Poésie

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 novembre 2020 à 12 h 10 min

    – LORSQUE LES COULEURS ECLATENT / à travers les branches / L’éclat des choses (Continuations) / Justine L’habitant / #poésie –

    Lorsque les couleurs éclatent,

    à travers les branches,

    c’est comme la rosée du matin

    qui rencontrerait la lumière du soir.

    C’est comme un feu d’artifice,

    un festival de saveurs

    visuelles.

    La caresse du vent,

    effleurant amoureusement

    la toile de notre vie.

    Aquarelle et gouache,

    partout sur la peau.

    Baume au cœur.

    Chocolat chaud.

    Ô automne mon amour,

    je t’aime.

    Comme un enfant sa mère,

    comme le feu qui crépite dans la cheminée.

    Comme on aime pas.

    Tant qu’il me sera permis de vivre,

    j’irais,

    courir dans tes forêts,

    respirer tes effluves moussues,

    tes parfums de fleurs fanées,

    et ton odeurs de soleil mouillé.

    Encore.

    Laisse-moi une heure de plus,

    sans papiers ni attestation,

    nager dans l’onde pure d’où je viens,

    et où je retourne.

    Nymphe indomptable,

    je te rejoins complètement.

    Toi qui m’a vu naître,

    et me verra partir.

    Incroyable nature.

    TEXTE / Lorsque les couleurs éclatent, L’éclat des choses (Continuations) Justine L’habitant

    PHOTO / Sergueï Bécoulet

    MUSIQUE / Over and Over / Jack White

    https://youtu.be/ShCRN3tFy80

  • max

    Modérateur
    6 novembre 2020 à 13 h 22 min

    @peter-pan

    D’abord, j’ai revu les photos, c’est toujours un plaisir, puis le poème qui m’a emmené dans une douce nostalgie sentant la forêt et le chocolat chaud, les framboises tardives gelées en novembre…

    Ensuite, j’ai cliqué sur le lien et là le choc ! 😅

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 novembre 2020 à 15 h 38 min

    @max Haha oui, Jack White, ça fait souvent ça la première fois. 😛

    C’était pour illustrer le propos, confinement versus sortie en pleine nature. Visiblement, ça marche bien. XD

  • max

    Modérateur
    6 novembre 2020 à 19 h 12 min

    Petit souvenir du lycée…

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 novembre 2020 à 19 h 56 min

    @max Superbe ce poème. J’adore.

    Il reprend la thématique du phare que j’aime beaucoup elle-aussi. 😉

    Merci @max 😀

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 novembre 2020 à 11 h 25 min

    @max Ha je pensais avoir répondu pour le poème que tu as partagé. Il est sublime. Merci. 😀

    En voici un autre de ma composition :

    .

    – UN NUAGE DANS LA FORÊT / Brume mystique / #poésie –

    .

    Sommes-nous censés le voir ?

    Ce morceau de rêve décroché des cieux,

    déposé là,

    à même les branches de la forêt.

    .

    Brume mystique.

    Refuge de muses.

    Secret de nymphes.

    .

    Il semble flotter,

    comme une vapeur de gaze,

    une mélopée électrique.

    .

    un chant de cristal,

    que rien n’altère,

    pas même la lumière diaphane qui le traverse de part en part,

    pour en révéler l’opacité translucide.

    .

    C’est comme un nuage qui se serait égaré.

    Il stagne comme un chevalier errant,

    qui aurait perdu sa route.

    .

    Las, dans la forêt.

    .

    Spectacle fugace,

    pourtant figé à jamais dans la pellicule.

    .

    Puisses les oiseaux rieurs lui souffler le chemin du château à l’oreille.

    À moins que ce ne soit celui du Graal qu’il cherche.

    .

    PHOTOGRAPHIE / TEXTE / L’éclat des choses (Continuation) J.L

    Musique : HEALTH – NC-17 : https://youtu.be/PfoBOmA74zc

  • max

    Modérateur
    8 novembre 2020 à 12 h 16 min

    @Peter-Pan Celui-ci, je suis un peu plus partagé, il évoque des images de forêt, mon univers préféré, les petites références Arthuriennes, j’adore, mais l’opacité translucide m’a fait tiquer.

    C’est vraiment le seul “défaut” (je le mets entre guillemets parce que c’est purement subjectif) mais il m’a sorti de l’univers qui se mettait en place.

    Et pour mon poème, je l’avais écrit au lycée, suite au décès d’un ami, je n’écris plus de poésie depuis cette époque… Le malheur s’écrit, le bonheur se vit paraît-il !

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 novembre 2020 à 12 h 44 min

    Ha c’est intéressant ce que tu dis. 🙂 Effectivement, c’était un peu voulu de ma part, cet oxymore est abrupte et censé produire un effet dérangeant, un peu comme l’évocation de la pellicule, qui elle est destinée à faire sortir le lecteur du merveilleux (univers clos sur lui-même du merveilleux justement) pour entrer d’avantage dans le fantastique (univers du merveilleux qu’on aurait ouvert vers le présent du lecteur pourquoi pas vers le futur, S.F…).

    J’aime beaucoup ton poème également. C’est vrai qu’on dit souvent que le spleen est vecteur d’émotion et génère beaucoup d’inspiration vis à vis de l’écriture. Je suis assez d’accord, même si j’aime écrire quand je suis joyeuse aussi.

  • max

    Modérateur
    8 novembre 2020 à 13 h 09 min

    @Peter-Pan Tu me donnes envie de réessayer… Mais comme ça, en impro totale, je ne suis pas sûr du résultat !

    Peut-être est-ce le mystère qui l’entoure

    Et les quelques contradictions dans ses discours

    Toute une personne à découvrir

    En si peu de temps, vous voulez rire ?

    Rester, observer, écrire et lire…

    Prendre son temps, tenter de converser

    Avec empathie, sensibilité et intérêt

    N’empêche, quel excellent sujet !

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 novembre 2020 à 14 h 42 min

    Excellent ! Spontané, frais.

    Je suis ravie si tu t’y remets, à cause, (grace ?) à moi.

    J‘adore lire les autres. 😉

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