait de parler de la valeur de la donnée.
    Également de faire la nuance entre la donnée subjective/objective/omnitive.
    Et d’autres trucs.
    Mais j’ai peur de ne pas être impartial.
    Et j’voudrais vous laisser réagir d’abord, avant de poser un truc que personne ne saura contre-dire.
    J’voudrais pas vous influencer.

    Aussi, et surtout, y’a peut-être des pistes autres que celles du langage, que je n’arrive juste pas à imaginer.
    Ce que je vous demande c’est, est-ce qu’on peut reconnaitre d’une façon ou d’une autre, que l’animal, n’importe lequel, influence son comportement, indépendamment de ses interactions.
    Indépendamment de son experience sensible.

    Encore une fois, c’est très vulgaire, et ça n’a pas besoin de l’être moins pour l’instant.
    Ne vous faites pas chier, ce qui m’intéresse, c’est pas la forme de la donnée, c’est la donnée.

    le_bacteriophage a répondu il y a 3 mois, 3 semaines 9 Membres · 165 Réponses
  • 165 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    30 décembre 2023 à 17 h 53 min

    Du mal à te suivre parfois et d’autres fois non, c’est très clair pour moi.
    Je te présente mes excuses, pour t’avoir considéré comme un “non-zèbre”
    Tu l’es clairement.
    Deux petites références à mes posts, sur les mots je pense, et sur l’expression de notre président 🤣
    Dis-moi si je me plante jusque là mais je pense pas.
    Pour la schizo, sujet étudié de mon côté, et ça va être très cash
    Alors très ésotérique pour certains sans doute, voire pour la plupart
    Mais ma conclusion est la suivante :
    La médecine et la religion ont posé deux mots différents sur une même chose.
    La médecine a posé le mot schizophrénie pour la religion qui y a posé le mot possession.
    Pas à tortiller du cul pour espérer chier droit de ce côté, les symptômes sont IDENTIQUES.
    Et la question est pas de savoir si c’est la science ou la religion qui a raison à ce sujet.
    La médecine, si elle cible bien le “type” de schizophrénie, peut trouver une médication qui va faire le job =
    permettre de vivre normalement. Mais sans soigner.
    Ce sera une drogue à vie…
    Les deux seuls moyens que je connaisse ( possiblement, voire ( très ) hypothétiquement ) d’en sortir, sont :
    Un jeûne prolongé, d’au moins 20 jours ( 21 dans les faits, et encore, quels faits ? Ca a marché pour certains en tout cas )
    Mais bien sûr c’est super chaud… Et résultat non garanti en plus.
    Sinon, et je te le donne en 1000, vu que c’est au final une possession, l’exorcisme.
    Et là j’ai pas de timing sous la main = une séance très hot, ou plusieurs…
    Mais je sais que ça peut être une vraie guérison.
    Sur ce j’ai pas beaucoup d’autres infos, si ce n’est bien sûr L’ARRET DU BEDO.
    Cause première de schizophrénie d’ailleurs…
    Bref, bravo pour ton topic, j’ai pas tout capté j’avoue, mais on voit direct que t’es zèbre en tout cas.
    Donc encore mes excuses pour mes critiques à ton encontre de ce côté.
    Bien à toi

  • haeresis

    Membre
    30 décembre 2023 à 18 h 36 min

    Autre chose, historiquement, l’alphabétisation des peuples, c’est pour lire les textes sacrés.
    En d’autre termes, on nous a appris à parler, pour pouvoir nous mentir.
    Vous faites ce que vous voulez de cette information.

    Je tenais aussi à préciser qu’on ne m’a pas diagnostiqué schizo.
    Mais un “trouble du rationalisme morbide”
    C’est quand t’es intelligent, mais que t’es triste, et que tu crois que ta tristesse est légitime.
    Alors qu’en fait, la tristesse, c’est même pas bien, il faut même pas accepter d’être triste, c’est la science qui l’a dit.

