LEGEND : interview de Anne Tuffigo

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    21 juillet 2024 à 9 h 44 min

    Mattiw :
    Si j’étais encore en sixième il y aurait un surdoué de ma classe qui te dirait que ce que tu dis c’est la foufoune de Thérèse.˙

    Bartorn 3,14 :

    Je suis structuraliste & non idéaliste c’est à dire que la vérité n’existe pas dans l’absolu mais seulement dans un cadre de pensée donné & on doit choisir celui-ci en fonction de sa pertinence pour décrire au mieux le fonctionnement du monde extérieur.

    On ne peut donc pas exiger de preuve d’un fait qui s’inscrit dans un système non encore suffisamment élaboré pour pouvoir être définitif & servir de socles pour des études : ce serait comme effectuer une mesure sans en connaître le référentiel : irréalisable ou inexploitable.
    Il y a d’autres étapes scientifiques à franchir avant d’en arriver là sinon la science en serait déjà naturellement arrivée là.

    Pour certains sujets les preuves sont relatives malgré leur statut de preuve : c’est ce qu’on appelle ‾l’effet Semmelweiss‾ où les scientifiques lui avaient ri au nez malgré les études comme preuves qu’il leur apportait. Ce phénomène inquiétant en dit long sur la fermeture & rigidité d’esprit des scientifiques alors que savoir s’extraire d’un système de pensée obsolète devrait être la base pour ces gens…

    Quant aux croyances ce sont simplement des éléments prouvés ou non qui sont intégrés au système de pensée d’un sujet.
    Le veau qui croit que la Terre soit plate dans un référentiel tridimensionnel c’est une croyance, la truie qui croit que la Terre soit plate dans un référentiel bidimensionnel & sphérique aplatie aux pôles dans un référentiel tridimensionnel c’est une croyance aussi {spoiler : je suis cette truie}.
    Le pourceau qui croit en des variables cachées en la physique quantique & celui qui n’y croit point ce sont tout autant des croyances, la guenon qui croit en e = mc² c’est encore une croyance… Toujours une croyance pour le chacal qui voue une grande confiance en la relativité générale — & j’approuve ce chacal.

    Que les croyances soient prouvées dans au-moins un cadre de pensée ou aucun n’est pas important ici : ce qui compte est selon quels critères on laisse entrer les croyances en notre base de données mentale [le système de pensée] & ce qu’on fait de ces croyances. Les laisse-t-on construire, nous enfoncer dans l’inaction, nous détruire ou détruire les autres ?
    Je sous-entends biensûr qu’il soit mal d’être passi|ve–f| face @ son champ mental & qu’on devrait tendre @ plus de jugement critique & de rationnalité certaines croyances agissant comme des virus mentaux.

    Moi je décris des ébauches de systèmes conceptuels servant @ rendre compte de parties méconnues du cosmos, encore imparfaits @ ce stade & qui devront évoluer & c’est pour cela que j’aime bien les preuves par nécessité logique car c’est tout ce @ quoi on peut prétendre pour le moment & si la structure est bien construite on peut déduire obligatoirement certains faits qui sont donc des vérités logiquement prouvées dans la structure donnée — ensuite gage @ mes détract|rice–eur|s de m’en proposer une meilleure si cela ne leur convient pas… Jusque là je n’ai pratiquement même pas eu de questions sur les postulats de départ de mes théories.˙ C’est dire si on |p–v|eut me suivre·˙

    Sinon j’espère que ça va pour toi — je me doute que ton nouvel av̱ata̱r̃ reconnaîsse le mien·˙

  • matty

    Membre
    21 juillet 2024 à 14 h 27 min

    <div>@bartorn2 </div>

    Faisceau d’indices convergents supérieur au modèle matérialiste mécaniste bas de gamme et has been du XIXe et scientifiquement défendable.

  • matty

    Membre
    24 juillet 2024 à 14 h 04 min

    @generatrice_de_vierges_chemins

    “Si j’étais encore en sixième il y aurait un surdoué de ma classe qui te dirait que ce que tu dis c’est la foufoune de Thérèse.”

    Oui c’est toujours plus agréable de s’imaginer être dans un cycle béni de progrès et d’évolution spirituelle avec tout le folklore bienveillant des entités qui nous accompagnent et nous enseignent en vue de l’élévation des âmes vers les hautes sphères de l’amour inconditionnel.

    Paroles et paroles et paroles, rien que des mots et du brouillard.

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    6 août 2024 à 7 h 32 min

    ‟Paroles et paroles et paroles, rien que des mots et du brouillard.”
    Parle pour toi·˙

    ‟le folklore bienveillant des entités qui nous accompagnent et nous enseignent”
    Je te parle pas d’entités moi·. Les entités sont un peu comme des programmes, pas assez sachantes pour nous enseigner, & celles qui prétendent le faire sont susceptibles de mentir dans une sorte de démarche de vampirisme énergétique·

    ‟c’est toujours plus agréable de”
    Si tu savais ma destinée & mon état moral habituel tu comprendrais que je suis bien loin de baigner dans des affects idylliques & des pensées bénéfiques·˙ Au plan mental ce n’est pas d’être rassurée ou confortée ou protégée que je cherche mais la vérité, j’ai grand courage & ne connaîs point la peur sinon je n’aurais pas pu atteindre mon niveau actuel de savoir ni su abandonner mes croyances obsolètes·˙

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    6 août 2024 à 14 h 22 min

    J’ai une passion à vous lire chercher une signification à l’existence. Une réponse transcendantale. Une vérité qui engloberait toutes les autres. Le zénith l’azur.

