Causalité et determinisme, innocente médiocrité ou obscurantisme ?

  • auto-smiley

    Membre
    9 juin 2024 à 21 h 26 min

    @hautpotentieldeconneries
    Moi ce qui m’interroge (voire me laisse carrément perplexe) dans ce que tu expliques, pas dans le sens que ça serait “pas clair tel que tu le poses sur la table” mais “pas clair dans le sens qu’on ne voit pas très bien où ça nous amène de façon plus précise…” Concernant la limite entre 1) agir à son niveau de responsabilité individuelle, et 2) se retrouver à impacter de façon matérielle son entourage…

    Je ne pense pas que ça soit facile de trancher, le juste milieu, bien au contraire, mais j’envisage pour ma part d’emblée que cette frontière est à la fois floue et subjective. J’envisage que ce qui permet de dire “là c’est ok” et/ou “là c’est trop loin” est suffisamment difficile à définir, comme limite, qu’en fait (par souci individuel de ne pas faire n’importe quoi / ma propre responsabilité auto-imposée d’emblée qui pour le coup ne regarde que moi à coup sûr sauf si j’en oublie de nourrir mes enfants quand ils me réclament ^^) ça m’occupe 99,9% de la réflexion à la fois à propos de toute implication individuelle potentiellement “autrement que juste individuelle” (exemple simple : un choix d’expérience de pensée, ça ne pose aucun problème inter-individuel et donc ça va facilement dans les 0,01% du temps d’effort de réflexion) à la fois à propos de toute implication en tant que “concept de l’action générale car dès lors que ça entrerait en action au-delà de ma personne j’y vois de potentiels effets rebonds donc des trucs qui se ‘généralisent’ ==> pour chaque élément, donc 99,9% des observations symboliquement ^^).

    J’ai même tendance à considérer, d’emblée, intuitivement forcément, que “si je veille constamment à observer cette limite et ce qu’elle implique dans la poursuite de l’observation conceptualisée” alors je limites les manquements d’observations et donc de risque d’erreurs par définition… Je trouve que le principal risque c’est : 1) croire qu’on pourrait échapper à nos responsabilités (inconscientes ne signifiant pas qu’elles n’existent pas ==> ne pas faire de choix, ne pas prendre position, “tout ça” a des conséquences qu’elles soient maitrisées ou non les conséquences sont là) et 2) perdre son temps à considérer qu’il faut faire un effort “important ailleurs que sur l’essentiel” l’essentiel étant de veiller à observer les conséquences dès l’observation de cette limite.

    Bon là c’est peut-être indigeste, très conceptuel, alors en “langage courant” ça donnerait (si je ne m’emmêle pas les pinceaux) ==> mis à part réfléchir dans ma tête, TOUT ce que je ferai dois le plus possible être mesuré dans les implications (potentielles, indirectes, toutes) autant que possible… Il n’y a RIEN qu’on puisse faire sans conséquences sérieuses. Après, bon, je ne suis pas un débutant en terme de psychose LOL. 😂 Niveau auto-prise de choux (sans forcément déranger les autres) j’ai souvent la vive impression que je suis classé en catégorie “professionnel poids lourds”… 25 ans de psychanalyse hard-core sinon je ne m’en sortais pas. Donc, autant que possible, effectivement, je n’écarte RIEN, sinon je continue de battre en revue mes brouillons d’idées et d’observations etc (et puis concrètement : je touche mon AAH et je mange, mais bon à ce niveau c’est le “moins pire” que je puisse faire, à savoir ==> être payé pour réfléchir, travailler à mort sans résultat immédiat, et au pire du pire ==> quand même écrire de la belle musique si je n’arrive pas à produire mieux qui soit à la fois concret et non contradictoire avec mes pensées). Officiellement, normalement, je suis tout à fait fou au sens strict du terme (mais je le vis depuis la fin de ma thérapie ==> c’était long par contre ça oui j’en ai bavé et j’ai pas encore la vie facile non plus). 😅🥳 Je suis très sérieux.

