Expérience de mort imminente

  • Expérience de mort imminente

    Publié par olbius le 19 août 2018 à 1 h 50 min

    Selon une étude, les expériences de mort imminente ne seraient pas le signe d’une vie après la mort mais un simple cocktail chimique produit par votre cerveau.

    “Ces résultats sont importants, car ils nous rappellent que l’expérience de mort imminente (EMI) survient en raison d’un changement significatif au niveau du fonctionnement du cerveau et non en raison de quelque chose au-delà du cerveau.”
    Robin Carhart-Harris, chercheur à l’Imperial College London (ICL)

    Source : Expérience de mort imminente : plutôt que la religion, votre cerveau en plein trip psychédélique

    Ça m’a toujours paru “évident”, pas vous ?

    olbius a répondu il y a 11 mois 20 Membres · 113 Réponses
  • 113 Réponses
  • deepfunpact

    Membre
    19 août 2018 à 16 h 18 min

    J’accepte volontiers les découvertes de cet éminent professeur.
    En déduire en revanche que la nature de ce que vivent les gens qui ont fait l’expérience de la mort imminente est totalement matérielle et chimique, ça lui appartient, mais c’est un droit qu’il s’octroie.
    Je ne crois pas qu’il était DANS leur tête et qu’il peut SAVOIR ce qui s’est passé, AFFIRMER qu’ils n’ont vu QUE ce que leur propre cerveau créait pour les rassurer etc.
    Il propose une explication, mais il ne prouve pas qu’il ne s’est rien passé d’autre. Il contribue au débat mais ne devrait pas avoir la prétention de le fermer.

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 septembre 2018 à 16 h 46 min

    En la matière, rien ne m’apparaît évident, tout m’apparaît “ignorant”…
    La Science pourra-t-elle prouver par la démonstration imparable que les expériences EMI sont la matérialisation “d’un cocktail chimique”?
    En admettant que notre mystérieux cerveau déclenche ce “programme” à un moment de notre Vie, à ce jour, aucun Scientifique ne peut démontrer le comment et le pourquoi…
    Et j’espère que ce mystère ne sera jamais découvert.

  • nolwenn5

    Membre
    21 septembre 2018 à 8 h 37 min

    Bonjour
    J’aime beaucoup son point de vue. Je suis passionnée de psychologie transpersonnelle, ce qui implique la travail psychothérapeutique dans le cadre d’état modifiés de consciences. Et il est quand on zoom d’un peu plus près, il est clair que chimiquement il y a des libérations inhabituelles qui induisent des états modifiés de consciences.

    Par contre, je suis d’accord avec @deepfunpact, le débat ne doit pas être fermé pour autant. Et surtout l’un n’empêche pas l’autre. S’il se passe quelque chose au niveau chimique dans le corps, ça n’exclue absolument pas qu’il se passe également quelque chose au niveau transcendantal.

    Ces deux visions sont tout à fait complémentaires et non opposées. Ensuite, je rejoint @filledelair c’est à chacun d’assumer ses croyances et de respecter les croyances des autres. A partir du moment où l’expérienceur en ressort grandis, mieux encré dans son quotidien et avec un mieux-être perceptif. Dés lors, pourquoi aller rationaliser le tout et lui pondre un discourt scientifique qui ne fera que remettre en doute une expérience qui lui a fait du bien???

  • deepfunpact

    Membre
    21 septembre 2018 à 20 h 17 min

    En lisant vos commentaires, @filledelair et @nolwenn5 je pense que que ce site, un nombre de fois déjà très grand, m’a épaté, a rendu possible des échanges riches, vivifiants.
    Je garde l’espoir de pouvoir constituer une communauté (même de deux ou trois personnes… mais ce n’est pas une communauté, ça…) dans la vie réelle où je pourrais avoir des échanges aussi précieux.
    En attendant, je suis bien content de pouvoir jouir de cet endroit que ceux qui l’habitent rendent parfois magique.
    🌳

  • Membre Inconnu

    Membre
    21 septembre 2018 à 22 h 59 min

    Je n’ai jamais vécu ce type d’expérience, pas sous cette forme de MI, mais le sujet me fascine de par son univers si mystérieux ; Paix, Âmour, paysages, couleurs, Nature, lévitations, gravitation… DIEU…CE COMME-UN à TOUT m’a toujours interpellée.

