Expérience de mort imminente

  • nolwenn5

    Membre
    30 septembre 2018 à 13 h 29 min

    @darren trugarez evit ar pezh mell soñjoù a roez deomp, ur blijadur eo da lenn arc’hanout! 😉 (kaoll a ran va brezhoneg, rak n’em eus ket labouret anezhañ abaoe va bachelouriez. N’allan ket skrivañ muioc’h, pegen kaollet m’eus va yezh)
    @filledelair merci pour ces réflexions, cette discussion est passionnante!

    Je ne pensais pas que ce topique puisse venir à en arriver à autant de remue ménage dans mes conceptions. Non pas que je ne suis pas d’accord avec vous, mais je n’avais jamais abordé l’idée de noosphère, et j’ai trouvé cette approche intéressante. Mais je la trouve aussi très proche de l’idée d’Akasha. Car finalement, aller chercher dans l’inconscient collectif, source de toute information, c’est comme se connecter aux mémoires akashiques. Enfin, c’est une question que je me suis toujours posée, et le concept de noosphère vient à nouveau remuer ce flou dans mes conceptions:

    Y a-t-il une différence entre l’inconscient collectif et l’akasha?

    Je serais curieuse de connaître vos points de vues sur la question, mais aussi d’en lire davantage sur ce concept de noosphère et vos réflexions qui m’ont laissées sur ma faim.

  • nolwenn5

    Membre
    30 septembre 2018 à 14 h 07 min

    ça m’amène à vouloir partager davantage sur le transpersonnelle.

    Voilà des notes que j’ai écris à la suite de l’écoute de cette conférence:

    https://youtu.be/HrTXQ_Fprwg

    Notes:
    Les thérapeute en psychologie transpersonnelle travaillent avec leurs clients sur la compréhension des états modifiés de consciences qu’ils vivent, ou autrement dis, travaillent à l’acceptation, la compréhension et la dimension initiatique (dans le sens psychologique de “grandir par ses expériences”) de l’expérience de l’invisible (NDE, EMI, abductions, médiumnité, clairvoyance, voyages astral, etc…)

    “Transpersonnelle”: qui va au delà de notre identitée personnelle. Qui considère l’humain au delà de sa manifestation corporelle et psychologique.

    Par les expériences transpersonnelles, l’humain fait des expériences spirituelles en dedans de son corps et en dehor de son corps. Même si une discussion est toujours ouverte sur

      le dehors et le dedans, sur la différence et la réalité de ces espaces

    .

    L’invisible existe déjà dans la doxa occidentale. Il s’agit de l’inconsient qui est dailleurs placé “en dedans” du corps dans les sciences (psychologie).

    Pourtant, la pensée religieuse pose un invisible extérieur. La laïcité a posé petit à petit l’invisible en dedans par confort de représentation au niveau de la relation établis entre l’humain et cette réalité invisible.

    De la difficulté du partage: il n’y a pas de système de référence (en soi, pas de culture) pour parler et partager sur ces espaces (int et ext) qui sont entièrement personnel

    Ainsi, je trouve cette conférence très intéressante, d’une part, il part d’un principe que inconscient (est lui-même directement lié à l’inconscient collectif) et invisible sont finalement similaire ou très proche, et que l’inconscient collectif/invisible est pu être établis comme extérieur et commun auparavant quand la société arrivait a placer tous les citoyens sur une conception commune de la réalité invisible.

    En couplant cette réflexion avec le fait que peut importe dans quelle tradition du monde on se tourne, si celle-ci comprends une forme quelconque de chamanisme, il y a une trame commune dans tous les voyages chamaniques. Cette trame est un référentiel d’expériences qui permettent aux chamans du monde entiers (peut importe leurs traditions, leurs rituels, leurs spiritualités) de se comprendre directement quand ils parlent de leurs voyages, car ils y vivent des expériences similaires (ma source pour cette réflexion se trouve être Jeremy Narby, un anthropologue qui a beaucoup travailler sur le chamanisme d’amérique du Sud, et qui a collaborer sur des recherches avec d’autres pairs qui impliquent des formes de chamanismes divers du monde entier).