    Je tiens, quand même, histoire de ne pas passer pour plus fou que je ne suis déjà (^^) que j’évolue, vraiment, sérieusement, et parfois en grande profondeur… La dernière en date : j’ai fait le tour de toutes les formes de théologies… [ c’était encore plus long en terme d’études approfondies et sérieuses que mes 25 ans de psychanalyse ==> là c’est 26 ans et demi exactement que je m’y intéresse ] ===> ET j’ai finalement observé/compris deux choses indissociables, à savoir 1) le concept d’existence d’un sens existentiel, qu’on peut appeler “dieu” ou “vie” ou “n’importe” etc, est largement plus valable, solide, probable, défendable, que celui (opposé) de la “non existence” (genre : on s’en fout ça n’a pas de sens etc // en simple). ET 2) toutes les religions fournissent de la grosse demer en barre, qui (au moins pire des cas) devront toutes passer à la moulinette pour en démonter toutes les absurdités. Donc si une seule “religion” devait s’imposer, s’enseigner, autrement que dans notre “fort intérieur” ça devrait être, en toute logique, l’agnosticisme le plus strict qui soit. J’ai mis plus de 26 ans à en faire le tour, donc j’ai masse d’éléments qu’on peut appeler “preuves” à ce niveau de réflexion. Pour moi c’est désormais une affaire classée (intellectuellement). Mais j’en suis passé par beaucoup de revirements, convictions contradictoires, intuitions à suivre puis à démonter puis re-poursuivre puis
    re-démonter etc etc etc. On n’est pas obligé d’être d’accord avec moi, mais je suis intellectuellement contre le fait qu’on m’amène à considérer autre chose, de la même manière que je suis “contre” (sauf patience passagère) qu’on me prenne la tête avec la platitude supposée de notre planète… De là à vouloir déclencher une “guerre de non-religion” pffff ==> j’imagine être plutôt possiblement le moins concerné par ce type de combat de façon directe, et j’espère juste qu’un paquet de gens m’ont devancé (qu’ils soient moins psychotique que moi-même => tant mieux pour eux ^^) pour arriver au même point d’observation sûre, rationnelle, technique, qui a priori (intuitivement et non stupidement) ne poserait problème qu’aux gens qui posent problèmes. Vu que je suis “pour” qu’on étudie les textes religieux… Juste ça plaira toujours pas aux gens qui veulent imposer des dogmes par exemple. Moi il m’a fallu du temps pour être certain à 100% qu’ils étaient tous suffisamment éclatés au sol (les dogmes religieux tous autant qu’ils sont) pour finir par souhaiter d’en faire une vulgaire “science humaine” néanmoins essentielle pour continuer de s’éloigner du danger (profondément humain et abscons). Ça reste de la philosophie (politico-religieuse) à ce niveau, essentiellement, donc ça va, ça ne mange pas de pain. N’empêche, voilà, je tiens à évoluer autant que possible en toute rationalité, et j’estime me donner le maximum de moyens pour ça (réflexions / temps passé) suivant mes modestes capacités… C’est laborieux mais tant que c’est “au moins un peu productif” (comme ce truc au bout de 26 ans et tonne de petits trucs dans le même temps) ça me va.

    @sarah-mg

    Je pense que c’est une erreur fondamentale extrêmement lourde de conséquences (en terme de niveau d’erreur de réflexion ==> pas forcément plus que ça mais ça m’embête suffisamment pour que je le relève ^^) de mon point de vue, de vouloir absolument chercher à différencier “nominatif” et “conceptuel”… Disons quand même qu’en cherchant à te répondre assez instinctivement, je dirais : je suis plutôt dans une approche conceptuelle que nominative, à la base, quoique je n’ai pas observé une auto-analyse approfondie sur cet aspect de ma façon de considérer cette limite là (surtout que je l’envisage vite, cette limite, intuitivement et d’une façon très probabiliste, comme “potentielle grosse perte de temps”)… Chaque élément d’observation est un concept, et touche un autre concept, et c’est plutôt en tant que concept que je le “traite intérieurement” il me semble… Mais j’ai une forte tendance à considérer (et je pense plutôt avoir immensément raison sur le plan probabiliste de ma façon de mesurer les choses, surtout ce genre de choses là, et l’approche probabiliste semble de très loin ma spécialité dans le calcul et l’analyse au sens large ^^) qu’il n’y a pas tellement de différenciation, au point même que pratiquement aucune différenciation possible, entre 1) concept, et 2) élément… D’un point de vue conceptuel strictement. (je ne blague pas même si je trouve ça drôle comme observation à la finale ^^).