    Je pense à ces mots de mon cher moustachu “Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j’y crois” ; je suis une Agnostique qui a la Foi et je n’ai pas peur de mon dernier souffle, car je sais que “tout est énergie et l’énergie ne meurt pas, elle se transforme”.

    Ces témoignages m’ont immédiatement transportée vers les mystères des Rêves ( à l’état de sommeil très profond), j’ai pu ainsi relier tout ce que j’ai pu lire sur le sujet EMI, avec ma relation très particulière avec l’état de sommeil et les rêves.
    Cette écriture du mot Âmour, je ne l’ai pas inventée ; elle m’est apparue pendant l’un de ces rêves si particuliers…

    Et tout me ramène, non pas au cerveau, mais au Coeur…

    Extraits des témoignages d’Êtres du monde entier sur le site de Near Death Experience Research Foundation

    4019. SOBE de Cristine H 14/09/2015. . Original en Anglais traduit par Jean Peter.

    « Je me suis concentrée sur les fleurs, elles étaient vivantes, immergée dans un amour pur. Aujourd’hui encore je me mets à pleurer quand j’y repense.
    Les couleurs du jardin étaient vivantes également, leurs teintes rendaient ternes toutes les autres couleurs d’ici-bas. Les fleurs se balançaient comme mues par la brise.
    Il y avait du soleil mais il ne blessait pas les yeux. La température était parfaite et je ressentais un bien-être plus intense que jamais. Le soleil illuminait pétales et feuilles, les rendant translucides. Je volais au milieu d’eux pour jouir des formes entrelacées (comme je l’avais fait dans le kaléidoscope). »

    L’une des décorporations partagées les plus remarquables soumises à OBERF. Visite soudaine d’un monde magnifique avec de remarquables descriptions de son expérience là-bas.

    3794. EMI de Bronwen C 01/11/2014. EMI 7446. Nouvelle-Zélande. Original en Anglais traduit par Jean Peter.

    « Je me suis retrouvée en ascension verticale rapide vers le ciel.
    J’éprouvais un sentiment de légèreté immensément joyeux. Je me souviens d’avoir regardé en arrière vers mon corps désarticulé sur le rocher en contrebas, remarquant que « je » n’étais pas mon corps. Je voyais très nettement tout ce qui se situait en-dessous de moi : la rivière Hawkesbury et la belle lande environnante.

    J’allais vers des magnifiques cumulus. Je n’avais pas peur, n’éprouvant que de la joie. J’ai à nouveau regardé en arrière, j’ai vu mon compagnon (dont j’étais très amoureuse) près de mon corps. En temps réel, cela se serait passé quelques minutes après la chute, il était en effet assez loin derrière moi et il faut du temps pour descendre de cette falaise escarpée. J’étais alors à une grande distance et continuais à monter, je pouvais pourtant ressentir exactement ce qu’il éprouvait. Il était dans une grande détresse. Mon cœur s’est empli de compassion à son égard, ce qui, j’imagine, ma fait revenir. »

    EMI exceptionnelle provoquée par une blessure à la tête causée par une chute.

  • Membre Inconnu

    Membre
    21 septembre 2018 à 23 h 24 min
  • Membre Inconnu

    Membre
    22 septembre 2018 à 0 h 39 min

    @darren : MERCI MERCI MERCI à l’infini&&&&&&&&&&&&&&&&

    Je savais que je n’étais pas atteinte d’un déséquilibre “mental” , je ne suis pas folle ; si seulement j’avais eu connaissance de l’existence de cette interview j’aurai invité mon psychiatre à l’entendre.
    Tout ce qu’il a exprimé en liaison à la dimension non localisable où la Conscience prend sa source et VIT, indépendamment de notre cerveau, m’est apparu si rassurant…

    “Réaliser la représentation de l’irreprésentable, voir l’invisible, toucher et percevoir l’impalpable

    Nous rêvons de voyager à travers l’univers ; l’univers n’est-il donc pas en nous ?