    Personnellement, je pense que la conscience, si c’est le cas, n’a pas qu’une forme physique, elle est bien plus grande que celà. Sinon, comment expliquer que des personnes qui n’ont jamais eu de contact avec certaines civilisations, ou certaines cultures, certaines spiritualités, puissent faire des expériences dans l’invisible (donc disons, des voyages dans l’inconscient, dans l’akasha, ou bien des voyages dans le monde des rêves, (pour moi tous sont des formes vibratoire propre de l’astral)) dans lesquelles ils sont confrontés (pas forcément dans le sens négatif, mais dans le sens de la “réunion” et de la “rencontre”) à des archétypes reconnus dans une culture, ou un folklore, d’un pays à quelques milliers de kilomètre d’elles?

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 octobre 2018 à 15 h 05 min

    @nolwenn5 Fiskal ! Ur plac’h eus Breizh amañ ! 😀
    Te zo brav-kenañ da vrezhoneg 😉
    E Bro-Dreger e oas e skol ?

    Desket em boa yezh ar vro e Skol an Emsav e-kichen Naoned, pevar bloaz ‘zo dija ! Fellout a rae din labourat evit harpañ hor sevenadur pinvidik, n’ouzen ket resis, ha renet on bet e Reter gant ma buhez. Siwazh ne vez ket bemdez e c’hallan komz e-lec’h m’emaon o chom ! A-wechoù e lâran un draig e-giz-se “penaos emañ ar bed tudoù ?” pa’z an en tu bennak, hag an dud a wel ac’hanon gant ur sell droch… Fentus eo ^_^

    Me zo ken sot gant ar yezh-mañ ha ne zisoñjan ket anezhi, evel ma vefe ennañ don-tre. Dre ziouver a bleustriñ e teu da vezañ diaesoc’h-diaesañ kavout gerioù bennak koulskoude. Torpenn eo bezañ alzamer evit unan yaouankik eveldon lol Berr, eüruzamant n’emañ ket pell ma geriadur !

    Emaon o skrivañ “te” dit, ma ‘teus c’hoant evel-just, gwelloc’h eo ganin e mod-se. Ma ! Pep blijadur ‘neus ur fin, mat e vefe kenderc’hel e galleg peogwir n’eus den ebet nemedout a gompreno ar pezh a vo skrivet hehe Trugarez dit evit an eskemm, gwall sichant e voe ! 😉

    Hor bro Vreizh a vank din kalz-kalz ‘mestra !

    — — — — — — —

    Je vais donc répondre en français, ce sera plus intelligible pour tout le monde ! 😉

    Tout d’abord, il s’agit d’un topic très complexe…

    Là, je me contente juste d’ouvrir des portes, de partager des points de réflexion, et de laisser entrevoir la possibilité d’une autre manière de penser. Je sais que c’est très déstabilisant, de prime abord, de se dire que nos certitudes reposent sur des socles philosophiques ou idéologiques qui peuvent être balayés ou corrigés. Mais c’est cette situation inconfortable qui nous pousse à aller toujours de l’avant. Il est évident que si nous pensons détenir la vérité absolue, alors notre quête s’achève là, nous n’aurions plus aucune raison d’amener notre réflexion au-delà de ce qui nous convient déjà.

    Or, pour ma part, peu de choses me convenaient. Après avoir pris pour argent comptant ce que je lisais dans certains livres, j’en ai eu vite marre des arguments d’autorité ou des argumentum ad antiquitatem. Des ouvrages comme le Bardo Thödol (le Livre des Morts Tibétains) m’ont passionné, mais fait est que les démonstrations se font plutôt rares. Et il y a aussi des réalités qui sont peut-être mal interprétées, des concepts mal traduits, etc.