    Je ne vois pas ce qui peut accrocher sérieusement pour faire la différenciation d’une façon aboutie, sérieuse, absolue au sens d’une “conceptualisation très solide” (qui résiste à l’épreuve de la contradiction / je ne dis pas ‘solide’ au sens de matérialisé) entre “concept immatériel” et “élément matériel”… De mon point de vue, le lien est indéniable, il ne s’agit (à la rigueur) de degré mais pas de vérité conceptuelle. J’irais même jusqu’à proposer qu’un concept qui se prétend “strictement à 100% immatériel” est forcément foncièrement faux, puisque toute matière renvoie à des conceptualisation (potentielles) à l’infini, et que tout concept par d’observations matérielles pour formuler d’autres matérialisations.

    En d’autres termes, je pense que le “problème” n’est pas là… Ceci me rappelle certains combats désespérés avec les mathématiques pour en arriver à 1 = 1. [ oui j’ai eu ce résultat à force de trucs assez pathétiques sur le plan des maths mais au moins le résultat n’était pas faux donc je n’avais pas créé des erreurs qui m’auraient fait cheminer dans le vide ==> c’est déjà ça >< ]. Quand on arrive à 1 = 1, à force de manipuler des éléments mathématiques, c’est qu’on tourne autour d’un problème et non qu’on le résous davantage. CQFD imo.

    Si maintenant tu vois un angle de vue, qui m’échapperait complètement (j’imagine que ça serait encore une fois un souci de définition ==> mais c’est essentiel en effet, sinon c’est dialogue de sourds assuré alors je veux bien qu’on fasse cet effort d’accorder nos violons quitte à rassembler nos moyens de réflexion autant le faire du mieux possible)… N’hésite pas à me dire. Je veux dire, ou redire (si j’ai bien compris le point “opaque” souligné) que je pointe ==> où serait un élément qui ne soit pas en même temps un concept, et où serait un concept qui ne concerne pas un ensemble d’éléments bien définis (donc un périmètre bien réel) ???? Perso j’y vois jusqu’à preuve du contraire (formule pour dire : qu’on se comprenne mieux) un biais d’observation du réel-réel, ni plus ni moins. Ça peut alimenter de riches observations certes, ça je n’en doute pas, de l’exploration “gratuite” (pas forcément insensée) et même amener à faire de la musique avec des mots (ce que j’aime le plus) mais ça ne résout pas d’énigmes au sens où j’entends les mots “concepts” et “éléments” (ou “nomination d’éléments” ce qui pour moi revient au même, c’est juste une différence d’expression pour nommer le même “concept de nomination”).
    🤷‍♂️

    BIEN À VOUS DEUX, MERCI POUR VOTRE PARTICIPATION

  • auto-smiley

    Membre
    10 juin 2024 à 21 h 27 min

    @sarah-mg

    J’en rajoute une couche… À propos des dichotomies que je trouve parfaitement absurdes si on leur applique une logique “jusqu’au bout” ==> la différenciation entre social et biologique. Il te “suffirait” de te pencher sur les observations de Laborit, à la base un mec qui a surtout fait des trucs de laboratoire (observer la “mécanique” de survie chez les êtres vivants par exemple, dans son ==> Éloge de la fuite) pour te rendre compte que ce n’est qu’une différenciation pour un confort de lecture passager… On peut parler de “structuration” entre ces deux mondes là, pour voir qu’ils sont complètement liés. Cela ne résout rien d’insister trop quant à cette séparation, cela réconforte, et ça n’a strictement rien à voir.

    Le “social” est une fonction guidée par notre biologie… La biologie (humaine) amène inexorablement à la dimension sociale. Etc etc etc. De mon point de vue, ici, on perd surtout notre temps à regarder le dictionnaire (enfin c’est important mais pas suffisant ==> et c’est “ça” qui m’inquiète : qu’on reste bloqués sur des mots tels des patients névrotiques complètement toqués traités à tort avec des fortes doses de neuroleptiques pour les “contenir”).

    Du coup, mis à part passer notre temps à mettre des mots sur les choses (ce qui est néanmoins important pour avancer) ==> en terme de compréhension de ce qu’on approche, j’ai la très nette impression qu’on risque de rester plus ou moins au point mort. Alors je prends note et acte de tes précisions mais je choisis aussi de ne pas m’étendre davantage dessus.