    Nous sommes liés de plus près à l’invisible qu’au visible.” NOVALIS

    “La nostalgie de la lumière est la nostalgie de la Conscience… je ne crois, pas je sais…” JUNG

    “La conscience est le don le plus précieux que Dieu ait fait à l’homme.
    Marcelle Auclair ; Les mémoires à deux voix

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 septembre 2018 à 12 h 39 min

    You’re welcome @filledelair 😉

    Exactement comme il a été dit dans l’interview, je me suis moi-même intéressé à la spiritualité et à la philosophie à la suite d’expériences de ce genre. Et ma peur de la mort a totalement disparu. Le seul problème qui s’est posé, c’est que j’ai vécu dans un environnement familial violent, et un soir en rentrant de l’école, à la suite d’une déduction logique assez froide, je me suis dit que je n’avais rien à faire là. Ce n’était pas ma place, je préférais être de l’autre côté.

    Et j’ai fait une tentative de suicide qui a mal tourné, car j’ai perdu connaissance et je me suis fracassé la tête contre le rebord de mon lit. Je me suis explosé l’arcade sourcilière, ce qui m’a valu 7 points de suture. J’avais à peine 13 ans… Puis mes parents m’ont emmené à l’hôpital pour comprendre ce qu’il s’était passé, je pense qu’il y a un médecin qui a capté, il m’a regardé bizarrement, comme pour me sonder, puis il a dit à mes parents que les pertes de connaissances bénines étaient fréquentes durant la croissance. J’avoue que j’ai retenu la leçon…

    Dès que je me regarde dans le miroir, je vois cette cicatrice, je n’oublie donc pas ce par quoi je suis passé… Et en dépit des épreuves, même si je me suis souvent senti abandonné, beaucoup de choses m’ont aidé à aller dans le bon sens. D’un point de vue spirituel ou philosophique, je n’ai jamais cessé de chercher des réponses, d’étudier, et je me retrouve maintenant avec un certain bagage. C’est un peu comme si ma vie était une école permanente, et je ne comprends pas ceux qui se laissent vivre en suivant la doxa, sans même chercher par eux-mêmes des réponses aux questions existentielles fondamentales.

    Mais plus nous évoluons dans cette quête, plus le décalage s’intensifie avec l’entourage. Vous allumez la TV, vous voyez une pub ou une interview d’un politique, et ça vous dépasse. Après ce que vous avez vu et ce que vous savez, tout paraît sans intérêt ou médiocre par rapport à ce que ça pourrait être. Et là, je dois dire que ce n’est pas tous les jours facile. Je réussis à m’auto-regénérer, car j’ai une certaine vision des choses, mais si je suis fatigué et que quelqu’un s’est mal comporté, je vais très vite déprimer… 😀

    N’étant pas complètement idiot, je sais qu’il y a des personnes qui ne croient pas à tout ça, et je les comprends parfaitement. Je suis une personne plutôt carrée, qui aime les raisonnements rigoureux, et si je n’avais pas fait ce type d’expériences dans ma jeunesse, je n’aurais aucune raison de penser que de telles choses existent. Mais la chose est tellement intégrée à ce que je suis, qu’il me faut toujours un temps d’adaptation quand j’entends quelqu’un douter sur la vie dans “”l’Au-Delà””. Il me faut faire une expérience de pensée uchronique où je n’aurais moi-même pas vécu ce genre de choses pour me mettre à leur place…

    Je n’en suis pas sûr, mais je pense que je dirais probablement la même chose qu’eux, car un témoignage ne vaut pas grand chose. C’est d’ailleurs la méthode de certains religieux quand ils veulent vous faire adhérer à leur secte. Ils vous livrent leur témoignage où Dieu est rentré dans leur vie, et vous expliquent qu’ils ont trouvé la paix et le bonheur. Ce genre de procédés où il faut éteindre son jugement et sa raison, on va dire que d’un point de vue épistémologique, ce n’est pas vraiment la panacée ^^

