Poésie

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 février 2021 à 11 h 58 min

    C’est moi qui te remercie @Eno J’étais endormie, tu m’as réveillé. Et pour la reconnexion avec la nature, je valide ! ça fait un bien fou. vivement le printemps, ses couleurs éclatantes et ses parfums envoutants.

    Du coup, j’ai repris la plume. Je fonctionne par vagues. Au gré de la muse comme on dit. Voici le petit dernier. ça sort du four, tout chaud de ce matin. Enjoy.


    – DANS LA NUIT ELASTIQUE / Le #chat ressuscité / L’éclat des choses (Continuation) –

    Il y a de ces nuits de confidence,

    ou l’on s’avoue vaincue à force de s’y perdre.

    Le flot des visions est impétueux,

    cathartique.

    Le cœur est beau,

    intrépide.

    Il se bat bien.

    *

    Mais sous ses allures armurés,

    il n’en demeure pas moins

    fragile.

    mélancolique.

    *

    Sous la pluie de flèches,

    cloué au sol par une,

    il pense :

    « reverrais-je un jour

    les plaines de mon enfance ? »

    *

    Et quand sonne le glas,

    minuit déchire la nuit de tous ces éclats,

    d’étoile.

    *

    Dans ces instants fragiles,

    où tout bascule,

    entre chien et loup,

    c’est la place rêvée du surgissement,

    de la percée.

    *

    Et tout ce qu’on croyait perdu à jamais revient au galop.

    la courage, la beauté, la hargne.

    L ‘illusion de renaissance est parfaite.

    Impeccable.

    *


    Phoenix multiple,

    chat aux cent vies,

    je m’exécute et sort de terre,

    écarte les éclats de vert,

    ressuscitée.

    Peut être un gros plan de 1 personne et plein air

    Photographie : Sergueï Bécoulet

    Modèle + Texte : DANS LA NUIT ELASTIQUE, le chat ressuscité, Justine L’habitant

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 mars 2021 à 8 h 47 min

    – 𝐋’𝐀𝐏𝐏𝐄𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐔𝐒𝐄𝐒 / L’éclat des choses (Continuation) / 𝐽𝑢𝑠𝑡𝑖𝑛𝑒 𝐿’ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡 🌿 –

    J’ai reçu cette nuit,

    la visite des muses.

    Elles étaient belles et pures

    et avaient le parfum de la jeunesse.

    *

    Alors qu’elles dansaient en caracole,

    les pieds nus dans la rosée du matin ;

    Leurs chants de clair de lune s’éleva haut,

    très haut au-dessus des cimes,

    Et vint jusqu’à moi.

    Texte / Photo : 𝐋’𝐀𝐏𝐏𝐄𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐔𝐒𝐄𝐒 : Justine L’habitant

    Musique : THE VISIT / Lorrenna McKennitt

  • 6pi

    Membre
    13 août 2021 à 17 h 13 min

    Écrire les maux de la vie,
    sous ma plume le papier se noirci,
    et des ferventes douleurs du passé,
    les circonvolutions des mots sont tracées.

    Les émotions canalisées le long d’un chemin courbé,
    bleu est la couleur de mon passé,
    vert la couleur des odeurs ravivées,
    rouge la couleur de la noirceur,
    jaune celle des profondeurs.

    Et toutes ces couleurs,
    dans une danse endiablée,
    se confondent à jamais,
    dans la blancheur retrouvée.

    Ode à la vie.

  • 6pi

    Membre
    13 août 2021 à 21 h 00 min

    Hanna

    Le flot des mots incessants,
    déferle en moi comme le torrent,
    gonflé des pluies d’orage,
    il ravage les rivages,

    se fracasse sur les rochers,
    hurle les peurs cachées,
    mord les douleurs enterrées,
    pleure les larmes trop vite essuyées,

    et se précipite pour se jeter,
    dans un océan bouleversé.

    Et maintenant, tout doucement,
    regagne son lit endormi,
    délivrant les rivages étourdis,
    pour de nouveau paisiblement,

    ruisseler le long,
    des berges enrichies de la lie,
    arrachée des profondeurs,
    remontée dans la douleur.

    Là, elles s’étaient enfouies,
    espérant s’y ancrer,
    pour y vivre dans l’oubli,
    éternellement et à jamais.

    Mais le déluge a passé,
    et la vie un temps repoussée,
    de la lie s’est nourrie,
    et petit à petit a réinvesti,
    les berges meurtries.

    La vie a repris.

    // Merci à @eno @candice @anaisavectrema et à @elokiss

  • eno

    Membre
    30 août 2021 à 13 h 55 min

    6pi

    Je lis beaucoup de souffrance et de tristesse et ce que je lis me fait peur, je l’ai vécu, j’aurais pu mettre un autre prénom à la place de celui d’Hanna.

    Tu m’as également touchée, ne t’arrêtes pas d’écrire, c’est important de partager.

  • 6pi

    Membre
    30 août 2021 à 22 h 39 min

    Salut Eno,
    Content de te lire,

    Celui-là est sorti de mes profondeurs… Il est très particulier…
    Ne t’en fais pas tout va bien, ça devait sortir, c’est sorti 😉

    Je reposterai, je ne sais pas quand exactement, j’ai pas mal écrit mais des trucs plus perso… plus direct que je ne posterai pas… Mais j’ai 2-3 trucs sous le coude quand même.

    Au plaisir de te lire,
    Clément

  • navi

    Membre
    22 octobre 2021 à 11 h 19 min

    Cela fait un bon moment que je t’observe,
    Encerclé par la nuit qui nous préserve.
    Quelque chose de toi m’a retenu,
    Quelque chose en toi m’a mis à nu.

    Nos sourires s’étaient pour cause déjà croisés,
    Plusieurs eurent éveillé ma curiosité,
    Et la subtilité de nos hostilités
    Eût mis en confiance notre lucidité.

    Tous deux provocateurs,
    Maniant nos mots avec ardeur,
    Echangeant caresses et regards,
    Mêlant allégresse et poignards,
    Nous transgressâmes les limites,
    L’amour dans l’âme une fraction de seconde,
    Laissant place à une passion illicite,
    Le fruit de notre attirance féconde.

    Aux doux effleurements du vent d’ouest et du mistral,
    Tu écart’ mes jours noirs et m’imposes la nuit blanche,
    Petit à petit mes pensées glissent sur tes hanches
    Comme deux curieuses mains prises d’une envie franche.

    Peu à peu pourtant, nous revenons a la raison,
    Et, voyant que la lumière menace notre liaison,
    Envoûtés, nous fuyons tels deux amants,
    Menant le seul combat nous tenant au cœur
    Sans amertume aucune, sans la rancœur,
    Réflexions absurdes nous possédant.

    Au-delà de notre conscience, c’est dans un lit
    Que s’épanouira cette hérésie qui nous lie.


    Ivan
    28 octobre 2008

  • 6pi

    Membre
    22 octobre 2021 à 11 h 33 min

    👍

  • monnomestpersonne

    Membre
    6 août 2023 à 10 h 59 min

    Le mal aimé

    Sa présence est tellement redoutée

    Et une fois délesté

    Son départ est tant apprécié.

    Jamais le pauvre n’est reconnu.

    Il s’en va, fuyant, le vent venu

    Furtif et sans retenu.

    Ainsi vécu

    Le mal-aimé

    Mais concret

    Pet discret.

    Signé : un trou de balle

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