    Au rang des points positifs apportés, je trouve ceci, essentiellement :

    – Tel que tu le définis, ce que j’appelle “responsabilité individuelle” c’est en fait de la philosophie… Ok. Ça colle bien avec ma façon de fonctionner donc je ne peux pas nier que tu apportes une précision de clarté. Parce que quand j’en appelle à un désir simple de résoudre ce qu’on peut résoudre, ça passe en 1er et très précisément par le fait d’observer, de réfléchir, de mesurer les risques etc. En fait, même si je peux parler de prise de position, d’engagement etc, par moments, essentiellement (surtout dans ma démarche personnelle) il s’agit de philosophie d’une part (mieux comprendre – l’extérieur – en vue de peut-être agir mieux) et de travail psychologique personnel aussi (se comprendre mieux et par là même essayer de mieux comprendre l’humain en général). Je pense que la part de travail en psycho est (culturellement j’imagine) trop sous-estimée par rapport à la dimension philosophique. Je sais par expérience que ça apporte un équilibre, y compris dans la rationalisation des observations, d’avoir fait un bout de chemin pour aller mieux soi-même et pas uniquement intellectuellement (la psychologie étant là aussi pour traiter – même si c’est souvent indirect / analyse – des souffrances émotionnelles). Les deux aspects comptent, mais on peut quand même en revenir (globalement) à une approche de philosophie à la finale, la part de psychologie étant un peu là comme pour soigner la qualité du philosophe en 1er pour sa capacité de mieux philosopher ensuite.

    – Ça amène (très grossièrement) à ce que j’en pense, de la responsabilité d’autrui… Si une personne n’a ni la capacité de se responsabiliser (philosopher) ni la volonté de s’améliorer (se soigner sur le plan psychologique) alors c’est la porte ouverte à un champ punitif modéré… D’une part pour se protéger d’individus irresponsables et dangereux, je pense qu’une certaine privation de liberté peut faire sens. Reste à savoir quelle liberté est retirée, dans quelle mesure et de quelle manière… Alors je ne suis pas d’accord avec les trucs d’enfermer bêtement, je pense qu’il s’agirait de définir les moyens d’assurer la sécurité (liberté d’action supprimée) tout en laissant la possibilité (systématique) d’une évolution donc de pouvoir suivre un parcours personnel d’amélioration, en continuant de faire un part de réparation quelle qu’elle soit ==> c’est-à-dire pouvoir produire des améliorations significatives sans représenter un danger pour autrui d’autre part. Exemple concret : je suis favorable à un programme (dictatorial) qui va chercher et détruire toute fabrication d’armes, en proposant du recyclage avantageux, en mettant d’autres propositions (plus avantageuses aussi) pour ce que ça apportait (sécuriser) et que l’exécution de ce programme permette aux gens qui l’exécutent d’agir en toute sécurité pour eux-mêmes et sans pouvoir atteindre la sécurité d’autrui pour aucune raison. En gros, je suis pour une dictature totale dans le sens “anti-guerre” surtout à partir du moment ou cette “dictature” (en fait : système) permet d’offrir facilement des solutions de replis plus avantageuses que les solutions précédentes. Même en terme économique : ça n’aurait aucun sens de générer des conflits, car ça occasionne des pertes et pour un système bêtement financier (comptable) ça n’est pas efficace. Mais, pour ce faire, il faut en 1er lieu que les gens “interdisant la guerre et la rendant impossible à mener” propose quelque chose en contre-partie okay, mais surtout ==> qu’ils soient techniquement totalement intouchables… Je ne suis pas arrivé à la fin de ma réflexion concernant l’élaboration d’un tel concept (qui aurait alors une réalité technique sur le plan informatique avant tout).