    Enfin, les recherches de Dr Pim Van Lommel me semblent aller dans le bon sens. Notre science moderne est née sur un socle philosophique plutôt matérialiste/mécaniste, cela a permis de faire évoluer la médecine, de développer une méthodologie rigoureuse, mais je pense que nous sommes arrivés avec un tel cumul de connaissances, qu’il nous faudra tôt ou tard abandonner pour de bon ce paradigme. Ce qu’il entend par “conscience non-localisée” (la conscience est une notion sur laquelle j’ai pas mal travaillé), c’est ce que j’appelle la “noosphère” (concept développé par Theilard de Chardin). C’est la “Conscience Collective”. Peut-être que nous pourrions la rapprocher du concept d’inconscient collectif de Jung… D’un certain point de vue, cela ne serait pas insensé, loin de là…

    Bonne journée !

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 septembre 2018 à 14 h 09 min

    @darren : Ton récit en prélude m’a bouleversée ; l’extraction d’un “vécu commun”, une adolescence dans un environnement familial “violent et maltraitant” et j’ai aussi ressenti ce besoin de “sommeil vers l’ailleurs”.

    j’ai du mal en parler, ce n’est pas facile d’exposer aux regards, ces morceaux de récits de nous-mêmes,dont nous ne comprenons pas le Sens où la raison d’être lorsque nous y sommes plongés de force, mais dont nous prenons Conscience que sans ce vécu expérimenté, nous n’aurions pas développé inconsciemment ces “forces contraires” pour nous permettre de survivre.

    Je n’ai pas fait de tentative de suicide ; on a essayé de me noyer dans la baignoire, j’avais huit ans…et c’est finalement un coup porté avec un sabot de bois, sur ma tête qui m’a fait perdre connaissance…et là, je l’avoue je ne sais pas ce qui s’est passé, je ne sais pas ce qui m’est arrivé.

    Je ne sais pas où mon “état inanimé” m’a transportée, je n’ai vu aucun paysage, ni personne, je ne ressentais aucune douleur, je me sentais si légère et j’avais peur car je ne savais pas où j’étais, autour de moi, il n’Y avait rien ; pas de sol, pas de ciel ; comme si je “flottais” dans rien, mais je me sentais si bien…je flottais, mais il n’y a pas d’Eau, pas d’horizon, pas de paysages, rien.
    Aucun bruit, rien que je puisse décrire, dont je n’ai gardé que le souvenir du “ressentir”.

    Lorsque je me suis réveillée, j’étais dans une chambre d’hôpital, points de suture sur l’ouverture.
    Je pense que j’ai rêvé, tout simplement, je n’ai jamais su combien de temps j’étais restée sans connaissance, on ne me l’a jamais dit ; je sais juste que le samu a été appelé car le coup m’avait ouvert la tête.

    Curieusement après cette expérience, lorsque le quotidien était trop douloureux, je me réfugiais à l’Intérieur, quelque part en moi-même, je ne sais où d’ailleurs, j’y trouvais une sorte “d’anesthésie” ….

    L’imaginaire pour combattre une réalité trop difficile à “subir” ? L’imaginaire pour se protéger ?
    Probablement. A vrai dire, peu m’importe de savoir si c’est mon cerveau est l’auteur de la création de ce rêve et de mon “petit monde Intérieur” ; tout ce que je sais, c’est que sans lui, je ne serais plus là pour l’exprimer.

    Bien entendu, les témoignages ne sont et ne restent que des témoignages individuels, intimes et personnels ; toutefois le regroupent par l’extraction “commune” de ces expériences, donne naissance à des théories, à des observations, à des recherches scientifiques dans ces domaines mystérieux et inexpliqués, peut-être inexplicables d’ailleurs.

    C’est ainsi que j’ai découvert Jung ; il me fascine, m’obsède souvent…malgré toute mon ignorance en matière de Philosophie, de Science, de tous les domaines “psy” (je n’ai pas pu faire de longues études) et je trouve du Sens dans les voies qu’il nous invite à explorer…

    “La Conscience collective”, les champs de la Conscience, la “sphère de la pensée Humaine-Noosphère” (je ne savais pas ce que c’était, je suis donc allée faire des recherches) font l’objet de recherches scientifiques en lien direct avec les mystères de la “mort”, de cet “au-delà” dont on cherche à percer les clés du mystère.

