Philosophie et spiritualité
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Fonctionalisme et obscurantisme
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Fonctionalisme et obscurantisme
Alors.
Y’a un mec, il s’appelait ” Malinowski”, et en 1922, il a dit que ce qui justifiait la politique humaine, c’est que tout le monde avait ou devait avoir une fonction.
( A noter que, il n’a pas dit la/lesquelle(s), et que, il savait pas trop si c’était un fait ou un idéal )Alors, evidemment, ça sent pas du tout la propagande communiste.
Seulement, c’est un texte de référence, encore aujourd’hui, pour, à peu près, tous les anthropologues modernes.
Du coup on va prendre le temps d’en parler un peu.
Et pour ça, on va faire la sémantique de l’anatomie humaine, pour la comparer à celle d’autres animaux.
Concrètement, si tu veux dire que quelque chose est fonctionnel, il suffit pas de dire que ça sert à quelque chose, il faut dire à quoi ça sert.
Donc on va essayer de dire, à quoi ça sert l’humain.Le poisson a des nageoires. Il nage.
L’oiseau a des ailes. Il vole.
C’est à dire qu’ils ont un fonctionnement qui leur est propre.
L’aile, la nageoire, sont des outils à la fonction définie, et aboutie.
Une aile, ça sert à voler, et rien d’autre.
Une nageoire, ça sert à nager, et rien d’autre.Maintenant, si on dissipe l’amalgame ” poisson”, et qu’on se penche sur les différentes variétés de poissons…
On observe qu’ils ont, respectivement, différentes fonctions systémiques.
C’est à dire que, le prédateur tiendra un rôle de régulation des espèces prolifiques.
Et, le charognard, tiendra un rôle d’entretien de la salubrité des lieux, de régulation des bactéries prolifiques.
Fonctions systémiques, qui sont également, des fonctions définies, et abouties.( Je ne nie pas l’évolution, je ne nie pas l’adaptation, je ne fais pas l’antithèse de la sélection naturelle, je démontre ici que les écosystèmes sont hiérarchisés. Et qu’ils “fonctionnent” grâce à cet agencement hiérarchique)
Cela dit, si l’on se penche sur l’anatomie humaine…
Son comportement se caractérise par l’usage de mots et de mains.
Seulement, les mots, comme les mains, sont des outils à la fonction indéfinie, et infinie.La main n’a pas d’application spécifique.
Le mot n’a pas d’application spécifique.
L’humain, n’a pas de fonction propre, déterminée.En revanche, la main et le mot peuvent s’improviser une infinité de fonctions.
La main peut servir à jouer du piano, comme à tenir un marteau.
Tout comme le mot, permet de les concevoir.La fonction propre de l’humain est indéfinie et infinie.
Il ne sert à rien, en particulier, mais il peut servir à tout.Quant à sa fonction systémique…
Je ne vois vraiment pas comment on pourrait reconnaitre que l’humain ait une fonction au sein de son écosystème.
L’humain, ce n’est ni un prédateur, ni un charognard, ni un pollinisateur, ni rien du tout.
L’humain n’a pas de fonction systémique.
Y’a personne qui a besoin de l’humain.
L’arbre a besoin de l’abeille pour se reproduire.
Le charognard a besoin du prédateur pour manger les restes de sa chasse.
L’humain, y’a personne qui dépend de lui.
Même si lui est convaincu que toute la nature a besoin de lui et qu’il appelle ça l’écologie…
Factuellement, aucun animal, aucun végétal, ne dépend de l’exercice de la fonction humaine.
J’vois pas l’intérêt d’approfondir, mais pourquoi pas, si ça intéresse quelqu’un.
Moi, l’axiome me suffit.Pour l’instant, je m’en tiens à : fonction systémique de l’humain = néant.
Est-ce qu’on pourrait dire que l’humain est auto-fonctionel ?
C’est là où je voudrais en venir, mais d’abbord, y’a du boulot.Pour l’instant j’estime que le fonctionnalisme ne tient plus debout.
On ne peut pas reconnaitre, ni de fonction propre définie et aboutie, ni de fonction systémique déterminée, à l’être humain.Tout cela dit,
Cette distinction nous demande de faire une nuance fondamentale entre le comportement humain, et le comportement animal.
En vérité, entre le comportement humain, et le comportement du reste du règne élémentaire, car tout élément répond à la définition de la fonction.La définition de la fonction, c’est un comportement type, dans un environnement type, face à un événement type.
Un élément fonctionnel, est un élément, au comportement chronologique.Et l’absence de fonction humaine…. nous demande d’admettre que son comportement ne s’inscrit dans aucune chronologie, aucune récursivité systémique.
En conclusion, cette nuance nous demande d’admettre un rapport hiérarchique entre l’élément et l’événement.
Nous demande d’admettre, que, tout élément aillant une fonction, répond, par définition, aux conditions événementielles.
Et que l’absence de fonction humaine, traduit que son comportement s’émancipe de cette inertie événementielle récursive, propre aux écosystèmes.En fin de compte, vulgairement, que tout animal voit son comportement conditionné par l’événement, chrono-logique. Dynamique de l’événement.
Et que l’humain…. fait fi de la chronologie. Qu’il reconditionne l’état de l’événement…. Stoicheio-dynamique. Dynamique de l’élément.Alors, c’est extrêmement vulgaire. Ca m’intéresse pas de trop pousser la sémantique.
Ce que je veux c’est mettre le débat sur la table et poser l’idée.
Quand on aura considéré le caractère stoicheio-dynamique du comportement humain, on pourra débattre de son auto-fonctionalisme.
Et certainement pas de son fonctionnalisme, mais, j’insiste, de son auto-fonctionnalisme.
J’en ai marre qu’on amalgame la politique humaine à la politique naturelle.
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