  • sarah-mg

    Membre
    30 décembre 2023 à 18 h 38 min

    Avec plaisir pour cette expérience de pensée.
    “Tout cela, bien entendu, sans maths, sans physique, sans chimie, sans biologie.”
    Du coup, sous quel angle analyser ?
    Psychologie ? Neuro-psychologie ? Anatomie ?
    Peux tu être plus précis ?
    Hâte de me creuser les méninges !!!

  • haeresis

    Membre
    30 décembre 2023 à 19 h 34 min

    @Sarah-Mars

    Alors, bien entendu, il va falloir en faire.
    Mais plutôt que d’en faire le maximum, je voudrais qu’on en fasse le minimum.
    Exemple, pour le double pendule, pour démontrer son caractère chronologique….
    Il suffisait de quoi ? 10 lignes de physique ? avec un vocabulaire… basique.
    Et ça suffit.
    Par contre, ceux qui ont tenté de justifier l’entropie, ils parlent de termodynamique avec un lexique complètement innaccessible….
    Tout ça pour faire croire que, c’est super compliqué, et qu’il faut faire 47 ans d’études pour parler de deux pendules….
    Mais pas du tout.

    Et souvent, l’obscurantisme, ça tient à ça.
    Une complexification complètement superflue, de principes qui sont en fait très simples, et intelligibles par n’importe qui.

    Au final, c’est pas la théorie qui confirme la donnée.
    C’est la donnée qui confirme la théorie.
    ( D’ailleurs c’est Einstein qui a dit ça.)
    Soit ça tient debout, soit ça tient pas debout…..
    Et ce qui fait que ça tient debout ou pas, c’est pas la longueur de la théorie ni la richesse du vocabulaire.
    C’est la donnée radicale, qui infirme ou confirme la théorie directement.
    En l’occurrence, ” pendule 1 = interactif” Fin du débat.
    C’est ça que je cherche.

    Et le problème avec les sciences académiques…. c’est que les données, on les cherche super longtemps.
    En fait, on les cherche. Tout court.
    Maintenant, bien entendu qu’il va falloir faire de la science.
    Mais si on se base sur ce que les censeurs nous ont permis d’obtenir, on n’est pas rendus.
    Donc j’aime autant qu’on se base sur ce qui nous vient spontanément, et qu’on voit si oui ou non ça a de l’intérêt.

    Concrètement…. parle de ce que tu veux, mais parle moi de toi, pas de darwin.

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    30 décembre 2023 à 22 h 25 min

    @haeresisobsoletus

    Sémantiquement ce que tu proposes n’est pas faux, et si le langage t’intéresse au delà de la Sémantique, dans le champ cognitif, je t’encourage à t’intéresser à la grammaire generative, qui cherche, aujourd’hui, en lien avec les neurosciences, à mettre en évidence l’existence d’un langage interne du cerveau et d’une syntaxe cérébrale universelle.
    C’est d’ailleurs leur axe de recherche principal : dans la cognition, le seul élément “évident” qui nous différencie des grands singes c’est cette forme de communication ultra évoluée qui nous permet d’exprimer non pas seulement des informations prédateur, proies etc ou des émotions peur, joie, etc… mais aussi, des idées, et puis des idées sur des idées, et in fine à accéder à L’ABSTRACTION : j’ai nommé le langage.
    D’ailleurs il est a noté qu’il y a un langage universel de l’abstraction scientifique : les mathématiques.
    L’abstraction voir l’extraction du “réel sensible” est nécessaire à la pensée créatrice, disruptive, certes, mais la schizophrénie, à mon sens, n’est pas un grand avantage évolutif, car pour avoir un rapport à l’abstraction créatif, il faut également dans une certaine mesure, une bonne perception de ce “réel sensible”, me semble-t-il.
    Heinstein aurait été AS d’après ce que j’en sais, pas schizophréne et le trouble du rationalisme morbide fait partie du tableau clinique de la schizophrénie il est un mécanisme de défense contre l’effondrement.
    Je précise que je ne prétend pas classer les neuroatypismes en catégories par valeur supposée, je pense juste que la symptologie négative de la schizophrénie, bien que très différente. est parfois aussi lourde à porter que celle du tsa profond, par exemple.
    Et oui il va falloir faire de la science, car pour comprendre toutes ces subtilités de câblages hétérodoxes (c’est toi qui te proclame hérétique je préfèrece terme) il faut aller regarder la matière blanche, les astrocytes, et toutes les merveilles que nous avons ignorées en sacralisant le saint neurone gris.
    Si parfois mes sens et mes émotions se mélangent, que tes perceptions et tes projections se mélangent, c’est que nos câblages sont hétérodoxes.
    Pourquoi l’humanité n’a pas éliminé les tsa, les tdah, les hpi, les schizophrènes de son arbre généalogique. C’est ça la vraie question si comme tu le dis “on a pas peur des mots”.

