Poésie

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    Publié par Membre Inconnu le 3 octobre 2020 à 10 h 21 min

    LA DESINVOLTURE DU GYPSE

    Ce soir encore,

    La nuit

    Se déshabille.

    Et c’est dans un éclat de rire cristallin,

    Clair

    Comme la Lune,

    Qu’elle laisse tomber son lourd manteau

    De velours et de gypse.

    Justine L’habitant / FEMINAE

    monnomestpersonne a répondu il y a 8 mois, 2 semaines 12 Membres · 59 Réponses
  • 59 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    3 octobre 2020 à 10 h 23 min

    L’ESPACE D’UN INSTANT

    Il contemplait son visage,

    Comme ce qui lui était inconnu,

    Comme un objet à jamais interdit.

    .

    L’espace d’un instant,

    Il aurait fallu qu’il fût sien.

    Et dans ses yeux, l’envie côtoyait le regret.

    justine L’habitant / FEMINAE

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 octobre 2020 à 10 h 26 min

    MERLUSIGNE, My-lysowen*

    Tous ceux qui ont

    Un jour,

    Croisé le regard de Mélusine,

    N’ont pu dire

    Où commençait

    La femme

    Et où s’arrêtait

    La fée.

    *“Mère des Lusignan” [Ancien français], « Moitié serpent » racine celtique.

    Justine L’habitant

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 octobre 2020 à 10 h 28 min

    ALLEGORIE

    La fleur est flamme,

    Femme fatale.

    Parée de feuilles aux courbes idéales,

    Elle exhibe un corps végétal,

    Dont les pétales sont d’une fraîcheur florale.

    Justine L’habitant / FEMINAE

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 octobre 2020 à 10 h 38 min

    LA NYMPHE

    Elle contemplait

    Son visage

    Dans l’onde pure

    des vasques de pierre,

    Et l’onde

    Se troublait.

    Justine L’habitant

  • bagayaga

    Membre
    3 octobre 2020 à 14 h 28 min

    Tu écris bien aussi, tu fais danser des histoires entre les mots.J’aime^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 octobre 2020 à 14 h 59 min

    Merci. C’est hyper gentil. 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 octobre 2020 à 15 h 37 min

    Cool ce post, !

    Du coup impro :

    Du fond de ma caverne, au loin dans ma taverne

    Je bois la mare, je broie du noir.

    Je bois la tasse, au fond le mar

    Obscurité liquide, rien de si livide

    Cependant

    Quand le carcan me serre et me rend moins avide

    De ta peau je me repens, des tes doigts je file, latent…

    Le temps de trouver une autre fille, je n’espère pas cependant

    Toi seule est light, mais je fume que des blondes

    Oui je fume et j’abonde

    de toxines, qui ne me rendent pas in

    Alfa

    Ah y’a du vrai, y’a de la merde, du faux, de l’imberbe…

    Biz

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 novembre 2020 à 13 h 13 min

    – TEXTE / DE L’#AUTRE CÔTÉ / L’éclat des choses (Continuations) Justine L’habitant / PHOTO / Sergueï Bécoulet –

    Il paraît,

    on m’a dit,

    que la traversée était longue.

    Immuable,

    inextinguible,

    soif d’ailleurs,

    qui me pousse à vouloir effectuer la traversée.

    À la nage.

    Brasse coulée.

    Nage indienne.

    Choix des armes :

    baisers brûlants,

    mon arme blanche.

    Ta préférence.

    Moi je coule,

    doucement,

    tendrement.

    Je me fonds comme une algue parmi les eaux opaques et taciturnes

    et je fonds sur toi comme un oiseau de proie qui chercherait l’air.

    À contresens.

    Mes pérégrinations amoureuses m’entraînent jusqu’au fond de la marre

    au diable.

    J’y glisse avec délice, espérant en décrocher les joyaux impériaux,

    pierreries dont les songes sont les éclats que seuls tes yeux semblent détenir en nombre incalculable.

    Toi,

    pas tout à fait humain.

    Moi,

    pas tout à fait nymphe.

    Nous dansons dans l’onde pure comme des poissons-chats,

    carpes koï.

    Jouons à chat.

    Au Boy.

    Et,

    lorsque l’air se fait plus rare,

    remontons en quiconque à la surface,

    voir ce que les étoiles ont décidées de dessiner en pochoir sur les eaux usées de nos amours.

    Qu’y a t’il de l’autre côté du miroir pour qu’on ait tant envie d’y aller ?

    As-tu déjà effectué la traversée,

    ne serait-ce qu’une seule fois ?

    Et si c’était mieux comme ça ?

    Et si le mystère se suffisait à lui seul ?

    C’est comme le reflet de tes yeux sombres,

    à la beauté sans pareil,

    qui n’a pas besoin d’une raison,

    pour m’éblouir comme mille soleils, cent statues.

    Restons dans le lit de la rivière,

    dans ce bras inexploré du fleuve, nous sommes en sécurité,

    à l’abri des roseaux

    et de l’humanité.

    TEXTE / De l’autre côté, L’éclat des choses (Continuations) Justine L’habitant

    PHOTO / Sergueï Bécoulet

    MUSIQUE /

    Chapelier fou – Il Trastevere : https://youtu.be/JGsJU5NyJho

    Bob Moses – Enough to Believe : https://youtu.be/gqcbMlyPK48

  • natou

    Membre
    2 novembre 2020 à 14 h 34 min

    C’est beau, ça glisse comme une petite brise à la lecture, bravo vraiment!

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 novembre 2020 à 15 h 43 min

    Ho… C’est gentil ça ! Merci. ☀️ ✨ @Natou

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