    Idem pour ce qui est du tantrisme. Pour ceux qui ne connaissent pas très bien l’Histoire de l’Inde, ce pays s’est fait envahir par les Aryens vers 1500 av JC. Ils y ont imposé leur culture védique, qui, en se syncrétisant avec les enseignements locaux (dont fait partie le jaïnisme), a donné naissance au brahmanisme, l’ancêtre de l’hindouisme. Les concepts de karma, de réincarnation, de samsara, (etc.) proviennent originellement du jaïnisme.

    Afin de protéger leur savoir de l’influence aryenne, certains maîtres se sont réfugiés au Sud de l’Inde. Il s’agissait d’une culture orale, les premiers écrits sont plutôt tardifs (aux alentours du Ve siècle de mémoire). Leur corpus représente donc le tantrisme. Et comme le bouddhisme est né en réaction à la politique brahmane, nous retrouvons ainsi des concepts jaïns dans le bouddhisme, des enseignements bouddhistes dans le tantrisme, etc.
    Il y a eu de nombreuses influences mutuelles.

    Pour ce qui est du yoga, des chakras, de la kundalini, des énergies, de la prana, etc., très popularisés avec le mouvement new-age aux USA, hé bien il s’agit originellement de très vieux enseignements issus du tantrisme. Quant à la notion d’Akasha, elle est présente dans le jaïnisme et le tantrisme, puis a été empruntée par l’hindouisme. Dans son sens originel, ce mot sanscrit est analogue au concept d’éther des alchimistes. Cela renvoie à l’espace primordial, mais qui aurait la propriété de ne réagir qu’aux sons / aux vibrations ! Curieux, non ? 🙂

    Et enfin, (désolé je suis un peu long), les Annales Akashiques, qui seraient un endroit dans l’Ether (ou dans l’Astral) dans lequel serait conservée la mémoire de nos vies, hé bien il s’agit d’une théorie très occidentale, née au XIXe siècle… Développée par des auteurs orientalistes allemands, français et russes, elle coïncide avec l’apparition de la théosophie… Et cela a été popularisé dans les années 70/80 avec les écrits de Lobsang Rampa, un Britannique qui devait certainement connaître les travaux d’Helena Blavatsky… Alors peut-être qu’une telle réalité existe, mais j’ai personnellement beaucoup de réserves…

    S’il n’y a pas de démonstrations dans le cadre d’un système philosophique, alors le processus d’adhésion ne diffère pas de ce que nous voyons dans la religion. Être d’accord car l’auteur semble digne de confiance (argument d’autorité), ou bien parce que cela semble issu d’une vieille tradition (argumentum ad antiquitatem), ou encore parce qu’il y a de nombreux adeptes (argumentum ad populum), ce ne sont pas là à mes yeux des raisons suffisantes… Mais bon… Je n’empêche personne de croire en ce qu’il veut… 🙂

    — — — — — — —

    Pour ce qui est de la noosphère, cela n’a pas de lien avec la théosophie, ce n’est pas un concept ésotérique. D’une certaine façon, cela peut être compris comme une interprétation possible de l’Idée du Bien de Platon, puisque c’est de là que découlent toutes les autres Idées, notre monde sensible en étant donc une projection. Et il ne s’agit pas non plus d’une réalité psychologique, raison pour laquelle j’hésite toujours à employer le terme “Conscience Collective”, car même si c’est plus parlant, cela peut être très mal interprété…

    Il s’agirait plus d’une volonté, qui engloberait toutes nos volontés particulières, et qui émulerait physiquement notre Univers, c’est-à-dire le cadre de notre réel commun. Mais pour expliquer cela correctement, ça me serait trop laborieux. Cependant, le fait que ça soit physique, n’implique pas un matérialisme, il n’y a pas d’opposition entre la matière et le spirituel. Disons qu’il faut sortir de nos schémas de pensée habituels. J’ai une expérience de pensée qui peut expliquer certaines choses, mais ça risque de retourner un peu la tête… Bon, je tente quand même…

    Pour comprendre la nature de certains référentiels, il nous faut passer par les théories d’Einstein. Pour synthétiser, nous savons que plus un corps est massif, plus son temps propre sera lent (par rapport à un autre référentiel), plus il contractera l’espace (d’où la présence d’un fort champ gravitationnel autour de celui-ci). Imaginons à présent une réalité qui serait illimitée dans son espace et qui possèderait en son sein *tout* ce qui est/existe. Cela impliquerait alors que la masse de cette réalité soit infinie. Mais encore ? Une masse infinie implique une contraction infinie de son espace, ainsi qu’un ralentissement infini de son temps propre !