    – Je trouve qu’indirectement (aussi) on n’échappera pas à la dictature de l’intelligence, suivant les croisements de ce que tu soulignes et suivant ce que j’observe… On ne peut pas considérer que des choses plus sérieuses, plus complexes, seront proposées par des politiques parfois complètement débiles, et également que ces meilleures propositions seraient acceptées très facilement par des gens “qui s’estiment capables de” comprendre (avec le Covid on en a vu pléthore). Et “COMMENT” arbitrer cette “Guerre des Intelligences” dans la perspective qu’une idée meilleure ne sera comprise que par une minorité ??? Je pense, pour ma part à la réalité anarchique des choses, au point de départ, bien que ça n’en soit pas une finalité en soi… La finalité ne peut qu’être, selon ce que j’observe, soit une très forte dictature de l’intelligence (et si elle l’est vraiment – intelligente – moins dictatoriale que ce qu’on nomme habituellement ainsi) soit une absence de résolution et donc un échec et donc à terme la fin de notre espèce vivante… Je ne pense pas, avec ce que j’observe, que la Démocratie résolve quoi que ce soit, bien qu’elle soit intéressante en terme de liberté dans les échanges et l’évolution de la parole, elle ne permets pas de décider d’une action plus efficace à un instant T face à un danger commun. Donc une “bonne dictature” serait éminemment la plus démocratique possible, sans que ça enlève le caractère parfaitement dictatorial de ce que l’intelligence permet de tenir compte… Alors si je devais FAIRE quelque chose (bizarrement ça ferait presque de moi quelqu’un pro-libéral ce qui n’est pas profondément le cas en définitive ^^) je bâtirais un genre de système (informatique en 1er) qui permettrait aux créateurs de créer, et donc aux meilleurs de ne pas avoir de limites dans leurs actions. Et qui empêcherait à quiconque d’intervenir contre une autre personne… À ce stade, autant dire que ma réflexion est effectivement très conceptuelle, mais j’estime devoir appuyer ma réflexion d’ordre “concept et système” sur une base accrue de compréhension de “comment fonctionne la biologie humaine” également ; ce qui ramène à cette anti-dichotomie dont je parlais avant, et qui renvoie aussi au fait qu’entre “éléments observés” et “concepts formulés” la frontière est de préférence mince… Plus concrètement j’imagine un système qui nous accompagne (techniquement) dans la réalisation, pour produire des solutions quelles qu’elles soient, tout en nous protégeant scrupuleusement de toute action qui pourrait attenter à notre propre sécurité. Sur le plan informatique : ça fait sens, car tous nos systèmes actuels sont vulnérables, nous sommes extrêmement peu protégés du danger (et à ce stade je pourrais presque mettre dans le même panier “agresseurs qui s’ignorent et donc se mettent en réel danger dans leur manque de maîtrise” et “victimes directes qui de toute façon ne trouveront pas une quelconque réparation dans la moindre rédemption de leurs potentiels agresseurs” ==> il s’agit, le plus possible et depuis assez longtemps dans ma perspective de “non jugeant”, de mettre l’accent sur les moyens d’éviter les problèmes plutôt que sur les moyens souvent désespérés de vouloir les corriger) et en même temps leur “aide proposée” pour produire mieux et plus vite, c’est largement améliorable. Ça touche pas mal à mes recherches en mathématiques et informatiques, “tout ça”, dans un but très politique à la finale, très anarchiste aussi et libéral de façon passagère (la dictature de l’intelligence devant s’opérer le plus naturellement possible). Ma “machine” (devant s’imposer si elle est vraiment LA solution) devra détruire les autres machines, les porteuses d’IA débiles, foireuses et toxiques, et en 1er lieu par la mise en concurrence, mais en aucun cas en s’attaquant aux gens directement et surtout pas sans apporter de solutions meilleures que ce qui a été détruit… Je ne suis pas naïf au point de croire que la liberté d’entreprendre peut être totale (ça ça serait vraiment être libéral et ce n’est pas mon cas) car la réalité – très limitée – de nos possibilités matérielles reste un frein conséquent. Sinon, si c’est un échec, c’est qu’elle n’est pas la meilleure solution en très résumé.