  • haeresis

    Membre
    30 décembre 2023 à 23 h 37 min

    .

  • sarah-mg

    Membre
    31 décembre 2023 à 0 h 18 min

    Ça marche.
    Avant toute chose, je ne connais rien à la schizophrénie, ni même à la plupart des maladies mentales donc je ne vais pas théoriser dessus.
    Maintenant, tu commence à me connaître, les mots c’est mon dada.
    C’est mon dada car ils ont été la pensée la plus limitante de toute mon existence. C’est pourquoi ils sont si importants pour moi et ma communication.
    Je me décris comme normaliste, c’est à dire que chaque mot à pour origine un concept précis (car les mots ne sont que les signifiants de concepts) et que j’ai une fâcheuse tendance à m’agacer quand on les devoie ! (c’est mon problème, pas celui des autres, j’en suis consciente)
    Par exemple, le vrai n’est pas la même chose que la vérité, les concepts sont différents, et je n’ai nullement la prétention de détenir le deuxième, mais plus on aura de “vrai” plus on se rapprochera de la vérité. Du coup, je ne sais pas si de ce texte fera ressortir une “donnée” importante, on verra bien.
    Qu’est ce qu’un concept ?
    C’est ce qui est conçu, ça ne nous aide pas beaucoup.
    Qu’est ce que concevoir ?
    C’est prendre tout, prendre ensemble, réunir.
    Le concept est ce qui contient ce qu’on peut prendre ensemble. Il peut être abstrait (conçu par l’esprit) ou matériel (notez qu’on ne manque pas de mots pour cette categorie).
    C’est desseptif mais là où ça devient intéressant, c’est que le mot “concevoir”, n’est dans les deux cas qu’une représentation (replacer devant les yeux de quelqu’un).
    Le concept est de base limitant/incomplet surtout si je cherche à décrire des choses abstraites, on est à la limite de l’imagination (concevoir dans son esprit).
    Si je ferme les yeux et que je cherche à me représenter quelque chose, la première chose que j’observe, est une représentation visuelle de mon environnement. Normal c’est mon sens principal. D’ailleurs est-ce qu’on voit ou est-ce “qu’on-se-voit” ? 😆
    Même si j’essaye de me souvenir d’une conversation que j’ai eu, la première chose à laquelle je vais penser est le contexte visuel. Je ne vais pas te ressortir mon laïus sur le mimétisme, mais tu y verra sûrement des liens. Je ne vais pas non plus faire un paragraphe sur ce que l’on retient du verbal et du non verbal sauf si vous me plebicitez !
    “L’influence prétendue du mot, c’est la signification qu’on lui attribue. Signification… Déterminée de façon arbitraire”, en effet c’est arbitraire et abstrait, on a prit des choses qui se ressemblent ou qui sont en lien, qui forme un tout et on a créé un mot.
    Si je veux te faire comprendre ce que je vois en imagination et qui me paraît si clair, si détaillé (d’ailleurs même si je voulais te décrire un paysage réel) il serait tellement plus simple de te toucher du doigt pour que tu y accède. Une photo vaut mieux que milles mots…
    C’est pour ça que je ressens que les mots sont des “pensées limitantes”.