    Autrement dit, selon notre propre référentiel, cette réalité serait un néant spatial (puisque la contraction infinie d’un espace infini le réduirait jusqu’à disparaître), avec un temps propre qui serait totalement figé (proche de l’a-temporalité). Or, dans son propre référentiel, cette réalité ne serait pas moins spatialement omniprésente ! Et ce qui nous apparaît comme étant passé, présent et futur, n’existerait plus, ce serait un tout a-temporel. C’est un jeu de cache-cache, un peu comme le Voile de Maya qui nous empêcherait de voir ce qu’il y a derrière le rideau. Cette réalité est donc ce que j’appelle la noosphère, certains pourraient l’interpréter comme étant “dieu”, mais c’est beaucoup plus subtil que ça…

    Là, j’introduis la chose de façon très caricaturale, car il ne s’agira pas vraiment de “masse” mais plutôt d’énergie, mais ça permet cependant de se rendre compte d’une curiosité : nous pouvons parfaitement dire que cette réalité existe et qu’elle n’existe pas, les deux propositions sont justes. Tout dépend du référentiel et si nous raisonnons spatialement ou temporellement… J’avais prévenu, ça retourne un peu le cerveau… 🙂

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    Quant à cette communication dont je parlais entre nous et la noosphère, cela est connu depuis au moins l’Antiquité. Nous retrouvons cela en Egypte, chez les druides, les pythagoriciens, les chamanes, les Hébreux, plus récemment dans le domaine de l’alchimie (que ça soit en Occident ou en Orient) : c’est ce qu’on appelle la langue des oiseaux. Il s’agissait d’un langage d’initiés, qui consistait à user d’analogies, de symboles, de jeux de mots, afin de décrypter le sens de certains messages, en provenance du “monde invisible”.

    Cela était aussi bien utilisé pour interpréter les rêves, que pour comprendre certains signes, coïncidences, symboles qui pouvaient se manifester dans notre vie. Or, ce qui était jusque-là confidentiel, a été entièrement repris par un certain Freud ! Ce dernier était féru d’occultisme, et dans le cadre de ses théories sur la psychanalyse, cela est devenu le “langage de l’inconscient”. Et c’est aujourd’hui très populaire, cela a entièrement façonné notre culture.

    Le problème est qu’avec les recherches menées par les neurosciences, l’inconscient freudien a été invalidé. Cette réalité hypothétique a été infirmée par la science. Il existe toutefois un inconscient cognitif, qui a été mis en exergue, mais qui n’a rien à voir avec la psychanalyse. C’est l’ensemble de nos processus automatisés comme la déglutition, la sudation, la pression artérielle, etc. L’autre souci est que la démarche menée par Freud va dans le sens inverse de ce qui était jusque-là enseigné. C’est-à-dire que le langage des oiseaux n’a jamais eu pour vocation de soigner quoi que ce soit, ou de permettre une auto-analyse…

    De mon point de vue, il n’y a pas d’inconscient, mais comme nous sommes tous liés à la noosphère, alors nous pourrions parler d’inconscient collectif, ce qui nous renverrait aux théories de Jung. Mais le problème serait d’interpréter de façon psychanalytique. Les archétypes de Jung pourraient peut-être faire sens dans le cadre de la langue des oiseaux, peut-être qu’il y a des symboles universaux ; nous pourrions également faire un pont avec la théorie des Idées de Platon… Mais l’idéalisme platonicien n’est pas non plus sans poser de problème… Je reste donc assez prudent sur les interprétations qu’on pourrait faire ici ou là…

    — — — — — — —

    Bon, j’ai passé pas mal de temps à rédiger cette longue réponse !