    Ma quête de compréhension m’a conduite à la Scientifique Julie Beischel et là encore, les résultats de ses travaux semblent la conduire “Nous avons tendance à penser que la survie de la Conscience est l’explication la plus appuyée par les données”.

    Voici un extrait de son interview de juillet 2010, paru dans le magazine n°7 de l’INREES

    Récemment, j’ai participé à la conférence de l’Association internationale d’études sur les expériences de mort imminente(IANDS). J’ai pu parler avec des gens qui avaient eu de vraies expériences de mort imminente. Je ne m’étais jamais trouvée dans une pièce remplie de personnes si sûres d’elles…

    Elles ne croyaient pas, elles savaient,elles savaient qu’il existe une vie après la mort.
    Ces gens étaient calmes et joyeux parce qu’ils n’avaient aucune peur, aucune question : ils
    connaissaient la fin de l’histoire. C’était une expérience très intéressante.

    S.A : Est-ce que votre recherche sur la médiumnité concorde avec ce que racontent les gens ayant vécu des expériences de mort imminente ?

    J.B : Oui. Je pense que la recherche sur la médiumnité rejoint parfaitement la recherche
    sur les expériences de mort imminente ou la recherche sur la réincarnation portant sur
    ces enfants qui se souviennent de leurs vies passées. Il y a là quelque chose à approfondir.

    Comment un médium peut-il parler à une personne décédée si elle s’est réincarnée ?

    Nous n’avons pas encore analysé la question. Un médium peut-il rentrer en contact avec
    une entité qui prétend s’être réincarnée ? Plusieurs théories métaphysiques abordent ce sujet
    : par exemple, nous posséderions une sorte d’âme supérieure et seule une partie de cette
    âme se réincarnerai.

    J.B : Nous pouvons en conclure que la réception d’information anormale est un fait mais nous ne pouvons pas déterminer d’où elle provient. Les données soutiennent l’idée de la survie de la conscience, d’une vie après la mort. Un aspect de notre personnalité ou de notre identité continue à exister après la mort physique sous une forme capable de communiquer avec un médium.

    Les données appuient également d’autres hypothèses sans rapport avec la survie de la conscience : la
    clairvoyance, la télépathie ou la précognition permettraient aux médiums d’obtenir des informations
    sans pour autant communiquer avec les morts.

    Que penser ? Je ne sais pas, même si je reconnais que c’est rassurant de constater que la Science prend en considération, les témoignages et expériences en la matière…

  • Membre Inconnu

    Membre
    30 septembre 2018 à 12 h 53 min

    Salud deoc’h ! Penaos emañ ar bed hiziv ganeoc’h ?
    Ya, atav e vez plijus ganin lakaat e pep lec’h ma c’hallan un draig bennak e brezhoneg, ma zu a-vro eo ! naf ^^

    Salut à vous ! Comment allez-vous aujourd’hui ?
    Oui, c’est toujours un plaisir pour moi de mettre partout où je peux un petit quelque chose en breton, c’est mon côté folklorique ! mdr ^^

    @filledelair Je te remercie infiniment pour le retour !

    Il peut m’arriver d’aborder certaines choses de façon assez décomplexée, mais il n’en a pas toujours été ainsi… Néanmoins, dans la mesure où ce sont des choses assez intimes, je me suis demandé a posteriori si j’avais bien fait d’aborder ça sur un forum publique erf 😀

    Sur le moment, on peut être très inspiré, et après coup, regretter un peu… Bon, ensuite, ce n’est pas comme si je souhaitais avoir un contrôle sur l’image que je peux donner, j’y pense parfois, mais je ne me vois pas trop jouer un rôle… Comme dit le proverbe : chassez le naturel, il revient au galop ^^