    L’œuf est un concept, quelque soit la langue que tu parles, les poules ont surement le leur pour en parler car un œuf est tellement plus qu’un œuf… Et d’ailleurs si la poule n’est pas contente, elle te le fera bien comprendre dans son intonation aussi. Les bébés ont différentes sortes de pleurs suivant les difficultés émotionnelles et physiques qu’ils ressentent, mais je ne pense pas que le débat se situe sur “pourquoi avons nous des cordes vocales et comment doit on les utiliser.” 😉 Même si on y voit clairement une forme de langage primal sans mots donc sans concept (du pure sensible).
    L’imagination, la représentation mentale, je pense que c’est plus proche du but…
    Personnellement je ne peux pas nier l’existence des fantômes étant donné que le concept existe…
    Einstein était très fort pour mettre les concepts à mal… Je crois qu’ils ne les aimaient pas beaucoup… L’éther vous avez dit l’éther ? Cela dit, ses expériences de pensées sont géniales de simplicité (rien d’extraordinaire mais si évident !), mais pour moi elles sont parfaitement “sensibles”. Il se fit à ses sens, dont le principal est la vue. Quand il s’imagine sur ce grain de lumière, ou qu’il constate un bug dans le rougeoiment d’une bûche, c’est sensible et lucide à la fois.
    Le mot Photon à été inventé plus de vingt ans plus tard (de mémoire…) Pour qu’un concept obtienne son mot il faut que plusieurs personnes qui arrivent à se le représenter ai besoin d’en parler… C’est intéressant.
    Le calendrier n’est qu’un apprentissage d’observation des étoiles… Rien n’échappe à notre vue, notre cerveau est codé pour comprendre (sans mots) et analyser ce qu’il voit.
    Pourquoi sommes nous doués d’imagination ?
    Les neurosciences expliquent qu’on aurait pas survécu sans. Que sans particularité physique spécifique pour s’enfuir ou se battre, (on est tous d’accord le corps humain est fragile et pas si rapide), nous avons développé cette capacité d’apprentissage par l’imagination. Ce n’est ni plus ni moins que ce que nous faisons en rêve : le cerveau va vivre et revivre les expériences pour y trouver des solutions moins stressantes et les souvenirs qu’on en a sont principalement visuels.
    Donc le cerveau aime se “représenter” souvent via des “concepts” les informations qu’il stock.
    Je ne connais pas macron personnellement mais mon cerveau le connaît, il s’en fait une représentation, un concept.
    L’information, c’est ça qui compte.
    Et pour la transmettre c’est tout aussi important.
    Si un oiseau voit un prédateur, il va émettre un cri qui préviendra les autres et le concept de prédateur va modifier le comportement de tous. Même sans prévenir les autres, l’oiseau aurait fuit. Alors qu’il n’est jamais mort bouffé ! Il y a une certaine compréhension et donc interprétation dans tout ça… Donc de représentation, donc de concept. Celui de la mort dans le cas présent. Donc de mots…
    Maintenant est ce qu’ils pensent par eux même et peuvent créer d’autres concepts abstraits ?
    En ont-ils besoin ?
    Un animal peut-il modifier son comportement sans interaction ni expérience sensible (émotive et sensorielle)?
    Je pense que même l’être humain en est incapable. Si j’étais né dans le noir, dans le silence le plus absolu, me serais je levé ? Alors que le concept “debout” m’aurait été parfaitement inconnu ?