    Cela vaut ce que ça vaut, il est impossible de tout expliquer en détails sur un forum, ce sont juste des points de réflexion… Il y a aussi Pierre Theilard de Chardin qui a développé sur le concept de noosphère, mais avec une approche plus évolutionniste… Quoi qu’il en soit, ne jamais hésiter à remettre en question ce que nous pouvons lire, et même s’il s’agit d’un grand maître… Comme il est dit dans le bouddhisme : “Si tu vois le Bouddha, tue-le !” 😉

    Bonne journée !

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 septembre 2020 à 14 h 20 min

    @Adrien14 Je viens de retrouver le thread dont tu fais allusion !
    J’avais enchaîné les pavés, ça sent la solitude à plein nez héhé…

    Je comprends mieux pourquoi j’avais supprimé mon compte.

    Mais ton message m’a vraiment fait plaisir…

    Je ne sais pas toujours si le temps passé à la rédaction d’un message en vaut vraiment la peine, surtout quand ça se finit par un gros vent lol Mais j’aime à penser que ce sont comme des cailloux laissés ici et là, qui permettront peut-être au Petit Poucet de retrouver son chemin 😉

    Sinon, avant d’être sur ce forum, j’étais sur un autre…

    Et l’ambiance était bien pire !

    Là, il n’y a qu’une seule personne qui fout sa merde.
    Mais ça suffit à pourrir le lieu…

    Je vois les forums un peu comme un verre d’eau. Même si ton eau est la plus pure qu’il soit, s’il y a deux gouttes de pisse dedans, tu ne voudras pas la boire pour autant lol Et il y a des membres, c’est un peu comme des gouttes de pisse, ils rendent rapidement l’endroit imbuvable… 🙂

    Et dans ces circonstances, il est impensable de s’exprimer sur des trucs personnels, car s’ils veulent te montrer qu’ils sont plus mâlins que toi, ils te le balanceront à chaque message, juste pour le plaisir de te salir ou de t’atteindre. Alors pour ce qui est de sujets complexes, qui sont essentiels (car bon, on va tous claquer, fait qui devrait nous interroger sur le sens de notre vie, sur nos actes, sur notre rapport aux autres ou au réel, etc.), ça ne sert à rien de perdre son temps avec des gens qui ne veulent que s’amuser aux dépens des autres.

    C’est un principe que j’ai : on ne discute pas de tout avec n’importe qui.
    Il faut que la personne soit méritante, qu’elle en vaille la peine…

    Si elle s’en fout, moi je m’en fous, ça ne changera rien à ma vie.
    Si sa motivation n’est pas de s’intéresser sérieusement à certains sujets, mais simplement de jouer au petit coq, de montrer qu’elle sait déjà tout et que l’autre est un idiot, donc bah ça ne sert à rien de perdre son temps. Elle sait déjà tout, tant mieux pour elle ! Cela m’économise du temps 😉

    Allez, bon dimanche à toi ! 😉

    PS : si dans certains messages il y a du breton, il y a de fortes chances que ça soit moi ! ^^

  • adrien14

    Membre
    27 septembre 2020 à 16 h 01 min

    Du coup, @yugen @seayou comme l’autre post est pollué par des insultes et qu’il ne me plait pas du tout, je vais reprendre ici concernant le sujet principal des NDE / EMI, surtout qu’ici il y a déjà un développement de base et des échanges cohérents. Ca met dans une de ses bonne ambiance 😀

  • adrien14

    Membre
    27 septembre 2020 à 20 h 14 min

    Alors, parlons peu, mais parlons bien. Une des première enquêtes intéressantes concerne l’enquête de Raymond Moody. Pourquoi ? Car il va identifier les premiers caractères communs des personnes mortes revenant à la vie. Tout au long des différents développements je tenterais de critiquer cet article abscons et vraiment insultant de la menace théoriste (qui est une menace pour elle même)

    Le récit standardisé par le livre de Raymond Moody (La vie après la vie), et que l’on retrouve maintenant dans la culture populaire (films ou romans, notamment chez Werber), n’est pas la règle. Il ne faut surtout pas imaginer que les témoignages comportent toutes les étapes standards : sortie du corps, bien-être, vision panoramique, tunnel, revue de vie, rencontre avec des proches, des entités, avancée vers la grande lumière et sentiment d’amour… Ce scénario idéal n’est en fait que très rarement décrit par les expérienceurs.