    Ma participation fut peut-être aussi un peu HS, car je n’ai pas vécu de NDE à proprement parler (Near Death Experience). Cela m’est arrivé plusieurs fois dans ma jeunesse, sans que je le veuille, de “glisser” en dehors de mon corps physique. La toute première fois, j’étais très jeune, et j’ai eu la peur de ma vie, car je croyais que j’étais en train de mourir ! Je me souviens encore être au plafond, avec une vue à 360°, en train de me regarder dormir…

    Mes parents n’étaient pas du tout bercés dans l’ésotérisme, nous étions dans les années 90, pas d’Internet à cette époque, bref, je ne savais pas du tout ce qu’il m’arrivait. Et régulièrement, je me sentais vibrer, comme si j’étais dans un bateau, avec toujours la crainte d’avoir une vague un peu trop forte, et de me retrouver à côté de mon corps. Et je n’arrêtais pas de me dire “mais qu’est-ce qui déconne chez moi ???” lol

    Et en parler était très difficile, car j’avais peur qu’on me prenne pour un fou. Mais en lisant divers témoignages au sujet des NDE, je me suis complètement reconnu, car ils décrivaient ce que j’avais moi-même vécu. Et aujourd’hui encore, ce n’est pas le genre de choses que j’aborde avec n’importe qui… Faut vraiment le vivre pour comprendre…

    Ce forum doit avoir une aura particulière… 😉

    C’est pour cette raison que je me suis très vite intéressé au bouddhisme, car ce sont des phénomènes qui sont reconnus dans certaines traditions. Et certainement par réaction, je me suis plongé dans la philosophie, la science, le domaine de la raison, car sans ça, je pense que j’aurais perdu pied… J’ai eu des amis à fond là-dedans, et sans aucune assise rationnelle au niveau de la pensée, ils partaient parfois très loin dans leurs délires…

    Sinon, c’est la musique et la philosophie qui m’ont permis de tenir durant les moments les plus difficiles… Quand ça gueulait, je me réfugiais dans ma chambre, j’allumais mon synthé, le casque sur les oreilles, et j’étais ailleurs… Et pour ce qui t’es arrivée à l’âge de 8 ans, je préfère ne rien dire, il vaut mieux… Mais je n’en pense pas moins…

    Maintenant, pour ce qui est de la conscience et de l’imagination, elles sont liées, tu as parfaitement raison ! Je suis passé par la philosophie pour décortiquer moult concepts, et sur la question du réel, nous nous apercevons assez rapidement que le fait de tout ramener au cerveau, ne nous aide pas à comprendre certaines choses…

    Déjà, qu’est-ce que la conscience ? En breton, ça se traduit par “skiant-prenet” (un savoir qui est saisi) ; cela permet d’en avoir une définition assez concrète. Ainsi, avoir conscience de quelque chose, c’est le fait d’avoir expérimenté un savoir, une donnée. Je prends un exemple tout con. Nous savons qu’il fait froid en Alaska. Mais est-ce que nous avons conscience de ce que signifie “froid” ici ?

    L’imagination nous permet de vivre des histoires par procuration, elle nous permet donc d’en avoir conscience jusqu’à un certain niveau. Mais quand nous vivons sur place, avec des températures ultra basses, là nous prenons conscience de ce que c’est vraiment… Du coup, la conscience de soi, c’est ni plus ni moins l’expérience en temps réel de ce que nous pensons savoir de nous-mêmes. Et ce que nous pensons savoir de nous-mêmes, cette image que nous avons de nous, n’existe que de par notre imagination.

    Qu’est-ce que le réel ? D’un point de vue physique, le réel est le produit d’impulsions électriques qui transitent via notre système nerveux, données qui sont ensuite interprétées par notre cerveau (Génération Matrix ! :p). Si nous observons l’activité électrique cérébrale à l’aide d’un EEG (électroencéphalogramme), nous voyons des choses curieuses. Si nous sommes à l’état de veille dans un état apaisé, l’EEG mesurera des ondes alpha. Si nous nous concentrons sur un problème, ou avons une activité intellectuelle, alors il s’agira d’ondes bêta. Si nous dormons, alors ce sera des ondes delta. Mais si nous rêvons, alors les ondes delta verront leur fréquence se multiplier par 4 ou 5 pour se transformer en ondes bêta, exactement comme si nous étions à l’état de veille ! C’est-à-dire que du point de vue de l’activité cérébrale, il n’y a aucune différence entre un réel à l’état de veille et un rêve…

