Ecriture
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Ecriture différente, créative, passion des poèmes… Vous aimez écrire un roman, une nouvelle ou quelques lignes le dimanche ? Partageons nos créations d’écrivain à rayures ✒
Poésie
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LA DESINVOLTURE DU GYPSE
–
Ce soir encore,
La nuit
Se déshabille.
Et c’est dans un éclat de rire cristallin,
Clair
Comme la Lune,
Qu’elle laisse tomber son lourd manteau
De velours et de gypse.
–
Justine L’habitant / FEMINAE
A lire aussi :
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L’ESPACE D’UN INSTANT
–
Il contemplait son visage,
Comme ce qui lui était inconnu,
Comme un objet à jamais interdit.
.
L’espace d’un instant,
Il aurait fallu qu’il fût sien.
Et dans ses yeux, l’envie côtoyait le regret.
–
justine L’habitant / FEMINAE
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LA NYMPHE
–
Elle contemplait
Son visage
Dans l’onde pure
des vasques de pierre,
Et l’onde
Se troublait.
–
Justine L’habitant
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Anonyme
Membre25 octobre 2020 à 15 h 37 minCool ce post, !
Du coup impro :
Du fond de ma caverne, au loin dans ma taverne
Je bois la mare, je broie du noir.
Je bois la tasse, au fond le mar
Obscurité liquide, rien de si livide
Cependant
Quand le carcan me serre et me rend moins avide
De ta peau je me repens, des tes doigts je file, latent…
Le temps de trouver une autre fille, je n’espère pas cependant
Toi seule est light, mais je fume que des blondes
Oui je fume et j’abonde
de toxines, qui ne me rendent pas in
Alfa
Ah y’a du vrai, y’a de la merde, du faux, de l’imberbe…
Biz
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– TEXTE / DE L’#AUTRE CÔTÉ / L’éclat des choses (Continuations) Justine L’habitant / PHOTO / Sergueï Bécoulet –
Il paraît,
on m’a dit,
que la traversée était longue.
Immuable,
inextinguible,
soif d’ailleurs,
qui me pousse à vouloir effectuer la traversée.
À la nage.
Brasse coulée.
Nage indienne.
Choix des armes :
baisers brûlants,
mon arme blanche.
Ta préférence.
Moi je coule,
doucement,
tendrement.
Je me fonds comme une algue parmi les eaux opaques et taciturnes
et je fonds sur toi comme un oiseau de proie qui chercherait l’air.
À contresens.
Mes pérégrinations amoureuses m’entraînent jusqu’au fond de la marre
au diable.
J’y glisse avec délice, espérant en décrocher les joyaux impériaux,
pierreries dont les songes sont les éclats que seuls tes yeux semblent détenir en nombre incalculable.
Toi,
pas tout à fait humain.
Moi,
pas tout à fait nymphe.
Nous dansons dans l’onde pure comme des poissons-chats,
carpes koï.
Jouons à chat.
Au Boy.
Et,
lorsque l’air se fait plus rare,
remontons en quiconque à la surface,
voir ce que les étoiles ont décidées de dessiner en pochoir sur les eaux usées de nos amours.
Qu’y a t’il de l’autre côté du miroir pour qu’on ait tant envie d’y aller ?
As-tu déjà effectué la traversée,
ne serait-ce qu’une seule fois ?
Et si c’était mieux comme ça ?
Et si le mystère se suffisait à lui seul ?
C’est comme le reflet de tes yeux sombres,
à la beauté sans pareil,
qui n’a pas besoin d’une raison,
pour m’éblouir comme mille soleils, cent statues.
Restons dans le lit de la rivière,
dans ce bras inexploré du fleuve, nous sommes en sécurité,
à l’abri des roseaux
et de l’humanité.
TEXTE / De l’autre côté, L’éclat des choses (Continuations) Justine L’habitant
PHOTO / Sergueï Bécoulet
Chapelier fou – Il Trastevere : https://youtu.be/JGsJU5NyJho
Bob Moses – Enough to Believe : https://youtu.be/gqcbMlyPK48
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– LORSQUE LES COULEURS ECLATENT / à travers les branches / L’éclat des choses (Continuations) / Justine L’habitant / #poésie –
Lorsque les couleurs éclatent,
à travers les branches,
c’est comme la rosée du matin
qui rencontrerait la lumière du soir.
C’est comme un feu d’artifice,
un festival de saveurs
visuelles.
La caresse du vent,
effleurant amoureusement
la toile de notre vie.
Aquarelle et gouache,
partout sur la peau.
Baume au cœur.
Chocolat chaud.
Ô automne mon amour,
je t’aime.
Comme un enfant sa mère,
comme le feu qui crépite dans la cheminée.
Comme on aime pas.
Tant qu’il me sera permis de vivre,
j’irais,
courir dans tes forêts,
respirer tes effluves moussues,
tes parfums de fleurs fanées,
et ton odeurs de soleil mouillé.
Encore.
Laisse-moi une heure de plus,
sans papiers ni attestation,
nager dans l’onde pure d’où je viens,
et où je retourne.
Nymphe indomptable,
je te rejoins complètement.
Toi qui m’a vu naître,
et me verra partir.
Incroyable nature.
TEXTE / Lorsque les couleurs éclatent, L’éclat des choses (Continuations) Justine L’habitant
PHOTO / Sergueï Bécoulet
MUSIQUE / Over and Over / Jack White
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D’abord, j’ai revu les photos, c’est toujours un plaisir, puis le poème qui m’a emmené dans une douce nostalgie sentant la forêt et le chocolat chaud, les framboises tardives gelées en novembre…
Ensuite, j’ai cliqué sur le lien et là le choc ! 😅
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