    Le problème c’est qu’il n’y a pas que Moody qui en parle !!

    1. Mais qui est vraiment Raymond Moody ?

    Raymond moody est étudiant en philosophie en 1965. Il va rencontrer George Ritchie médecin psychiatre et enseignant qui lui raconteras sont expérience de EMI. Moody s’y intéresse mais sans plus. Ritchie aura une rencontre avec le fils de Dieu, qui lui dira entre autre choses : “Personne n’est trop jeune pour mourir puisqu’il ne s’agit que du passage d’une réalité à une autre”

    Pendant ce temps là il tombe dans l’inconscience les médecins déclarent sa mort au bout de neuf minutes. Un jeune interne fait tout de même rebattre son cœur après. En fait il va rester ensuite quatre jours inconscient.

    Moody devient ensuite enseignant de philo et décide de parler du texte de Platon le phedon sur l’âme.

    À la fin de la classe un étudiant vient le voir et lui parle de l’expérience de EMI de sa grand mère

    Il fait le rapprochement entre les deux et en parleras à ses étudiants quelque jours plus tard pour demander leurs avis. Une étudiante témoigne du cas de sa sœur qui a frôler la mort, traverser un tunnel vu sa vie défiler et rencontré une lumière.

    Moody commence à s’intéresser au sujet et effectue une première enquête. Entre temps il décide de devenir praticien de médecine. En troisième année on l’invite à parler de son sujet. D’autres médecins vont ensuite lui parler pour dire qu’ils ont connus des cas semblables.

    Un journaliste souhaite qu’il fasse un livre ou il rassemble ses différents témoignages. Il va interroger le plus grand nombre de personnes la ou il travaille et étudié à l’hôpital.

    Il trouve 150 cas au total parfaitement documentés avec la preuve que le sujet était bien mort pendant quelques minutes.

    Son livre la vie après la mort paraît en 1975

    Fait intéressant, moody aborda très peu les rencontres avec les anges et autres guides spirituels malgré les témoignages qui en parlaient. Son travail déjà à la limite du surnaturel n’y aurait pas survécu.

    Bien entendu, des attaques sur le travail de Moody eurent lieux et il attendait qu’une seul chose. Un travail universitaire pour confirmer les résultats. Travail qui sera en partie confirmer par le Dr Maurice Rawlings (Cf poste suivant)

    Les 14 points semblables des sujets qui reviennent de la mort selon J. Moody

    1. Le sujet déclare toujours que ce qu’il a vécu n’est pas exprimable avec des mots humains
    2. Le sujet s’entend déclaré mort ou bien tout lui semble étrange ils se sent mort
    3. Le sujet ne ressent plus aucune douleur et il se sent parfaitement détendu et calme
    4. Il entend un bruit proche d’une sonnerie
    5. Le sujet sort de son corps et vois ce qui se passe autour de lui il flotte
    6. Le sujet est aspiré dans une sorte de tunnel
    7. des membres de la famille décédé apparaissent dans le tunnel et l’aident
    8. le sujet aperçoit une lumière brillante
    9. il revit sa vie dans les moindres détails
    10. le sujet se heurte à une sorte de frontière
    11. il se retrouve soudain dans son corps
    12. Le sujet veux raconter son histoire mais on le prend pour un fou il se referme comme une coquille et s’imagine qui est le seul au monde à avoir vécu une chose semblable
    13. il commence à lire pour comprendre
    14. il n’est plus effrayé par la mort

    Bon, revenons sur terre deux seconde. Que nous apprends tout cela ? Déjà le premier point c’est que les expériences d’ EMI existent et ne peuvent être nier. C’est une réalité largement documentée que ce soit par des médecins croyants ou non. Surtout en milieu hospitalier. Ok, donc c’est notre postulat de départ : Certaines personnes décédés qui reviennent à la vie témoignent de vécu paranormal et plus qu’étrange.