    Tout le monde a fait ce genre de rêves où l’on se retrouve dans des lieux qui nous sont familiers, où l’on discute avec des personnes comme si nous les connaissions depuis toujours, et au réveil de s’exclamer : mais putain, c’était où ? C’était qui ? lol Il y a de quoi s’interroger sur la mémoire ici ^^ Au regard de la définition que nous avons donné de la conscience, à l’état de rêve nous avons donc conscience de choses qui nous échappent à l’état de veille… Où se trouvent donc ces données ? Si elles étaient dans notre cerveau, alors pourquoi nous n’y avons plus accès ? Y a de quoi s’arracher les cheveux hein ? 😉

    Plus simplement, pour que nous puissions communiquer, nos modes de communication doivent respecter le principe de non-contradiction, car si nous nous contredisions, nous ne pourrions pas nous comprendre. Mais cela implique également que le réel soit non-contradictoire. Si nous vivions dans un état quantique où une particule peut-être à la fois ici et là, avec des objets qui seraient non-locaux, nous survivrions difficilement héhé… A l’échelle individuelle, nous n’avons aucun moyen d’agir sur les modes de perception d’une autre personne… Et pourtant, nous sommes tous câblés pour recevoir les mêmes informations, c’est-à-dire que nous ressentirons tous de la chaleur si nous nous approchons de certaines ondes électromagnétiques, nous verrons des couleurs, nous ressentirons aussi la tangibilité des objets qui nous entourent… Or, qui se charge de cette transition, qui ou quoi émule le réel de telle sorte que nous puissions l’expérimenter individuellement et le communiquer entre nous ?

    Hé bien c’est selon moi là le rôle de la noosphère ou de la Conscience Collective, un peu comme s’il s’agissait d’un système d’exploitation qui gérerait l’information, et qui émulerait à la fois un réel collectif avec des lois physiques derrière, et aussi un réel individuel quand il s’agit de nos rêves. Car le réel collectif tout comme nos rêves ne sont pas le produit de notre volonté, cela nous est donné par autre chose. Les rêves sont une forme de communication qui reposent sur l’analogie (tout comme notre langage, il n’y a aucune équivalence de nature entre un objet et le mot qui sert à le désigner) ; et je pense que dans une certaine mesure, nous retrouvons la même chose dans le réel à l’état de veille, ce que nous appelons “synchronicités”, “signes”, etc. Je vais m’arrêter là, car je vais devenir trop ésotérique (lol), mais ce sont des choses qui m’ont passionné, et il y a de nombreuses choses qui nous échappent, j’en suis intimement convaincu.

    Sachant que l’imagination a un lien avec la conscience, cela nous permet de comprendre certaines techniques de méditation ou de visualisation, que nous retrouvons dans le tantrisme, le zen, etc. Et les effets sont très concrets, c’est hallucinant de voir combien notre esprit peut influer sur notre corps. Il y a des techniques très simples, où il suffit d’imaginer une lumière blanche qui nous irradie. En nous concentrant dessus, cela met en sourdine notre bavardage intérieur, nous pouvons ressentir une sorte de bien-être, notre regard sur l’extérieur change aussi. C’est un peu comme si cet extérieur reflétait ce que nous sommes intérieurement, on retrouve l’Unité. J’en parle car je suis lancé dans ma diatribe dominicale, mais ça ne coûte rien d’essayer 🙂

    Pour conclure, ce que nous qualifions parfois de “magique” ou “d’ésotérique”, je pense qu’il est question de phénomènes issus de la Conscience, mais comme nous ignorons sa réalité, notre interaction avec, les diverses possibilités que ça peut ouvrir, nous aurons alors tendance à mettre ça de côté. Et je pense que sa nature est bien plus physique que nous pourrions le soupçonner. Bon, je mets un point final à ce post avant qu’il ne se transforme en une encyclopédie ! 😀

    Disul mat deoc’h !
    Bon dimanche à vous !

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