    Je sais pas si ça aidera…

  • haeresis

    Membre
    31 décembre 2023 à 0 h 39 min

    @hautpotentieldeconneries

    Alors…
    Je vois que tu fais des efforts, que t’as envie.
    Et je te remercie pour ça.

    Mais là, tu fais l’exemple typique de ce que je dénnonce.
    Tu sors ta grande culture, et t’as pas de donnée à poser sur la table.
    L’exemple typique de, j’ai un vocabulaire très fourni pour dire des choses très simples.
    Moi j’aurais bien aimé, que, plutôt que nous dire que les grands prophètes n’ont rien trouvé, tu fasses une hypothèse, quitte à passer pour un con.
    A vrai dire, j’aurais trouvé ça plus pertinent, d’ailleurs.

    Essaie de dire des choses intelligibles.
    Plutôt que des choses réservées aux gens intelligents.
    D’ailleurs t’auras l’air moins con.

    Cette affaire de syntaxe universelle, c’est intéréssant.
    Mais
    “forme de communication ultra évoluée qui nous permet d’exprimer non pas seulement des informations prédateur, proies etc ou des émotions peur, joie, etc…”
    Qu’est-ce que tu veux que j’en foute ?
    Ca sert à quoi d’utiliser un langage aussi sophistiqué pour exprimer des données aussi pourraves et inutiles ?

    J’en ai marre qu’on se foute sur la gueule.
    Moi aussi je veux bien faire un effort.
    Mais mouille toi un peu.
    Regarde comment je passe pour un con.
    Viens te mouiller toi aussi.
    Arrête de me parler de moi et de mon manque de crédibilité.
    Je m’en tape d’être crédible, tu le sais que je te prouve qu’un chat c’est un chien, et que tu trouves rien à redire.

    Là, on parle des animaux qui parlent.
    Tu veux bien parler des animaux qui parlent ?

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    31 décembre 2023 à 1 h 31 min

    @haeresisobsoletus
    Je veux bien dans la mesure où les animaux ne parlent pas. Ils communiquent.
    Par ailleurs réfuter par avance toute donnée académiques, et accorder le monde à sa logique propre en mettant des acceptions hétérodoxes à des définitions, par ailleurs bien entendues, ça s'appelle la schizophasie.
    Je n'étale pas des connaissances pour le plaisir, je veux bien qu'on redéfinisse chaque terme pour parler de quelque chose mais ça risque d'être long.
    Évidemment qu'on peut imaginer que "saucisse" n'aient pas exactement les mêmes représentations dans nos cerveaux, pour autant si à chaque fois que je veux en parler il le faut redéfinir porc, boyau, gras, maigre, sel, on est pas rendu.
    Il me semble que c'est à ça que servent les connaissances académiques, à partager un corpus de base pour échanger autour et en dehors.

    Après je veux bien faire un effort d'intelligibilité car en effet je ne suis pas forcément clair.
    Les animaux communiquent. Ils peuvent s'échanger des informations (attention prédateur etc) ou des émotions, sentiments (peur excitation etc…).
    Nous autres homo sapiens avons un langage.
    Un mode de communication qui permet la même chose, plus la possibilité d'iteration des idées et de leur transmission. Des idées dans des idées. C'est ce qui permet l'abstraction in fine non? Je suis clair là ?
    Un exemple? un animal exprimera "faim" à ses congénère.
    Toi tu peux exprimer "faim" mais aussi "faim parceque pas mangé à midi" mais encore "faim parceque pas mangé à midi car retenu par les embouteillages à cause des travaux.
    Les modes de communication animale ne permettent pas cette complexification en cascade.

    Après si tu veux une théorie j'en ai pas. J'ai l'intuition que l'ensemble des neuroatypismes représentent un continuum d'altérations de la communication intracerebrale et que ces altérations s'inscrivent dans l'évolution du cerveau qui continue depuis que sapiens altére son environnement. Nos compétences nécessaires à la survie ont totalement évoluées depuis notre apparition
    Les neuroatypismes pourraient être des évolutions en devenir, ou au contraire des culs de sacs évolutionnistes subsistants dans les gènes de certains d'entre nous.

    Voilà. Je me "mouille", mais c'est un jeu de l'esprit, ni plus ni moins.

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 décembre 2023 à 1 h 37 min

    J’ai envie de te dire @haeresisobsoletus
    Laisse tomber pour HPDC
    Il est hermétique dès que ça rentre pas dans son prisme de pensée ( relativement hermétique s’il en est )
    Et si TOI tu rentres pas dans son prisme de pensée, y’a des risques qu’il finisse par se foutre de toi
    Comme pas mal de gens qui s’expriment beaucoup sur ce site en fait…
    Voire moi aussi, très possible…
    Bien que, non, je reste ouvert en fait, c’est les autres qui me ferment les portes en ma clashant bien souvent.
    Mais bon, HPDC me déteste tellement qu’il serait capable d’être cool avec toi juste pour me faire mentir.
    Donc juste un conseil, par expérience, ce site est aussi un panier de crabes parfois.
    N’attends pas forcément grand chose des autres.
    Bien à toi

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