    Seconde constatation : Les témoignages peuvent se recouper entre eux et nous pouvons observer des similitudes.


  • Membre Inconnu

    Membre
    27 septembre 2020 à 21 h 15 min

    @Adrien14 Excellent, je ne connaissais pas du tout J. Moody ! 😉

    Sinon, c’est la Tronche en Biais qui est derrière le site “la Menace Théoriste”.

    Ils se disent “zététiciens” (un truc à la mode), le problème étant qu’ils n’ont pas capté que c’était une branche du scepticisme, et que le scepticisme était un courant philosophique ! De l’aveu d’un des auteurs, ils ne comprennent rien à la philosophie, aux systèmes de pensée et aux concepts. Ils semblent vivre dans une sorte de réalisme naïf, à grands renforts d’arguments d’autorité…

    Et là, c’est assez manifeste. Ils me font bien marrer. Ils écrivent que la mort est un concept flou, ce qui est faux. EEG plat entraînant l’arrêt des fonctions vitales => c’est tout sauf flou. Biologiquement, mourir a un sens bien défini. Après, on peut toujours philosopher sur ce qu’est la mort, d’un point de vue métaphysique, mais on commence par poser le cadre.

    Le fait de chercher une définition universelle, donc sans aucun cadre, pour dire qu’elle n’existe pas, bah ouep, c’est un peu évident. D’en conclure que la définition serait floue, bah non… Qu’il peut y avoir plusieurs définitions selon les différents cadres de pensée, là c’est déjà plus correct, et ça n’a rien d’extraordinaire, c’est la même pour n’importe quel concept. Comme “liberté”, au hasard !

    Donc là, je n’ai lu que les 2 premières lignes du premier paragraphe.
    On sent que la lecture va être laborieuse lol

    Bon, il mélange un peu tout j’ai l’impression…
    J’avais publié l’entretien du Dr Van Pim Lommel (page 1)

    C’est vraiment à voir et à creuser…

    Pour les phénomènes dits de “voyages astraux” ou “décorporation” (conséquences d’une EMI), il existe l’Institut suisse des sciences noétiques, et qui les étudie en tentant d’établir différents protocoles :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_suisse_des_sciences_no%C3%A9tiques

  • adrien14

    Membre
    28 septembre 2020 à 12 h 58 min

    <div>

    1. Le Dr Maurice Rawlings

    Vous pouvez regarder la présentation faite par P. Jovanovic ici – 10 minutes ou la conférence du Dr Rawlings ici ( 50 min en )

    Ce que j’écris et les screen suivants sont juste une prise de note de ce qui est déjà dis dans la vidéo de 10 minutes. C’est un peu plus détailler quand même.

    </div>

    C’est la que nous parlons du Dr Maurice Rawlings un vrai cartésien ancien médecin du 97 Général hospital unité sanitaire des forces armées américaines basées à Francfort. Sa spécialité c’est la chirurgie de guerre. Il reste 4 ans à ce poste puis ensuite rejoint l’ US navy dont il sera le cardiologue avec le rang de capitaine. Il terminerais sa carrière au pentagone à Washington. Il retourne à la vie civile après 10 ans de carrière. Pour lui la religion c’est un “hocus pocus” c’est a dire une pratique pour superstitieux siciliens.

    Voici son témoignage : https://drive.google.com/drive/folders/10K–n32TJfZrUJpP4xtm3FZe5x7uQgnb?usp=sharing

  • adrien14

    Membre
    28 septembre 2020 à 13 h 51 min

    Les résultats de Rawlings

    Bon, et qu’est ce qu’il a fait après ?

    Il pris la décision d’interroger systématiquement ses patients après les opérations.

    Il découvrit les cas suivants :

    1. Sortie hors du corps
    2. Tunnels
    3. Membres de famille décédés
    4. Anges
    5. Lumière ineffable

    etc.