    Avoir une conscience est le Nadir de l’existence, car c’est Avoir conscience de sa mort.

    Et ça explique toutes ces tergiversations verbeuses sur les mystères.

    Toutes ces hypothèse bancales sur la nature de l’Ame.

    Nous sommes boue, sang, viande, foutre, ciprine, pulsions de mort et de vie, comme tous les putains d’animaux de cette planète.

    Nous avons juste la terrible malédiction de le comprendre et la terrible illusion de prétendre savoir vivre autrement.

  • matty

    Membre
    7 août 2024 à 3 h 08 min

    <div>@hautpotentieldeconneries </div>

    C’est correcte mais c’est incomplet.

    Être conscient de sa mort est une chose, mais aussi de sa vie, de son esprit, de son intelligence, de son savoir, de sa mémoire, de sa multi-dimentionalité.

    Oh oui de toutes ces hypothèses sur la réelle nature de l’Homme. À l’image de la vie, foisonnantes !

    PS. Alors, Être conscient ou Avoir conscience ? Être ou Avoir ?

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    8 août 2024 à 7 h 39 min

    AC⚡DC :

    Tu fais une projection·˙
    Tu pars du principe que te conception serait la bonne, tu raisonnes sur cette base & tu en tires une conclusion universelle·

    Maintenant prends en considération que ma conception serait la bonne & réalise que ma conclusion universelle entrera en contradiction avec la tienne·
    Donc soit on ne tire plus de conclusion universelle soit on revient @ la base & on débat de quelle conception serait la bonne & pourquoi…

    Moi je ne fais pas de conjectures sur l’âme, je sais ce que j’ai à savoir.
    La mort on s’en fout, ce n’est qu’une transition.
    Mais ne fais plus de projection psycho-endogénique s’il te plaît. Fais des projections psycho-exogéniques si tu veux là tu obtiendras de vraies réponses & non des conjectures — mais pour toi ce type de projection n’existe pas…

    Mattiw :

    Ce n’est pas ‾être conscient ou avoir conscience‾ [le changement de terminaison rend les deux formes grammaticalement & sémantiquement équivalentes] c’est ‾être conscience ou avoir conscience‾·˙

    Au stade le plus intrinsèque il n’y a pas de différence entre être & avoir mais tout cela ne change rien car tant que vous ne définissez pas les paradigmes le propos reste vide de sens ou inexploitable.
    La conscience ça peut être plusieurs choses.˙

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    10 août 2024 à 15 h 11 min

    @generatrice_de_vierges_chemins

    La mort on s’en fout, ce n’est qu’une transition

    Conjecture.

    La mort c’est l’entropie définitive d’un système biologique. Il n’y a pas d’autre définition qui ne soit une conjecture.

    D’un point de vue moléculaire la mort n’est qu’une transition, mais il se trouve que la chimie de la vie est bien définie.

    Sortie de son cadre par l’entropie, cette chimie n’est plus possible et bêtement on appelle ça “la mort”, probablement car transition devait déjà être utilisé pour autre chose 😚

  • matty

    Membre
    11 août 2024 à 13 h 30 min

    @hautpotentielderéduction

    C’est correct mais toujours incomplet.

    D’abord la mort, l’entropie, concerne tous les systèmes, qu’ils soient organiques ou seulement organisés. Et certains de ces systèmes sont multidimensionnelles comme l’homme amord réduire la mort à la seul dimension cellulaire est hors réalité humaine.

    Mais bon, on est comme on est hein, chacun fonctionne à son échelle. Mais est-ce qu’avec un seul barreau une échelle est vraiment une échelle ?

    @hautpotentieldeconnerie

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    11 août 2024 à 16 h 15 min

    @matty <div>

    “La mort” c’est l’entropie biologique.

    Évidemment que l’entropie ne concerne pas que les systèmes biologiques m’enfin on parlait de la mort.

    Pour le reste : conjectures.

    Multidimensionnel? Oui : matière et mental.

    Ça fait une échelle à deux barreaux pas de quoi s’élever très haut certes, surtout étant donné les dissonances entre ces 2 entités.

    Après libre à toi ou à Ennonci@tricedesentencesdiscut@bles de vous inventer tous les barreaux que vous souhaitez à vos échelles respectives.

    L’imaginaire est un puissant medium pour affronter la vie avec un minimum de plaisir, mais j’évite de le clipser à ma vision du monde, on se vautre souvent en montant sur des échelles aux barreaux imaginaires.

    Au delà de la blague :

    Je veux bien qu’on me traite de grossier matérialiste, mais c’est complètement à côté de la plaque.

    Vous ignorez visiblement l’abîme de spiritualité qu’il y a à accepter son sort de poussière d’étoile éphémère et à regarder le néant dans les yeux.

    Je comprends cette envie de donner du sens au néant de le doter d’un tas de caractéristiques magiques porteuses d’espoir.

    Mais pour l’instant tout ce salmigondi spirituel est une enfilade de scenarii qui conduisent au fantasme de la vie éternelle, d’une manière ou d’une autre.

    Si j’osais et j’ose, sinon ça ne serait pas drôle, je n’y vois que des contes pour enfants terrifiés par leur finitude.

    “Et on dirait que quand on est mort on est pas vraiment mort!”… 🤭

    Alors on me répondra que je ne peux en être certain, ce qui est vrai. Je ne peux pas être non plus certain que les nébuleuses ne sont pas en fait du foutre de licornes célestes géantes et invisibles.

    Ça serait quand même une découverte majeure.

    Et qu’on me prouve que c’est faux 🤣🤣🤣

    </div>

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