    – Normalement, à ce que tu expliques de différence entre “nominative” et “conceptuelle” (dichotomie plus significative malgré toutes les limites que j’en observe) je pense effectivement, et dans “ma” réalité de cette poursuite de réflexion ===> je suis clairement à fond dans une recherche de concept, mais sans ignorer la réalité “anti-nominative” plutôt que “nominative” à prendre vraiment en compte (à la fois des potentielles libertés retirées et à la fois des potentiels dangers nominatifs quand il y a une grosse erreur conceptuelle à la base)… J’essaie d’expliquer mieux pourquoi je perçois une certaine dualité jusque là restée irrésolue (mais que je passe le plus clair de mon temps à chercher à résoudre définitivement autant qu’on sait désormais fabriquer des rayons lasers) ==> il faudrait, idéalement, qu’un système puisse prendre en compte notre individualité nominative (le fait d’avoir besoin de tel ou tel trucs ==> soins etc) et le fait que nous sommes mortels, juste ça pour commencer, tout en nous protégeant de toute attaque nominative potentielle. En “ça” je pense qu’on n’arrivera à RIEN de mieux sans système, encore faut-il savoir quel type de système etc. J’estime aussi que “tout” système ne répondant pas parfaitement à cette optique là devrait être détruit car il donne l’occurrence d’un vrai potentiel danger… À ce ‘niveau’ là je ne suis absolument pas pro-libéralisme du tout, anarchiste oui. Techniquement, ça m’oblige également à travailler sur des concepts de programmes informatiques, de sorte que ça soit “possible” rien que ça constituerait un certain progrès… Pour l’instant, ce n’est pas possible : tout système est violable, aucun n’assure une protection individuelle sérieuse, aucun ne permet vraiment de proposer mieux (en tant qu’outil de production) pour améliorer notre condition. Je me concentre essentiellement sur les parties sécuritaires des protocoles qui restent à inventer, car si ça n’est pas fait alors RIEN n’est fait (tout court) selon ma perception des choses. Et qu’il permette de créer, simplement, sur cette base, ça sera déjà pas trop mal, les gens amélioreront cette partie là en se concentrant sur celle-ci (proposer des outils et une certaine convergence des luttes)… Les créations étant elles-mêmes en concurrence, comme les machines elles-mêmes entre elles, mais pas à propos du « SOCLE » si celui-ci était vraiment invulnérable et qu’il devait assurer nos sécurités individuelles.

    BON, CECI DIT, J’AI CONSCIENCE QUE J’AI ENCORE BEAUCOUP DE CHEMIN DE RÉFLEXION À FAIRE DANS CETTE PERSPECTIVE QUI M’INTÉRESSE… Ce n’est que le début de ma formulation, aussi je ne maîtrise pas bien le vocabulaire que j’utilise moi-même, mettant l’accent sur la réflexion “conceptuelle” plus qu’autre chose. 🥳

  • auto-smiley

    Membre
    12 juin 2024 à 17 h 13 min

    @sarah-mg

    Je ne parle pas de généraliser un sentiment… Mais genre : pas du tout. Je parle d’un principe tout à fait logique… Et s’opposant (mon paradigme) à la logique présentée (non moins brutale) que notre serviteur de départ posait sur la table ici même depuis le début ! Car c’était parti de là, ne l’oublions pas. La question de “responsabilité” m’intéresse sur le plan factuel, là où on peut dire “celui-ci a fait ça, celui-là n’a pas fait ceci, etc etc etc” RIEN D’AUTRE. Sinon on ne serait pas prêt d’y arriver pour trouver une logique pure et simple (forcément réductrice schématique mais donnant une “logique d’ensemble” ==> pas sûr que ce que je dis là soit compréhensible, j’avoue avoir une difficulté à mieux préciser cette optique là précisément).

    J’ai quand même un minimum conscience qu’on touche là à des notions assez “hardcore” si on veut vraiment ramener “tout ça” à de la logique implacable… Je m’interroge sur la proposition (paradigme) qui dit que “la responsabilité individuelle serait une croyance” ==> j’ai l’impression que c’est plutôt le fait d’affirmer un tel raccourci qui relèverait de la croyance infondée (pléonasme). Sinon j’en veux bien quelques précisions… À ce stade, de mon point de vue, ça reste une affirmation assez absconse. On serait en train d’étudier la physique, ça serait comme ci on se persuadait que le système newtonien expliquait tout, sans parvenir à voir ce qui manque, et donc “la révolution de Mercure, restant alors parfaitement incomprise” => c’est comme ça que je le perçois mais si j’ignore un truc je veux bien apprendre un truc clair (bien expliqué bien détaillé).

    Alors soit je me suis très mal exprimé soit tu n’as rien compris de mon intention première. Les deux me semblent fort probables et liés, surtout que je pourrais sans doute améliorer en exprimant mieux cette “tracasserie de départ” que j’avais… J’y réfléchirai, plus tard.

    JUSTEMENT, là je revenais (avant tout // et donc avant de te relire et observer une contradiction qui m’avait échappée) pour faire ce constat simple : concernant ce qui me motivait à la base, on n’a pas franchement avancé d’un iota… De mon côté je sèche, je pense que ça s’annonce compliqué comme démonstration logique, mais je continue de garder “ça” dans un coin de ma tête. Je ressens le besoin de trouver une vraie lueur d’inspiration, ça arrivera à point nommé, j’y suis très habitué, donc je laisse “venir” selon la quantité disponible des neurotransmetteurs dans mon cerveau (^^).

Page 18 sur 18

Connectez-vous pour répondre.