    Attention : Cas intéressant, Rawlings ne parle pas que de cas positifs, il y aurait aussi des cas d’expériences négatives comme de visite de l’enfer et être emmener par des “démons”. Il sont juste beaucoup moins médiatisés ce qui est normal. On crie peu que l’on a vu des anges, encore moins des démons !!

    mais où sont les preuves ? Vous inquiétez pas, nous ne sommes qu’au début !! Aux années 70 – 80 et nous sommes en 2020 !!! Les preuves elles arrivent 😉

    Qui est Kenneth Ring – 1977

    Professeur de psychologie à l’université du Connecticut, il s’ennuyait profondément (était il HP 😉 ? ) et cherchait un sujet pour le stimuler. Il lu le livre de Moody et le sujet des NDE le passionna. Il voulu en faire une Véritable enquête scientifique. Il écrivit donc à des hôpitaux, des églises, aux médecins, fit des annonces sur des journaux locaux etc.

    Ses critères de sélections étaient très strictes et il ne sélectionna que 102 personnes.

    • 52 moururent à la suite d’une maladie grave, 26 dans un accident, 24 à la suite d’une tentative de suicide.
    • 37 étaient catholiques, 34 protestants, 21 sans religions, 7 athées, 3 divers.
    • 97 blancs, 5 noirs, 45 hommes, 57 femmes.
    • Fourchette d’âge : 18 – 84
    • âge moyen au moment de l’interview 43.01
    • âge moyen au moment de la NDE : 37.81
    • Intervalle entre la NDE et l’interviw : <1 ans 37, entre 1 et 2 ans : 23; 2-5 ans : 17; 5-10:11; >10ans:16

    Pour ses interview, ring établit une liste de questions précises destinées à une analyse détaillée par ordinateur pour établir des implications psychologiques d’une NDE et en identifier les différents stades. Il y passa 13 mois.

    Il retient que cinq stades majeurs:

    1. Sensation de paix et de sérénité (60%)
    2. Séparation du corps physique ( 37%)
    3. Entrée dans l’obscurité (du tunnel 23%)
    4. Vision de la Lumière (16%)
    5. Fusion avec la Lumière ( 10%)

    Ring publia son étude en 1982 et elle fit un tolé car elle confirmait les dires de Moody puisque l’étude de Moody en effet n’était pas “validable” scientifiquement.

    Le nombre “d’adversaires des NDE” diminua de moitié à cette époque car en plus de l’étude de Ring (Life at Death) deux autres études de scientifiques parurent en même temps :

    “Recollections of Death” de Michael SABOM un cardiologue de Floride et “Adventures in Immortality” de Georges Gallup Jr. Nous parlerons de ce dernier qui a un profil intéressant.

  • adrien14

    Membre
    28 septembre 2020 à 15 h 46 min

    Alors qui est Georges Gallup Jr ?

    Fils de George H. Gallup, il a hérité de l’institut de sondage de son père qui a entre autre “prédit” l’élections de Roosevelt.

    Le fils ne s’intéresse pas vraiment aux sondages et, issu d’une famille protestante il va se destiner à la prêtrise. Diplômé en religion de l’université de Princeton il décida de continuer les études des NDE.

    Il lu les livres de Moody et de Elisabeth Kübler Ross.

    Il se dis, pourquoi ne pas faire un sondage national sur le sujet ? avec des questions simples.

    Résultats :

    Entre 5% et 15% de la population américaine de l’époque (1980 _ 1981) avait connu une expérience inhabituelle (hors du corps, NDE etc. )

    Le premier sondage a permis de localiser les cas de NDE et le second a permis d’affiner les résultats pour retourner chez les gens qui ont déclarés des expériences inhabituelles.

    => 500 cas précis sur le territoire américain avec le quart qui étaient un voyage hors du corps.

    => Les gens se savaient mort et enveloppés d’un amour inconditionnel

    Du fait de sa profession, “sondeur” son travail ne fut pas reconnu par le milieu scientifique.

    Mais l’enquête de Michael Sabom allait changer cela ….

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